Quand Jésus a dit que nos jours seraient comme ceux de Noé (voir la première étude), il mit le doigt sur une zone très sensible de notre société. Cette génération qui périt dans le déluge était devenue obsédée par l’emploi désordonné et antinaturelle du sexe. « Les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent » et « toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » Le mariage et la famille connaissent aujourd’hui une alarmante expectative d’échec. Dans les pays développés, approximativement la moitié des couples s’achève par un divorce. Contrairement aux siècles précédents, la stabilité du foyer n’est plus une donnée acquise : elle est fortement remise en question. Pour l’immense majorité des enfants des générations passées, la possibilité de divorce de leurs parents était quelque chose d’aussi lointain que le déluge de Noé. Quand ils rentraient à la maison, leur père et leur mère étaient là. L’institution du mariage avait une consistance semblable à celle du granite.