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Explication de L'Apocalypse

La page " Explication de l'Apocalypse " contiendra des sujets sur le thème de l'Apocalypse, souvent interpréter dans le sens de la frayeur. Mais nous verrons que l'Apocalypse est un livre qui nous révèle l'Avenir, ce que Dieu a prévu pour son peuple. Ce n'est pas le but de Dieu de faire peur au monde car Il est un Dieu d'Amour. Voyons quelques sujets de ce livre qui nous aidera à comprendre ce que Dieu veut nous révéler. Bonne étude à vous tous.

La Bête qui Monte de la Mer

19 avril 2020 by Stephane

« Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.  La bête que je vis était semblable à un léopard, ses pattes étaient comme celles d’un ours et sa gueule comme la gueule d’un lion. Le dragon lui donna sa puissance, son trône et un grand pouvoir… » Apocalypse 13.1.2

La description de cette bête a des connotations politiques Les cornes représentent fréquemment le pouvoir politique dans l’Ancien Testament. La bête porte le diadème de l’autorité politique. Le léopard, l’ours el le lion rappellent au lecteur les grands empires du passé tels que Babylone, la Perse et la Grèce. Derrière toutes ces puissances politiques se cache le dragon, le diable, le serpent ancien appelé Satan (Apocalypse 12.7-9).

L’un des aspects effrayants de ce passage réside dans le fan que le diable ne travaille pas seul mais qu’il profite du soutien actif des hommes. Ceux qui suivent Satan sont capables des pires atrocités. Il est rapide d’établir une » liste noire » incluant Néron. Hitler. Staline, Mao, et Pol Pot ; le trafic d’esclaves arabe et occidental l le terrorisme : les génocides de l’Allemagne nazie, du Rwanda, du Cambodge, de la Bosnie et la Turquie arménienne.  Aucune horreur n’est impossible quand les puissances démoniaques réduisent la conscience au silence.

Mais le mal est-il à son comble uniquement loin de chez nous ? Le spécialiste des droits de l’homme, Gary Haugen, découvrit qu’au Rwanda. les meurtres en séné n’étaient pas commis par des lueurs pathologiques. » Quand les barrières tombent, fermiers, employés, directeurs d’école, mères, médecins, maires et charpentiers peuvent tuer à la machette des femmes et des enfants sans défense. » “Et il conclut. – L’homme sans Dieu […] est une terrible créature.

Les nazis savaient que la plupart des gens sont capables de brutalité insoupçonnée. Au début de leur entrainement, les futurs officiers SS recevaient un jeune berger allemand. Le chiot grandissait, travaillait, jouait et dormait avec le jeune soldat. Ils passaient, six mois ensemble et une relation de confiance s’établissait. Pourtant, avant d’être accepte parmi les SS, le jeune officier devait passer un ultime test consistant à étrangler son chien a mains nues. Ceux qui n’y parvenaient pas étaient renvoyés de l’armée SS. Les autres étaient devenus capables de la pire monstruosité, en six mois a peine.

Nous résistons certainement au mal, quand il s’agit de telles énormités. Sommes-nous prêts, cependant, a reconnaitre que les petits pèches que nous nous commettons chaque jour ne sont pas substantiellement différents du mal a plus grande échelle.

Ainsi le verset 3-4 nous donne un élément important concernant cette bête. Lisons ce verset :  « Et (je vis) l’une de ses têtes comme frappée à mort, mais sa blessure mortelle fut guérie. Remplie d’admiration, la terre entière suivit la bête.  Ils se prosternèrent devant le dragon, parce qu’il avait donné le pouvoir à la bête ; ils se prosternèrent devant la bête, en disant : Qui est semblable à la bête et qui peut la combattre ? »

Le verset 3 est une allusion claire à la croix. L’une des têtes de la bête semble frapper a mort, puis cette blessure mortelle guérit. Le terme traduit par « frappée à mort » est le même que celui du verset 8 : « l’Agneau immolé des la fondation du monde ». La blessure mortelle de la bête de la mer est une parodie de la mon de Jésus-Christ. Mais si la bête est frappée à mon, que signifie la guérison de sa blessure ? Une résurrection ! Cette bête passe, tout comme Jésus, par la mort et la résurrection.

La contrefaçon ne s’arrête pas là. D’après Apocalypse 13.1, la bête a dix cornes et sept têtes, comme le dragon ! Jésus disait « Celui qui m’a vu. a vu le Père ». (Jean 14.9) Voir la bête, signifie voir le dragon ! Au verset 2, il est dit que • le dragon lui donna sa puissance, son trône et un grand pouvoir ». Cela fait écho aux paroles de Jésus dans Matthieu 28.18 : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Jésus recevait son autorité du Père, la bête la reçoit du dragon.

La bête de la mer exerce également un ministère qui, selon le verset 5, dure quarante-deux mois, c’est-à-dire trois ans et demi, exactement comme le ministère de Jésus, Cela donne un intérêt particulier à la question du verset 4 : « Qui est comme la bêle ?» Le lecteur familiarisé avec l’épître aux Hébreux reconnaît le nom de Michaël (référence précédente à Jésus dans Apocalypse 11.7-9)qui signifie « Qui est comme Dieu ? ».

La bête de la mer apparaît donc comme une contrefaçon de Jésus-Christ, le fils de Dieu. À la fin des temps, une fausse trinité constituée du dragon, de la bête de la mer et de celle de la terre, prendra la place de Dieu Satan présentera sa supercherie si habilement qu’il sera difficile de distinguer la vérité.

Quelle différence cet avertissement devrait-il provoquer dans notre vie aujourd’hui ? Alors que nous approchons de la fin du monde, nous devrions plus que jamais prier et étudier la Bible, car Satan cherchera par tous les moyens possibles à altérer notre compréhension des Ecritures.

En faite cette bête de la mer se comporte d’une façon normale d’un point de vue. Le verset 5-6 nous dit : « Il lui fut donné une gueule qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes. Et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante deux mois.  Elle ouvrit sa gueule en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer contre son nom, son tabernacle et ceux qui l’habitent dans le ciel. »

Pour être considéré et admire, il faut parler de façon méprisante, comme le fait la bête. Tout le monde doit savoir que l’on est grand, et quelques jurons ne gâchent rien puisqu’ils impressionnent et donnent une image de force.  Il ne manque que la démarche arrogante pour paraître vraiment supérieur !

L’Evangile va dans le sens contraire ‘ La bête de ta mer lente d’usurper la place de Jésus-Christ dans le cœur des hommes et elle v réussit en partie. Cependant, pour le véritable Christ, la grandeur ne se caractérise pas par de grands discours, des blasphèmes et de l’arrogance ; elle se manifeste par une bassine et une serviette (Jean 13). La  véritable grandeur s’humilie, même jusqu’à la mon (Philippiens 2.5-8).

J ai entrevu la véritable grandeur un jour, sur un terrain de golf, je jouais avec un groupe d’amis el nous prenions le jeu 1res au sérieux. Les mauvais tirs déclenchaient des exclamations grossières, car chacun cherchait à tout prix à démontrer sa supériorité. Au dix-septième trou, le président du club se trouva devant un tir décisif Le jeu se terminait et chaque point comptait. Il étudia le sol et prépara soigneusement son tir. Il frappa un peu fort el enfonça la balle dans le sol au heu de la propulser Sans un mot, il se prépara a une deuxième tentative qui aboutit au même résultat ‘ A noire grand étonnement, il ne dit rien, même si son visage exprimait sa lutte intérieure.

Avant de quitter le terrain avec mon ami. je dis à cet homme : « Seul un grand homme est capable de faire ce que vous ave; fait au trou dix-sept sans jurer ».

Je compris ce jour-là que tout le monde peut être grossier, mais que seul celui qui a un caractère fort sait affronter les circonstances difficiles sans perdre la maîtrise de soi. Il est plus facile de devenir président d’un club de golf que de contrôler son langage ou de se mettre au service des autres. La grandeur authentique caractérise ceux qui suivent l’Agneau et non ceux qui imitent la bêle. Ce qui sort de notre bouche révèle notre véritable caractère.

Or l’apôtre Jean nous dira  que la bête reçut un pouvoir, celle de « faire la guerre aux saints et de les vaincre. Il lui fut donné pouvoir sur toute tribu, tout peuple, toute langue et toute nation. »

Gardez-vous le souvenir des longues journées nonchalantes des vacances de votre enfance ? j ai grandi à Litlle Ferry, dans le New Jersey, un petit village tranquille a proximité de la ville de New York Nous passions l’été avec des amis, à jouer a des jeux de société ou nager lorsqu’il faisait très chaud, a jouer au hockey ou au football quand la température permettait de rester dehors.

Quand j’étais seul, je trouvais toujours une occupation intéressante, je lisais ou Faisais des jeux de construction. Ce qui me plaisait le moins était l’ennui, quand nous étions plusieurs amis :

«  Si on jouait au football ?

—  Je n’en ai pas envie.

—  Alors, jouons au Risk ?

—  Je n’aime pas ce jeu.

—  Qu’est-ce que tu veux faire ?

—  Je ne sais pas, je m’ennuie… »

Le problème, quand je restais en compagnie d’amis qui s ennuyaient, est que je finissais par m’ennuyer aussi. Aujourd’hui, on ente l’ennui à tout prix. Personne ne souhaite vivre une morne existence routinière. L’ennui ne fait jamais partie du programme de vacances intéressantes.

D’après l’Apocalypse, la vie chrétienne n’est jamais ennuyeuse D’une part, le parcours chrétien, la joie de partager l’Évangile et de voir l’action de l’Esprit dans notre vie sont enthousiasmants. De l’autre, cet enthousiasme implique aussi une bataille contre le péché et Satan, et nous prenons conscience que notre foi suscite l’opposition. La vie chrétienne est parfois comparée à « une bataille et une marche ».

L’enthousiasme de l’Apocalypse n’est cependant pas toujours évident. La monotonie et la routine font aussi partie de la vie chrétienne. Il faut se rappeler que Jésus a passé les trente premières années de sa vie à travailler dans un atelier, charpentier inconnu d’un petit village du nord d’Israël. La  « monotonie quotidienne » de son existence lui permit de s’enraciner profondément dans la sagesse et l’amour de Dieu. La vie chrétienne se compose d’un sain mélange d’enthousiasme et de monotonie.

Ainsi faisons attention à notre manière de vivre. La monotonie peut entrainer à un certain moment des faits graves comme le dit le verset 8 : « Et tous les habitants de la terre se prosterneront devant elle, ceux dont le nom n’a pas été inscrit sur le livre de vie de l’Agneau immolé dès la fondation du monde. »

De ce fait,  j’eus une grande surprise, lors d’un voyage récent à Singapour. Une assemblée pour toutes les Eglises adventistes de la ville avait été organisée le sabbat dans un grand palais des congres. Les responsables de la mission avaient envoyé des messages le sabbat matin pour rappeler à chacun le lieu et l’heure du rendez-vous, je pensais qu’il s’agissait de courriels, mais on m’expliqua qu’il s’agissait de messages textes ou texto envoyés sur les téléphones portables, car presque tous les membres en possédaient un. (Pas moi !)

Cette nouvelle manière de rappeler le congrès aux membres m’incita à prêter attention à un rapport concernant les textes aux Philippines. II semble que la région de Manille, aux Philippines, soit la capitale mondiale du message texte. Tout le monde semble posséder un téléphone portable, même les plus pauvres, et ils l’utilisent constamment

En raison de leurs ressources limitées, la plupart des gens ne peuvent utiliser leur téléphone pour parler, ce qui serait beaucoup trop coûteux. Ils finissent donc par échanger continuellement des messages. Il est ires courant de voir des personnes attendant ou marchant dans la rue en composant fiévreusement des textes qu’elles envoient a toutes leurs connaissances.

Le texto a également eu un impact sur l’Eglise catholique des Philippines. !i semble qu’au lieu de se rendre chez le prêtre à l’église pour confesser leurs péchés, de nombreux Philippins aient trouvé une façon plus rapide et efficace de le faire. Ils envoient un message au prêtre qui leur renvoie l’absolution et la sanction par le même moyen !Même si cette formule est avantageuse, l’Eglise, horrifiée, a promulgue un édit pour arrêter celte pratique.

Même si ce type de religion de supermarché peut nous faire sourire, je me demande combien d’entre nous sont des « chrétiens texto ». Essayons-nous d’intégrer la foi dans notre emploi du temps quotidien pour satisfaire au minimum requis, ou construisons-nous notre journée autour de cette foi, cherchant véritablement Dieu chaque jour dans un moment de méditation profonde et sincère ?

Je suis heureux que Dieu ne soit pas un Dieu «  texto ». Il s’est donne lui- même dans la personne de Jésus. Il ne s’est pas contente d assembler quelques lettres et d’appuyer sur «  envoyer ». Il a donne son temps et s’est, personnellement sacrifié. Ce sacrifice a un impact rétroactif jusqu’à la « fondation du monde ». Un tel Dieu est digne de bien plus qu’une réponse bâclée.

Et nous arrivons aux 2 derniers versets de notre réflexion qui nous disent : « Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende ! Si quelqu’un est (destiné) à la captivité, il ira en captivité ; si quelqu’un tue par l’épée, il faut qu’il soit tué par l’épée. C’est ici la persévérance et la foi des saints. »

Le terme  traduit ici par « persévérance » signifie littéralement «  rester dessous ». Il décrit une personne sur laquelle pèse un lourd fardeau. Elle pourrait échapper à ce poids mais choisit de ne pas le faire. Ce mot est souvent traduit par « endurance patiente ». La patience consiste a supporter des circonstances peu agréables dans l’attente d’un futur meilleur. Dans Apocalypse 1.3.10, les saints choisissent d’endurer la captivité et la mort parce que leur cœur et leur esprit sont dans les lieux célestes (voir verset 6),

Rien n’est plus frustrant que de devoir attendre l’exaucement de nos prières L’attente affecte notre patience. Elle ne semble pas s’insérer dans le schéma chrétien. Pourquoi Dieu nous laisse-t-il attendre un emploi pendant des mois, alors qu’il a créé le monde en sept jours ? Pourquoi certaines personnes mentent-elles de faim alors que Jésus nourrit cinq mille personnes en un instant ? Pourquoi attendre pour une guérison, alors qu’une parole de Jésus suffit à ressusciter Lazare ? A quoi sert la persévérance, ou la patiente endurance ?

L’une des raisons pour lesquelles Dieu nous demande de patienter est que l’attente est un important facteur de croissance. Dans Romains 5.3, 4,  Paul explique que la tribulation produit la persévérance (terme utilisé dans Apocalypse 13.10) et que la persévérance fortifie le caractère. La patience n’est donc pas une option pour les chrétiens. Dans l’attente, les plans et objectifs de Dieu nous sont révélés tels que nous ne les percevrions jamais dans la frénésie de la vie quotidienne. « Rester dessous » développe notre force de caractère,

La société nous incite à désirer une gratification immédiate. Si tu veux ceci, achète-le : si tu ne possèdes pas (argent nécessaire, emprunte-le ou vole-le, Les solutions faciles et rapides ne servent cependant pas les objectifs a long terme et ne favorisent pas une croissance durable. La société propose une culture adolescente. La principale différence entre l’adulte et l’enfant est la capacité a retarder la gratification. Les vrais adultes savent attendre et sacrifier le plaisir immédiat au profit du bénéfice à long terme.

Les épreuves de la fin des temps exigeront de nous une grande force de caractère. «  Rester dessous » n’est jamais amusant, mais c’est toujours plus facile quand les yeux sont fixes «  au-dessus » !

La persévérance est une des caractéristiques des saints ; ceux qui suivent Dieu persévèrent dans l’accomplissement du bien.  Ils restent fidèles dans l’épreuve. Ils ne se contentent pas d’une vie superficielle mais approfondissent la Parole de Dieu, désireux de suivre le chemin que leur indique cette Parole.

En 1938, Abdelaîiz Ibn Saud, roi d’Arabie Saoudite, autorisa une équipe d’ingénieurs américains à explorer le désert bordant le golfe Persique, une terre aride avec de rares oasis de palmiers. Chef de tribu en situation financière précaire, il espérait qu’ils découvriraient de l’eau et que les chevaux et chameaux de ses guerriers pourraient se désaltérer.

Cependant, l’équipe du «  Standard Oïl of Californie » avait d’autres idées en tête. On avait déjà découvert du pétrole dans d’autres pays de la région et les ingénieurs pensaient en trouver plus en Arabie Saoudite. Pendant plusieurs années, ils forèrent plus de six puits, sans succès. Frustrés, ils auraient pu abandonner. Au contraire, ils décidèrent de voir si en creusant davantage, ils obtiendraient de meilleurs résultats. Ils réinstallèrent donc leur équipement au puits n° 7 et forèrent plus profondément. Ils atteignirent une profondeur de mille cinq cent soixante-quinze mètres et rencontrèrent enfin les traces de ce qui devait devenir la plus importante ressource de pétrole brut du monde. Leurs efforts furent couronnés de succès grâce à leur volonté d’aller plus loin.

Curieusement, le roi ne sembla pas apprécier tout de suite cet événement. II ignora la nouvelle de la découverte du pétrole pendant encore un an. Finalement, il arriva avec sa suite et une caravane de quatre cents automobiles à la station de pompage de Ras Tanura a temps pour voir le premier tanker emporter sa précieuse cargaison de pétrole brut saoudien. Cette découverte devait tout changer.

Avant cela, la principale source de revenus du royaume saoudien provenait des pèlerinages à La Mecque, ville sainte de l’Islam. La première exportation de pétrole rapporta cependant des capitaux au-delà de toute attente. Le style de vie des Bédouins saoudiens changea radicalement. Ce pays isolé ne disposant d’aucune autre ressource exportable devint un élément majeur de la politique internationale. La famille royale saoudienne s’éleva au rang des acteurs principaux de la scène mondiale. Sa richesse devint un facteur crucial dans la politique du Moyen-Orient et le marche des sources d’énergie du monde entier. Ce pays se trouve aujourd’hui au centre de l’attention, grâce à une poignée d’ingénieurs américains qui ne se contentèrent pas d’une approche superficielle de leur mission.

En Conclusion, faisons cette prière ensemble :

« Seigneur, montre-moi le mal qui est en moi. Je  désire connaître la vérité sur moi-même pour que tu  puisses me purifier et m’aider à te ressembler toujours plus. 

Aide-moi à comprendre ce que tu veux me dire dans la Parole.  Car tes paroles expriment ta grâce et ta bonté. Tu as quitte le ciel pour moi, pour me sauver et m’indiquer le chemin de la vraie grandeur.  Que ma vie exprime  aujourd’hui ta grandeur et ton caractère

Ainsi quoi que cette journée m’apporte, Seigneur; utilise-le pour construite mon caractère. Et aide-moi à comprendre plus clairement la profondeur de ton investissement pour moi.  Je te réponds aujourd’huipar le don total de mon cœur.

Enfin merci pour les visions de l’Apocalypse. Elles m’enseignent que tu es grand et qu’il vaut la peine de persévérer jusqu’à la fin. Que ma patience dans les petites choses de la vie fortifie mon caractère pour endurer les difficultés futures. Donne-moi la patience et la persévérance des saints. Je ne veux pas me contenter d’une approche superficielle de ta Parole. »

Extrait du Livre de

Méditations quotidienne

En Chemin de Prière

 De John Paulien.

Classé sous :Explication de L'Apocalypse

La Bataille Harmaguédon

17 avril 2020 by Stephane

Apocalypse 16.12-14.

« ..  Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et l’eau en tarit pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient. Je vis sortir de la gueule du dragon, de la gueule de la bête et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles.  Ce sont des esprits de démons, qui opèrent des signes et qui s’en vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour de Dieu, le Tout–Puissant… ».

Harvey reçut un coup de téléphone de l’un de ses amis. « Sais-tu ce qui arrive à Joé ? lui demanda celui-ci.

—  Non, répondit Harvey, que se passe-t-il ?

—  Eh bien, je pense que tu devrais lui téléphoner ; il a certainement besoin d’encouragement, en ce moment ».

Harvey n’hésita pas à appeler. Joé était son ami depuis de nombreuses années. Il apprit que Joe avait été accusé de harcèlement sexuel et était sur le point de perdre son emploi dans un bureau administratif de l’Église.

Harvey fut déconcerté. Il connaissait Joé depuis longtemps et savait que celui-ci faisait très attention à son comportement envers les femmes. L’épouse de Harvey lui confirma que Joé ne s’intéressait pas aux autres femmes que la sienne.

Une soigneuse enquête révéla que l’accusatrice n’avait pas été claire dans ses propos et que les faits n’avaient jamais été constatés. Les gens étaient prêts à croire cette histoire, uniquement parce qu’ils avaient entendu une rumeur plausible.

À la fin des temps, le mensonge sera omniprésent dans le monde. Les bêles de l’Apocalypse ne seront pas les seules à répandre l’erreur. Parfois, les chrétiens eux-mêmes décident de croire les médisances et les calomnies. Il suffit de la moindre allusion à une inconvenance sexuelle et la réputation d’un pasteur est ruinée. Parfois, le mensonge est véhiculé par les véritables prédateurs sexuels qui tentent ainsi de couvrir leurs propres méfaits et de se présenter comme des guides spirituels. Les fausses accusations sont déjà désastreuses au niveau local, on imagine la situation lorsque le mensonge deviendra un phénomène universel !

Il est vital, alors que nous approchons de la fin des temps, que les chrétiens s’efforcent d’être transparents comme l’eau claire. Nous ne devrions jamais prêter l’oreille aux accusations, sans avoir la certitude de leur bien-fondé et sans avoir entendu la version des différentes personnes mises en cause. Si nous n’apprenons pas à être véridiques aujourd’hui, alors que la situation est relativement tranquille, nous risquons de nous trouver en grave difficulté au moment de la crise finale.

En faite en lisant bien ces versets d’Apocalypse 16,  nous voyons que ce texte est un parallèle avec Apocalypse 13.13, 14, où la bête de la terre appelle le feu du ciel pour tromper les habitants de la terre. Ici, la trinité trompeuse (le dragon, la bête et le faux prophète) envoie des esprits impurs opérer des signes miraculeux afin de tromper les dirigeants du monde et les rassembler au nom du mal en vue de la bataille finale de l’histoire terrestre.

Or le mensonge semble impliquer la personne dupée qui n’est pas toujours responsable de ce qu’elle n’a pas vu ou compris. En réalité, les gens sont vulnérables au mensonge par égoïsme, envie ou jalousie Se laisser tromper n’est donc pas une excuse mais une conséquence. C’est ce qu’illustre une amusante anecdote juive.

On raconte qu’au début des années 1900, un Juif âge voyageait seul dans son compartiment, dans le Transsibérien. Le train s’arrêta et un officier de l’armée du tsar monta. Lui et le vieil homme voyagèrent en silence pendant quelques instants. Soudain, l’officier saisit le juif par le revers du col et lui demanda : « Dis-moi, pourquoi vous, les Juifs, êtes-vous toujours plus brillants que les autres ? » Le Juif resta un moment silencieux puis il répondit : « C’est parce que nous mangeons des harengs »

L’officier garda le silence et le voyage continua. Bientôt, le Juif tira un morceau de hareng de son sac et commença à manger. L officier lui demanda : – Combien de morceaux de harengs as-tu ?

—  Une douzaine.

—  Combien es-tu prêt à me les vendre ?

—  Vingt roubles ».   C’était une somme importante.

L’officier sortit l’argent et le tendit au Juif, le vieil homme lui donna le hareng et l’officier en mordu un morceau. Soudain, il s’arrêta. « C’est ridicule, dit-il, à Moscou, j’aurais pu acheter des harengs comme celui-ci pour quelques kopecks.

—  Tu vois, répondit le Juif, ça marche déjà  ».

Il est évident que nous rions parce que l’histoire s’arrête là. Si elle se poursuivait, le Juif sérail probablement arrêté ou jeté hors du train. Cette anecdote illustre comment le vieil homme exploite l’envie et l’avidité d’une autre personne pour avoir son argent. Dans les derniers jours, Satan se servira de nos faiblesses pour nous tromper et nous détourner de notre fidélité à Dieu.

Ainsi le Verset 15 nous met en garde  afin de ne pas être trompé  et de nous détourner de Dieu et il nous donne cet avertissement : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! »

Le sommeil illustre parfaitement la façon dont beaucoup d’entre nous vivons notre foi. Nous suivons un mouvement religieux, chantons des chants d’adoration dont nous oublions les paroles, prions et lisons parfois même notre Bible sans penser à ce que nous faisons, comme si un brouillard empêchait tout cela de transformer notre vie. Nous ne devons cependant pas rester dans la brume spirituelle.  L’antidote est déjà prévu.

Dan, catholique depuis toujours, trouvait Vicky Nelson extrêmement irritante. Il avait du mal à la supporter au travail, car elle gardait son calme en permanence. Une rare sérénité émanait d’elle, comme un tranquillisant spirituel. Il pensait qu’elle devait se droguer.

Un jour, il lui demanda : « Pourquoi es-tu toujours si calme ?

—  C’est grâce à ma foi, répondit-elle tranquillement.

—  Quelle foi ? Balbutia-t-il. J’ai la foi, je suis catholique ! »(Il avoue aujourd’hui qu’il était à l’époque le pire des catholiques.)

– C’est grâce à ma foi, répéta-t-elle.

—  Que veux-tu dire ? » Demanda-t-il. II avait toujours cru en Dieu mais ne prenait pas au sérieux ceux qui se disaient « nés de nouveau ». Quand des chrétiens téléphonaient durant son émission radiophonique, il diffusait la musique de « The Twilight Zone » (série télévisée de science-fiction existentielle, ndt) en fond derrière leur voix.

Vicky l’amena dans une librairie biblique. Il acheta une Bible et prit un petit prospectus jaune intitule « Quatre lois spirituelles ». La brochure contenait, entre autres, l’image d’un homme assis sur un trône, avec un slogan : « Descends du trône et laisse la place à celui qui t’a crée. »

« Hmm. pensa Dan. Cela a du sens – il s’agenouilla et pria : « D’accord, Dieu, si tu existes vraiment, viens dans ma vie et prends-la ! Amen. »  Il  se coucha et lut l’évangile de Jean presque en entier. Il s’endormit avant de terminer parce qu’il connaissait la fin.

Le lendemain matin, en se réveillant, il se sentit en pleine forme, comme s’il avait bu une dizaine de cafés. La raison était simple il CROYAIT en Dieu ! Il ressentit une forte envie de lire la Bible. Il comprit ce que le texte lui disait. Il se rendit compte que seul Dieu avait pu opérer un tel miracle. Voici l’antidote au sommeil spirituel : « Demandez et vous recevrez » (Matthieu 7.7) Il  est simple de «  voir et goûter » (Psaume 34 8). Dieu est réel et attend de se manifester à nous.

Or en comprenant cette histoire,  on devrait demander à Dieu de siéger sur le trône de notre vie et que rien de nous ne sépare de lui.

Par conséquent, ce texte est très important car il démontre que ta bataille d’Harmaguédon (Apocalypse 16.14, 16) est une lutte dans le cœur et l’esprit des personnes réelles. Il  ne s’agit pas du pétrole du Moyen-Orient ni des guerres qui sévissent actuellement dans cette région du monde. Au milieu du passage décrivant cette guerre, l’appel est lance au peuple de Dieu de rester attentif et fidèle, alors que la fin des temps approche.

Le lien entre ce texte et le message à Laodicée du chapitre trois est particulièrement intéressant. Quatre mots de te texte (vêlement, nu, voir et honte) apparaissent ensemble dans un seul autre passage biblique. Il s’agit d’Apocalypse 3 17, 18, dans le message à Laodicée ! Au moment final et décisif de l’histoire, la lettre à Laodicée nous est rappelée.

Le problème majeur de Laodicée est la fausseté. Ce qu’elfe est ne correspond pas à ce qu’elle affirme d’elle-même. Selon le texte. Laodicée porte un masque de richesse et de beaux vêtements, bien que vivant nue et dans la pauvreté. Elle prétend vivre dans l’aisance, alors qu’elle est misérable et sans abri. Ma condition ressemble à la sienne.

Un dimanche, il y a environ trente ans, je visitai avec des amis l’église Riverside a New York, où se trouve l’un des cinq plus grands orgues classiques du monde. Étant moi-même organiste, je ne me lassais pas de l’écouter Ce jour-là, Frederick Swann, organiste internationalement connu et ayant enregistre de nombreux albums, jouait.

A fa fin du service, j’amenai mes amis sur la plateforme pour observer cet orgue de plus près. Ayant quelques notions dans ce domaine, je commençai à expliquer les différentes caractéristiques de l’instrument. Tandis que je parlais, l’auditoire s’élargit, à ma grande satisfaction, et je continuai à dispenser mon enseignement. C’est alors que je me rendis soudain compte que plus personne ne me regardait. Tous regardaient derrière moi. Je me retournai et me trouvai face à face avec Frederick Swann en personne. Il me fixa du regard et dit : « Vous feriez: mieux d’approfondir votre sujet, mon ami, avant de parler ». Il tourna les talons et sortit, j’aurais souhaité me trouver instantanément transporté de l’autre côté de la terre ! J’appris ce jour-la une grande leçon d’authenticité.

Et voilà nous arrivons à notre titre, leverset 16nous dit: «  Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon… ».

Le nom d’Harmaguédon est connu pour être le lieu de la dernière bataille de l’histoire de la terre. Il  n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans ce verset d’Apocalypse 16.16. Le terme grec actuel s’écrit avec un esprit (caractère grec correspondant au H aspiré) qui indique le H du début. Selon le texte, ce mot a une origine hébraïque.

En hébreu, le terme « har » signifie montagne, et « maguédon » est une traduction courante de l’hébreu « Megiddo » dans l’Ancien Testament grec (Josué 12,21 ; Juges 1.27 : 2 Chroniques 35 22). Ainsi, la signification la plus simple de ce mot énigmatique serait «  montagne de Megiddo ».

La région de Megiddo est un ancien champ de bataille. C’est la que l’armée de Déborah et Barak vainquit Sisera et son armée cananéenne (Juges 5,19). Plus tard, le combat fatal entre Josias et le Pharaon Néko se livra au même endroit (2 Rois 23.2.9, 30 ; 2 Chroniques 35.22). Cet événement fut tellement mémorable dans l’histoire d’Israël que le deuil de Josias est rappelé cent ans après (Zacharie 12.11). Si l’auteur de l’Apocalypse se référé à cet ancien champ de bataille, c’est un cadre approprié pour la dernière guerre de l’histoire terrestre.

Le texte pose cependant le problème la « montagne » de Megiddo. L’Ancien Testament fait plusieurs allusions à une ville de Megiddo (Josué 17.11 ; Juges 1.27, etc.), un roi de Megiddo (Josué 12.21), une vallée de Megiddo (2 Chroniques 35.22), et aux eaux de Megiddo (Juges 5.19). Il ne cite jamais la « montagne de Megiddo ». Les théologiens ont proposé plusieurs explications à cette question, mais la plupart d’entre elles ne sont valables qu’au prix d’altérations du texte.

Cette expression semblerait donc être une. Référence au Mont Carmel, une crête de vingt kilomètres de long au sud-est de Haifa vers le Jourdain. Son point culminant est visible depuis les ruines de l’ancienne ville de Megiddo, C’est là que le prophète Élie convoqua les prophètes de Baal (1 Rois 18.16-45). Le feu descendit du ciel pour prouver que Yahvé était le seul vrai Dieu, au contraire de Baal (cf. Apocalypse 13.13, 14). Les faux-prophètes de Baal y subirent donc leur défaite (cf. Apocalypse 16.13-16).

Par celte allusion à la confrontation du Mont Carmel, Jean indique que la bataille d’Harmaguédon est un combat spirituel concernant l’adoration (Apocalypse 13.4, 8, 12, 15 ; 14.7,9-11). Il s’agit d’un combat de l’esprit (Apocalypse 16.15 ; 17.14). Chaque personne est amenée à faire un choix décisif dont les conséquences sont définitives.

Or dans les cultures sécularisées, le terme est devenu synonyme de bataille finale, au cours de laquelle le destin de la terre est en jeu. Hollywood a produit un film appelé Armageddon au sujet d’un astéroïde sur le point de détruire la Terre. Dans une certaine mesure, l’idée de la fin du monde est aussi dans l’esprit des gens sécularisés. De nombreux chrétiens qui connaissent le livre de l’Apocalypse et qui y croient voient la bataille d’Harmaguédon comme un conflit militaire littéral au Proche-Orient un peu avant la fin du monde. Une version dit qu’une armée de deux cents millions d’hommes venus d’Asie arrivera dans le nord d’Israël. D’autres sont focalisés sur les différents conflits militaires et politiques qui font rage dans cette région du monde, et qui, selon leur compréhension, prépareront le terrain à la dernière bataille militaire d’Harmaguédon dans la région de Meguiddo.  

Une autre version dira que Christ viendra faire la guerre au dernier  prince de l’Iran qui existera à ce moment là.  Mais, la Bible brosse un tableau totalement différent. Les Écritures présentent Harmaguédon comme le paroxysme d’un conflit, non pas terrestre entre des nations belliqueuses, mais cosmique entre deux camps opposés. C’est une bataille religieuse, et non économique ou politique, même si des facteurs économiques et politiques peuvent entrer en ligne de compte.  Quelle que soit la manière dont se déroulera Harmaguédon, il s’agit d’un conflit mondial entre les forces de Christ et de Satan. Ce n’est pas une bataille locale dans la région de Meguiddo, pas plus que Babylone dans l’Apocalypse ne renvoie à des événements qui se dérouleront dans une partie de l’actuel Irak.

Ainsi certains textes tels que Matthieu 24, 2 Thessaloniciens 2 et Apocalypse 13 évoquent une grande tromperie à la fin des temps. Selon Apocalypse 16.16, le  lieu de celte tromperie est Harmaguédon, le mont Carmel. Sur ce mont Carmel, Élie avait convoqué les prophètes de Baal pour permettre au peuple de déterminer qui, entre Baal et Yahvé, était levéritable Dieu. Après l’échec des prophètes de Baal (et beaucoup d’ironie de la part d’Elie), Yahvé avait répondu à la simple prière de son prophète en envoyant le feu du ciel pour confirmer qu’il était l’unique vrai Dieu.

Il  y a pourtant un problème dans la version de la fin des temps de cette confrontation du Carmel. Le feu descend du ciel sur le mauvais autel ! Au lieu de confirmer l’identité du véritable Dieu, ce que perçoivent nos sens suggérera que la fausse trinité est le vrai Dieu. Cela provoquera un effet désastreux sur l’humanité.

Imaginez le scénario suivant. Vous vous réveillez d’un sommeil agité et jetez un coup d’œil dans la rue. Une Corvette 2004 noire est montée sur le trottoir de l’autre côté de la rue, a dérapé sur la pelouse et arraché tous les magnifiques pétunias de votre voisin Charlie avant de s’encastrer dans un mur. Un autre voisin inspecte l’épave de la voiture et les dégâts causés sur le mur. Pas de trace de Charlie ni des occupants de la Corvette, pourtant trop endommagée pour que les passagers aient pu s’en extraire.

Vous vous souvenez que Charlie parlait souvent de l’enlèvement secret auquel croient beaucoup de chrétiens évangélistes américains. Selon celte croyance, tous les chrétiens nés de nouveau seront un jour enlevés, et le chaos régnera sur terre, il semble que cet événement se soit réalisé car aucun chrétien évangéliste n’est présent.

Voici une autre possibilité. Vous cherchez une émission chrétienne à la télévision et c’est la confusion totale à l’écran, jusqu’au moment où un responsable annonce d’une voix tremblante que l’enlèvement secret semble s’être produit. Pat Robertson (télévangéliste connu aux Etats-Unis, ndt) a disparu au milieu de son sermon, des avions se sont écrasés, privés de pilotes et le monde entier est immobilisé !

De tels événements attireraient-ils votre attention ? Souhaiteriez-vous alors avoir passé plus de temps à l’étude de la Bible que devant la télévision ? Ce scénario est certainement bien moins impressionnant que les « effets spéciaux » qui seront déployés pour le grand jeu de la fin. L’expérience du mont Carmel a la fin des temps sera extrêmement troublante et beaucoup risquent de tomber dans le piège.

En Conclusion, je formulerais cette prière et que ces mots soient aussi votre souhait à tous :

« Seigneur, aide-moi a me fier à ta Parole plus qu’à mes sentiments. Je désire être prêt pour tout ce qui vient. Oui  Seigneur, aide-moi à m’engager à rester toujours dans la vérité. S’il m’est imposable de dire la vérité, aide-moi à garder le silence. Donne-moi la passion de la vérité.

En faite, Seigneur, je  désire ne pas laisser à Satan la moindre occasion d’entrer dans ma vie. Protège-moi, par le pouvoir infini du sang de Jésus. Seigneur, je sais que chaque jour, une guerre se livre dans mon esprit. Aide-moi à reconnaitre les moments décisifs de ce combat dans ma vie et celle de mes proches.

Enfin Seigneur, j’avoue que j’essaie parfois de me faire passer pour ce que je ne suis pas, ou de donner de moi-même une fausse image. Aide-moi à trouver ma sécurité en toi, pour donner un témoignage authentique de la réalité de tu présence dans ma vie… ».

Tel est ma prière pour chacun de nous.

Extrait du Livre de

Méditations quotidienne

En Chemin de Prière

De John Paulien

Classé sous :Explication de L'Apocalypse

Les 144 000 de l’Apocalypse 14

16 avril 2020 by Stephane

Apocalypse 7.4

« … Et j’entendis le nombre de ceux qui matent été manques du sceau, 144000 de taules les tribus des fils  d’Israël…. »

Ce chiffre de 144 000 est l’un des mystères les plus fascinants de l’Apocalypse. Qui représentent ces personnes ?

On obtient ce nombre en multipliant douze par douze puis par mille. Le chiffre douze représente les douze tribus d’Israël dans l’Ancien Testament, chacune composée de douze mille personnes, ce qui fait un total de 144 000. Mais dans l’Ancien Testament, le terme hébreu eleph (mille) a plusieurs significations et n’indique pas uniquement un nombre. En tant que nombre, eleph désigne quarante-quatre groupes de mille personnes Mais il peut également désigner une unité militaire, autrement dit une brigade ou un bataillon. Les Romains appelaient ces unités militaires des cohortes. Une cohorte était composée d’environ mille hommes, neuf cent soixante soldats plus les officiers.

Le mot eleph (mille) pouvait également être utilisé pour désigner les divisions administratives de chaque tribu, l’équivalent des comtés (Exode 18.21, 25). Dans le peuple d’Israël, il y avait des chefs de dix mille (le nombre de personnes par tribu était à cinq chiffres, voir Nombres 26, 4-62), de mille (les comtés), de cent (les villages), de cinquante et de dix (les familles au sens large).

Puisque les nations d’Israël descendaient d’une seule famille (voir Genèse 49.1-28), ces divisions administratives s apparentaient à un arbre généalogique chaque tribu pouvait être partagée en sous-groupes, clans et familles. Le terme eleph ne représentait donc pas uniquement un nombre, mais désignait le responsable d’un clan ou d’une subdivision. Les 144 000 pourraient donc représenter les cent quarante-quatre responsables de groupes, chacun dirigeant un clan dont le nombre de membres serait un nombre à quatre chiffres. Quelle que soit l’interprétation du terme « mille ». Le nombre de 144 000 représente ainsi symboliquement la totalité du peuple d’Israël.

Le nombre de 144 000 désigne le peuple de Dieu. Dans l’Apocalypse, le peuple d’Israël est étendu à tous ceux qui, comme les disciples de l’Agneau, sont fidèles au Messie. Dans la nouvelle Jérusalem (voir Apocalypse 21). Chaque porte représente l’une des douze tribus d’Israël et chaque fondement représente l’un des douze apôtres (voir Matthieu 19.28). Ainsi, le groupe des 144 000 ne représente pas une élue dont nous sommes exclus. C’est un chiffre symbolique désignant tous ceux qui sont fidèles à Dieu, peu importe ou et quand (Apocalypse 7.9).

En faite dans le Chapitre 14 de l’Apocalypse, nous lisons de nouvelles caractéristiques des 144 000.  Les versets 1 et 2 nous disent : « Alors je vis l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui, les cent quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père inscrits sur leurs fronts. J’entendis une voix qui venait du ciel et qui résonnait comme de grandes eaux, comme le grondement d’un coup de tonnerre violent. C’était comme le son d’un orchestre de harpistes jouant de leurs instruments…. »

La principale caractéristique des 144 000 de ce texte est qu’il s’agit d’un peuple vivant en contact étroit avec Jésus, [oui comme les admirateurs d’une star. Ils le suivent partout où il va et ont son nom inscrit sur leur front, ce qui signifie qu’ils alignent leur caractère sur celui de Jésus. Ils cherchent à lui ressembler en toutes choses.

Un de mes amis a accepte un appel pour enseigner l’évangélisation pratique à la faculté de théologie adventiste des Philippines. Dès son arrivée aux Philippines, il commença à faire de longues promenades à vélo dans cette magnifique région.  Les roules serpentent à travers la jungle tropicale, les prairies et les petites villes.

Le climat étant plutôt doux aux Philippines, il voit souvent l’hospitalière population philippine à l’extérieur, saluant tous les passants II se doute qu’il doit présenter un tableau assez inhabituel pour les gens qui ne voient pas tous les jours un grand américain blanc sur la route. Presque tous ceux qu’il rencontre lui crient : « Salut Joe ! » ou « Où vas-tu » ?

L’expression « Salut Joe ! » est une réminiscence de la Seconde Guerre mondiale durant laquelle les GI « Joe » étaient nombreux aux Philippines. Il est plus difficile de répondre à la question « Où vas-tu ? » parce que contrairement aux Philippins, Jim n’a aucune destination particulière ; il (ait du vélo pour faire de l’exercice et profiter dé l’air frais. Ne possédant pas de carte de la région, il roule à l’aventure et ne sachant pas où il va, il répond généralement : » Je ne sais pas ! »

Connaissez-vous la destination de votre vie ? Où pensez-vous qu’il est inutile de le savoir et qu’il suffit défaire confiance à Dieu ? Effectivement, nous sommes certainement appelés à nous confier en Dieu à chaque pas, ce qui ne nous empêche pas d’établir des plans soigneux et concrets pour notre futur, plans que Dieu peut bénir ou rectifier. On peut se permettre de rouler à l’aventure pour une promenade en vélo. Laisser la chance guider notre vie est une autre chose.

Ainsi le Verset 3 nous dira que notre vie doit avoir un but précis et non partir à la dérive. Le verset nous donne ces directives : « Tous ces gens chantaient un cantique nouveau devant le trône, devant les quatre êtres vivants, et devant les vieillards. Et ce cantique, personne ne pouvait l’apprendre excepté les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre… ».

Je n’oublierai jamais un rêve que j’ai fait, adolescent chez mes parents, près New York. Je devais dormir profondément. Dans ce rêve, je me trouvais dans la Nouvelle Jérusalem. Autour de moi, je voyais des rues en or et des gens heureux. Une aura de gloire environnait toutes choses. Comprenant que j’étais réellement arrivé, que le combat était terminé et mon salut certain. La première émotion qui m’envahit fut un sentiment d’indignité totale. « Je ne peux pas croire que Dieu m’ait accepte indigne que je suis ! » J’étais stupéfait que cela puisse m’arriver.

Ce sentiment d’indignité fut alors remplace par une autre émotion plus forte. Je fus submerge par une joie el une gratitude immenses J’avais envie de crier et chanter des louanges à Dieu ! Je désirais exprimer ma reconnaissance à Jésus qui avait rendu mon salut possible. Jésus, quel merveilleux nom, quelle merveilleuse personne ! Je louai la gloire de sa grâce jusqu’à mon réveil ! J’apprends maintenant à le louer en attendant le ciel, pour ce qu’il a déjà accompli pour moi.

La notion de « cantique nouveau » est déjà très présente dans les Psaumes. Il est intéressant de constater que ce cantique est toujours inspiré par le salut de Dieu.

Psaume 40.4 : « Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à noire Dieu ».  Les versets 1 et 2 expliquent ce qui inspire ce chant nouveau. « J’avais mis mon espérance en l’Eternel ; et il s’est incliné vers moi. Il a écoulé mon cri. Il m’a retiré de la fosse de destruction du fond de la boue, il a dressé mes pieds sur le roc en affermissant mes pas ».

Le Psaume 98.1, 2 nous entraîne : « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau ! » Pourquoi ? « Parce qu’il a fait des miracles. L’Éternel a fait connaître son salut, il a révélé sa justice aux yeux des nations ». Le psalmiste chante un chant nouveau pour les merveilles accomplies par le Seigneur, en particulier pour avoir fait connaître son salut dans le monde entier.

Ce modèle revient souvent dans les Psaumes. Chaque fois que l’on rencontre la notion de chant nouveau, il est toujours motivé et inspiré par les puissantes actions de salut de Dieu.  Quand nous arriverons à la Nouvelle Jérusalem, le salut de Dieu nous inspirera un cantique nouveau. Nous le chanterons avec force car nous comprendrons finalement de quelle ruine nous avons été sauvés.

Et le Verset 3 se spécialise sur ce chant nouveau en  disant : « que personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre… ».

Le chant est nouveau, non seulement parce que l’expérience est nouvelle, mais aussi parce que le peuple qui chante est «  nouveau » ‘. Il a connu la tristesse et la souffrance, les insultes et le rejet ; il a lutté contre des handicaps physiques, mentaux et émotionnels. Il a connu les amères conséquences du péché. Mais Dieu «  fait toutes choses nouvelles », y compris son peuple. Il est le Maître artisan.

Imagines un roi qui quitte son trône et se rend incognito en ville. Il va dans les bas quartiers et descend une allée sombre. Il voit un vieil homme, sans abri, jouant d’une vieille trompette pour récolter quelques pièces, répétant toujours le même air. C’est assourdissant. Un  son cassé qui sort d’une trompette cassée.

Le roi s’approche de l’homme et lui propose : « j’aimerais t’acheter ta vieille trompette. Je te paierai assez pour que tu puisses vivre dans une maison.

—  Vous parlez de celle trompette ? demande le vieil homme, cette vieille chose cabossée, rouillée, abîmée ? Vous la voulez vraiment ?

—  Oui, je veux cette trompette. » Le roi achète l’instrument, le rapporte chez lui, le confie à son fils et lui demande : « J aimerais que tu me répares cette trompette. »

Le fils prend l’instrument dans son atelier. Il change le bec, répare les bosses, pose de nouvelles valves, le nettoie el l’enduit de cire pour le polir. La Bible dit que Dieu nous considère comme de l’or, nous polit, nous raffine, nous nettoie, et qu’il accomplit ce travail en ce moment même !

Un jour, l’instrument est enfin prêt. Le fils prend la trompette de cuivre reluisante sur laquelle il a inscrit le nom de son père el la lui porte. Le roi prend l’instrument et le complimente : « Quelle belle trompette, j’ai hâte de l’essayer. »

II la saisit, brillante comme neuve, y pose ses lèvres et souffle. Cette fois, le son qui s’en échappe ne ressemble en rien au vieil air, ce n’est plus une mélodie éraillée. C’est une musique telle que cette trompette n’a jamais produite auparavant. Un chant nouveau, grand et glorieux sort de cette trompette. Elle a été remise à neuf !

Aujourd’hui, notre vie est peut-être rouillée par l’égoïsme et l’orgueil ou corrodée par l’envie et la jalousie. Nous nous sentons parfois tordus et cabossés. Le Maître artisan travaille déjà sur nous dans son atelier ; quand il aura terminé son œuvre, nous chanterons un chant nouveau.

Pour bien comprendre ce qui vient d’être dit,  prenons une petite histoire.  Il y avait  un pasteur d’une Eglise proche d’Alexandra, en Virginie, qui se rendit dans un magasin de musique pour acheter un piano électronique pour les jeunes de son Eglise. Le pianiste devait le rejoindre au magasin pour l’aider a choisir le piano. Le pasteur arriva avant le pianiste et remarqua un piano qu’il avait vu dans une revue que le pianiste lui avait donnée. Il décida d’entrer et d’essayer le piano pour en tester le son.

Ses mains couraient sur les notes, mais il n’entendait rien de spécial. Le pianiste lui avait fait l’éloge de cet instrument et les commentaires de la revue le recommandaient également. Le pasteur pensa que la qualité de ce piano avait peut-être été un peu surestimée. Alors qu’il essayait d’en tirer quelques notes, le pianiste entra. Il commença à jouer et le son changea instantanément ! «  Quel bon piano ! Quel son extraordinaire ! » La différence provenait des mains expertes du musicien.

Les deux hommes avaient tout simplement une expérience différente. Le pasteur n’avait pas de formation de piano et jouait des sons au hasard. Le pianiste, au contraire, ne s’asseyait pas devant un piano pour la première fois. Il jouait depuis des années, il avait étudié, passé d’innombrables heures à s’exercer seul, pour que Dieu soit loué par sa musique quand il jouait en public.

Notre texte nous révèle que les 144 000 ont appris le chant. Ils sont qualifiés au ciel grâce à ce qu’ils ont vécu sur terre. Même si le chant est nouveau, il ne s’agit pas d’une improvisation du moment et il a été répété pendant des années sur terre.

La vie est une répétition ; nous nous exerçons pour ce chant. Quand nos collègues de travail nous agressent, souvenons-nous que nous sommes en répétition et que nous ne devons pas répondre sur le même ton. Si l’on médit de nous, restons en paix, nous sommes en répétition pour ce nouveau chant Quand notre sensibilité est blessée, ne nous vengeons pas et transformons ce moment difficile en répétition !

Quand nous chanterons ce cantique au ciel, nous serons en harmonie avec ceux qui — souvent eux-mêmes en souffrance — nous auront blessés, ceux avec lesquels il était difficile de s’entendre. Si nous ne savons pas enterrer la hache de guerre aujourd’hui, que chanterons-nous au ciel ? Nous chanterons là-haut le cantique nouveau ; la répétition commence maintenant !

Or le verset 4-5 terminera en donnant les caractéristiques de ce peuple qui chante ce chant nouveau : « … Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont restés vierges. Ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes pour être offerts comme des premiers fruits à Dieu et à l’Agneau. Il ne s’est pas trouvé de mensonge dans leur bouche. Ils sont irréprochables…. »

Les 144 000 se distinguent par leur véracité (au contraire de Laodicée qui se trompe elle-même). Dans leur bouche, il ne se trouve pas de mensonge. L’une des caractéristiques du peuple de Dieu à la fin des temps est un attachement total à la venté, en toutes circonstances. Voici l’un des derniers objectifs du plan du salut de Dieu. Le secret de la liberté et d’une vie satisfaisante consiste à comprendre et accepter la vérité. Ce que nous choisissons de croire détermine notre comportement.

On raconte l’histoire d’un lycéen doué qui obtint son baccalauréat avec mention « très bien ». Il fut également reçu à l’examen d’entrée à l’université avec quatre-vingt-dix-huit points. L’étudiant pensait que ce quatre-vingt-dix-huit correspondait à son quotient intellectuel, Un tel quotient intellectuel étant plutôt bas, il commença à se croire médiocre. À la fin du premier semestre, cet étudiant, auparavant brillant et doué, échoua dans toutes les matières. L’un de ses professeurs le convoqua : « Je suis assez perplexe de voir un étudiant, entré avec un excellent livret scolaire, échouer soudain à l’université. » Le jeune homme répondit qu’il s’était rendu compte de ses lacunes intellectuelles, que ses résultats universitaires confirmaient, d’ailleurs.

Une discussion plus approfondie révéla la vérité. La note de quatre-vingt-dix-huit correspondait à un pourcentage. En d’autres termes, cet étudiant avait obtenu quatre-vingt-dix-huit points sur cent. Cette note était, en réalisé, l’une des meilleures de tout le pays et cet étudiant était l’un des plus brillants qui aient fréquenté cette université. Le semestre suivant, il avait retrouvé sa place en tête de classement. Pour quelle raison ? La différence provenait de ce qu’il croyait — et dans le cas précis, de ce qu’il pensait de lui-même.

Le sage Salomon disait : « Un homme est tel que sont ses arrière-pensées. » (Proverbes 23.7). Ce que nous croyons n’influe pas seulement nos performances, mais a également un impact sur ce que nous sommes et faisons. Ainsi, il existe dans le monde une grande variété de vérités contradictoires et il n’est donc pas étonnant que nous vivions dans une société marquée par l’agitation, le stress et lés conflits.

L’ultime objectif de Dieu est de restaurer la perfection dont l’humanité jouissait à l’origine. Il n’y aura plus de place, sur la nouvelle terre, pour l’erreur et la confusion. Les problèmes que nous rencontrons quotidiennement sont générés par « le père du mensonge » (Jean 8.44). La solution se trouve dans la vérité manifestée en Jésus (Jean 14.6). La bouche du peuple de Dieu de la fin des temps est donc exemple de mensonge (Apocalypse 14 5) ; il est uni dans la vérité.

En conclusion,  demandons au Seigneur de nous aider  à commencer aujourd’hui  à nous préparer.  En gardant les yeux fixés sur toi,  je peux  me détacher  des souffrances de cette terre et commencer à  apprendre  ce cantique nouveau.

Enfin Seigneur je te remercie  d’avoir fourni dans la Bible un plan pour ma vie.  Que ma vie soit toujours modelée par ce futur.

Mon désir aujourd’hui, c’est de m’engager  à te suivre,  à connaitre la vérité et à la pratiquer.

Extrait du Livre de

Méditations quotidienne

En Chemin de Prière  De John Paulien.

Classé sous :Explication de L'Apocalypse

L’Église de Laodicée

14 avril 2020 by Stephane

Ecris à l’ange de l’Église de Laodicée … Apocalypse 3.14

Le message à l’Église de Laodicée est en lien direct avec l’histoire et l’environnement de la ville. La ville était malsaine car les réserves d eau étaient polluées. L’eau étant tiède et contenait des sédiments et de la chaux. Elle était trop froide pour pouvoir s’y baigner el trop chaude pour être rafraîchissante lors des journées d’été. Le prophète Jérémie utilise l’image de la mauvaise nourriture afin d’illustrer le dégoût de Dieu pour le comportement du peuple (Jérémie 24.1-10). Dans ce texte, Jésus propose une image appropriée à la situation de Laodicée.

La ville était connue pour son autosuffisance. Centre bancaire prospère du temps de l’empereur Domitien, Laodicée était si fière de sa richesse qu’après un tremblement de terre considérable, elle refusa l’aide de l’empereur. La ville était aussi célèbre pour ses textiles, notamment ses (issus et ses tapis lissés dans une laine noire. Ils n’avaient donc rien à voir avec les vêtements blancs proposes par Jésus. Au premier siècle, il y avait aussi à Laodicée une école spécialisée dans les onguents pour les oreilles et les yeux.

Ainsi, la ville de Laodicée, comme l’Église qui s’y trouvait, était autosuffisante et ne ressentait pas le besoin d’une aide extérieure. Et pourtant son eau n’était pas potable et son réseau d’approvisionnement venait de l’extérieur. Jésus s’inspira de l’histoire et de l’environnement de Laodicée pour illustrer les défauts de l’Église locale.

« Pourquoi Dieu, en observant la situation de l’Eglise à Laodicée, constate-t-il certaines choses tandis que Laodicée, en réfléchissant a son statut, fait un tout autre bilan ? En fait. Dieu et Laodicée ne prêtent pas attention aux mêmes choses.

Laodicée accorde de l’importance à ses succès, qui, en effet, ne sont pas insignifiants. Elle pense a ses missionnaires qui travaillent à Vautre extrémité de la terre. Elle se souvient des hôpitaux et des dispensaires qu’elle a pu construire et peut continuer à entretenir grâce à sa richesse et sa générosité. Elle passe en revue les écoles et les universités où les étudiants apprennent quelle est la meilleure voie à suivre. Elle compte ses maisons d’édition el ses imprimeries, battes pour éclairer le monde. Elle a en télé ses lieux de culte, construits dans de nombreuses villes. Elle dénombre ses membres et fan le compte des offrandes.

Elle repense à ses modestes débuts mais fait surtout le bilan des années de croissance, de progrès et de réussites avec un orgueil subtil et inconscient. Laodicée est heureuse et satisfaite. Elle est fière de sa doctrine infaillible, de Sun organisation compétente et de son message triomphant. Qui peut nier ces choses ? »

Ainsi Apocalypse 3 nous dit : « Je connais les œuvres : tu n’es ni froid, ni bouillant. Si seulement tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche » Apocalypse 3.15, 16.

L’Église de Laodicée est comparée à de l’eau tiède. Les boissons chaudes comme les boissons fraîches peuvent être agréables. Une boisson fraiche est très appréciable un jour de grosse chaleur, et il n’y a rien de tel qu’une boisson chaude pour se réchauffer par grand froid. Mais l’eau tiède soulève le cœur de la plupart des gens.

À une dizaine de kilomètres de l’ancienne ville de Laodicée, se trouvait Hiérapolis, l’équivalent du parc national de Yellowstone dans le monde biblique. On y trouvait des geysers, des sources d’eau gazeuse et des piscines naturelles d’eau thermale. Depuis le sue de l’ancienne ville de Laodicée, on peut apercevoir ces vasques d’eau. À quelques kilomètres à l’est de Laodicée se trouvait Colosse. Les sources d’eau de Colosse étaient froides. 11 n’y avait pas de source d’eau naturelle à Laodicée, Néanmoins, la ville était située à cet endroit car c’était la jonction entre deux Toutes importantes. Ainsi, Laodicée acheminait l’eau chaude par canaux, et quand elle arrivait dans la ville, elle était tiède.

La première fois que je visitai Hiérapolis, sue sur lequel se trouve désormais la ville touristique de Pamukkale, je découvris avec ma famille une belle illustration de ce texte. Derrière l’hôtel Pam où nous logions, se trouve une série de piscines naturelles en terrasse. Une fontaine en hauteur déverse de l’eau chaude dans les piscines. L’eau est à 56°C, et chaque piscine déverse son eau dans la piscine suivante. Ainsi, l’eau se rafraîchit progressivement. En bas, une chute d’eau fraîche tombe dans une piscine dans laquelle on trouve des stalactites et des stalagmites artificielles. À côté, se trouve une piscine non chauffée dont l’eau est à la même température que l’air.

Vous pouvez tester la température de toutes les piscines, et quand vous avez trouvé celte qui vous convient, vous vous y installez. Si vous souhaitez trouver ensuite de l’eau plus chaude ou plus fraîche, vous montez ou vous descendez. J’ai, remarqué que les gens avaient une préférence pour l’eau chaude en haut ou t’eau froide en bas, et beaucoup d’entre eux allaient de l’une à l’autre. Mais personne ne se baignait au milieu, dans les piscines d’eau tiède ! Ce n’est ni agréable, ni relaxant.

Jésus voulait souligner le fait que l’Église de Laodicée était peu attirante et inutile, comme les piscines d’eau tiède de l’hôtel Pam. L’Église de Laodicée se satisfaisait de sa médiocrité. La réaction de Jésus est surprenante : « Je vais te vomir » ! Les Eglises précédentes étaient dans une situation difficile ou en déclin, mais Laodicée semble avoir de réels problèmes.

En faite le texte nous dit : « Parce que tu dis : « Je suis riche, je nu suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… Apocalypse 3.17

Quel est le problème de Laodicée ? Elle a tout ce que les êtres humains désirent le confort, l’aisance, la satisfaction de tous ses besoins. Laodicée est cependant une Église, et Jésus-Christ appelle l’Église à mener une vie de service désintéressé. L’Église doit abandonner ses habitudes confortables et prendre des risques pour transmettre l’Évangile à ceux qui ne le connaissent pas. Pourtant, nous manquons parfois de clairvoyance.

Bruce Oison raconte les efforts qu’il entreprit pour apporter l’Évangile aux habitants de Motilon, une région isolée d’Amérique du Sud II apprit leur langue, et les gens finirent par accepter sa présence parmi eux. Son meilleur ami à Motilon devint chrétien, mais l’œuvre de Bruce Oison avançait lentement.

Les habitants de cette région avaient pour coutume de chanter pendant de longues heures. Allongés dans des hamacs suspendus bien au-dessus du sol, ils annonçaient en chantant ce qu’ils avaient entendu dire ou ce qu’ils avaient vécu les jours précédents. Durant l’une de ses sessions. Oison entendit son ami, le premier chrétien de Motilôn, chanter l’histoire de Jésus et faire le récit de sa conversion Pendant quatorze heures, il proclama ainsi l’Évangile et note après note, ses paroles furent répétées dans la nuit de la jungle.

Le missionnaire lui-même fut mal à l’aise lorsqu’il entendit ce qui se passait. « Cela ressemblait à une coutume païenne, écrivit-il. La musique, chantée sur un ton très bas, ressemblait à de la musique de sorcière. J’avais l’impression que ce n’était pas respectueux de l’Evangile. Et pourtant, en observant les gens qui se trouvaient autour de moi et le chef qui se balançait dans son hamac, je constatai qu’ils écoutaient comme si leur vie en dépendait. Bobby leur transmettait des vérités spirituelles en chantant. »

La musique ressemblait à de la musique païenne, mais celait la musique de Motilôn. Autrefois, les habitants avaient servi de faux dieux par cette musique, et leur langue avait des connotations païennes. Pourtant le missionnaire n’hésita pas à traduire la Bible dans cette langue pour annoncer l’Evangile.

De même, les chorals de Bach et les chants américains ne pouvaient convenir a leur situation. Les habitudes du missionnaire de Laodicée étaient devenues un obstacle a la proclamation de l’Evangile Dans le domaine spirituel, il pensait que sa façon de procéder était la meilleure, que sa musique préférée était la seule façon de transmettre l’Evangile. Il semblait incapable de mettre de côté ses habitudes, mais Dieu permit que I Evangile suit chante au peuple de Motilôn de façon a ce qu’il puisse le comprendre.

Or l’Apocalypse nous donne ce  conseil en disant : « Je te conseille d’acheter chez moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies… » Apocalypse 3.18.

L’or éprouvé par le feu représente la foi qui ne faiblit jamais. Cette foi est-elle uniquement donnée par Dieu ou certains moyens pratiques permettent-ils d’augmenter la foi ? Je crois que la foi est avant tout un don, mais que nous pouvons aussi faire certaines choses pour augmenter notre foi.

Lorsque je travaillais pour mon doctorat, je passais la plupart des heures de mes journées assis à un petit bureau à la bibliothèque L’atmosphère de ce lieu était généralement calme, mais j’avais parfois des discussions animées avec d’autres étudiants en doctorat Au cours de l’une de ces conversations, un collègue me choqua profondément. Il avait travaillé de nombreuses années en tant que pasteur en dehors de l’Amérique du Nord, il me dit que dans le pays d’où il venait, le sujet dont les pasteurs discutaient le plus fréquemment était celui de l’existence de Dieu ! Je ne raconte pas ceci pour me moquer ou faire pan de mon horreur, mais simplement pour souligner que marcher avec Dieu dans ce monde sécularise et domine par la technologie n’est pas chose aisée. Nous vivons dans une période de crise spirituelle.

Dans le monde occidental, cette crise affecte particulièrement les personnes qui ont grandi dans l’agitation des années soixante, ainsi que leurs enfants. Celles-ci avaient de nombreuses certitudes dont elles furent amenées à donner. De nombreuses notions considérées comme immuables étaient enseignées uniquement parce qu’elles permettaient à certaines personnes de garder le pouvoir. Par conséquent, ma génération s’est sentir trahie et a tendance à tout remettre en question

L’informatique et Internet ont également changé la façon dont les gens pensent et raisonnent. Le monde est de plus en plus complexe et rapide. Il n’existe plus de stabilité de l’emploi. Le choix de noire heu de vie relève plus du hasard que d’une réelle intention. Ainsi, les familles sont souvent séparées.

En cette période difficile, nous devons avoir conscience de l’importance d’entretenir une relation étroite avec Dieu. L’une des meilleures façons d’y parvenir est de parler de Dieu. Parlez de votre foi dans différents contextes. Notre foi est d’autant plus solide que nous la partageons. Ellen G. White conseille de parler de sa foi pour qu’elle grandisse. Passe: du temps avec des personnes dont la foi est grande. Pensez chaque jour à accepter cet or que Jésus nous offre et faites en sorte que les circonstances de votre ne permettent à cet or de briller.

Cependant bien que le message aux sept Églises ait une valeur universelle, Jésus s’adressait certainement plus précisément à l’Église du premier siècle et faisait référence à sa condition par l’intermédiaire de son serviteur Jean. La situation actuelle de l’ancienne ville de Laodicée nous donne cependant une indication : l’Église de Laodicée n’accepta jamais les conseils donnés dans ce livre.

Le bus qui mène à Laodicée passe dans une ancienne canalisation d’eau, puis s’arrête et vous dépose au pied d’un tell. Au sommet de ce monticule artificiel constitue par l’accumulation de vestiges, se trouve le champ d’un fermier. En le traversant, vous pouvez apercevoir de petits éclats de marbre et d’argile éparpillés à la surface du sol. C’est à peine imaginable de penser qu’une grande ville ancienne se trouve juste sous la surface de la terre (les fouilles n’ont jamais été terminées à Laodicée). Plus loin, on aperçoit les ruines de thermes publics, et d’autres structures apparaissent dans le sol. Laodicée est une ville déserte depuis plus de mille cinq cents ans ! Jésus a vomi l’Église de Laodicée de sa bouche (Apocalypse 3.16), elle n’existe plus.

Pourtant, d’une certaine façon, l’Église de Laodicée existe encore aujourd’hui. L’auteur de l’Apocalypse semble faire un parallèle entre cette Église et le peuple de Dieu des derniers jours, qui doit combattre Armageddon, la bataille finale de l’histoire de cette terre ! En effet, le conseil donne par Jésus à Laodicée dans notre texte d aujourd’hui est semblable à celui qu’il donne à ceux qui doivent affronter Harmaguédon (Apocalypse 16.15). Quatre mots grecs sont communs à ces deux passages • vêtements, honte, nu et le verbe voir. On ne retrouve cette combinaison de mots dans aucun autre livre de la Bible.

Voici le texte d’Apocalypse 16 15. « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu el qu’on ne voie pas sa honte ». La similarité entre ces deux textes est frappante. Ainsi, quand Dieu lance un appel à la dernière génération de l’histoire de cette terre, il utilise le langage de Laodicée ! L’ancienne ville est morte, mais il reste quelque chose de Laodicée a la fin des temps !

Ainsi, d’une certaine façon, le message a Laodicée s’adresse aux disciples de Jésus qui vivent cette dernière crise de l’histoire humaine. Ce reste final est appelé a accepter les conseils donnes à Laodicée et à s’emparer des véritables richesses que Dieu offre. Ce message nous est donc également destine.

Ainsi Jésus va nous donner ce message en nous disant : « Moi je reprends et je corrige tous ceux que j’aime. Ait donc du zèle et repens-roi » ! Apocalypse 3.19

Nous vivons dans un monde ou les psychologues nous ont appris a nous montrer doux et aimables avec autrui en raison de nos souffrances communes. Nous considérons les erreurs de conduite comme une maladie plus que comme un pèche. Il est certainement vrai que nous sommes tous plus ou moins des victimes. Mais cette idée peut nous dissuader d’écouter les reproches, même lorsqu’ils viennent de Jésus lui-même. Nous ne voulons pas d’un Dieu qui nous parle durement. Cependant Jésus reprend ceux qu’il aime, ce qui peut nous éviter de nombreuses peines. Laissez-moi illustrer ce point.

Les avant-postes de l’armée allemande avaient franchi la colline. En contrebas coulait le Rhin. Même à cette distance, la présence des troupes allemandes constituait une violation du Traite de Versailles de 1918. De la tourelle du premier tank, le commandant en chef arrêta la colonne. Sur la rive opposée. Tannée française testait silencieuse.

La colonne se remit à avancer, attentive aux premiers signaux de l’artillerie ennemie. Les tanks se dirigèrent vers le rivage et l’année se déploya sans incident. Ne voulant pas déclencher les hostilités, les Français ne réagirent pas Des années plus tard, après la fin de la guerre, les Alliés apprirent quels étaient les ordres secrets d’Hitler au sujet des troupes occupant la vallée du Rhin ce matin de mars 1936 : au premier signe de la résistance française, les Allemands devaient rapidement battre en retraite.

Nous ne le saurons jamais, mais la Seconde Guerre mondiale aurait peut-être pu être évitée si les Français avaient résisté ce jour-là. Si la réputation d’Hitler avait été entachée en raison de ce fiasco, les généraux n’auraient probablement pas été si coopératifs. Des millions de vies auraient pu être sauvées si Hitler avait compris en 1936 qu’il serait tenu pour responsable de la violation des accords de paix.

Les responsables alliés craignaient le conflit aimé, mais ils ne parvinrent pas à l’éviter, et leur inaction ne fil que l’aggraver. A l’époque, ni le peuple allemand ni les responsables des forces armées n’étaient prêts pour une guerre. Hitler aurait été contraint de reculer. Son armée n’était pas à la hauteur de l’année française, et encore moins des forces alliées. Mais son prestige, l’influence qu’il exerçait sur le peuple et la conviction que les Alliés étaient trop craintive ; pour le confronter, permirent à Hitler d’augmenter ses forces armées, et de remporter plusieurs conquêtes par intimidation. Au début de la guerre, les forces d’Hitler s’étaient renforcées, et il put déclencher les hostilités quand il le désirait. Remettre la confrontation à plus lard ne fit que rendre le conflit plus grave.

Et le verset suivant va nous aider dans notre cheminement en disant : « Voici : je me tiens a ta porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui. Je souperai avec lui et lui avec moi. Apocalypse 3.20

Jésus se tient à la porte de Laodicée et attend une invitation à entrer. La porte de Philadelphie est la porte du salut. Jésus la garde ouverte et personne ne peut la fermer. Ici la porte n’est pas fermée par Jésus, mais par Laodicée. C’est une allusion au Cantique des Cantiques et ce texte a une connotation amoureuse :

« J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe :

—  Ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, ma colombe, ma parfaite. Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles des gouttelettes de la nuit.

— J’ai ôté ma tunique. Comment donc la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment donc les salirais-je ?

Mon bien-aimé a passé la main par l’ouverture, mes entrailles ont frémi a cause de lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a découlé la myrrhe, de mes doigts. La myrrhe s’est répandue sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait tourné le dos, il était passé. Ses paroles me faisaient rendre l’âme. Je l’ai cherche et je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, et il ne m’a pas répondu » (Cantique des Cantiques 5.2-6)

A l’époque de Salomon, les rois avaient plusieurs épouses qui étaient logées dans des harems. Chacune d’entre elles habitait probablement dans une pièce, peut-être même un appartement dont la porte donnait sur le couloir que le roi lui-même empruntait. Puisque Salomon avait sept cents femmes (1 Rois 11.3), les portes devaient porter une pancarte indiquant le nom de chaque femme et peut-être même quelques caractéristiques (comme cheveux roux et fossette) afin que le roi se souvienne d’elle.

Le Cantique des Cantiques raconte l’histoire d’une épouse particulière du harem de Salomon, qui était peut-être sa favorite. Elle espérait le voir cette nuit-là. Elle attendit, mais finit par renoncer et se coucha. Puis il arriva ! Mais, à moitié endormie, elle ne se leva pas et ne lui proposa pas d’entrer. « Non, plus maintenant. Je n’ai pas envie de me lever et de me rhabiller. Mes pieds pourraient  se salir sur le sol. » Finalement, elle changea d’avis, courut a la porte et lui ouvrit. Malheureusement, il était déjà parti.

C’est un scénario effrayant qui peut s’appliquer à l’Eglise. Jésus ne s’impose pas, mais il nous permet de choisir. Nous n’avons pas de temps a perdre. Si Laodicée n’agit pas vite, il sera trop tard.

Pour terminer notre réflexion,  l’Apocalypse nous dit : « Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles écoutent ce que l’Esprit dit aux Églises ». Apocalypse 3.21.22

Cette promesse a une caractéristique particulière qui ne devient évidente qu’après avoir lu les sept promesses au vainqueur contenues dans les sept lettres. Chaque Église reçoit plus de promesses que la précédente, comme pour aller a l’encontre de la dégénérescence croissante dont on s’aperçoit en lisant les sept lettres. La première Église. Éphèse, reçoit une seule promesse : le vainqueur pourra manger de l’arbre de vie.

La deuxième Église, Smyrne, reçoit deux promesses. Dans Apocalypse 2.10-11, le vainqueur à l’assurance de recevoir la couronne de vie et de ne pas être touché par la seconde mon.

D’après Apocalypse 2.17, le vainqueur de Pergame reçoit trois promesses : la manne cachée, un caillou blanc et un nom nouveau écrit sur ce caillou blanc.

Je pense que vous voyez où je veux en venir. Quatre promesses sont faites à la quatrième Eglise, Thyatire dans Apocalypse 2.26-28. Le vainqueur aura l’autorité sur les nations. 11 dirigera avec un sceptre de fer, les fera paitre comme on brise les vases d’argile, et il recevra également l’étoile du matin.

Le vainqueur de Sardes (Apocalypse 3.4-5) marchera avec Jésus et sera vêtu de blanc. Non seulement son nom ne sera pas effacé du livre de vie, mais Jésus le confessera devant le Père et devant ses anges.

Il ne serait donc pas surprenant que six promesses soient faites à la sixième Église, Philadelphie. D’après Apocalypse 3.10-12, les vainqueurs seront gardés à l’heure de l’épreuve, seront des colonnes dans le temple de Dieu et n’en sortiront plus. Cela fait trois. De plus, Dieu écrira son nom sur eux, celui de la ville de Dieu ainsi que le nom nouveau de Jésus. Cela fait un total de six. Et si vous additionnez toutes les promesses faites aux six premières Églises, vous avez un total de vingt et une promesses, sept fois trois !

Cela signifie-t-il que sept promesses sont faites à Laodicée ? Non, elle ne reçoit qu’une seule promesse celle de mettre fin à toutes les promesses ! Dans Apocalypse 3.21, nous découvrons que le vainqueur de Laodicée pourra s’asseoir avec Jésus sur son trône ! Celte promesse résume les vingt et une promesses faites aux six autres Églises ! Si vous êtes assis avec Jésus sur son trône, vous avez tout !

Il existe un autre élément intéressant. Laodicée, la plus désespérée des sept Églises, est celle qui reçoit la meilleure promesse. L’Eglise qui ne possède rien est assurée de tout recevoir. « Là où le pèche abonde, la grâce surabonde… ».

En conclusion, Seigneur sauve-moi de cette eau tiède. Que mon témoignage puisse être agréable pour mon entourage. Je désire  concentrer mon attention sur toi dès aujourd’hui. Augmente ma foi. Merci de me reprendre par ta Parole.  Je désire être plus attentif à l’avenir. Aide-moi à ouvrir la porte de mon cœur aujourd’hui, je ne veux pas tarder à te recevoir. Tel est mon souhait pour chacun d’entre nous  à travers ce message

Extrait du Livre de

Méditations quotidienne

En Chemin de Prière  De John Paulien.

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Qu’est-ce que le Sanctuaire ?

13 avril 2020 by Stephane

Daniel 8.14 :

« … Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié… ».

Cette déclaration,  la base et la colonne  centrale de la foi Adventiste, était familière  à tous les amis du prochain retour du Christ. Répétée par des milliers de bouches, elle était comme le mot d’ordre de leur foi. Tous étaient convaincus que leurs espérances les plus glorieuses et les plus chères dépendaient des événements prédits dans ce passage dont la période prophétique expirait en l’automne de 1844. Avec tout le monde chrétien, les adventistes croyaient alors que la terre, en totalité ou en partie, constituait le sanctuaire, et que la “purification du sanctuaire” signifiait l’embrasement du globe par le feu au dernier jour, c’est-à-dire au moment du retour du Seigneur, qui, selon cette interprétation, devait se produire en 1844.

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