- Que s’est-il passé ?
- Premier livre d’alliance.
- «Toutes les générations”.
- Une alliance éternelle.
- Enfants de la promesse.
- La postérité d’Abraham.
- L’alliance au Sinaï.
- La loi de l’alliance.
- Le signe de l’alliance.
- La nouvelle alliance.
- Le sanctuaire de la nouvelle alliance.
- La foi de l’alliance.
- La vie dans la nouvelle alliance.
L’ALLIANCE
En 1588, une jeune anglaise (enceinte de sept mois) regardait vers la mer, et ce qu’elle vit – l’armada espagnole, et ses 130 navires lourdement armés qui avaient l’intention d’envahir l’île – l’effraya tant qu’elle entra en travail, avec la peur pour sage-femme. La peur, en fait, était une image à propos pour son enfant, Thomas Hobbes, qui devint l’un des plus grands théoriciens politiques européens. Vivant à une époque où l’Angleterre avait été dévastée par la guerre civile et des violences religieuses incessantes, Hobbes écrivit que l’humanité, sans un gouvernement fort, et global, vivait dans un état de peur perpétuelle. La peur de l’instabilité, la peur des conquêtes, et surtout, la peur de la mort. Les gens vivaient dans ce qu’il appelait « la guerre de tous contre tous » et à moins que quelque chose de radical ne soit entrepris, la vie humaine ne serait, avertissait-il, rien d’autre que « solitaire, misérable, difficile, sauvage, et brève. » Quelle était la solution? Hobbes disait qu’il n’y en avait qu’une seule: le peuple devait se soumettre à une seul pouvoir qui réduirait toutes leurs, volontés individuelles à une seule, et qui exercerait une autorité totale sur eux. Ce pouvoir, ce souverain, soit un seul homme, soit une assemblée d’hommes, bien qu’exerçant une hégémonie absolue sur la nation, mettrait un terme aux conditions terribles qui rendaient leurs vies ci terribles et instables. Autrement dit, en échange de tous ses droits, le peuple aurait la paix et la sécurité. Ce transfert de pouvoir, du peuple au souverain, Hobbes l’appelait « le contrat » [en anglais, le ternie signifie aussi alliance}.