1. Corinthiens 3.9.
Ceux qui travaillent avec le plus d’énergie iront
le plus loin. Tous travaillent ensemble avec Dieu, pour promouvoir sa gloire
et le salut des âmes. Ils sont à son service et il veillera sur eux avec soin.
Ainsi
là où la piété sincère fait défaut, où la communion constante avec Dieu est
négligée, la manière d’enseigner sera aride, ennuyeuse, ses paroles dénues de
la puissance nécessaire pour atteindre les cœurs. Ne recherchons pas les louanges des hommes, dont la valeur est limitée
mais plutôt l’approbation de Dieu.
En
faite être ouvrier avec Dieu, cela dépasse de beaucoup le fait de se rendre à
l’église, aux différentes réunions, ou de rendre témoignage dans une assemblée.
Cette tâche exige un cœur rempli d’un zèle ardent pour le salut des âmes en
faveur desquelles le Christ est mort, une pleine sollicitude, un entier
dévouement à la cause de Dieu, l’élaboration de plans destinés à rendre
l’enseignement plus intéressant, la recherche de moyens permettant d’exercer
une attraction en harmonie avec celle du Christ sur ceux qui écouteront, tout
ceci afin que des âmes soient gagnées au Sauveur et attachées à lui par les
liens de son amour infini.
Or dans Ephésiens 2.22, l’apôtre Paul va nous dire
que le monde peut voir qu’il est amour et que Christ est le Seigneur quand nous
vivons en harmonie les uns les autres et que nous obéissons à sa Parole. Dieu
demeure maintenant dans le cœur de tous les croyants, ils deviendront ainsi le « temple » du Seigneur, par le biais de
l’œuvre du Saint Esprit béni.
Prenons bien soin de ne pas chagriner ce
dernier, le Consolateur cherche à accomplir le devoir qu’il nous dicte à la
gloire de Dieu.
Ainsi ceux qui sont ouvriers avec Dieu ne
reculeront pas devant l’accomplissement de leurs obligations sacrées. Pour
l’amour du Christ, ils sont disposés à endurer fatigue, privations et
reproches… Quelle que soit la nature du
travail à accomplir pour le maitre, cela
signifie toujours renoncement et
sacrifice. Cela veut dire aussi que le
temps habituellement employés à des choses de peu d’importance, sera dorénavant
consacré à l’étude des Ecritures, afin
d’apprendre à travailler avec succès pour le Maître, à sonder les profondeurs
de l’Esprit-Saint, à prier beaucoup, à réfléchir intensément à la manière
d’employer toutes ses capacités pour faire avancer l’œuvre de Dieu.
En faite l’ouvrier de Dieu doit être revêtu
d’humilité comme d’un vêtement. Le
Seigneur reconnaitra et bénira celui
qui, où qu’il soit, manifeste à son service un esprit docile et un amour de la
vérité et de la justice empreint de révérence. Si vous possédez ces
caractéristiques, vous montrerez de l’intérêt à vos élèves en faisant des
efforts particuliers en vue de leur salut. Vous vous approcherez d’eux avec une
affectueuse sympathie, vous leur rendrez visite et apprendrez, en conversant
avec eux, à connaître leur véritable condition spirituelle et les porterez
devant le trône du Père sur les bras de la foi.
Cependant
souvenons-nous que nous devons être un ouvrier patient, que le ciel tout entier s’intéresse au
travail que vous faites et que l’œuvre de Dieu, où que ce soit qu’elle
s’accomplisse, signifie peine et souci au sujet des âmes. « Soyez des hommes,
fortifiez-vous. » Demandez au Maître qui passa volontairement par l’humiliation
et la mort, ce qu’il désire que vous fassiez. A l’instar des ouvriers de la
parabole, portez chez les banquiers — l’œuvre de Dieu — les talents qui vous
ont été confiés afin que leur valeur double, triple ou décuple et, par la grâce
du Christ, vous serez ainsi à même de faire une œuvre précieuse pour le Maître.
Le trésor des ressources divines est à votre disposition. Par la prière et par
la foi, saisissez-vous des promesses de Dieu et appliquez-les à vos besoins.
Consacrez-vous, avec tout ce que vous possédez, au service de celui qui vous a
aimés et s’est donné lui-même pour vous.
Or
comme nous venons de dire, les trésors célestes sont à notre disposition. Dieu nous a accordé des moyens remarquables (Luc 19.11-27) pour
étendre et consolider son royaume, et il s’attend à ce que nous les utilisons
dans ce but. Il nous demandera à chacun,
de rendre compte de l’usage que nous aurons fait de ses dons. Il ne suffit pas
d’attendre l’établissement du royaume de Dieu dans toute sa gloire, il faut aussi accomplir l’œuvre de Christ
pendant cette attente.
Enfin
pour terminer, plus que jamais, le moment est venu de reprendre de précieuses semences qui lèveront et
porteront du fruit jusque dans la vie éternelle. C’est
maintenant que vous pouvez être une odeur de vie qui donne la vie, car, en
communiquant à d’autres la vérité que vous avez acquise au prix d’une
expérience profonde, une puissance vivifiante se fait sentir qui touche les
âmes et les dirige vers Dieu.
En Conclusion, il faut pour sonder les Ecritures, un esprit
profondément humble, un cœur contrit et une fervente recherche de Dieu.
Ainsi
prions pour que le Saint Esprit vienne
habiter nos cœurs et ensuite nous porterons le joug du Christ, nous nous chargerons de son
fardeau et parviendront à une union
complète avec lui.
Avoir
une simple compréhension intellectuelle des Ecritures ne suffit pas à exercer
une influence sur le genre de vie adoptée, car c’est le cœur qui dicte les agissements.
Enfin
quand l’action de l’Esprit se fera sentir dans les cœurs, nombreux seront ceux
qui rechercheront premièrement le royaume de Dieu et sa justice. Alors les choses de cette terre seront
repoussées au second plan, qui est le
leur et celle d’en haut occuperont la première place dans les affections des
enfants de Dieu.
Tel
est mon souhait pour chacun de nous.