Les Différents 
Types  de Sol

 

 

 

Luc 8. 4 et suivant…

 

A travers  ses discours,  illustrations et paraboles, Jésus  a enseigné  ce qui constitue la vraie foi et la façon de nous prémunir  contre une vie infructueuse  et hypocrite.  Demandons à l’Esprit de Dieu  de nous aider à comprendre l’implication de ces vérités dans notre vie, pour que nous puissions toujours ressembler plus à Jésus.

 

Ainsi nous allons  nous concentrer sur une de ces paraboles,  celui du Semeur, et à travers  cette dernière, nous trouverons de nombreux  enseignements  relatifs  à l’écoute et mise en garde, lors de la lecture de la Parole de Dieu. Demandons au Saint Esprit  de nous éclairer   sur ce texte.

 

 

Ouvrons ensemble Luc 8 4-19.

Souvent, Jésus communiquait  des vérités spirituelles  au moyen de brèves histoires appelés  Parabole. Ces paraboles  décrivent  souvent  une situation  familière  en lui donnant  une tournure inattendue  et surprenante.  Ainsi  en rapprochant  ce qui est connu de ce qui est cachée,  elles aident à comprendre des vérités spirituelles.  La plupart des paraboles  cherchent  à révéler  une seule  vérité  éventuelle.

 

Ainsi  cette parabole  du Semeur  décrit  le royaume  dans sa forme actuelle. Elle nous apprend qu’il inclut aussi bien ceux qui ont fait une profession de foi  des lèvres  que ceux dont le cœur a été changé.  La prédication  et l’enseignement  des écritures  ne sont pas des choses sans importance.

 

Or quelle joie de savoir que nous sommes  bénéficiaires de la Grâce ? Si  cette parabole peut  paraitre « poétique » pour certains, elle  représente pour nous une vérité claire, vérité  qui nous enseigne et dirige  notre ligne de conduite.

 

En faite l’objectif  c’est que  le plus grand nombre possible de graines prennent racines dans la bonne terre,  mais il y a des pertes  inévitables : quelques uns tombent  ou s’envolent  sur un terrain moins productif.  Si certaines semences  ne portent pas de fruit,  ce n’est ni la faute du semeur, ni celle des graines, mais le rendement dépend de l’état  du sol qui a reçu la graine.

 

De ce fait, le terrain pierreux illustre l’auditeur  qui réagit d’une manière  superficielle à la prédication. Sous le coup de l’émotion à l’occasion d’un appel vibrant, il fait profession de croire en Christ. Mais ce n’est qu’une démarche mentale qui ne s’accompagne pas d’une réelle consécration de la personne à Christ. Il reçoit la Parole avec joie ; il vaudrait mieux qu’il la reçoive dans l’humiliation et la repentance. Il semble aller de l’avant pendant un certain temps, mais dès qu’une tribulation ou une persécution surviennent en raison de sa foi, il trouve que le prix à payer est trop élevé, et il abandonne. Il s’affiche comme chrétien aussi longtemps que cela est populaire et avantageux, mais la persécution vient révéler le caractère factice de cette foi (Voir Marc 4.15-20).

 

 Donc  le semeur  se réjouit  de voir sa prédication si rapidement  couronné  de succès.  Mais il apprend bien vite que ce que ce n’est pas forcément un bon signe quand le message est reçu avec des sourires et de l’enthousiasme. Il doit d’abord y avoir conviction de péché, contrition et repentance. Celui qui se rend en pleurant au pied de la croix est plus prometteur que celui qui s’avance le long de l’allée, le visage épanoui et le cœur léger (Voir Matt 13.20-21).  Nous  devons rester vigilants  devant tout ce qui pourrait  entraver le profit  que nous pourrions tirer de l’enseignement  de cette Parole : Veillons à ne pas l’entendre avec négligence et légèreté,  afin  de ne pas porter  préjudice à ses préceptes.  Veillons aussi sur nos pensées  pour garder tout le bénéfice  de cet enseignement reçu.

 

En  faite parmi ces  terrains,  on découvre  des semences parmi les épines qui représentent  des auditeurs  dont la foi s’étiolera avec le temps. Selon toutes les apparences, ils sont d’authentiques chrétiens. Mais peu à peu ils se tournent vers les affaires de ce monde et deviennent sensibles à l’attrait des richesses. L’intérêt qu’ils portaient aux choses spirituelles va diminuant, et ces personnes finissent par abandonner toute prétention à être chrétiennes.

 

Ainsi dans le cadre de l’Eglise, la Parole de Dieu est dispensée à tous. De cette foule qui entend la parole de l’évangile, peu la reçoivent, et portent des fruits. Beaucoup sont plus affectés par la Parole pour le présent, qui néanmoins ne reçoit pas de bénéfice durable. La Parole ne laisse pas d’empreintes durables sur l’esprit des hommes, car leurs cœurs ne sont pas dûment disposés à la recevoir (Marc 4.1-20).  Beaucoup  de personnes ont une croissance spirituelle fausse et stérile, elles courent  en faite vers l’enfer.  L’empreinte  de la Parole  en leur cœur  n’est pas profonde, elle n’est qu’éphémère.  D’autres ne peuvent pas réellement  profiter de la Parole de Dieu, de l’abondance du monde. Ceux qui n’ont que peu du monde peuvent néanmoins être ruinés en ayant trop d’indulgence pour le corps.

 

Cependant Dieu s’attend à voir ceux qui aiment l’Evangile, produire des fruits,  à avoir un état d’esprit et des faveurs chrétiennes exercées chaque jour, des devoirs chrétiens dûment remplis. Regardons au Seigneur, que par sa nouvelle grâce créative nos cœurs puissent devenir de bons terrains, et que la bonne semence de la parole puisse produire dans nos vies ces bonnes paroles et œuvres qui sont au travers de Jésus-Christ, à la louange et la gloire de Dieu le Père.

 

 

En Conclusion,  les terrains  correspondent  à leur façon dont les hommes réagissent  aux messages de Dieu, chacun  en fonction de son degré de maturité spirituelle.  Notre  cœur peut être endurci, superficiellement, distrait  ou réceptif.

 

Or cette parabole met de toute évidence les auditeurs en garde contre le danger d’une écoute non suivie d’obéissance. Elle désirait encourager les individus à accueillir la Parole avec sincérité, et à manifester la réalité de leur obéissance en portant du fruit pour Dieu. En ce qui concerne les disciples, cette parabole les préparait, eux et tous les futurs disciples de Jésus, à ne pas se décourager trop vite devant le peu de véritables vies transformées que produirait la prédication de l’Evangile.

 

Enfin Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune pierre, et qu’il n’y pousse aucune épine, mais rien ne peut empêcher sa fertilité. Tous ne sont pas les mêmes ; nous devons viser au plus haut, à ce qui donne le plus de fruit. Le sens de l’audition ne peut pas être mieux employé que dans l’audition de la parole de Dieu ; ainsi regardons à nous-mêmes afin de savoir quelle sorte d’auditeurs nous sommes.  Tel est mon souhait pour chacun d’entre nous.

 

 

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