La Tempérance

 

 

 

1 Corinthiens 10.31.

« Ainsi, que vous mangiez, que vous buviez, bref, quoi que ce soit que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. Mais que rien, dans votre comportement, ne soit une occasion de chute, ni pour les Juifs, ni pour les païens, ni pour les membres de l’Eglise de Dieu  ».

 

Si c’est l’amour de Dieu qui nous motive,  tout ce que nous ferons sera pour sa gloire. Nous ne vivons qu’une fois, chacun de nous devrait  se demander : Comment dois-je  orienter mon existence pour qu’elle soit le plus utile ?  Comment puis-je  contribuer à la gloire de Dieu et au bien de mes semblables ?

 

Ainsi  l’objectif des chrétiens  ne doit pas être de rester faibles ou fragiles,  mais de grandir en maturité et discernement.

 

En faite, notre 1er devoir à l’égard de Dieu et de nos semblables consiste à développer  nos capacités.  Nous devrions  cultiver jusqu’au plus haut degré de perfection chacune des facultés que Dieu  nous a confiés, ainsi nous pourrions accomplir  tout le bien dont nous sommes capables. Nous ne pouvons pas nous permettre d’affaiblir  ou d’amputer  une seule  des fonctions  de notre esprit  et de notre  corps,  en  surmenant ou en négligeant  ce mécanisme  vivant.

 

En conséquence,  la vraie tempérance  consiste  à s’abstenir de tout ce qui est nuisible à la santé,  et à user avec  modération de ce qui  lui est favorable.  Peu de personne se rendent bien compte des rapports intimes qui existent entre leur  régime alimentaire et leur santé, caractère, utilité  dans ce monde et destinée éternelle. 

 

Or tous ceux qui violent  les lois de la santé devront tôt ou tard  en souffrir  à un degré  plus ou moins important.  Dieu nous a pourvus d’un potentiel vital dont nous aurons besoin à différentes époques de notre vie.  Si nous épuisons inconsidérément  ce potentiel par un surmenage incessant, nous devrions tôt ou tard en subir  les conséquences.

 

En faite, Dieu désire que tous ceux qui croient lui en ressentent la nécessité d’un  perfectionnement. Chaque  faculté qui leur a été  confié doit être cultivée,  aucune ne doit être négligée.  Dieu demande à ses enfants de mener une vie pure et sainte.  Il a donné son Fils pour que nous puissions atteindre ce but.  Il a tout fait pour que l’homme vive non pour des satisfactions animales, comme des bêtes sui périssent, mais pour Dieu et les cieux.

 

Ainsi la vie de notre organisme  doit être soigneusement  éduquée, cultivée  et développée pour que par l’intermédiaire  d’êtres humains, la nature divine  se révèle dans toute sa plénitude.  Dieu  s’attend que l’homme fasse usage de l’intelligence  qu’il lui a donnée. L’homme est sensé  donner à la conscience  le rôle prédominant  qui lui a été  assigné.  Ne diminuons pas nos facultés physiques et mentales.

 

Or  l’apôtre  Paul  dans 1 Corinthiens 9.24-25  va  nous parler  d’un sujet qui nous semble bizarre, la course à pied, bien connue chez les Corinthiens. Ces coureurs se soumettaient à une rude discipline pour se préparer en vue de ces épreuves. Les alimentations étaient  simples.  Les mets délicats et le vin leur étaient défendus. Leur nourriture était choisie avec soin. Ils recherchaient ce qui rendrait leur corps sain et vigoureux, leur procurerait force et endurance, et leur permettrait de résister autant que possible à l’épreuve. Tout excès susceptible d’affaiblir leurs facultés physiques était interdit.

 

De ce fait, si  les païens qui ne bénéficiaient pas  d’une conscience  éclairée et qui ne craignaient pas Dieu,  ont su se soumettre à l’abstinence et à la discipline de l’entrainement en se refusant toute satisfaction malsaine, simplement pour acquérir une couronne périssable et les acclamations de la foule, à combien plus forte raison ceux qui participent à la course du chrétien pour obtenir l’immortalité et l’approbation du Tout-Puissant ne devraient-ils pas s’abstenir de tout stimulant et aliment malsain qui dégradent les perceptions morales, affaiblissent l’intelligence et assujettissent les facultés les plus élevées aux appétits charnels et aux passions.

 

Ainsi c’est avec un intérêt  profond que  Dieu et les anges célestes sont témoins du renoncement, sacrifice et effort  suprême de ceux qui s’engage à courir pour le Christ. La récompense de chacun sera proportionnée à sa  persévérance  et son zèle  fidèle.  C’est pour cela que Paul au V26 nous dit qu’il « court non pas  comme à l’aventure ».  Nous  ne serons pas déçus à la fin d’épreuve.  Tous ceux qui respectent les conditions énoncées dans la Parole de Dieu,  tous ceux qui se font un devoir de ménager  leurs vigueurs physiques et bon fonctionnement  de leur corps, afin d’avoir un esprit équilibré et une saine moralité, peuvent être assuré des résultats de la course. Ils peuvent  tous remporter le prix, gagner  et ceindre la couronne de gloire immortelle et impérissable.

 

 

Pour terminer notre réflexion,  nous devons retenir qu’à travers le renoncement et sacrifice, nous  devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour contrôler notre appétit. Dieu nous ordonne de rester fermes par sa puissance. Il veut que nous sortions victorieux de chacune de nos luttes avec l’ennemi des âmes. Il désire que nous agissions avec sagesse, tels de bons généraux à la tête d’une armée, et que nous ayons une parfaite maîtrise de nous-mêmes.

 

Enfin,  mon désir pour chacun d’entre nous, c’est que tous ceux qui entreront dans la cité de Dieu, y entreront en vainqueur. Dieu nous invite,  il veut nous prodiguer d’abondantes bénédictions.  Nous devons  mettre en œuvre les énergies  que Dieu nous a données,  sinon  elles s’égareront de plus en plus et  ne seront d’aucune utilité pour le temps présent ou pour l’éternité.

 

 

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