Ephésiens 6.12.
Dans
la vie chrétienne, nous combattons tous
contre des puissances et autorités spirituelles. Paul dans ces différentes épîtres va nous encourager à
mener une vie chrétienne
caractérisée par la sagesse
et le dynamisme.
Ainsi Paul rappelle
que l’Eglise mène un combat
continue contre les forces des ténèbres
et qu’il faut employer
toutes les armes spirituelles
mises à disposition (Eph 6.10-17).
Pour cela, acceptons l’aide du Saint
Esprit pour que nous vivions selon sa volonté, et
combattons le bon combat.
En
faite, dans l’épître aux Galates au Chap 5,
l’auteur nous dit que l’Esprit
et la chair sont en conflit
continuel. Il n’affirme pas que ces puissances soient égales, puisque le Saint Esprit est infiniment
plus fort. Mais si nous nous fiions à notre propre sagesse,
nous prendrons de mauvaises
décisions. Si nous essayons de
suivre l’Esprit par nos propres
forces, nous échouerons. Or si nous prenons soin d’agir sous le conseil et la puissance de l’Esprit
béni, bien que nous ne puissions pas être libérés des excitations et des
oppositions de la nature corrompue qui persiste en nous, elles ne peuvent pas
avoir autorité sur nous. Les croyants sont engagés dans un conflit, dans lequel
ils désirent sérieusement que la grâce puisse obtenir la victoire pleine et
rapide.
De même
dans Héb 12
au V4, l’auteur
nous dit que nous sommes engagés dans un
combat incessant contre le péché et
pourtant nous n’avons pas encore résister au point
de verser du sang. Or dans la
Bible, il nous ait dit que tous ceux
qui désirent vivre pieusement en Jésus Christ seront persécutés. Et c’est tout à fait vrai que
ceux qui prennent position pour Christ deviennent la cible
de violente attaque. Nous pouvons
partager les mêmes souffrances qu’il endura comme hommes. Nous pouvons partager aussi son rejet et son opprobre et ainsi recevoir dans notre corps la
blessure et cicatrices que les incroyants aimeraient encore lui
infliger.
En
faite comme le dit l’épître aux Hébreux, les chrétiens ne doivent pas
faiblir sous leurs épreuves. Bien que leurs ennemis et leurs persécuteurs
puissent être des instruments pour leur infliger des souffrances, il s’agit
cependant de châtiments divins ; leur Père céleste a sa main sur tout, et
sa sagesse aura réponse à tout. Ils ne doivent pas mettre en avant ces
afflictions, et ne pas perdre courage dans les épreuves, car elles sont la main
et le bâton de Dieu, et sont ses réprimandes pour le péché. Ils ne doivent pas se
décourager et couler sous les épreuves, ni se tourmenter, mais ils doivent les
supporter avec foi et patience.
Cependant, la Parole de Dieu nous demande de prendre
courage dans ce conflit. Comme il le dit
à Josué,
dans son livre au Chap 1 au V9 et Chap 10 au V25,
Dieu nous a donné la force nécessaire pour accomplir ses plans. Il dirige
nos choix et nous aide à
affronter les luttes quotidiennes.
Allons avec courage jusqu’au bout
de la tâche qu’il nous confie. Et lui
qui a fortifié Josué et qui nous a
conduit par le passé saura répondre d’une façon où d’une autre à nos besoins présents et futurs. Le souvenir
de notre aide antérieur
devrait renouveler notre courage pour les luttes à venir.
Pour
cela, nous devons avoir la détermination, le vouloir,
le désir pour effectuer ce combat.
Paul dans 1 Timothée 6.12 nous demande de combattre le
bon combat de la foi. C’est notre degré de discipline et d’obéissance
qui détermine si nous resterons de simple
spectateurs ou pénétreront sur le terrain. La pensée présentée ici c’est qu’il doit exprimer
et manifester quotidiennement la vie éternelle qu’il possède déjà. La vie
chrétienne est un combat, où nous devons nous opposer aux convoitises nuisibles
d’ici-bas, pour nous tourner vers l’accession à la vie éternelle.
Ensuite
la persévérance et la foi
permettent de survivre à la persécution et aux
épreuves. Gardons nos yeux sur
Christ, résistons au diable et il fuira loin de nous. Nous ne devons pas céder à sa fureur. Au contraire nous devons lui résister par la prière et la Parole
de Dieu. Nous ne possédons pas
la force en nous mêmes pour leur résister, mais comme nous demeurons ferme dans la foi, nous pourrons lui résister (1 Pierre 5.9-10). Le
remède est de déposer notre souci sur Dieu, et de laisser chaque événement se
faire selon sa disposition sage et gracieuse. Une croyance ferme que la volonté
divine et ses délibérations sont justes calme l’esprit d’un homme. Notre devoir
est tout simplement d’être sobres ; de gouverner à la fois l’homme
extérieur et l’homme intérieur par les règles de la modération. Être
vigilants ; soupçonneux du danger constant de cet ennemi, vigilants et
appliqués à prévenir ses projets. Soyez fermes, ou solides, par la foi. Un homme
ne peut pas lutter sur un marécage, il n’y a pas de position debout possible
sans une base ferme pour s’appuyer ; et cela, seule la foi le procure.
Cela élève l’âme vers la terre ferme des promesses, et la fixe là.
Ainsi
la force que nous recevons de notre union avec Christ suffit pour faire sa volonté et pour
affronter les obstacles qui
surviennent lorsque nous sommes décidés à lui obéir.
Cela signifie que nous devons nous en remettre totalement à Christ et à sa puissance et ne pas essayer de vivre pour lui par nos
propres forces. C’est
lui qui nous donnera la force d’accomplir
son œuvre.
Enfin
pour terminer notre réflexion, Eph 6.10
nous dit que pour résister à leurs attaques,
nous devrions recourir à la puissance de Dieu et à
tous les éléments de l’armure qu’il a préparée pour nous.
En Conclusion,
ceux qui
voudraient se prouver qu’ils ont la véritable grâce doivent viser à obtenir
toute la grâce ; et à revêtir toute l’armure de Dieu, celle qu’il prépare
et fournit. L’armure chrétienne est faite pour être portée ; et nous ne
devons pas retirer cette armure jusqu’à ce que nous ayons terminé notre combat,
et achevé notre course. Ce combat n’est pas contre des ennemis humains, ni
contre seulement notre propre nature corrompue ; nous avons affaire avec
un ennemi qui a mille manières pour enjôler des âmes instables.
Enfin
ce n’est pas contre la nature humaine, contre des êtres semblables à nous que
nous avons à lutter. S’il en était ainsi, homme contre hommes, luttant à armes
égales, nous pourrions nous flatter de vaincre ; mais ce qui rend la
victoire impossible, tant que nous luttons par nos propres forces, c’est que
nous avons à faire à des ennemis à qui leur nature même assure des avantages
que rien de notre côté n’est capable de balancer.
Mon souhait c’est que nous puissions
méditer sur ces choses, et continuer à prier avec patience et vigueur.