Luc 12.40.
Chacun est invité à se déclarer sans crainte
en faveur du Fils de l’Homme, non
seulement parce que la position de chacun
sera finalement dévoilée, mais aussi parce que le Père céleste prend
soin des siens. Après l’appel à la
vigilance dans l’épreuve (Chap 12),
JC invite ses disciples à veiller au service qui leur ait confié, à
être comme des serviteurs qui attendent le retour du maître
avec des torches allumés (V35-38),
à celui qui attendent la venue d’un voleur (V39-40), ou enfin à
celui qui prend soin des affaires de son maître durant son absence (V41-48). Voyons notre sujet.
V35-40 : Dans ces versets, l’Evangile de Luc va nous
parler des serviteurs fidèles qui veillent l’arrivée de son maître. Ainsi les
disciples ne devront pas seulement faire
confiance au Seigneur pour tous leurs besoins, mais ils devront croire dans
l’attente constante de son retour. Ce
qui était valable pour les disciples il y a 2000 ans de cela, l’ait aussi pour nous aujourd’hui qui vivons au 21e
siècle.
L’image des reins ceints rappelle
que le chrétien a une mission à remplir, celle des lampes allumées, la
nécessité d’un témoignage à maintenir.
En faite les disciples devraient vivre comme
si leur Seigneur allait revenir à n’importe quel moment, comme un homme qui
revient des noces. Dans ces versets, l’auteur veut enseigner à ses disciples une seule
vérité : Vigilance quand à son retour. Or le texte nous dit que le maître
qui arrive et retrouve ses serviteurs debout et éveillés, il les ceindra (Eph6.14)
et les mettra à table pour les servir. Il est tellement heureux de les voir
dans ces dispositions qu’il renverse les rôles. Quelle image émouvante !
Celui qui est venu ici-bas comme un serviteur acceptera à nouveau de servir son
peuple dans la maison céleste.
Mais pour cela, nous devons veiller car nous
ne savons pas quand il reviendra (voir 1 Thess 5.2). On ne sait pas quand Christ reviendra, nul ne connait le jour et
heure de son retour. Au moment où Il apparaîtra, tous les croyants qui
auront amassé des trésors sur la terre les perdront, car, comme l’a dit
quelqu’un, « soit
un chrétien abandonne ses richesses soit il en devient prisonnier ».
Si nous attendons réellement le retour du Seigneur, nous vendrons tout ce que
nous possédons et amasserons des trésors dans le ciel où aucun voleur ne pourra
les ravir. Paul nous dit que le retour de JC (du maître) sera totalement
inattendu, les hommes ne seront pas sur leurs gardes. Le monde ne sera pas tu
tout préparé.
Voila l’ordre de JC à
ses disciples dans ses 6 versets : Veillez et Priez. Mais Pierre va
demander à JC à qui il adresse cette
recommandation (V41-42). Est-ce seulement à eux, les
disciples ou à tous les hommes ? Le Seigneur répondit que son exhortation
concernait tous ceux qui professent être des économes au service de Dieu. L’économe fidèle et prudent est celui qui est établi
sur la maisonnée de son maître et qui distribue la nourriture
à son personnel. La responsabilité de l’économe s’étend davantage aux personnes
qu’aux biens dans ce récit. Cette leçon corrobore tout le contexte qui met les
disciples en garde contre le matérialisme et l’avarice. Les êtres sont plus
importants que les choses.
Or nous savons que
les chrétiens qui sont prêt pour le retour
de leur Seigneur sont sincères et non hypocrites (V1), courageux pour témoigner et non craintif (V4-9), confiants et non anxieux (V25-26). Si notre vie
ressemble de plus en plus à celle du Christ, à son retour nous pourrions
aller joyeusement à sa rencontre.
Toujours dans la
réponse de JC, nous lisons dans les V42-44 que JC promet de récompenser ceux qui lui auront été fidèles (Actes 20.28). Cela nous arrive
parfois d’être récompensé matériellement pour notre obéissance, mais ce
n’est pas toujours le cas, car sinon nous serons tentés d’en
tirer de la fierté et aussi d’accomplir
les choses que dans le but d’en obtenir une récompense.
Enfin le texte de Luc 12 nous dit comment vivre dans
l’attente du retour de JC. C’est en
pensant à lui, en travaillant avec zèle
et en obéissant à ses
commandements. Des responsables
vigilants, fidèles accord de plus en plus de possibilité et
responsabilité. Plus nous disposons de moyens, de talents, de connaissances,
plus nous sommes responsables de les utiliser efficacement. Dieu ne nous demandera pas des comptes pour les
dons qu’il ne nous a pas confiés, mais nous avons tous assez d’aptitudes et
devoirs pour nous maintenir occupés jusqu’au
retour de Jésus.
En Conclusion,
Christ
est notre Maître, et nous sommes ses serviteurs ; pas seulement des
serviteurs qui agissent, mais des serviteurs qui savent attendre. Nous devons
être comme ces hommes qui attendent leur Seigneur, qui restent assis pendant
qu’il reste au dehors, qu’il est retardé, mais eux sont prêts à le recevoir.
En faite nous
sommes incertains quant au moment de sa venue, nous devons donc être toujours
prêts. Si les hommes prennent ainsi soin de leurs maisons, soyons de la même
manière sage pour nos âmes. Soyez vous-même prêt ; aussi prêt que le
maître de la maison le serait, s’il savait à quelle heure le voleur doit venir.
Enfin chacun
doit prendre pour lui ce que dit Christ dans sa parole, et se poser des
questions à ce propos. Personne n’est laissé dans une totale ignorance de la
connaissance des nombreuses choses qui sont mal, et qu’il a faites, comme de la
connaissance des nombreuses choses qui sont bien, et qu’il néglige ; donc
personne n’a la moindre excuse dans son péché.