La souffrance peut sanctionner un péché, mais
ce n’est pas toujours le cas. Ce n’est
pas parce que nous aimons Dieu que le
malheur nous épargnera. Bien que nous ne comprenions pas
toujours ses raisons, la souffrance
peut nous amener à redécouvrir
notre Seigneur.
Pour cela il vaut la peine de découvrir
pourquoi nous souffrons. Si cela peut
nous apprendre à éviter cette cause, mais il est plus important encore de savoir
comment réagir. Ainsi durant quelques
minutes, méditons sur ce sujet et demandons à Dieu
à travers son Saint Esprit de nous aider à trouver une solution.
Pour commencer,
ouvrons notre Bible dans 2 Timothée 2.3
et le chap 4.5 et lisons ensemble : « Souffre avec moi
comme un bon soldat du Christ-Jésus… » « Supporte les souffrances.
Remplis bien ton rôle de prédicateur de l’Evangile. Accomplis pleinement ton
ministère… ». Il se peut que votre esprit soit
souvent obscurci à cause de la
souffrance. Dans ce cas, n’essayez pas d’en comprendre la raison, mais gardez
votre calme et montrez que vous avez remis votre âme au fidèle
Créateur.
Ainsi
montrons que ce n’est pas le Seigneur
qui est l’auteur des souffrances et peines, mais que ceux sont les
hommes qui par leurs ignorances et péchés se sont attirés ces conditions d’existences. Pour confirmer ce que nous venons de
dire, lisons ensemble 2 Timothée 3.12 où l’apôtre Paul nous dit que nous devons y attendre
d’être critiqués, ou même nous faire du mal
à cause de notre foi et manière de vivre.
En faite,
la Bible nous dit que nous
devrions être patients dans la
souffrance (1
Pierre 2.20). Ici l’auteur veut nous montrer que dans notre
faiblesse et dans notre souffrance, nous
ne devons pas douter de l’amour de Dieu
envers nous. Dieu n’en retire aucune gloire si nous souffrons. En faite, si nous supportons la souffrance en
faisant ce qui est bien, cela créera une attitude si inhabituelle, si contraire aux façons dont le monde agit, que
le choc leur fera agir différemment et parois les amener même au salut. En résumé, souffrir dans la patience signifie la supporter avec courage. Seule une
endurance invincible peut transformer la souffrance
en gloire.
Or pour cela, nous devons rester fidèles. L’apôtre
bien aimé, Jean dans son livre de l’Apocalypse au Chap 2.10
nous dira «
de ne pas douter de la souffrance, car
le diable va jeter quelques uns en prison pour les éprouver ». En faite, ici
le Seigneur nous a avertit de ce
qui va nous arriver, qu’on aura de la souffrance bientôt. Il
nous rappelle que Dieu est au contrôle de tout et que nous, en tant que
croyants, nous pouvons avoir confiance
en ses promesses, mais jamais qu’il nous
évitera les ennuis, souffrances
et persécutions. Mais plutôt être fidèle
dans nos souffrances.
Comme
nous avons vu depuis le début,
nous devons supporter la souffrance, tout en étant patient, mais
surtout lui rester fidèle malgré la
souffrance. Pour cela, ne nous
décourageons pas comme l’apôtre Paul nous dit dans Eph 3.13. Obéir à Christ n’est jamais
facile, et il nous appelle à prendre notre croix et à la suivre et surtout d’accepter de souffrir afin que le message de l’Evangile atteigne le monde entier.
En faite, toujours en rapport à ce verset,
Paul nous dira que les épreuves
(persécution ou problèmes)
peuvent contribuer à
façonner notre caractère, à renforcer notre persévérance et surtout à
développer notre sensibilité envers ceux
qui sont aussi dans l’épreuve. (cp
1 Thess 3.3).
Ainsi nous pouvons avec l’aide de Dieu
supporter la souffrance et surtout ne pas nous plaindre si nous souffrons. Pour cela
nous avons l’exemple de Job qui lui maudit le jour de sa naissance (Job 3),
mais pas Dieu. Il se sent mal tant du
point de vue émotionnelle que physique
et spirituelle, car il est touché dans tous les domaines et profondeurs. Pour cela
accrochons-nous au Seigneur même si rien ne vient soulager notre douleur. Notre responsabilité, c’est de prier, de croire et de lui faire
confiance. Comme Job dans l’Ancien Testament qui a subi la souffrance, dans le
Nouveau testament, nous avons Paul qui malgré sa vie sans reproche et
caractérisée par la foi véritable ne constitue pas une garantie de guérison.
En faite,
comme nous avons vu le genre d’attitude que nous devrions avoir
vis-à-vis de la souffrance, Dieu désire que nous comptons sur sa grâce (2 Corin 12.7-10). Ici
Paul nous dit que si nous sommes conscients de nos limites, nous
placerons notre espoir en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes. C’est lorsque
nous sommes conscients de notre propre faiblesse et de notre néant
que nous nous appuyons le plus sur la force de Dieu. Et c’est lorsque nous nous
retrouvons dans la plus totale dépendance de Dieu qu’Il manifeste sa puissance
en nous, et que nous sommes réellement forts.
Seule sa puissance nous permettra de lui offrir
un service efficace dont les fruits sont durables.
De même comme Paul
avec son écharde dans sa chair, la souffrance nous permet de faire avancer l’Evangile (Actes 8.3), càd de produire beaucoup de fruit. Si le Seigneur est parmi nous, il nous fortifiera dans les
difficultés et les dangers et sa présence fera plus que remplir n’importe quelle absence.
Pour terminer notre
réflexion, la Bible nous dit que Dieu
est un refuge pour tous les croyants (Psaumes 16.1, 8) malgré la souffrance.
Alors en orientant constamment nos pensées sur lui et sur ses instructions,
nous acquérons le discernement nécessaire pour prendre la bonne décision et
vivre comme il le désire.
Et le prophète Esaïe va confirmer cela en disant que Dieu
nous donnera réconfort et aide quand nous sommes victimes de discrimination
ou injustice (Es 25.4).
Enfin,
l’évangéliste Matthieu nous dit dans son Livre au Chap 11, au
Verset 28-30 que Dieu nous demande de venir à lui, nous qui
sommes fatigué et chargé et il nous donner le repos. Il nous consolera de nos
souffrances. Ce texte de Matt 11 est l’un des passages les plus
doux du Nouveau Testament. Il montre la
volonté du Seigneur. Regardons ses
invitations :
1-
Il est le
Seigneur qui parle.
2-
Il invite à
venir à lui.
3-
L’invitation
est pour ceux « qui
sont fatigués et chargés ».
4-
Il promet le
repos à tous ceux qui sont dans la lassitude. L’offre n’est pas celle d’un
homme, mais du Divin Sauveur. Des millions de gens peuvent porter témoignage
que la promesse est sûre.
Telle est la merveilleuse grâce de Dieu pour nous.
Mon désir pour chacun de nous, c’est que nous
puissions maintenant réagir correctement
vis-à-vis de la souffrance et surtout
compter sur l’amour et la grâce de Dieu pour nous. Telle
est mon souhait pour chacun.