Qui  est Mon
Prochain ?

 

 

 

 

 

 

 

Marc 12.33.

 

Dans  l’histoire  du Bon Samaritain,  Jésus s’est peint lui même,  ainsi  que sa mission.  Mais  ce  qu’on devra  retenir à travers  cette  parabole,  c’est que souvent il est  plus facile de justifier notre manque  d’amour, mais ce manque  n’est jamais  juste.  En  second lieu,  notre prochain  est celui qui se trouve  dans le besoin, quelques soient sa race, sa religion, et sa condition sociale.  En faite, il n’existe aucune  bonne raison de ne pas leur porter secours. 

 

Ainsi  durant quelques  minutes,  examinons  ces quelques  versets.  Ouvrons  notre Bible  dans Luc 10 à partir du verset 25 à 37  et  Marc 12 au verset 28 à 34.

 

Dans  Luc 10,  la Parabole  du Bon Samaritain  est dû à une question posée au Christ  par un docteur  de la loi.  Tandis que le Sauveur  enseignait le peuple, « un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? » (Luc 10:25) Ce sont les pharisiens qui avaient suggéré cette question au docteur de la loi, dans l’espoir de prendre Jésus en défaut dans ses paroles; aussi attendaient-ils impatiemment sa réponse. Mais le Sauveur évita toute controverse, et demanda la réponse à son interlocuteur lui-même : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? » (Luc 10:26-28) Or, les Juifs accusaient précisément Jésus de minimiser la valeur de la loi promulguée sur le mont Sinaï; mais le Christ retourna la question du salut en la portent sur le terrain de l’obéissance aux commandements de Dieu.

 

Ainsi on a l’impression, à  première vue,  que le Seigneur lie  le salut à l’observation  de la loi.  Ce n’est pas pourtant le cas.  Dieu  n’a jamais eu  l’intention  de sauver qui que ce soit par l’obéissance à la loi.  La loi  n’a pas pour but de sauver  du péché,  mais  de révéler de péché.  Le rôle  de  la loi est de faire prendre  conscience  à l’homme qu’il est  un pécheur  coupable.

 

En  faite,  les lois de Dieu  ne sont  pas pénible, elles peuvent se résumer à deux principes simples : aimer Dieu et aimer les autres.  Ces  commandements résument toutes les lois  divines.  Ils  devraient donc guider nos pensées,  décisions  et actes.  Lorsque nous  sommes  indécis et  ne savons pas quoi faire, demandons-nous  ce qui démontre le mieux  notre  amour pour Dieu et  notre amour pour notre  prochain.

 

Or le spécialiste  de la loi a  compris l’esprit  de la loi de Dieu : la vraie  observance vient  du cœur.   Puisque tous les commandements  de l’Ancien  Testament conduisent à christ,  l’étape  suivant consistait à croire en Jésus lui-même. Le salut ne repose pas sur de simple connaissance  intellectuelle, mais plutôt sur le fait de se repentir, de changer  d’attitude pour suivre Christ en se laissant  transformer  par l’Esprit de Dieu.

 

Ainsi, à travers la Parabole du Bon Samaritain, Jésus nous  invite à être  comme ce Samaritain,  plein de compassion pour son prochain.  Nous voyons sans peine dans le sacrificateur et Lévite, l’impuissance de la loi à  secourir le pécheur  mort de ses offenses.  La loi ordonnait  bien  à l’homme d’aimer son prochain comme lui même,  mais elle  ne  lui donnait pas la force.

 

En faite,  le Prêtre et Lévite faisaient profession de piété, mais le Samaritain lui  prouva qu’il était vraiment  converti.  Prendre soin  du blessé ne lui était pas plus agréable qu’aux deux autres  voyageurs,  mais  il montra par ses œuvres que ses sentiments  étaient  en harmonie  avec ceux de Dieu. En donnant cette leçon, le Christ présentait les principes de la loi d’une manière forte et précise. Il faisait comprendre à ses auditeurs combien ils se montraient négligents à cet égard. Ses paroles étaient si claires et si directes qu’il ne restait aucune chicane possible, aussi le docteur de la loi ne put-il rien lui objecter. Ses préjugés à l’égard du Christ se dissipèrent, mais il n’avait pas encore surmonté ses antipathies raciales au point de faire ouvertement l’éloge du Samaritain.

 

Cependant  le prêtre et  le lévite  allaient au temple  pour  participer  aux  cérémonies. C’était un privilège considérable. Ces deux hommes estimaient qu’après avoir été les objets d’une telle marque de distinction, ils se seraient abaissés en portant secours à un blessé inconnu gisant au bord du chemin. Ils laissèrent ainsi passer l’occasion que Dieu leur offrait d’être ses instruments en venant en aide à un malheureux.

 

Or aujourd’hui,  nombreux  sont ceux qui commettent la même  erreur.  Ils classent leurs devoirs  en deux catégories distinctes.  La première  se compose de grandes choses, qui sont réglées par la loi divine; la seconde est faite de prétendus détails, dans lesquels le commandement: « tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19:19) est méconnu. Cette catégorie de tâches est abandonnée aux caprices et dépend des inclinations et des impulsions. C’est ainsi que le caractère est faussé et la religion chrétienne, travestie.

 

En plus, souvent, certains croiraient s’abaisser en s’occupant  des souffrances  des autres et vont  regarder avec indifference quand ce n’est pas avec mépris.  A leur avis, ils sont  employés au service du Christ  et cherchent à promouvoir  une activité  louable. Ils ont l’impression de réaliser une grande œuvre et ne pensent pas devoir s’arrêter aux besoins des malheureux et des déshérités. En vertu de ce qu’ils font, ils se croient même autorisés à opprimer les pauvres, à les plonger dans la détresse, à les priver de leurs droits légitimes et à méconnaître leurs besoins réels. Cependant, ces gens-là se sentent justifiés parce que, en agissant ainsi, ils s’imaginent travailler à l’avancement de la cause du Seigneur. Ainsi  ils pensent que leur  froideur et égoïsme  reflète  le caractère du Christ, car ils sont  chrétiens.

 

Ainsi comme nous voyons depuis le début de notre réflexion, la vérité divine  (ni la loi) n’exerce que peu d’influence sur le monde, alors qu’elle  aurait  sur lui une ascendant  considerable si  nous  étions des chrétiens pratiquants.  Beaucoup se contentent d’une religion superficielle; mais la seule profession de foi n’a que peu de valeur. Nous pouvons nous prétendre disciples du Christ et nous rallier à toutes les vérités de la parole de Dieu: si nos actes journaliers ne sont pas en accord avec nos croyances, quel bien en retireront nos voisins? Si nous ne sommes pas des chrétiens dignes de ce nom, notre confession de foi aurait beau être aussi élevée que le ciel, elle ne pourra nous assurer la vie éternelle, pas plus qu’à nos semblables. Un bon exemple fera plus de bien au monde que toutes nos affirmations.

 

De ce fait,  comme le Samaritain, qui est le symbole du Christ,  le cœur du vrai  disciple  doit être  animé de la profonde  sympathie qui a caractérisé la vie de leur maître et d’un amour  sans limite à l’égard de ceux qu’il a apprécié au point  de donner  sa vie pour eux.  La  religion  de l’Evangile c’est la vie du Christ en nous,  un principe  vivant et actif.

 

En faite,  le fondement  de la piété, c’est l’amour.  Quelle que soit notre  profession de foi, nous n’aimons pas vraiment Dieu si nous n’aimons pas nos frères d’une manière désintéressée. Mais nous n’y parviendrons pas en « essayant » d’aimer les autres. Ce qu’il nous faut, c’est l’amour de Jésus dans notre cœur. Si le moi est absorbé par lui, l’amour jaillira spontanément. Quand nous nous sentirons constamment poussés à venir en aide à notre prochain et que la lumière céleste remplira notre âme et se reflétera sur notre visage, nous serons parvenus à la perfection chrétienne.

 

Cependant, pour glorifier le Seigneur,  il faut  relever ceux qui sont tombés et consoler ceux qui sont dans la détresse. Dieu ne connait pas les distinctions  de nationalité,  de race,  ou de rang social, car il est le Créateur  de l’humanité  entire.

 

 

En Conclusion, quelle que soit  la religion  d’un home, son cri de détresse ne doit pas  rester sans réponse. Là où règne l’amertume à cause de divergences religieuses, on peut faire beaucoup de bien par un ministère personnel. Sympathisons avec  nos semblables  dans leurs tristesses,  difficultés,  souffrances.  Participons aux  joies et soucis  des grands et petits,  riches  et  pauvres (Matt 10.8 :  Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.”)

 

En faite,  ton frère, spirituellement malade,  a besoin  de toi, comme toi tu as eu besoin  de l’amour  d’un frère.  La connaissance de nos propres  faiblesses  devrait nous permettre  de soulager les autres  au fait de leur détresse.

 

Enfin,  tout ceci n’est que la mise en pratique du principe de la loi, ce principe qui a été illustré par le récit du bon Samaritain et que la vie de Jésus a mis en évidence. Son caractère révèle la vraie signification de la loi et montre ce que c’est que d’aimer son prochain comme soi-même. Quand les enfants de Dieu font preuve de miséricorde, de bonté, d’amour à l’égard des hommes, ils rendent témoignage au caractère des statuts célestes. Ils attestent que “la loi de l’Eternel est parfaite : elle restaure l’âme ”. Quiconque ne manifeste pas cet amour viole la loi qu’il fait profession de révérer. Notre attitude à l’égard de nos frères est en fonction de notre attitude à l’égard de Dieu. L’amour de Dieu dans un cœur est la source unique de l’amour du prochain. “Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur, car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas.” Bien-aimés, “si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est   parfait en nous ”. 


 

 

 

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