Esaie 53.2.
La mauvaise influence qui entoure nos
enfants est presque irrésistible, elle corrompt leur esprit et les conduit à
la perdition. Chacune de nos relations, si limité soit elle, exerce une influence sur l’autre.
De ce fait, les jeunes sont naturellement portés aux écarts de
conduite, dès leurs plus jeunes âges, avant même que leur caractère soit formé,
le jugement développé. Ils manifestent fréquemment une préférence pour les
camarades qui exercent sur eux une influence néfaste.
Or c’est à nous en tant que parents et
chrétiens, qu’il incombe de mettre
nos enfants sur la bonne voie. Nous devons les guider avec soin, sagesse et tendresse
sur les traces
de Jésus-Christ. Nous avons promis solennellement à Dieu de les
former pour son service. Notre premier devoir est donc de les entourer
d’influences qui les amèneront à choisir une vie de service, et à leur donner
l’éducation nécessaire.
En faite si tous les parents pouvaient entendre ce
message, nous les suppléerons de ne pas céder aux désirs de leurs enfants quand
il s’agit du choix de leurs camarades ou amis.
On ne tient pas suffisamment compte du fait que les jeunes sont
directement touchés par les influences du mal que par
celle de Dieu. Leurs fréquentations devraient donc fournir au plus haut point
l’épanouissement, dans leurs cœurs de la grâce et de la vérité révélée dans la
Parole de Dieu.
Ainsi le plan de Dieu à l’égard de nos jeunes
(enfants) qui grandit dans nos foyers,
est plus vaste plus sage et plus noble que tout ce que notre
intelligence bornée peut concevoir. Des
4 coins de ce monde qui est le nôtre se fait entendre l’appel
des cœurs blessés par le péché qui demandent à connaître le Dieu
d’amour. ... C’est à nous, qui avons reçu cette connaissance, c’est à nos
enfants, à qui nous pouvons la communiquer, qu’il appartient de leur répondre.
À chaque famille, à chaque école, à tous les parents, maîtres et enfants sur
qui a brillé la lumière de l’Évangile se pose maintenant la question qui fut
adressée à la reine Esther, ou à Daniel, à un moment critique de l’histoire
du peuple d’Israël : « Qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui-ci
que tu es parvenue à la royauté? » (Est 4.24).
En faite un auteur
chrétien dans son livre intitulé « Foyer Chrétien » nous dit : Parents, vos adolescents, garçons et filles, ne sont
pas suffisamment protégés. Vous ne devriez jamais leur permettre d’aller et
venir à leur guise sans vous en informer ni vous en demander l’autorisation. En
accordant une si large liberté aux enfants de cet âge, on a provoqué la ruine
de milliers d’entre eux. Combien ont la permission de traîner dans la rue le
soir ! Leurs parents ne se soucient pas de savoir avec qui ils sortent. Or,
trop souvent, les camarades qu’ils choisissent ne font que les corrompre par
leur influence. C’est à la faveur de la nuit que les jeunes se réunissent en
bande et apprennent à manier les armes, à fumer et à boire. ... Les
fils de parents pieux n’hésitent pas à fréquenter les bars pour y déguster des
aliments impurs ou pour satisfaire quelque autre appétit, se plaçant ainsi
sur la voie
de la tentation. L’atmosphère de ces lieux sent la grossièreté et la
pollution morale. Nul ne peut y rester longtemps sans se corrompre. C’est dans
des réunions de ce genre que des jeunes, pourtant pleins de promesses,
finissent par tomber dans l’alcoolisme et dans le crime. On devrait se garder
dès le départ de la moindre adhésion au mal. Parents, si vous n’êtes pas
certains que le milieu qu’ils côtoient est tout à fait convenable, ne permettez pas
à vos enfants d’aller
dans les rues à la tombée de la nuit pour assister à quelque
attraction ou y rencontrer d’autres jeunes gens, et de s’y amuser.
Si vous êtes intransigeants sur ce principe, ils prendront l’habitude d’y obéir
et n’auront plus envie de s’y opposer.
Or plus haut,
je parlais de l’exemple de Daniel et d’Esther qui devinrent responsables
haut placés dans des pays étrangers. Mais on sait tous que tout le monde ne
peut être missionnaire dans les pays lointains, mais on peut l’être dans sa famille
et parmi les voisins. Il existe plusieurs manières pour les membres d’église de
faire connaître le message à ceux qui les entourent. L’un des meilleurs moyens
est de vivre une vie chrétienne utile et désintéressée. Ceux qui sont en proie
à de grandes difficultés dans le combat de la vie peuvent être réconfortés et
fortifiés par de petites prévenances qui ne coûtent rien. Des paroles aimables
dites sans façon, quelques attentions prodiguées en toute simplicité, suffiront
à dissiper les nuages de la tentation et du doute qui assaillent l’âme. Une
authentique sympathie chrétienne, exprimée sans affectation, a le pouvoir
d’ouvrir la porte d’un cœur qui ressent le besoin du contact simple et délicat
de l’esprit du Christ.
De ce fait, les parents devraient savoir que la
fréquentation des gens aux mœurs relâchées et aux manières vulgaires exerce sur
les jeunes une influence néfaste. S’ils négligent de les guider afin qu’ils
aient de bonnes fréquentations, s’ils leur permettent de se lier avec des
camarades d’une moralité douteuse, ils les placent ou les incitent à se placer
sur un terrain dangereux où ils s’initieront à l’immoralité avant de la
pratiquer eux-mêmes. Ils pensent peut-être que leurs enfants sont assez forts
pour résister à la tentation, mais comment peuvent-ils en être certains? Il est beaucoup
plus facile de céder aux influences mauvaises que de s’y opposer.
Avant même de s’en rendre compte, leurs enfants sont imprégnés des idées de
leurs amis et courent à leur déchéance et à leur perte.
Ainsi les dangers qui
menacent les jeunes sont
considérablement accrus s’ils se lancent dans la fréquentation de bandes de
camarades de leur âge, où les caractères et les modes de vie sont très divers.
Or, c’est à ce moment précis que beaucoup de parents ont tendance à se relâcher
au lieu de redoubler d’efforts pour protéger et surveiller leurs enfants. C’est
dans un esprit de prière et d’un commun accord que les parents devraient
assumer la redoutable responsabilité de les guider dans le droit chemin. Quels
changements se produiraient dans nos églises, si dans
chacune d’elles les jeunes gens et les jeunes filles se consacraient
solennellement à Dieu et s’ils pratiquaient le désintéressement dans leur vie
familiale en aidant leur mère fatiguée et surchargée! Cette dernière pourrait
trouver le temps de rendre visite à ses voisins. Les enfants, même très jeunes,
pourraient, si l’occasion se présentait, apporter leur aide en rendant de menus
services désintéressés et être ainsi en bénédiction à autrui. De cette manière,
on pourrait entrer dans des milliers de foyers pauvres et nécessiteux qui ne
partagent pas notre foi.
En faite c’est dans
un esprit de prière et d’un commun
accord que les parents devraient assumer la redoutable responsabilité de les guider dans le
droit chemin. Quelque négligence qu’ils montrent en d’autres domaines, ils ne
devraient jamais les laisser libres de s’égarer dans les sentiers du péché.
Nombreux sont ceux qui permettent à leurs enfants d’aller où ils veulent et
d’agir à leur guise, de se distraire et d’avoir de mauvaises fréquentations.
Mais au jour du jugement, ces parents apprendront que leurs fils et leurs
filles ont perdu le ciel parce qu’ils n’ont pas su les garder dans le cercle du
foyer.
Or rien ne saurait mieux neutraliser ou chasser les
bonnes influences et
les nobles aspirations que la fréquentation des gens superficiels, insouciants
et pervertis. Quelque attrait que ces personnes puissent exercer par leur
intelligence, leur sens de l’ironie et leur gaieté, le fait qu’elles traitent
la religion avec légèreté et indifférence est une raison suffisante pour éviter
de les fréquenter. La fréquentation des non croyants attire et éblouit les sens de telle manière que ceux
qui subissent leur influence ne peuvent trouver dans la piété, la crainte de
Dieu, la fidélité et la loyauté les forces qui leur permettront de demeurer
fermes. La vie simple et humble du Christ n’offre aucun charme à leurs yeux.
Pour beaucoup de ceux qui se disent fils et filles de Dieu, Jésus, la Majesté
du Ciel, est «
comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée, qui n’a ni beauté, ni éclat
pour attirer nos regards, et dont l’aspect n’a rien pour nous plaire ». (Esaïe 53:2).
Cependant Dieu veut que tous les jeunes enfants soient
ses enfants, qu’ils soient
adoptés dans sa famille. Si petits soient-ils, ils peuvent faire partie des
gens de la maison de Dieu et acquérir une très précieuse expérience. Dès leur
jeune âge, ils peuvent se rendre utiles dans l’œuvre de Dieu. ... Il leur
accordera sa grâce et son Saint-Esprit, afin qu’ils puissent maîtriser
l’impatience, l’irritabilité et toutes sortes de péchés. Jésus les aime. Il a
des bénédictions en réserve pour eux, et il se plaît à les voir obéir à leurs
parents. Il désire qu’ils soient ses petits missionnaires, qu’ils luttent
contre leurs penchants et leur envie de plaisirs égoïstes pour se consacrer à
son service; et ce service est agréé par Dieu au même titre que celui des
adolescents. Que les parents
enseignent à leurs enfants la vérité telle qu’elle se trouve en
Jésus-Christ. Ces derniers, dans leur
simplicité répéteront à leurs amis ceux
qu’ils auront appris.
Ainsi chers parents,
veuillez
sur les principes
et habitudes de vos enfants comme sur la prunelle
de vos yeux. Ne leur permettez pas de fréquenter quelqu’un dont vous ne connaissez
pas bien le caractère. Ne les autorisez pas à se lier
d’amitié avant d’être assurés que celle-ci ne leur causera aucun préjudice.
Habituez vos enfants à se fier à votre jugement et à votre expérience.
Faites-leur comprendre qu’en raison de leur inexpérience, ils peuvent moins
bien que vous juger les êtres humains et qu’ainsi vos décisions ne devraient
pas être mésestimées.
Préservons au tant
que possible nos enfants de toute
influence mauvaise, car ils sont plus facilement marqués par les impressions
qu’ils reçoivent, que ce soit la grandeur d’âme, la pureté et
l’amabilité, ou l’égoïsme, l’impureté et la désobéissance. Si l’on permet
qu’ils soient influencés par un esprit de contestation, d’orgueil, de vanité et
d’impureté, ils risquent d’en garder les traces pour le restant de leur vie.
Terminons
notre réflexion en nous
rappelant que tous ceux qui voudraient acquérir les éléments d’un bon caractère ne se lient qu’à des
personnes sérieuses, réfléchies et pieuses. Ceux qui désirent travailler pour
l’éternité, et qui en ont évalué le prix, doivent choisir de bons matériaux.
S’ils emploient des poutres vermoulues, s’ils se contentent de caractères
défectueux, leur construction est vouée à la ruine. Que tous prennent garde à
la manière dont ils bâtissent. La tempête des tentations fondra sur l’édifice
et, s’il n’est pas solidement construit, il ne supportera pas l’épreuve.
Enfin grâce au
contact de ceux qui vivent en harmonie avec de bons principes, même les plus insouciants
apprendront à aimer la justice. Par la pratique de ce qui est juste, ils
verront se développer dans leur cœur un dégoût pour tout ce qui est vil, commun
et en désaccord avec les principes de la Parole de Dieu.