Méditation :
Malachie
3.6-12 :
Le contexte de ces versets nous parle que Dieu a
envoyé son messager pour préparer le chemin.
Il vérifiera les pensées et les
actes de chacun pour en tester l’authenticité.
Sa venue sera donc un temps d’épreuve.
Ainsi, quel est le message de son messager ? Voyons ces quelques versets.
V6 : Le verset nous
dit qu’il est Dieu, et qu’il n’a
pas changé. Il est resté
identique depuis le commencement et il restera le même, comme le
dit la Bible, « hier, aujourd’hui
et demain ».
Ainsi,
Dieu dit par l’intermédiaire de son
prophète qu’il n’a pas exterminer son
peuple, car il avait fait une promesse à
leur ancêtre, Jacob (Rom 11.2, 29). Dieu
ne revient plus sur la promesse qu’il a faite, mais nous voyons que les règlements, les qualifications de cette
promesse sont abandonnées par le peuple.
En faite, il continue au V7 en déclarant qu’ils se sont détournés de lui, de ses lois, de son obéissance. Dans l’histoire d’Israël, nous avons vu que
le peuple s’est souvent détourné de Dieu, en adorant des faux dieux, en
construisant des statues à leurs idoles
comme pour Baal.
Mais nous voyons ici un autre détail qui est très
important. Dieu demande à son peuple qui s’est détourné de lui, de
revenir à Lui et Lui il reviendra à eux
comme avant. Sa promesse faite à leur ancêtre est toujours valable, il
les aime toujours. Or, le peuple lui dit : «
Comment
devons nous revenir ? ».
C’est une question importante, mais le prophète Malachie au Chap 1.2
nous dit que Dieu a
aimé Jacob, et non Esaü, et ainsi, nous pouvons conclure que Dieu a donné
un amour gratuit à son peuple et ils ne doivent rien faire pour recevoir son
don.
Cependant,
au V8-9, Dieu leur dit : « Qu’ils ont volé Dieu ! » Comment ? Par leur dîme et offrandes. La Bible
nous dit que la dîme et offrande
sont énoncées dans le livre de Lévitique
27.30-32. Ces dîmes et
offrandes étaient réservées à Dieu et
aux prêtres, pour leur propre besoin.
Un
commentaire de la Bible nous dit : « Le Seigneur condamne ceux qui
disent faire partie de son peuple sans
être de fidèle sentinelles. Le devoir de l’homme s’est d’être fidèle dans ce que Dieu lui réclame, dans la
dîme et l’offrande, afin que son œuvre puisse aller de l’avant sans difficultés ».
Mais ici, le mot « voler » peut être traduit aussi par « tromper », et
ainsi nous voyons l’acte de Jacob avec
son père Isaac, car il a trompé son père pour recevoir la Bénédiction (Gen 27.30-40),
qui était dû à son frère Esaü.
Le même commentaire nous dit : « Ceux qui
refusent de se ranger du coté du Seigneur lui volent le service qu’il
leur demande. Son peuple vive comme s’il avait créé le monde, comme s’il avait le droit d’user à leur guise
de ce qu’ils possèdent. Mais ils savent
que tout ce qu’ils ont vient de Dieu
lui-même ».
Les paroles peuvent être appliqué à nous aussi
aujourd’hui. Nous aussi, nous volons, trompons Dieu dans nos dîmes et offrandes. Ainsi, posons nous cette question :
« Que devons nous faire ? Qu’est ce que Dieu nous demande de
faire ? ».
Le prophète nous donne la réponse au V10-11 : « Apportez moi
donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple…. ». Dieu nous demande de lui donner ce que nous lui devons, et ainsi il nous couvrira de bénédiction en ouvrant les écluses des cieux.
Un commentaire de la Bible nous dit sur ce
sujet : « Le devoir est le
devoir, et il doit être accompli pour cette simple
raison. Mais le Seigneur a compassion de nous, dans notre condition
déchue. Il prie instamment son peuple de
le mettre à l’épreuve, et il déclare qu’il récompensera l’obéissance de ses
plus riches bénédictions ».
En faite,
ceux qui retiennent égoïstement leurs ressources ne doivent pas être
surpris si la main de Dieu disperse leurs biens, car cela aurait pu être consacré pour l’avancement de
son œuvre et de sa cause. Beaucoup
de pertes se produiront et Dieu peut disperser les ressources qu’il a
prêtées à ces gérants, s’ils refusent de
les utiliser pour sa gloire.
Et le verset continue en citant quelques insectes, peste qui
surviendront sur les biens de ceux
qui refuse de donner à Dieu ce qui lui revient. Mais le verset nous dit aussi
que si nous donnons à Dieu ce qui lui revient, il nous bénira, au niveau
richesse, mais aussi dans notre culture agricole, comme le dit le verset.
Et le prophète Malachie se termine ces quelques
versets (V12) en nous disant que les nations qui nous
entourent nous diront bienheureux, car
Dieu nous a béni et il nous donnera un
pays de délice, comme il a donné
à Israël, la terre promise où
coulait le lait (Voir le Livre de
Josué).
Conclusion
Comme nous avons vu tout au long de ces
quelques versets, le prophète rappelle au peuple de Dieu sa responsabilité de
pourvoir aux besoins du culte, et ceux qui assurent le services du culte. La négligence en ce domaine apparaît comme
une faute grave, voler (ou tromper) Dieu.
En faite, comment peut-on rendre un culte à
Dieu si personne n’accepte de payer sa
juste part de redevance ? Acquitter la dîme (un 10e de ces
revenus) est un devoir (Deut 14.22-27).
Enfin, offerte en nature, elle sert à
l’entretien des prêtre ce qui assurent
la continuité du culte. Si chacun donne ce qu’il doit, Dieu comblera son peuple de richesse.