Consacrer à 
Christ.

 

 

Philippiens  1.20.

 

Dans  ces quelques versets que nous verrons, Paul  nous montre comment mener  une vie chrétienne satisfaisante. Le développement  de notre caractère  commence par le travail de Dieu en nous.  Christ est à la fois la source de notre puissance et notre guide.

 

Ainsi dans notre texte de Phil 1.20-26, Paul  nous dit que pour ceux qui n’ont  d’autres horizons que la vie présente, il est normal de faire grand cas de l’argent, de popularité, de pouvoir,  etc… mais pour lui, vivre  c’est développer  des valeurs éternelles et parler courageusement de Christ aux autres, le seul qui soit en mesure de leur apporter une perspective  éternelle sur la vie.

 

De ce fait, son but  est que Christ soit glorifié dans son corps. Glorifier ne signifie pas rendre Christ plus grand, car il l’est  déjà et rien  ne peut le rendre plus grand.  Glorifier  c’est permettre que d’autres honorent  ou louent Christ. Le but de sa vie était d’aimer, d’adorer le Seigneur Jésus, et de le servir. L’apôtre  voulait que sa vie ressemble à celle de Christ et que le Sauveur vive sa vie en lui.

 

En faite,  si nous ne sommes  pas prêts à  mourir,  nous ne sommes pas prêts  à vivre non plus.  Si nous avons en Christ l’assurance  de notre destinée éternelle, nous sommes en mesure de consacrer notre  vie à ce qui compte vraiment sans avoir peur de la mort.

 

Or ceux qui sont  profondément enracinés  en Christ,  qui méditent dans le calme, peuvent entendre les secrets que les bruits,  vitesse  et l’animation  donc la vie moderne étouffent.  Mais ceux qui désirent   de tout leur cœur monter au ciel pour être face à face avec Christ,  doivent toutefois être disposés  à  rester en ce monde aussi longtemps que Dieu à une tache à leur  confier.  Paul encourage au V27 les croyants à être unis dans le combat qu’ils mènent « d’un même cœur pour la foi de l’Evangile ».  Éviter les disputes  et  maintenir  le  but  commun de servir Christ exige du courage de la part d’une église.

 

Pour bien comprendre ce qui vient d’être dit,  prenons un second texte  dans Philippiens 2.12-18.  Ici nous devons nous appliquer à utiliser tous les moyens qui conduisent à notre salut, persévérant en cela jusqu’à la fin. Avec un grand soin, de peur qu’avec tous nos avantages, nous devions devenir insuffisants.  Faites votre devoir sans murmurer. Faites-le, et n’y trouvez pas de défaut. Soyez attentif à votre travail, et ne vous y opposez pas.

 

Ainsi comme il est dit dans ce texte, nous devons prendre garde  à ce que nous croyons et à la façon  dont nous vivons, en particulier quand nous sommes  seuls.   En l’absence de responsables chrétiens,  nous devons d’autant plus centrer notre attention et notre culte sur Christ afin de ne pas nous égarer.

 

Travailler  à notre salut, car Dieu agit en nous.  Ceci nous encourage  à faire le maximum  en la matière, parce que notre labeur ne sera pas vain. Nous dépendons toujours de la grâce  divine. L’œuvre de la grâce  consiste à nous donner la vie spirituelle et  à motiver nos efforts.

 

Or nous devons le faire avec crainte et tremblement. Nous sommes faibles et pécheurs. Nous trébuchons et nous nous égarons. Nous avons besoin de « craindre » nos péchés et nos faiblesses. De même qu’un enfant redoute d’offenser son père, nous aussi devons craindre de déplaire à Dieu.  Un jour, Jésus nous jugera pour tout ce que nous aurons fait dans cette vie (2 Corin 5:10). Confessons sans cesse notre faiblesse et notre indignité à Dieu. Mais en même temps, louons-Le  et remercions-Le pour sa grâce qui nous vaut d’être déclarés dignes et justes en Christ.

 

En faite pour ressembler à Christ,  exerçons-nous à penser comme lui.  Obéissons  à la Parole de Dieu (plutôt que de seulement l’écouter), et  servons dans un esprit  de sacrifice. Ainsi  c’est en faisant la volonté de Dieu que nous recevons le désir de nous y conformer (Phil 4.8-9).  Soyons assidu quant à l’exécution  de notre travail, qu’il ne soit pas pour vous une occasion de chute.  La foi en Christ devrait  unir ceux  qui croient en lui.

 

A travers  ce que nous venons de dire,  une vie transformée  témoigne avec force de la puissance  de la Parole de Dieu.  Ne laissons  rien obscurcir notre témoignage,  brillons de toute  la présence de Dieu en nous jusqu’au  retour  de Christ. Essayons de « briller ainsi ».  L’évangile est la Parole  de vie, il nous fait  connaitre la vie éternelle  au travers de Jésus.

 

De ce fait, notez bien que Paul ne dit pas « consacré à Paul », mais « consacré avec » lui. Timothée n’était pas au service de l’apôtre ; tous deux servaient Christ. Paul constate que tous cherchent leurs propres intérêts; ils poursuivent égoïstement leur avantage en tout. Timothée n’était pas de ceux-là. Il recherchait avant tout les intérêts de Christ. Dans notre église, combien ressemblent à Timothée ? Quels intérêts recherchons-nous principalement : les nôtres ou ceux de Christ ?

 

Enfin les enfants de Dieu doivent  être différents des impies. Plus les autres sont pervers, plus prudents nous devons être de nous garder innocents et inoffensifs. La doctrine et l’exemple de croyants solides éclaireront les autres, et dirigeront leur chemin vers Christ et la sainteté, tout comme un phare prévient les marins pour qu’ils évitent les rochers, et il dirige leur course vers le port. 

 

 

En Conclusion, si nous sommes totalement engagés  dans le service  pour le Seigneur,  tous les sacrifices que nous faisons pour édifier la foi des autres sont source de joie.  Il n’y a rien de meilleur que d’accomplir  notre devoir de manière simple et naturelle.  Naturellement il faut qu’il en soit ainsi sincèrement, et non pas seulement par prétention ; avec un cœur disposé et des vues droites. Ce qui est donné en réponse à la prière doit être reçu avec une grande reconnaissance et avec joie.

 

 

Tel est mon souhait pour chacun de nous.

 

 

 

 

©2004-2019  leministerebiblique