Pédagogie 
Divine.

 

 

Luc 2.40 :

« …. Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui… ».

 

Jésus  est notre chef  parfait et notre Sauveur.  Il offre le pardon à tous  ceux  qui l’acceptent comme Seigneur de leur vie et croient en ses Paroles.

 

Ainsi, Jacques 1.5 nous dit que Dieu nous donne généreusement la sagesse à tous ceux  qui le demandent.  Nous aussi nous pouvons grandi dans ce domaine en marchant avec le  Seigneur.

 

En faite,  jour après jour, Jésus puisait au temps de son enfance, des éléments  de connaissance  au grand livre de la nature  avec tout ce que celle-ci offre d’animé et inanimé. Celui qui créa toutes choses, à la parole duquel collines et vallons, arbres et ruisseaux vinrent à l’existence, était maintenant participant de la nature humaine et étudiait les leçons que sa propre main avait écrites sur les feuilles, les fleurs et les arbres. Plus tard et tout au long de son ministère, les paraboles au moyen desquelles il aima enseigner la vérité montrent à quel point son esprit était ouvert aux douces influences de la nature et comment, pendant les années de son existence cachée, il trouva son plaisir à tirer des leçons spirituelles du cadre de sa vie quotidienne. A mesure qu’il réfléchissait et s’efforçait de saisir la raison - de toutes choses — comme cela peut être le cas chez n’importe quel enfant — le sens de la Parole et des œuvres de Dieu se dégageait graduellement à ses yeux. C’est assez dire que, comme lui, tout être humain peut, si jeune soit-il, acquérir des connaissances par l’observation et l’étude des œuvres dont la nature est si riche, de même qu’en se penchant sur les pages du Livre sacré.

 

Or quand nous nous efforçons  d’apprendre à connaitre le Père par le moyen de sa Sainte Parole, les anges s’approchent de nous, nos esprits sont fortifiés, notre caractère s’ennoblit et nous tendons à la ressemblance de notre Sauveur. La contemplation de la beauté et de la grandeur des œuvres de la nature oriente d’instinct nos affections vers Dieu, touche notre cœur et subjugue notre pensée. Elle met l’âme en contact avec celui dont la présence emplit l’univers et lui imprime une impulsion nouvelle. La communion avec le Père, qui s’obtient par la prière humble et fervente, développe et fortifie nos facultés nobles pendant que notre puissance spirituelle s’accroît par ‘l’application de la pensée aux choses d’en haut. Des forces physiques et mentales seront constamment assurées à ceux qui se consacreront, âme, corps et esprit à Dieu, purifiant leurs pensées par l’obéissance à la loi d’amour. Leur cœur soupirera après Dieu, lui demandant ardemment de pouvoir, non pour des fins égoïstes, discerner le rôle et l’œuvre de son Esprit pour que chacune des facultés reçues lui soit soumise et qu’il les façonne à la gloire de Dieu.

 

Cependant, les serviteurs du Christ  sont chargés d’une préparation  personnelle, mais celle-ci  ne concerne  pas la défense verbale de leur foi le jour où celle-ci sera attaquée. Elle consiste à thésauriser dans le cœur, jour après jour, les précieuses vérités de la Parole de Dieu, à le nourrir de l’enseignement du Maître et affermir la foi par la prière, laissant au Saint-Esprit le soin de remettre en mémoire tout ce qui aura été appris et susceptible de toucher les cœurs le jour où, en tant que témoins fidèles, ils devront comparaître devant un tribunal humain pour rendre compte de leur attitude. La connaissance obtenue par une étude attentive des Ecritures, Dieu la rappellera à la mémoire de son enfant au moment précis où le besoin s’en fera sentir. Mais si ce dernier néglige d’orner son esprit des perles de la vérité, s’il ne se familiarise pas avec les paroles du Christ, s’il n’a pas appris, dans l’épreuve, à goûter la puissance de la grâce divine, il ne peut s’attendre que le Saint-Esprit lui vienne en aide. Il faut servir Dieu chaque jour d’un cœur non partagé et, ensuite, se confier entièrement en lui.

 

Ainsi tout être humain qui fait profession d’être chrétien, homme ou femme,  se doit d’écouter et d’obéir  religieusement à tout ordre de son maître. Mais malheur au responsable qui a un champ missionnaire à cultiver, des êtres humains auxquels enseigner les Ecritures, non à la manière du perroquet, c’est-à-dire en répétant des paroles qu’il ne s’est pas donné la peine de comprendre. « Ce sont elles [les Ecritures] qui rendent témoignage de moi », déclare le Sauveur, en qui réside notre espérance de la vie éternelle. Et s’il n’est pas rempli de l’Esprit de vérité et ne se soucie pas de connaître ce qui est révélé dans la Parole de Dieu, comment pourra-t-il présenter les enseignements de celle-ci de manière attrayante à ceux qui lui sont confiés ?

 

De même l’auditoire, le public doit faire preuve de ferveur, creuser profondément et rechercher avec le plus grand soin les pierres précieuses de la vérité renfermées dans les leçons qui lui sont proposées. Les occasions et les avantages qui s’offrent à lui d’obtenir une claire intelligence des Ecritures ne devraient pas être négligées. Dieu désire que ceux qui font profession de le suivre soient abondamment pourvus de preuves sur lesquelles étayer les points de doctrine de la foi chrétienne.

 

En faite l’effort tenté en vue d’éclairer les esprits et de faire du bien à autrui augmentera  en clarté et en profondeur la vision de celui qui travaille au nom du Christ. Plus nous nous efforçons d’exposer la vérité à d’autres — parce que nous sommes possédés par l’amour des âmes — plus cette vérité nous devient claire, belle et imposante. Une œuvre ne doit pas être abandonnée trop tôt.  La preuve a été faite que quels que soient les talents  du prédicateur, si le travail personnel est négligé, si les membres d’église n’ont pas appris à travailler, à diriger une réunion, à établir au-dehors des contacts fructueux, à faire leur part du travail missionnaire incombant à la communauté, l’œuvre entreprise est vouée à l’échec presque complet. Il y a beaucoup à faire au sein de l’Ecole du Sabbat pour amener chacun à comprendre son devoir et à jouer son rôle. Dieu nous appelle tous à travailler pour lui et c’est au prédicateur qu’incombe la tâche de diriger les efforts de chacun.

 

Or quelle bénédiction  ce serait si tous enseignaient à la manière  de Jésus ! Le Maître ne cherchait pas à attirer l’attention par son éloquence ou par l’étalage de grands sentiments. Au contraire, son langage était clair et ses pensées exprimées de la façon la plus simple ; il parlait avec amour et ferveur. Dans votre enseignement, efforcez-vous de reproduire ces caractéristiques, rendez vos réunions intéressantes ; que les moniteurs sachent démontrer qu’ils possèdent parfaitement le sujet de la leçon et qu’ils s’y intéressent profondément. Que toute interprétation superficielle des Ecritures soit évitée pour chercher, au contraire, à aller au fond des choses.

 

Ainsi les parents doivent considérer comme un devoir sacré le fait d’instruire leurs enfants de la Parole de Dieu sans oublier la prophétie, de s’intéresser à leur éducation au sein de la famille et aux leçons qu’ils reçoivent à l’Ecole du Sabbat. En agissant ainsi au sujet de ces dernières, ils démontrent l’importance qu’ils attachent à l’étude proposée au cœur et à l’esprit de leurs enfants et contribuent à développer chez ceux-ci le goût de la connaissance des choses bibliques.

 

De même quand il exhortait  ses disciples à ne pas mépriser les petits, il s’adressait  aux chrétiens de tous les siècles. L’amour attentionné qu’il manifestait aux enfants est un précieux exemple à suivre. Si les moniteurs étaient animés de ce sentiment désintéressé à l’égard des petits, un beaucoup plus grand nombre d’entre eux entreraient dans le bercail dont le Christ est la Porte ! Qu’à toute occasion favorable, on répète aux enfants l’histoire de l’amour de Jésus, qu’une partie de chaque sermon leur soit consacrée. Le serviteur de Dieu peut trouver dans ces jeunes êtres des amis durables pour lesquels ses paroles seront comme des pommes d’or ciselées dans des coupes d’argent.

 

Pour terminer notre réflexion, nous remercions Dieu de ce que l’Eglise à travers le Sabbat a largement contribué à faire prospérer le nombre de nos entreprises missionnaires. Il  faut apprendre aux enfants à accomplir des actes  désintéressés qui sont, pour les hôtes célestes qui les contemplent, une cause de jubilation. Enseignons le renoncement à nos petits, ceci dès l’âge le plus tendre et qu’ils apprennent ainsi à servir le Christ.

 

 

En Conclusion,  le Seigneur  n’est pas glorifié quand les membres d’églises sont laissés de coté. Ils auront des comptes à rendre de leur indifférences et négligence à cet  égard.

 

Enfin  il ne suffit pas de s’occuper d’eux à l’occasion et de leur donner une fois en passant un mot d’encouragement. Ils doivent être l’objet d’un travail continu accompagné de prière et de sympathique attention. Un cœur rempli d’amour atteindra le cœur des jeunes les plus indifférents et qui promettent quelquefois le moins.

 

 

©2004-2018  leministerebiblique