Quelque soit notre niveau de performance par rapport aux autres, face aux normes
divines, nous ne pouvons absolument pas
nous en vanter. Dieu ne s’attend pas
simplement à ce que nous respections ses
commandements, mais que nous l’aimions de tout notre être. Mais
personne n’y est parvenu, à part Jésus.
Ainsi, tous les péchés font de nous des rebelles, tous nous séparent de notre
Dieu Saint. Par conséquent,
tous conduisent à la mort parce qu’ils
nous séparent de Dieu, quelle
que soit leur gravité.
Ainsi durant quelques minutes,
nous allons méditer sur ce thème du péché.
Le péché consiste en toute pensées, paroles ou actes non conformes à la sainteté et à la
perfection de Dieu. Le péché est la
transgression de la loi (1 Jean 3.4), la rébellion de la volonté de la
créature contre celle de Dieu. Le péché ne consiste pas seulement à accomplir
le mal mais à ne pas faire ce que l’on sait être bien (Jacq 4.17). Tout ce qui
n’est pas le produit d’une conviction de foi est péché (Rom 14.23). Donc le péché
commence dans l’esprit. Puis quand il est encouragé et entretenu, il se
transforme en acte, et ce dernier conduit à la mort. A première vue, le péché
est souvent séduisant, mais avec le recul son caractère hideux apparaît.
Ainsi la mort éternelle
est le salaire du péché, c’est
tout ce que nous pouvons espérer d’une vie sans Dieu (Rom 6.23). C’est
pour cela que Dieu est affligé en
voyant le péché (Gen 6.6). Les péchés
des hommes depuis la création
attristent Dieu. Il regrette de voir les
hommes choisir le péché et la mort au
lieu de son amitié. En faite le
Psalmiste dans l’un de ces Psaumes nous dira qu’aucun péché n’est excusable aux
yeux de Dieu, si bon que nous ne pouvons
pas nous autoriser à pécher un peu (Psaumes 5.6).
C’est pour cela qu’il envoya son Fils mourir à notre place (Rom 5.6-8). Nous étions sans force parce que nous ne
pouvions rien faire pour nous sauver nous-mêmes. Il fallait que quelqu’un vienne nous
secourir. Dieu a envoyé Jésus Christ pour nous non parce que nous le
méritions, mais parce qu’il nous aimait.
Le texte de Romains 5
nous demande de nous rappeler que
nous étions faibles, impuissants, sans force, et incapables de nous
sauver. Mais au temps fixé le Seigneur Jésus-Christ visita notre planète et
mourut pour les hommes. Il n’est pas mort pour des hommes bons, comme certains
pourraient le penser, mais pour des impies.
Il n’existait en nous aucune vertu, ni aucune qualité qui puisse nous
recommander auprès de Dieu. Au contraire, nous étions totalement indignes,
néanmoins Christ est mort pour nous. Si nous nous demandons pourquoi il agit
ainsi, il nous faut rechercher la
réponse dans la volonté souveraine de
Dieu lui-même. Car il n’existait rien en
nous capable de susciter un si grand amour.
Donc en envoyant son Fils, il va tout faire pour éloigner de nous le
péché (Psaume 103.12). Lorsque Dieu
pardonne notre péché, il l’efface et ne s’en
souvient même plus. Il ne sert à
rien de revenir sans cesse sur nos erreurs passées, puisque lui n’en
tient pas compte et a rendu mon casier judiciaire vierge. Quand
nous traversons des difficultés,
pensons à demander au Seigneur
son aide pour que quelques choses de bon en résultent. Si nous voulons suivre le Seigneur,
nous devons aussi prendre exemple sur se manière de pardonner et ne pas rappeler sans cesses ses fautes à
notre agresseur.
En faite, en éloignant de nous le péché, Dieu
désire piétiner nos péché en « jetant au
fond de la mer » (Michée 7.14), non loin du rivage où il pourrait réapparaitre, mais dans les
profondeurs afin qu’il ne fasse plus jamais surface. Tous les
péchés y sont jetés, lorsque Dieu
pardonne, il pardonne tout. Il
terminera complètement son œuvre en nous et accomplira tout le
nécessaire, en vue de notre croissance
spirituelle et de notre sanctification.
Ainsi aucun homme ne périra
s’il est
disposé à accepter le salut de Christ, mais s’il n’accepte pas
l’offre de Dieu, il subira la
conséquence de ses propres péchés : La
Mort.
De ce fait, en piétinant
nos péchés, Dieu nous purifie (1 Jean 1.9). Il est
donc inutile de confesser
continuellement nos péchés passés ou d’avoir peur que Dieu nous rejette si nous
ne conservons pas une conscience
parfaitement pure. Bien sûr, nous devons continuer de reconnaitre nos manquements,
mais parce que nous perdrions notre salut en ne le faisant pas, notre relation
avec Christ est
parfaitement assurée. Nous devrions plutôt le faire afin de pouvoir jouir d’une
joie profonde et d’une pleine communion
avec lui.
En terminant notre
réflexion, après avoir vu tout ce que nous pouvons faire avec l’aide de Dieu pour vivre bien dans ce monde corrompu, en évitant le péché le plus possible, Dieu nous promet la vie éternelle comme don gratuit (Rom 6.23).
Or la fin du péché
c’est la mort. Et bien que le chemin puisse paraître
agréable et engageant, cependant il ne sera qu’amertume à son extrémité. De
cette condamnation le croyant est mis en liberté, quand il est rendu libre du
péché. Si le fruit est la sainteté, s’il y a un principe actif de grâce vraie
et croissante, la fin sera la vie éternelle ; une fin très heureuse !
Bien que le chemin soit au sommet d’une colline, bien qu’il soit étroit,
épineux, cependant la vie éternelle se trouve à son extrémité. Pour cela nous devons prendre Jésus
pour maître et ainsi une nouvelle
vie avec Dieu commencera sur terre et se
poursuivra dans l’Eternité.
En Conclusion, tous
ceux qui marchent près de Dieu, dans la sainteté et la justice, sont conscients
que leurs meilleurs jours et leurs devoirs sont mélangés avec le péché. Dieu a
donné le témoignage au caractère criminel du monde, en fournissant un Sacrifice
suffisant, efficace pour le péché, nécessaire à toutes les époques.
Ainsi plaidons coupable devant Dieu, humilions-nous,
et cherchons à connaître ce qui est le pire de notre cas. Confessons
honnêtement tous nos péchés dans leur ampleur la plus totale, comptant
complètement sur sa miséricorde et sa vérité au travers de la justice de
Christ, pour un pardon libre et entier, et notre délivrance du pouvoir et de la
pratique du péché.
Enfin celui qui ne fait pas le bien qu’il sait pouvoir
faire, comme celui qui fait le mal qu’il sait qu’il ne doit pas faire, seront
condamnés. Oh que nous ayons la prudence de ne pas omettre la prière, et de ne
pas négliger de méditer et d’examiner nos consciences, comme de ne pas nous
engager dans des vices extérieurs contre la lumière !
Mon souhait pour chacun de nous, c’est que nous
puissions reconnaitre dans quel monde
nous vivons, et de là, prendre la bonne décision pour demander à Dieu
d’éloigner de nous à tous jamais nos péchés confessés.