Apocalypse 7.4
« … Et j'entendis le nombre de ceux qui matent été manques du sceau, 144000 de taules les tribus des fils d'Israël…. »
Ce chiffre de 144 000 est l'un des mystères
les plus fascinants de l'Apocalypse. Qui
représentent ces personnes ?
On obtient ce nombre en multipliant douze par
douze puis par mille. Le chiffre douze représente les douze tribus d'Israël
dans l'Ancien Testament, chacune composée de douze mille personnes, ce qui fait
un total de 144 000. Mais dans l'Ancien Testament, le terme hébreu eleph (mille) a plusieurs significations et
n'indique pas uniquement un nombre. En tant que nombre, eleph
désigne quarante-quatre groupes de mille personnes Mais il peut également
désigner une unité militaire, autrement dit une brigade ou un bataillon. Les
Romains appelaient ces unités militaires des cohortes. Une cohorte était
composée d'environ mille hommes, neuf cent soixante soldats plus les officiers.
Le mot eleph
(mille) pouvait également être utilisé pour désigner les divisions administratives
de chaque tribu, l'équivalent des comtés (Exode 18.21, 25). Dans le peuple d'Israël,
il y avait des chefs de dix mille (le nombre de personnes par tribu était à
cinq chiffres, voir Nombres 26, 4-62), de mille (les comtés),
de cent (les villages), de cinquante et de dix (les familles au sens large).
Puisque les nations d'Israël descendaient
d'une seule famille (voir Genèse 49.1-28), ces divisions
administratives s apparentaient à un arbre généalogique chaque tribu pouvait
être partagée en sous-groupes, clans et familles. Le terme eleph
ne représentait donc pas uniquement un nombre, mais désignait le
responsable d'un clan ou d'une subdivision. Les 144 000 pourraient donc
représenter les cent quarante-quatre responsables de groupes, chacun dirigeant
un clan dont le nombre de membres serait un nombre à
quatre chiffres. Quelle que soit l'interprétation du terme « mille ». Le
nombre de 144 000 représente ainsi symboliquement la totalité du peuple
d'Israël.
Le nombre de 144 000 désigne le peuple de
Dieu. Dans l'Apocalypse, le peuple d'Israël est étendu à tous ceux qui, comme
les disciples de l'Agneau, sont fidèles au Messie. Dans la nouvelle Jérusalem
(voir Apocalypse
21). Chaque porte représente l’une des douze tribus d'Israël et
chaque fondement représente l'un des douze apôtres (voir Matthieu 19.28). Ainsi,
le groupe des 144 000 ne représente pas une élue dont nous sommes exclus. C'est
un chiffre symbolique désignant tous ceux qui sont fidèles à Dieu, peu importe
ou et quand (Apocalypse
7.9).
En faite dans le Chapitre 14
de l’Apocalypse, nous lisons de nouvelles caractéristiques des
144 000. Les versets 1 et 2 nous
disent : « Alors
je vis l’Agneau qui se tenait debout sur le mont Sion, et avec lui, les cent
quarante-quatre mille qui portent son nom et le nom de son Père inscrits sur
leurs fronts. J’entendis une voix qui venait du ciel et qui résonnait comme de
grandes eaux, comme le grondement d’un coup de tonnerre violent. C’était comme
le son d’un orchestre de harpistes jouant de leurs instruments…. »
La principale
caractéristique des 144 000 de ce texte est qu'il s'agit d'un peuple vivant en
contact étroit avec Jésus, [oui comme les admirateurs d'une star. Ils le
suivent partout où il va et ont son nom inscrit sur leur front, ce qui signifie
qu'ils alignent leur caractère sur celui de Jésus. Ils cherchent à lui
ressembler en toutes choses.
Un de mes amis a
accepte un appel pour enseigner l'évangélisation pratique à la faculté de
théologie adventiste des Philippines. Dès son arrivée aux Philippines, il commença
à faire de longues promenades à vélo dans cette magnifique région. Les roules serpentent à travers la jungle
tropicale, les prairies et les petites villes.
Le climat étant
plutôt doux aux Philippines, il voit souvent l'hospitalière population philippine
à l'extérieur, saluant tous les passants II se doute qu'il doit présenter un
tableau assez inhabituel pour les gens qui ne voient pas tous les jours un
grand américain blanc sur la route. Presque tous ceux qu'il rencontre lui
crient : « Salut Joe ! » ou « Où vas-tu » ?
L'expression
« Salut Joe ! » est une réminiscence de la Seconde Guerre mondiale
durant laquelle les GI « Joe » étaient nombreux aux Philippines. Il est plus
difficile de répondre à la question « Où vas-tu ? » parce que contrairement aux
Philippins, Jim n'a aucune destination particulière ; il (ait du vélo pour
faire de l'exercice et profiter dé l'air frais. Ne possédant pas de carte de la
région, il roule à l'aventure et ne sachant pas où il va, il répond
généralement : » Je ne sais pas ! »
Connaissez-vous la
destination de votre vie ? Où pensez-vous qu'il est inutile de le savoir et
qu'il suffit défaire confiance à Dieu ? Effectivement, nous sommes certainement
appelés à nous confier en Dieu à chaque pas, ce qui ne nous empêche pas d'établir
des plans soigneux et concrets pour notre futur, plans que Dieu peut bénir ou
rectifier. On peut se permettre de rouler à l'aventure pour une promenade en
vélo. Laisser la chance guider notre vie est une autre chose.
Ainsi le Verset 3
nous dira que notre vie doit avoir un but précis et non partir à la dérive. Le
verset nous donne ces directives : « Tous ces gens chantaient un cantique nouveau
devant le trône, devant les quatre êtres vivants, et devant les vieillards. Et
ce cantique, personne ne pouvait l’apprendre excepté les cent quarante-quatre
mille, les rachetés de la terre… ».
Je n'oublierai jamais
un rêve que j'ai fait, adolescent chez mes parents, près New York. Je devais
dormir profondément. Dans ce rêve, je me trouvais dans la Nouvelle Jérusalem.
Autour de moi, je voyais des rues en or et des gens heureux. Une aura de gloire
environnait toutes choses. Comprenant que j'étais réellement arrivé, que le
combat était terminé et mon salut certain. La première émotion qui m'envahit fut
un sentiment d'indignité totale. « Je ne peux pas croire que Dieu m'ait accepte indigne
que je suis ! » J'étais stupéfait que cela puisse m'arriver.
Ce sentiment
d'indignité fut alors remplace par une autre émotion plus forte. Je fus
submerge par une joie el une gratitude immenses J'avais envie de crier et
chanter des louanges à Dieu ! Je désirais exprimer ma reconnaissance à
Jésus qui avait rendu mon salut possible. Jésus, quel merveilleux nom, quelle
merveilleuse personne ! Je louai la gloire de sa grâce jusqu'à mon réveil !
J'apprends maintenant à le louer en attendant le ciel, pour ce qu'il a déjà
accompli pour moi.
La notion de « cantique
nouveau » est déjà très présente dans les Psaumes. Il est
intéressant de constater que ce cantique est toujours inspiré par le salut de
Dieu.
Psaume 40.4 : « Il a mis dans ma
bouche un cantique nouveau, une louange à noire Dieu ». Les versets 1 et 2 expliquent
ce qui inspire ce chant nouveau. « J’avais mis mon espérance en l'Eternel ; et il s'est
incliné vers moi. Il a écoulé mon cri. Il m'a retiré de la fosse de destruction
du fond de la boue, il a dressé mes pieds sur le roc en affermissant mes pas ».
Le Psaume 98.1,
2 nous entraîne : « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau ! »
Pourquoi ? « Parce qu'il a fait des miracles. L'Éternel a fait
connaître son salut, il a révélé sa justice aux yeux des nations ». Le psalmiste chante un chant
nouveau pour les merveilles accomplies par le Seigneur, en particulier pour
avoir fait connaître son salut dans le monde entier.
Ce modèle revient
souvent dans les Psaumes. Chaque fois que l'on rencontre la notion de chant
nouveau, il est toujours motivé et inspiré par les puissantes actions de salut
de Dieu. Quand nous arriverons à la
Nouvelle Jérusalem, le salut de Dieu nous inspirera un cantique nouveau. Nous
le chanterons avec force car nous comprendrons finalement de quelle ruine nous
avons été sauvés.
Et le Verset 3
se spécialise sur ce chant nouveau en
disant : « que
personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre
mille, qui avaient été rachetés de la terre… ».
Le chant est nouveau, non seulement parce que l'expérience est nouvelle, mais
aussi parce que le peuple qui chante est « nouveau » '. Il a connu
la tristesse et la souffrance, les insultes et le rejet ; il a lutté contre des
handicaps physiques, mentaux et émotionnels. Il a connu les amères conséquences
du péché. Mais Dieu « fait toutes choses nouvelles », y
compris son peuple. Il est le Maître artisan.
Imagines un roi qui
quitte son trône et se rend incognito en ville. Il va dans les bas quartiers et
descend une allée sombre. Il voit un vieil homme, sans abri, jouant d'une
vieille trompette pour récolter quelques pièces, répétant toujours le même air.
C'est assourdissant. Un son cassé qui sort
d'une trompette cassée.
Le roi s'approche de
l'homme et lui propose : « j'aimerais t'acheter ta vieille trompette. Je te
paierai assez pour que tu puisses vivre dans une maison.
—
Vous parlez de celle trompette ? demande le vieil homme, cette vieille chose
cabossée, rouillée, abîmée ? Vous la voulez vraiment ?
—
Oui, je veux cette trompette. » Le roi achète l'instrument, le rapporte
chez lui, le confie à son fils et lui demande : « J aimerais que tu me répares
cette trompette. »
Le fils prend l’instrument
dans son atelier. Il change le bec, répare les bosses, pose de nouvelles
valves, le nettoie el l'enduit de cire pour le polir. La Bible dit que Dieu
nous considère comme de l'or, nous polit, nous raffine, nous nettoie, et qu'il
accomplit ce travail en ce moment même !
Un jour, l'instrument
est enfin prêt. Le fils prend la trompette de cuivre reluisante sur laquelle il
a inscrit le nom de son père el la lui porte. Le roi prend l’instrument et le
complimente : « Quelle
belle trompette, j'ai hâte de l'essayer. »
II la saisit,
brillante comme neuve, y pose ses lèvres et souffle. Cette fois, le son qui
s'en échappe ne ressemble en rien au vieil air, ce n’est plus une mélodie
éraillée. C'est une musique telle que cette trompette n'a jamais produite
auparavant. Un chant nouveau, grand et glorieux sort de cette trompette. Elle a
été remise à neuf !
Aujourd'hui, notre
vie est peut-être rouillée par l'égoïsme et l'orgueil ou corrodée par l'envie
et la jalousie. Nous nous sentons parfois tordus et cabossés. Le Maître artisan
travaille déjà sur nous dans son atelier ; quand il aura terminé son
œuvre, nous chanterons un chant nouveau.
Pour bien comprendre
ce qui vient d’être dit, prenons une
petite histoire. Il y avait un pasteur d'une Eglise proche d'Alexandra,
en Virginie, qui se rendit dans un magasin de musique pour acheter un piano
électronique pour les jeunes de son Eglise. Le pianiste devait le rejoindre au
magasin pour l'aider a choisir le piano. Le pasteur
arriva avant le pianiste et remarqua un piano qu'il avait vu dans une revue que
le pianiste lui avait donnée. Il décida d'entrer et d'essayer le piano pour en
tester le son.
Ses mains couraient
sur les notes, mais il n'entendait rien de spécial. Le pianiste lui avait fait
l'éloge de cet instrument et les commentaires de la revue le recommandaient
également. Le pasteur pensa que la qualité de ce piano avait peut-être été un
peu surestimée. Alors qu'il essayait d'en tirer quelques notes, le pianiste
entra. Il commença à jouer et le son changea instantanément ! « Quel
bon piano ! Quel son extraordinaire ! » La différence provenait des
mains expertes du musicien.
Les deux hommes
avaient tout simplement une expérience différente. Le pasteur n'avait pas de
formation de piano et jouait des sons au hasard. Le pianiste, au contraire, ne
s'asseyait pas devant un piano pour la première fois. Il jouait depuis des
années, il avait étudié, passé d'innombrables heures à s'exercer seul, pour que
Dieu soit loué par sa musique quand il jouait en public.
Notre texte nous
révèle que les 144 000 ont appris le chant. Ils sont qualifiés au ciel grâce à
ce qu'ils ont vécu sur terre. Même si le chant est nouveau, il ne s'agit pas
d'une improvisation du moment et il a été répété pendant des années sur terre.
La vie est une répétition
; nous nous exerçons pour ce chant. Quand nos collègues de travail nous
agressent, souvenons-nous que nous sommes en répétition et que nous ne devons
pas répondre sur le même ton. Si l'on médit de nous, restons en paix, nous
sommes en répétition pour ce nouveau chant Quand notre sensibilité est blessée,
ne nous vengeons pas et transformons ce moment difficile en répétition !
Quand nous chanterons
ce cantique au ciel, nous serons en harmonie avec ceux qui — souvent eux-mêmes
en souffrance — nous auront blessés, ceux avec lesquels il était difficile de
s’entendre. Si nous ne savons pas enterrer la hache de guerre aujourd'hui, que
chanterons-nous au ciel ? Nous chanterons là-haut le cantique nouveau ; la
répétition commence maintenant !
Or le verset 4-5
terminera en donnant les caractéristiques de ce peuple qui chante ce chant
nouveau : « …
Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, ils sont restés
vierges. Ils suivent l’Agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre
les hommes pour être offerts comme des premiers fruits à Dieu et à l’Agneau. Il
ne s’est pas trouvé de mensonge dans leur bouche. Ils sont
irréprochables…. »
Les 144 000 se distinguent par leur véracité (au contraire de Laodicée qui se
trompe elle-même). Dans leur bouche, il ne se trouve pas de mensonge. L'une des
caractéristiques du peuple de Dieu à la fin des temps est un attachement total
à la venté, en toutes circonstances. Voici l'un des derniers objectifs du plan
du salut de Dieu. Le secret de la liberté et d'une vie satisfaisante consiste à
comprendre et accepter la vérité. Ce que nous choisissons de croire détermine
notre comportement.
On raconte l'histoire
d'un lycéen doué qui obtint son baccalauréat avec mention « très bien ».
Il fut également reçu à l'examen d'entrée à l'université avec
quatre-vingt-dix-huit points. L'étudiant pensait que ce quatre-vingt-dix-huit
correspondait à son quotient intellectuel, Un tel quotient intellectuel étant
plutôt bas, il commença à se croire médiocre. À la fin du premier semestre, cet
étudiant, auparavant brillant et doué, échoua dans toutes les matières. L'un de
ses professeurs le convoqua : « Je suis assez
perplexe de voir un étudiant, entré avec un excellent livret scolaire, échouer
soudain à l'université. » Le jeune homme répondit qu'il s'était
rendu compte de ses lacunes intellectuelles, que ses résultats universitaires
confirmaient, d'ailleurs.
Une discussion plus
approfondie révéla la vérité. La note de quatre-vingt-dix-huit correspondait à
un pourcentage. En d'autres termes, cet étudiant avait obtenu
quatre-vingt-dix-huit points sur cent. Cette note était, en réalisé, l'une des
meilleures de tout le pays et cet étudiant était l'un des plus brillants qui
aient fréquenté cette université. Le semestre suivant, il avait retrouvé sa
place en tête de classement. Pour quelle raison ? La différence provenait de ce
qu'il croyait — et dans le cas précis, de ce qu'il pensait de lui-même.
Le sage Salomon
disait : « Un
homme est tel que sont ses arrière-pensées. » (Proverbes 23.7). Ce
que nous croyons n'influe pas seulement nos performances, mais a également un
impact sur ce que nous sommes et faisons. Ainsi, il existe dans le monde une
grande variété de vérités contradictoires et il n'est donc pas étonnant que
nous vivions dans une société marquée par l'agitation, le stress et lés
conflits.
L'ultime objectif de
Dieu est de restaurer la perfection dont l'humanité jouissait à l'origine. Il
n'y aura plus de place, sur la nouvelle terre, pour l'erreur et la confusion.
Les problèmes que nous rencontrons quotidiennement sont générés par « le père
du mensonge » (Jean 8.44). La solution se trouve dans la
vérité manifestée en Jésus (Jean 14.6). La bouche du peuple de Dieu de
la fin des temps est donc exemple de mensonge (Apocalypse 14 5) ; il est
uni dans la vérité.
En conclusion, demandons au Seigneur de nous
aider à commencer aujourd’hui à nous préparer. En gardant les yeux fixés sur toi, je peux
me détacher des souffrances de
cette terre et commencer à apprendre ce cantique nouveau.
Enfin Seigneur je te
remercie d’avoir fourni dans la Bible un
plan pour ma vie. Que ma vie soit
toujours modelée par ce futur.
Mon désir
aujourd’hui, c’est de m’engager à te
suivre, à connaitre la vérité et à la
pratiquer.
Extrait du Livre de
Méditations quotidienne
En Chemin de Prière
De John Paulien.