Influence de
la Religion 
sur la  Santé .

 

 

Romains 1.16.

 

L’amour que le Christ  répand dans l’être tout entier est une puissance vivifiante. C’est lui qui guérit notre cœur, notre cerveau, nos nerfs. Par lui, les plus nobles énergies de notre être sont mises en activité. Il libère l'âme de sa culpabilité et de sa tristesse, de ses anxiétés et de ses soucis. Il nous apporte le calme et la sérénité, et répand dans notre âme une joie dans le Saint Esprit, qui est une source de vie et de santé, et que rien au monde ne saurait détruire.

 

Ainsi Dieu possède un pouvoir de guérison qui s’exerce à travers la nature entière. Si un arbre est coupé, si un être humain est blessé, la nature entreprend immédiatement de réparer le mal. Avant même que le besoin ne s'en fasse sentir, les puissances de restauration son prêtes; dès qu'un coup est porté, toutes les énergies se concentrent pour guérir la blessure. Il en est de même dans le domaine spirituel. Dieu avait prévu un remède au péché avant même son apparition. L'âme qui cède à la tentation est blessée, meurtrie par l'adversaire; mais là où il y a péché, le Sauveur vient. Il appartient au Christ de « guérir ceux qui ont le cœur brisé; ... proclamer aux captifs la délivrance, ... renvoyer libres les opprimés ». Luc 4:18.

 

En faite, la science et la littérature ne sauraient apporter à l’esprit  humain la lumière que le glorieux Evangile du Fils de Dieu peut procurer. Lui seul peut accomplir la grande œuvre qui consiste à illuminer l'âme. Dès lors, rien d'étonnant à ce que l'apôtre Paul s'exclame: « Je n'ai point honte de l'Evangile: c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit ». Romains 1:16. L'Evangile du Christ s'incarne chez les croyants; ils deviennent ainsi des lettres vivantes, connues et lues de tous les hommes. Par ce moyen, le levain de la piété se transmet à la multitude. Les intelligences célestes sont capables de discerner les éléments valables de la grandeur du caractère, car seule la bonté d'âme a du prix aux yeux de Dieu.

 

En outre le développement de l’esprit est un devoir que nous devons à nous-mêmes, que nous avons à l'égard de la société et envers Dieu. Mais nous ne devrions jamais employer des moyens propres à cultiver l'intelligence aux dépens de la vie morale et spirituelle. Le degré le plus élevé de perfection ne saurait être atteint que grâce au développement harmonieux des facultés mentales et morales. Quand notre esprit sera contrôlé par l’Esprit de Dieu, nous comprendrons l’enseignement contenu dans la Parole du levain. Ceux qui ouvrent leur cœur à la vérité se rendront compte que la Parole de Dieu est le moyen par excellence de la transformation  du caractère.

 

Or tout notre avenir dépend de la décision personnelle que nous prenons, d’ouvrir notre cœur pour accueillir le Prince de Paix. En nous consacrant au Christ, en qui réside la vertu de sa puissance, nos esprits  peuvent trouver  repos et sérénité. Alors notre reconnaissance sera si profonde que vous glorifierez Dieu pour le grand amour et pour la grâce  qui vous sont accordés.

 

Cependant, si nous faisons en sorte que nos esprits soient davantage fixés sur Jésus et sur le monde céleste, nous bénéficierons d’un puissant stimulant et d’un soutien efficace dans les combats du Seigneur. L'orgueil et l'amour du monde perdraient de leur force à mesure que nous porterions nos regards sur les gloires de ce pays meilleur où nous habiterons bientôt. Alors, comparés à la beauté du Christ, tous les attraits d'ici-bas ne seraient à nos yeux que pacotille.  Le renouveau de la pureté morale dépend d’une manière correcte de penser et d’agir (Matt 15.11, 19-20).

 

En faite, les mauvaises pensées détruisent l’âme. La puissance  transformatrices de Dieu  change le cœur, raffine et purifie les pensées. Si l'on ne fait pas d'effort pour que celles-ci soient centrées sur Jésus-Christ, la grâce ne peut se manifester dans la vie. L'esprit doit être engagé dans le combat spirituel. Toute pensée doit être faite captive et amenée à obéir au Christ. 2 Corinthiens 10:5. Toutes les habitudes doivent être placées sous le contrôle de Dieu.

 

Ainsi si l’on donnait à ce principe (rechercher la gloire de Dieu) l’attention qu’il mérite, on verrait un changement radical dans les méthodes d'éducation courantes. Au lieu de faire appel à la vanité, à une ambition égoïste, d'exciter une émulation malsaine, les éducateurs s'efforceraient d'éveiller l'amour du bien, du vrai et du beau, en un mot, la soif de la perfection. L'élève travaillerait au développement des dons qu'il tient de Dieu, non pour surpasser ses condisciples, mais pour réaliser le dessein du Créateur à son égard et réfléchir son image. Plutôt que de contempler des modèles humains, et d'avoir l'amour de la gloire comme mobile, il dirigerait ses regards vers le Créateur avec le seul désir de le mieux connaître et de lui ressembler davantage.

 

L’Esprit  donne la force qui soutient  les âmes, celles-ci déploient des efforts et luttent  en toutes circonstances, au milieu de l’hostilité de leurs parents, de la haine du monde et du sentiment de leurs propres imperfections et de leurs erreurs. Une union des efforts divins et des efforts humains, une communion étroite, fidèle et permanente avec Dieu, source de toute force, est indispensable.

 

 

En Conclusion, Dieu nous a donné à chacun de nous, une identité qui nous est propre, qui ne peut pas se fondre dans celle d’un autre, cependant, nos caractéristiques personnelles seront beaucoup moins marquantes si nous appartenons à Jésus-Christ et si nous faisons nôtre sa volonté. Nos vies devraient être consacrées au bien et au bonheur des autres, selon l'exemple de notre Sauveur.

 

Enfin nous devrions être oublieux de nous-mêmes, et témoigner constamment — jusque dans les petites choses — notre gratitude pour les faveurs que nous avons reçues de nos semblables, et saisir les occasions de les encourager, de les soulager de leurs peines et de leurs fardeaux par des actes de bonté et de petits gestes d'amour. Ces attentions pleines de bienveillance qui, commençant par nos foyers, s'étendent en dehors du cercle familial, contribuent à créer le summum du bonheur, tandis que le fait de négliger ces petites choses met le comble à l'amertume et à la tristesse de la vie.

 

 

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