Qualification pour 
un service 
chrétiens efficient

 

 

 

1 Pierre 3.8.

« … Enfin soyez tous d’un même sentiment, remplis de compassion l’un envers l’autre, vous entraimant fraternellement, miséricordieux, {et} doux…. »

 

Louer Dieu de tout son cœur, et en  toute sincérité est aussi important que de prier.  Il faut montrer au monde et aux habitants du ciel que nous apprécions le merveilleux amour du Père pour une race déchue,  et que nous nous attentons aussi à recevoir de sa plénitude des bénédictions de plus en plus abondante.

 

Ainsi la nonchalance  et l’inefficacité  ne sont  pas incluses dans la piété.  Quand nous comprenons que nous travaillons  pour Dieu, nous avons plus que jamais la notion de la sainteté du service  spirituel, ce qui nous permet d’accomplir chacun de nos devoirs d’une manière plus vivante, plus vigilante et plus persévérante.   De ce fait, veillons à ce que notre vie soit une preuve de sa vérité,  et laissons l’Esprit  transformer  notre orgueil en humilité  et  notre indifférence  en intérêt  sincère pour les autres.

 

En faite,  la culture et l’usage de la parole  ont leur importance dans toutes les branches de l’activité chrétienne.  Il faut  s’habituer  à avoir  des intonations de voix  qui plaisent,  ne se servir que d’expériences choisies et correctes, et enfin être toujours  aimable et  courtois.  C’est pourquoi  veillons  à présenter la Parole de telle manière qu’elle fasse impression  sur les cœurs.  Il faut parler lentement, distinctement, avec  solennité, tout en conservant la ferveur indispensable.

 

Or  chaque  chrétien est appelé à faire connaitre à d’autre les  insondables  richesses  du Sauveur, c’est pourquoi il devrait  s’efforcer de cultiver le don de la Parole  afin de présenter l’Ecriture de manière à la faire aimer de son auditoire.

 

Ainsi comme dit Pierre dans son épître,  toutes ces attitudes présentées  ici montrent  aux croyants la voie d’un service efficace pour Dieu.  Un auteur chrétien va argumenter cela en disant que la providence  ne nous demande pas  qui nous voudrions avoir comme frères — ceci n’est pas de notre ressort ; par contre nous devons les aimer, sans tenir compte de nos affinités ou de nos goûts personnels. Mais rappelons-nous que l’amour véritable n’a pas forcément sa source dans les émotions, mais dans la volonté ; il ne consiste pas à sentir mais à agir ; il ne réside pas dans les sentiments mais dans des actions ; enfin il ne s’exprime pas par de douces paroles mais par des actes nobles et désintéressés.  

 

En faite,  nous ne devons pas nous attendre au succès si nous nous engageons dans la bataille au hasard. Le Seigneur a besoin d'hommes qui réfléchissent. Il désire des collaborateurs et non des écervelés. Il a besoin d'hommes intelligents pour accomplir la grande œuvre du salut des âmes.  Dieu  ne souhaite pas que nous nous contentions d’un esprit  paresseux et indiscipliné, d'une pensée terne et d'une mémoire émoussée.  Les hommes de Dieu doivent être empressés à l'étude, appliqués dans l'acquisition des connaissances et ne jamais gaspiller ne fût-ce qu'une heure. Par un entraînement persévérant, ils peuvent accéder, en tant que chrétiens, aux niveaux les plus élevés de la culture pour devenir des hommes forts et influents.

 

Or   il faut  que ceux  qui veulent être ouvriers avec Dieu cherchent à perfectionner toutes les facultés de leur intelligence et à entretenir leur corps en santé. La véritable éducation, c'est l'épanouissement de nos facultés physiques, mentales et morales en vue de l'accomplissement de nos devoirs, du développement de notre corps, de la formation de notre âme et de notre esprit pour le service de Dieu. C'est la seule éducation qui subsistera jusque dans la vie éternelle.

 

Ensuite  efforçons-nous  de maintenir  la dignité de notre travail par une vie  bien ordonnée et  une conversation pieuse.  Ne craignons pas d’élever trop haut  notre idéal.  Nous devons éliminer toute grossièreté et toute rudesse, et cultiver la courtoisie, la distinction et la politesse chrétienne.  Dieu ne tient pas ces particularités pour des vertus, inspirez-vous de son jugement à cet égard. Conduisez-vous de manière à éviter d'offenser qui que ce soit, à moins que cela ne devienne nécessaire.  Nous possédons la vérité, l’espérance et la foi les plus grandes qui aient jamais été donnés au monde, et  nous  désirons les présenter à l'humanité dans leur caractère exaltant. Nous ne voulons pas prendre l'attitude des gens qui implorent le pardon du monde parce que nous osons croire en ces vérités sacrées et précieuses, mais nous voulons marcher humblement devant Dieu et mener une existence digne de notre condition d'enfants du Dieu Très-Haut et, bien qu'étant de faibles instruments, nous comporter comme nous occupant de choses à la fois intéressantes et importantes, plus élevées et plus exaltantes que n'importe quelle affaire temporelle appartenant au monde.

 

Cependant, la vie de ceux qui doivent proclamer un message  aussi solennel, et sacré,  ne doit contenir aucune infatuation.  Des hommes  peuvent posséder des dons éminents, de grandes capacités, de hautes qualités; mais s'ils tolèrent un grave défaut, un péché secret, ils constateront qu'un madrier rongé de vers peut entraîner pour un bateau un désastre plus ou moins rapide suivi d'une ruine totale.

 

Dieu n’a pas l’habitude  d’accomplir  des miracles pour faire progresser la vérité.  Il agit  en conformité  avec les grands principes  qu’il nous a fait connaitre, et la part qui nous incombe est d’élaborer des plans sages et utiliser les moyens  grâce auxquels Dieu produira certains  résultats. Ceux  qui refusent  tout effort déterminé et  se contentent  d’attendre que le Saint  Esprit  les oblige à l’action sont  voués à périr  dans les ténèbres.

 

Or le Seigneur  a besoin d’ouvriers  capables  de provoquer le triomphe  de la croix du Christ.  Le message doit être proclamé  avec clarté, hardiesse et  vigueur et non  d’une manière terne,  dépourvue de vie.  La vérité doit être  annoncée  dans toute sa rigueur. Il faut des hommes d'action — des hommes capables de travailler avec une énergie sincère et constante à la proclamation du message d'avertissement au monde et à la purification de l'Eglise.

 

En faite, comme le dit  Romains 12.11, « Ayons le zèle et non de la paresse et soyons fervent d’esprit »,  càd un zèle  chrétien, un zèle  qui se manifeste  par des œuvres. Si nous avons le Christ en nous, nous ne pourrons pas plus nous empêcher de le confesser que les chutes du Niagara ne pourraient s'empêcher de couler. — Tous ceux qui acceptent le Christ comme leur Sauveur personnel voudront le servir. En contemplant ce que le ciel a fait pour eux, leur cœur sera rempli d'amour et d'adoration reconnaissante. Ils s'empresseront de manifester leur gratitude en consacrant leurs talents au service de Dieu. Ils désireront montrer leur amour pour le Christ et pour ceux qu'il a rachetés. Toute leur vie sera faite de labeurs pour lui, de privations et de sacrifices.

 

Ainsi pour devenir  les collaborateurs  de Jésus,  nous devons user de beaucoup de patience à l’égard de ceux pour lesquels  nous travaillons, en  agissant  avec simplicité et en ayant en vue les heureux résultats  qui en découlent.  Ceux qui s’abandonnent  entièrement à Dieu mettent dans leurs  travaux beaucoup de réflexion,  prière  et tact diligent et consacré.  Chaque âme  sera précieuse  à ses yeux comme cela le fut pour le Christ  ici sur terre.

 

Ce message  doit être proclamé, mais  en l’annonçant, nous devons nous  abstenir  d’attaquer, de dominer et de condamner  ceux qui n’ont pas la lumière que nous possédons.  Le vrai  chrétien  travaille  pour Dieu, non pas sous l’effet  d’impulsion, mais en obéissant  à un principe  et non pas un jour ou un mois, mais une vie entière.  Nous  avons besoin  d’éprouver plus de sympathie chrétienne, il nous  en  faudrait non  seulement  envers ceux qui nous paraissent irréprochable, mais encore envers les pauvres âmes qui souffrent et qui luttent, qui pèchent et se repentent.

 

En faite il y a dans la foi véritable une vie, une fermeté  de principe,  une détermination qui ne peuvent être affaibli ni par le temps, ni par le  travail.  Une  grande œuvre  doit  être accomplie, des plans  plus étendus doivent  être  établis, une voix doit  s’élever pour réveiller les nations.  L’espoir  et courage  sont  essentiels  dans un service agréable à  Dieu.  Ce sont les fruits de la foi. La première chose que doit faire celui qui veut devenir  ouvrier  avec Dieu, c’est d’apprendre à se  défier de lui-même, ainsi seulement on peut devenir  participant du caractère du Christ.  C’est vivre chaque parole  qui sort de sa bouche accomplie sa volonté, se  réfugier  en lui  dans l’épreuve.  Il faut que le  croyant  se distingue  du monde en servant Dieu de tout leur cœur. Ils ne doivent s'arroger aucun honneur, mais se rappeler qu'ils sont solennellement engagés à ne servir que le Seigneur.  On ne peut réussir au service de Dieu si l'on ne met pas son cœur tout entier à l'ouvrage, si toutes choses ne sont pas considérées comme une perte en comparaison de l'excellence de la connaissance du Christ. Celui qui fait des réserves ne saurait devenir un disciple du Christ, encore moins l'un de ses collaborateurs.

 

Or le Seigneur  désire voir chez ses serviteurs  un esprit  prompt  à saisir les valeurs  des âmes,  à discerner  les devoirs du moment.  L’action rapide  et décisive  au moment opportun assure d’éclatantes victoires, alors que le retard et négligence  aboutissent à l’insuccès qui déshonore Dieu.

 

En terminant notre réflexion,  demandons-nous  si nous sommes des hommes et femmes choisis  par Dieu pour son service.  Ce qui permettait à nos églises d’avoir de la vigueur dans leurs efforts, et de réussir, ce n’est pas l’agitation, mais l’action tranquille  et humble.

 

 

En Conclusion, nous devons lutter pour pouvoir entrer  par la bonne porte. Car cette porte ne vacille pas sur ses gonds. Elle ne laisse pas entrer les caractères douteux. Nous devons maintenant tendre de tous nos efforts vers la vie éternelle, avec une intensité proportionnée à sa valeur. Ce ne sont ni l'argent, ni les propriétés, ni la position sociale qui ouvrent les portes du paradis, mais la possession d'un caractère chrétien.

 

En faite  les disciples de Jésus devaient être instruits quant à la manière de travailler et de se reposer. Aujourd'hui, il est également nécessaire que les ouvriers choisis par Dieu obéissent à l'ordre du Christ leur demandant d'aller à l'écart pour prendre du repos.

 

Enfin, les chrétiens doivent aussi travailler avec ardeur au salut de ceux qui sont perdus, et ils doivent aussi consacrer du temps à la contemplation, à la prière et à l'étude de la Parole de Dieu. Il n'est pas bon de se trouver constamment sous la pression du travail et de l'agitation, car, de ce fait, la piété personnelle est négligée et les facultés mentales et physiques sont lésées.

 

 

 

©2004-2018  leministerebiblique