Marc 1.14-15 :
« … Lorsque
Jean eut été arrêté, Jésus se rendit en Galilée. Il y prêcha la Bonne Nouvelle
qui vient de Dieu. Jésus disait : – Le temps est accompli. Le règne
de Dieu est proche. Changez et croyez à la Bonne Nouvelle…. ».
A la venue de Jésus, il y a 2000 ans de cela, il a
annoncé l’établissement de son royaume. Son royaume sera définitif seulement à
son retour. Ce sera seulement par la foi que nous entrerons dans son royaume.
Donc préparons-nous dès maintenant pour son retour « si proche » en
étudiant ses enseignements qui nous expliquent comment mener une vie juste.
Ainsi le V15 nous dit que « le moment était arrivé ».
Comment connaitre que c’était le bon moment ? Le livre de Daniel
au Chap 9
nous donne des réponses à ce sujet. Ouvrons ce chapitre au V25-27.
Ici Daniel eut une vision qui expliquait ce qui
devait arriver durant les prochaines années (siècles). Les 70 semaines nous
parlent entre autre de la restauration
de Jérusalem, de la Venue de Jésus en tant que Messie (Baptême, Crucifixion, et
résurrection) et se termine par le mort d’Etienne et l’ouverture de l’Evangile
aux païens. Durant cette dernière semaine,
il fera une alliance avec quelques uns,
càd avec ses disciples qui devient ses apôtres.
Ce qui faut retenir dans ces versets, c’est que
Daniel va prophétiser sur les 490 années du règne de Jérusalem, sa reconstruction, mais aussi sa destruction
plus tard, mais surtout de la Venue de
Jésus, de son ministère ici-bas.
En faite, nous venons de voir la période où le royaume
de Dieu va être établi. Le message
principal ce sera de changer d’attitude et de norme à la bonne nouvelle. Ce
message d’époque est toujours d’actualité aujourd’hui. Nous devons nous
détourner de notre égocentrisme et laisser à Christ le contrôle total de note vie.
Ainsi dans Matt 12.28, l’Evangéliste Matthieu va nous dire que le royaume de Dieu
était présent car le Roi lui-même marchait au milieu d’eux et malheureusement à
cette époque personne ne s’en rendit compte de sa présence.
C’est pour cela
qu’au Chapitre
6 au V33, l’auteur va nous demander de rechercher
premièrement le royaume et la justice de
Dieu, càd donner la priorité à Dieu dans notre vie, nourrir nos pensées de ses désirs, chercher à lui ressembler, lui
servir et lui obéir en tout. Malheureusement dans la vie actuelle, beaucoup de
choses sont en concurrence pour occuper le 1er rang et elles
risquent d’y parvenir, si nous ne prenons pas la ferme décision d’accorder la
première place au Seigneur dans tous les domaines de notre vie. Ainsi la
responsabilité du croyant c’est de vivre pour le Seigneur, en ayant cette confiance inébranlable que Dieu
pourvoira à ses besoins futurs.
En faite en laissant Dieu pourvoir à nos besoins,
être le premier dans notre vie, nous pouvons proclamer la bonne nouvelle de ce
royaume à chacun. En quoi consiste cette bonne nouvelle ? Marc 1.15
nous dit que les premiers mots prononcés par Jésus résument le message. Le
Messie tant attendu est venu pour briser le pouvoir exercé par le péché et commencer le règne de
Dieu sur terre. Les paroles de Jésus
sont une bonne nouvelle car elles nous offrent la liberté, justice et
l’espérance.
Or à travers ces versets, observons les grandes
vérités que Christ a prêchées. Par la
repentance nous rendons gloire à notre Créateur que nous avons offensé ;
par la foi nous rendons gloire à notre rédempteur qui est venu pour nous sauver
de nos péchés. Christ a réuni ces deux choses, qu’aucun homme ne puisse penser
à les désassembler. Christ honore ceux qui, bien que les moindres dans ce
monde, sont diligents dans leur travail et aimables l’un envers l’autre.
L’assiduité, l’unité sont bonnes et plaisantes et le Seigneur Jésus met une
bénédiction sur celles-ci.
Ainsi en
recevant ses bénédictions, (car nous faisons sa volonté), l’apôtre nous met en garde contre un fait
important. Dans Romains 14.17, il nous dira que dans le
Royaume de Dieu, ce n’est pas le régime alimentaire, mais les réalités spirituelles qui comptent. Regarder à Christ dans tout ce que nous
entreprenons, est le seul moyen de les rendre acceptables.
Ceux qui plaisent le plus à Dieu sont ceux qui se plaisent le plus avec
lui ; ceux qui abondent le plus dans la paix et la joie dans le
Saint-Esprit. Ils sont approuvés par les hommes sages et bons ; et
l’opinion des autres n’a aucune importance.
De ce fait, ceux qui prêchent la même doctrine que
Paul en suivant son exemple, peuvent s’attendre à la faveur et bénédictions
divines. Donc comme le dit Colossiens 4.11, Paul était
réconforté dans la communion des saints et des ministres. L’un est son
compagnon de service, un autre son compagnon de captivité, et tous sont ses
compagnons qui travaillent à leur propre salut, et s’efforcent de promouvoir le
salut des autres.
Enfin de compte, le monde s’effondra et seul me royaume
de Dieu subsistera. Hébreux 12.28 nous dit que ceux qui
suivent Christ font partie de ce Royaume inébranlable et traversant les
évènements de la fin, jugement et feu. Ne plaçons pas notre confiance dans ce qui sera détruit,
mais construisons au contraire notre vie sur Christ et sur son
Royaume inébranlable.
Pour terminer notre réflexion, la relation entre
Dieu et les hommes aujourd’hui, en cette
période de grâce nous
assure qu’il traitera avec ceux qui méprisent l’évangile sur un chemin de jugement.
Nous ne pouvons pas adorer Dieu d’une manière acceptable si nous ne l’adorons
avec vénération et une crainte pieuse. C’est seulement la grâce de Dieu qui
nous permet d’adorer Dieu d’une manière correcte. Dieu est le même Dieu juste
et vertueux sous l’évangile que sous la loi. L’héritage des croyants leur est
assuré ; et toutes les choses qui appartiennent au salut sont données
gratuitement en réponse à la prière. Recherchons la grâce, pour que nous
puissions servir Dieu avec vénération et crainte.
En Conclusion
Pour être présent dans le Royaume de Dieu, nous
devons vivre dès aujourd’hui selon ses valeurs : Pardonner, rechercher la
paix, aimer notre prochain.
Ainsi si ces exemples sont propres
à effrayer salutairement les cœurs profanes, légers ou endurcis, « dépourvus
de la grâce de Dieu » (Hé 12:15), il n’en reste pas moins vrai
que jamais aucune âme éprouvant une sincère et humble repentance ne recourt en
vain à la miséricorde de Dieu. La parole du Sauveur demeure : « Je ne
mettrai dehors aucun de ceux qui viendront à moi ».
En faite, tirons-en une leçon
importante. Même si quelqu’un commet une faute grave ou un grand péché, nous ne
devons pas lui en vouloir à perpétuité. Nous devons non seulement lui pardonner
ce qu’il a fait, mais également l’oublier ! Ne reprochons jamais à
quelqu’un ses fautes passées, car ce faisant, c’est nous qui péchons ! En
refusant de pardonner, nous nous opposons à Dieu et nous attirons un jugement
contre nous-mêmes (voir Matt 6:14-15).
Enfin le Seigneur nous invite dès maintenant à vivre
dans une relation personnelle et éternelle avec lui. Tel est mon souhait pour
chacun de nous aujourd’hui