Matthieu 19.16 :
Dans ce texte de Matt 19,
nous lisons l’histoire du Jeune homme riche qui voulait devenir disciple
du Christ. Il était sincère et
ferveur quand il adressa cette question
à Jésus qui avait tant d’importance pour son âme, mais
aussi pour nous êtres humains.
Nous sommes souvent comme ce jeune homme, qui a une haute opinion de lui-même, de sa propre justice. Il ne
pensait pas qu’il pourrait lui manquer
un truc dans sa vie. C’est dans ce but
là qu’il posa cette question et il pensait que JC allait lui dire ce qu’il manquait à
accomplir. Mais voilà, JC va lui faire
un « reproche » qui va le bouleverser, mais surtout le faire fuir. Voyons la réponse de Jésus à cette question.
Dans les V16-21, Il va y avoir une discussion entre JC et ce jeune homme, sur le thème d’une question « Que
dois-je faire pour avoir la Vie Eternelle ? » Sa question
révèle son ignorance de la véritable identité de Jésus et de la voie du salut. Il appelle Jésus « Maître », le plaçant ainsi au même rang que
d’autres hommes plus ou moins importants. Il considère la
vie éternelle comme un privilège à gagner plutôt que comme un don à
recevoir. JC souligne que le salut ne
vient pas des bonnes actions accomplies sans amour pour Dieu. L’homme a besoin d’un nouveau départ. Au lieu
d’obéir à un commandement
supplémentaire ou de faire une bonne œuvre de plus, il doit d’abord se soumettre
humblement à la seigneurie de Christ.
C’est pour cela que JC va lui citer 6 commandements, tous liés aux relations avec autrui. Il affirme les respecter tous, mais quand
Jésus va lui demander de tout vendre et de les partager avec les
pauvres, il refuse. JC voulait lui communiquer la paix, grâce et joie qui
transformeraient son caractère, car il
l’aimait. JC savait
que cet homme était sincère dans son observation et c’est pour cela que JC
aurait voulu créé en lui le discernement
nécessaire pour comprendre
l’obligation d’une obéissance du cœur et d’une bonté chrétienne.
En faite JC n’indiquait pas par là
que le jeune homme pouvait être sauvé par lé vente de tout son avoir et par des
œuvres de charité. Il n’y a qu’un seul moyen de salut : la foi en Christ. Mais pour être sauvé, l’homme doit d’abord
prendre conscience qu’il a péché et qu’il est incapable de répondre aux saintes
exigences de Dieu. En refusant de vendre ses biens et d’en partager le fruit,
l’homme riche montrait qu’en réalité, il n’aimait pas son prochain comme
lui-même. Il aurait dû dire : « Seigneur, si c’est ce qui est exigé
de moi, alors je suis un pécheur. Je n’arriverai jamais au salut par mes
propres efforts. C’est pourquoi, je te demande de me sauver en vertu de ta
grâce. » S’il avait accepté les instructions du Sauveur, il aurait trouvé
la voie du salut.
Le Christ mit cet homme à
l’épreuve. Il l’invita à choisir entre le trésor céleste et
la grandeur mondaine. Le choix lui était
laissé. Jésus désirait ardemment sa conversion. La
manière d’agir du Christ à
l’égard de ce jeune homme doit être pour nous une leçon. Dieu nous a donné
la règle de conduite que chacun de ses
serviteurs doit suivre.
Ainsi dans les V22-26,
nous voyons que
nous ne pouvons pas aimer Dieu de tout notre cœur et garder toutes nos richesses pour nous même. Si nous
aimons vraiment le Seigneur, de tout notre cœur, nous voudrons lui
plaire dans la manière dont nous gérons
nos biens. Dieu aujourd’hui confie à des hommes des ressources, des talents et occasions pour qu’ils deviennent ses
instruments en faveur des pauvres et de ceux qui souffrent. Or au V24-26, nous voyons que JC nous dit qu’il est plus facile à un chameau
de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrée dans le royaume des
cieux. Ceci fut très difficile pour un juifs de
comprendre ceci, car dans leur cultures,
les riches étaient considérés comme particulièrement bénis de Dieu et l’on
pensait donc que si quelqu’un pouvait être sauvé, c’était
bien eux. Seul Dieu peut sauver quelqu’un. Mais soumettre sa volonté à Christ est plus ardu pour un riche que pour un pauvre, ce que
prouve le petit nombre de conversions parmi les riches. Il leur est
pratiquement impossible de reporter sur un Sauveur invisible la confiance
qu’ils placent dans des biens visibles. Dieu seul peut opérer ce changement.
Pour terminer notre réflexion, nous
voyons que les disciples vont se poser des questions, à savoir « eux qui ont tout abandonné, que se
passera-t-il pour eux ? » (V27-30).
JC va donner à Pierre l’assurance que
tout ce qui est fait pour lui sera
largement récompensé. Le peuple recevait généralement le salaire terrestre de
son obéissance, mais cela n’est pas toujours immédiatement lié. Les
chrétiens connaissent une récompense
terrestre, ont la possibilité de vivre dans la présence et puissance de Dieu
grâce à l’Esprit qui habite en eux.
En faite tout chrétien qui renonce à
quelques choses pour suivre le Seigneur
est payé en retour, même si cette
récompense peut prendre une forme légèrement différente. Cette promesse ne signifie pas que le
chrétien obtient la vie éternelle pour avoir renoncé à tout et avoir mené une vie de sacrifices, car la vie
éternelle est un don qui ne peut se gagner ou se mériter. La pensée développée
ici est celle-ci : ceux qui auront tout abandonné auront pour récompense
une plus grande aptitude à jouir de la vie éternelle. Tous les chrétiens auront
la vie éternelle, mais tous n’en jouiront pas de la même manière.
En conclusion, nous avons vu que
le seul obstacle qui empêche cet homme fortuné et fidèle de suivre le Christ
c’est sont attachement à ses « grands biens ». Cette découverte le rend triste. Jésus
emploie une comparaison saisissante, celle d’un
chameau et un trou d’aiguille.
Seul Dieu peut libérer le riche de sa dépendance à l’égard de l’argent
et lui rendre une totale liberté
d’engagement à la suite du Christ.
Enfin être sauvé est un don gratuit de Dieu. Ceux qui s’engagent avec Jésus
pour annoncer le salut sont gratifiés d’un bonheur exaltant qui dépasse largement les
renoncements auxquels ils auront
consenti. Ils exerceront une
responsabilité avec Jésus.