Actes 2.1-4.
Comme
les disciples retournaient du Mont des oliviers à Jérusalem, les gens les observaient, s’attendant à
voir sur leurs visages une
expression de tristesse, de désarroi et
de défaite, mais ils découvrirent que joie
et triomphe. Les disciples ne se lamentaient plus sur leurs
expériences déçues, car ils avaient vu
le Sauveur Ressuscité.
En
faite, nous ne pouvons pas oublier pendant que le Maître était encore avec ses
disciples, les luttes fréquentes entre ces derniers pour savoir qui serait le plus grand,
désormais toutes ces luttes ont pris fin.
Durant ces derniers jours, les apôtres
ont souvent priés ensemble.
Ainsi
pour obéir à l’ordre de Christ, ils
attendirent à Jérusalem la
réalisation de la puissance d’Actes
1.8 : « Mais vous recevrez une puissance, le
Saint–Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans
toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre… ».
Si nous désirons que l’esprit se
répande sur nous, soyons tous d’un même accord.
Malgré nos divergences ici bas,
semblables à celle des disciples, aimons-nous les uns les autres, car là
où des frères demeurent ensemble,
dans l’unité, le Seigneur envoie sa
bénédiction.
Or tandis que les disciples attendaient
l’accomplissement de la promesse,
ils humiliaient
leurs cœurs dans une véritable repentance et confessaient leur incrédulité.
Tout en se remémorant les paroles que le Christ avait prononcées avant sa mort,
ils en pénétraient davantage le sens. Les vérités qui s'étaient effacées de
leur mémoire leur revenaient à l'esprit, et ils se les répétaient les uns aux
autres, tout en se reprochant leur manque de compréhension
à l'égard du Sauveur. Les
scènes de sa vie merveilleuse défilaient devant eux, telle une procession.
Comme ils méditaient sur sa vie pure et sainte, ils sentaient que pour eux
nulle peine ne serait trop dure, nul sacrifice trop grand, si leur vie rendait
témoignage de la beauté de son caractère.
La tristesse emplissait leur cœur à
la pensée qu’ils avaient si souvent
peiné par leur lenteur à comprendre, par leur manque d’intelligence, au cours des leçons qu’il
cherchait à leur inculquer. Durant ces
périodes, ils sonderont leurs cœurs. Ils sentaient leurs besoins spirituels,
suppliant le seigneur de leur accorder
l’onction Sainte qui les rendaient
propres à sauver les âmes. Ils étaient
accablés par le fardeau du salut de
leurs semblables. Ils savaient que l’Evangile devait être porté au monde entier
et ils désiraient recevoir la puissance
promise parle Christ.
Et voilà au bout de ce 10e
jour, après la monté de Jésus au ciel,
le Saint Esprit fit son
apparition. Tout à coup, il vint du ciel
un bruit comme celui d’un vent
impétueux et il remplit toute la maison
où il était assis. Cela se manifesta par
un bruit audible, un phénomène visible
et miracle tangible.
Un vent survint dans la maison avec
une grande violence. Ceci était destiné à signifier les
influences puissantes et l’action de l’Esprit de Dieu sur les esprits des
hommes, et par conséquent sur le monde. Ainsi les convictions de l’Esprit font
le chemin pour ses réconforts ; et les souffles rugueux de ce vent béni
préparent l’âme pour un souffle doux et agréable.
L’Esprit descendit sur les
disciples, qui attendaient dans la prière, avec une plénitude qui atteignit le
cœur de chacun. Celui qui est infini se
révélait avec puissance à son église. C'était
comme si, pendant des siècles, cette force avait été contenue. Maintenant le
ciel se plaisait à déverser sur les croyants les richesses de la grâce de
l'Esprit. Sous son influence, les paroles de repentance et de confession se
mêlaient aux chants de louange pour le pardon des péchés. On entendait des
accents de reconnaissance et des paroles prophétiques.
Ainsi par l’effusion de la
Pentecôte, le ciel révélait que le règne du Rédempteur avait commencé. Selon la promesse, le Saint Esprit descendait sur ces disciples pour témoigner qu’il avait reçu toute
autorité sur la terre et dans les cieux en tant que Sacrificateur et Roi.
En faite cette descente du Saint
Esprit consiste en un phénomène visible, sous forme de langue, de langue de
feu.
Pourquoi ce symbole ? Dans la Bible, les langues symbolisent la
parole et l’annonce de la Bonne Nouvelle.
Le feu lui symbolise la présence
purifiante de Dieu qui brûle les
éléments indésirables de notre vie, et embrase notre cœur
pour que nous puissions enflammer la vie des autres.
Et en se posant sur plusieurs
croyants, cela symbolise le fait que la présence de Dieu est à la disposition de tous ceux qui croient en
lui.
Or en méditant ces versets d’Actes 2.1-4, nous pouvons comprendre que les disciples ayant été remplis du Saint Esprit, ils
allaient délaisser progressivement les intérêts
de ce monde, pour se rendre spirituellement conforme aux habitudes du
royaume céleste. Sous l’influence de
cette illumination céleste, les
Ecritures que le Christ avait expliqués
à ses disciples s’imposaient à eux avec
l’éclat de la vérité. Ils purent
à ce moment là parler de leur Sauveur avec puissance et tandis qu’il révélaient
à leurs auditeurs le plan du salut, beaucoup furent touchés
et convaincus.
C’est en étant rempli des dons du Saint esprit, qu’ils possédaient des pouvoir miraculeux, pour l’avancement de l’Evangile. La bonne nouvelle d’un Sauveur
ressuscité fut proclamée jusqu’aux extrémités du monde habité.
Tandis que le message
fut prêché, les cœurs cédèrent à
sa puissance. Chaque chrétien voyait dans son frère une révélation de l’amour divin. Un seul intérêt prévalait, un seul
sujet d’émulation éclipsait tous
les autres : refléter le caractère de Christ.
Cependant, le temps n’a rien changé à la promesse du Christ
d’envoyer son représentant : le Saint Esprit. Si les richesses de sa grâce
ne se répandent pas aujourd’hui avec plus d’abondance sur les hommes, ce
n’est pas parce qu’il les accorde avec parcimonie. Tous
seraient remplis du Saint Esprit, s’ils le voulaient. Partout où le besoin de l’Esprit est méconnu,
on constate une sécheresse spirituelle, ténèbres et même la mort (spirituelle). Puisque nous pouvons recevoir la puissance d’en haut, pourquoi
n’avons-nous pas faim et soif du don du
Saint Esprit ? Pourquoi ne
prêchons-nous pas sur ce sujet ?
La Bible nous dit que le Seigneur
est plus disposé à nous l’accorder que ne le sont les parents à donner de
bonnes choses à leur enfants (Marc 11.24). Tout
serviteur de Dieu devrait
demander au Seigneur de le baptiser chaque jour de l’Esprit. L’Esprit donnera la force
qui soutient en toute circonstance l’âme qui lutte et combat au
milieu de la haine du monde.
Ainsi le Saint Esprit exerce
une influence régénératrice et rend effectif le salut conféré par la mort de notre Rédempteur. Il cherche
sans relâche à attirer l’attention
des hommes sur le Grand sacrifice qui a été accompli sur la croix, mais aussi
de révéler l’amour divin au monde et d’ouvrir les trésors de l’Ecriture.
En Conclusion
Tout serviteur de Dieu qui suit l’exemple du Christ sera
préparé pour recevoir et utiliser la
puissance que le Seigneur a promise à
son Eglise en vue de la moisson du monde.
Ainsi l’œuvre
du Saint Esprit démontrait que le
christianisme était d’ordre surnaturel. Par la foi, tout croyant peut réclamer la puissance du Saint
Esprit pour accomplir l’œuvre de Christ.
Quand le Saint Esprit agit, il y a des moments, de l’enthousiasme et de la croissance. Il nous motive, nous donne des forces et
capacités d’annoncer l’Evangiles au monde.
Enfin par cette communion avec Dieu, il lui était possible d'apporter aux
hommes force et bénédiction. Contemplez-le alors qu'il est incliné dans
l'attitude de la prière ! Bien que Fils de Dieu, il fortifie ainsi sa foi. Et
par sa communion avec le ciel, il reçoit des forces nouvelles pour lui-même, afin
de résister au mal et de pourvoir aux besoins des hommes. En tant que frère
aîné de notre race, il peut secourir ceux qui, en proie à la faiblesse, dans un
monde de péché et de tentations multiples, désirent le servir. Il sait que ses
messagers sont des créatures faibles et vacillantes; mais à ceux qui se donnent
sans réserve à son service, il promet son aide divine. En nous inspirant de son
exemple, nous pouvons être assurés que toute requête fervente et persévérante
adressée au Seigneur avec foi — cette foi qui conduit à une entière dépendance
de Dieu et à une consécration absolue à son service — nous aidera à procurer
aux hommes le secours du Saint-Esprit dans la lutte contre le péché.
Recherchons l’aide du Saint Esprit pour accomplir l’œuvre de Dieu tel
est mon souhait pour chacun de nous.