Jean 16. 32-33
« … Mais l’heure vient, elle est
déjà là, où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul.
Mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Il fallait que je vous dise aussi cela pour
que vous trouviez la paix en moi. Dans le monde, vous aurez à souffrir bien des
afflictions. Mais courage ! Moi, j’ai vaincu le monde… ».
Ce texte que nous venons de lire se résume avec 2 mots : Victoire et Courage.
Ces mots concluent
les adieux de Jésus lors du dernier repas de la cène avant sa mort. Il révèle la situation de Jésus avant d’être
livré avant sa mort, sa relation avec son Père qui lui a confié une mission très spéciale, connaissant la situation du monde qu’il
laissait.
Il y a vu ce que
ces disciples allaient endurer durant
ces futurs siècles, mais il va parler
de la situation des disciples, mais
aussi de notre situation aujourd’hui, nous qui vivons à la fin des temps. Jésus connaissait les épreuves que nous
subirons. Il les a tous vécu pour nous.
Mais voilà, il nous dit qu’il connait
tous ces épreuves et qu’il les a vaincus. Mais voilà que quelques heures plus
tard, il est arrêté et crucifié. Mais nous voyons dans cet acte de Jésus, un acte d’amour qui nous donne
la victoire sur le péché, car c’est le Père qui l’a envoyé faire cela pour nous
et ainsi être séparé du Père céleste.
Paul confirme
cette victoire en Christ quelques années plus tard. Lisons cela
dans Rom
8.38-39 : « …Car je suis persuadé que ni la mort, ni
la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les
puissances, ni les êtres d’en-haut, ni ceux d’en-bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en
Christ-Jésus notre Seigneur… ».
Mais Jésus a eu les
impulsions du péché comme nous l’avons, mais il avait aussi les impulsions du
Saint Esprit qui le conduisait toujours dans la victoire finale. Jésus
désire que nous ayons cette victoire qu’il nous a donnée à travers sa
mort. Il a vaincu la mort, le péché. Nous sommes victorieux en
lui. Nous devons être joyeux en
Christ, car nous sommes gagnants contre le péché.
Christ nous dit
aujourd’hui que nous avons déjà gagné,
car il nous l’a donné. Nous avons besoin du courage, car nous sommes dans un monde de détresse.
Dans Genèse 26.12-19,
nous lisons l’histoire d’Isaac, marié à
Rebecca, reconnu comme homme de paix. Il
va faire la même chose que son père, faire passer sa femme pour sa sœur pour
pouvoir s’installer dans un pays étranger.
Isaac était riche, et il devint très riche car Dieu l’avait béni
abondamment. Dans le pays philistins, il
vécut longtemps et devint très
riche au point que le roi lui demanda de
quitter le pays car il était trop puissant pour eux.
Isaac quitta le pays
et alla dans la vallée et s’y installa avec sa famille, creusa des puits mais voilà que des gens
vinrent vers lui et lui cherchèrent
querelle et mais il ne fit rien et il s’en alla de nouveau un peu plus loin. Il
aurait pu se demander où était
Dieu ? Mais il ne le fit pas, ni le se découragea, car il
croyait en son Dieu. Il avait confiance
en Dieu car son père Abraham l’avait
bien éduqué dès son enfance. Isaac prit courage et il creusa de nouveau et ne
dit rien contre ses oppresseurs. Il a eu
une grande confiance en son Dieu et ses promesses.
Or dans les versets
24-30, Dieu se révéla à Isaac et lui donna de nouveau
motifs de confiance. Dieu ne l’a pas abandonné. Il le bénira de nouveau comme il l’avait promis. Ainsi ces hommes croyaient que Dieu
était avec Isaac car il était béni de Dieu et donc vint
vers lui et lui demanda de leur protéger contre son Dieu et de dire à son Dieu qu’il les a toujours
protégé et pris soin de lui, mais l’histoire dit le contraire. Mais Isaac lui
accepta leurs excuses et firent un
serment, un traité de paix avec eux.
Dieu nous demande de
bénir nos ennemis, ceux qui nous maudissent,
et Isaac nous donne l’exemple à
suivre. Faisons comme lui.
L’un des hommes les plus grands qu’on trouva
durant ces dernières années, fut Martin Luther avec ces 95 thèses sur la
loi et doctrines de l’église. Il fit
même la traduction de la Bible pour le
peuple. Luther avait eu un grand courage
devant le conseil de l’état qui lui demanda de renier à tout ce qu’il avait
dit, mais il refusa et confirma tout ce qu’il avait dit
auparavant.
Dieu recherche des
hommes comme eux, qui ont du courage, qui croient en les promesses de Dieu.
Petite
histoire :
Dans un village, il y
avait un homme qui possédait un âne et un puits. Un jour l’âne tomba dans le puits, et ne
pouvant pas le retirer du puits dû à la profondeur, l’homme appela son voisin pour l’aider reboucher le puits et l’âne qui était
au fond. Alors les deux hommes
commencèrent à jeter la terre dans le puits et au fur à mesure qu’il jetait la
terre, il apercevait que l’âne criait. Il
regardait au fond du puits, et s’aperçut que l’âne utilisait la terre qu’on
envoyait sur lui pour sortir du puits. Au bout d’un moment, ils virent l’âne faire un bond et sortit du
puits. Ainsi comme l’âne, utilisons les épreuves qui nous accablent pour
obtenir la victoire.
Lorsque nous voyons
les difficultés qui nous attaquent tous les jours, nous pouvons avoir le désir de tout
abandonner, mais la Bible nous demande
de les surmonter et de sortit vainqueur de tout cela. Nous devons avoir le courage de dire que Dieu
est là pour nous aider, pour nous
secourir de tout danger. Nous
devons avoir courage et victoire en Jésus.
En
conclusion,
lisons 1 Corinthiens 15.57 : « … Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre
Seigneur Jésus–Christ !... » La victoire nous ais acquise et nous devons seulement accepter cette victoire que
Dieu nous donne en lui.
Enfin posons-nous cette question : Voulons-nous cette victoire ?
Si Oui, demandons cela à Dieu
et présentons lui nos souffrances et épreuves pour recevoir cette victoire.
Extrait du Sermon de
L’Ancien de Paris Sud
Olivier YENKAMALA