La Discipline 
exercée par Dieu

 

 

 

Hébreux  12.6.

« … Car le Seigneur prend sous sa discipline celui qu’il aime : il corrige tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils… ».

 

Corriger  c’est  enseigner et former. Dieu lui est la source de tout amour,  et s’il nous punit, ce n’est pas parce qu’il aime nous faire souffrir, mais  plutôt  parce qu’Il  se soucie de notre développement. Ce n’est qu’avec du recul  que nous parvenons à reconnaitre les moments  où Dieu  nous a  corrigé,  car tout malheur ne vient pas nécessairement de Lui.

 

Ainsi  la croissance spirituelle prend du temps.  L’engagement  et le service quotidien favorise la maturité. En communion avec Christ, nous pouvons mener une vie irréprochable, être mise à part pour son service  et tendre vers la maturité.  La persévérance  forme le caractère et conduit à la victoire.  Ainsi durant quelques minutes,  ouvrons  notre  Bible dans Héb 12 et demandons au  Saint Esprit  de nous éclairer et de nous conduire.

 

De ce fait  à partir du V1,  l’auteur nous fera comprendre  que la vie chrétienne n’est pas facile.  Il nos faut abandonner  ce qui met notre relation avec Dieu en danger, lutter contre le péché avec la puissance du Saint Esprit.

 

Or nous ne devons pas perdre de vue que l’épitre aux Hébreux  fut écrite par des hommes et femmes qui  subissaient la persécution.  Comme ils avaient quitté le judaïsme  pour Christ, ils devront affronter  l’opposition sévère.  L’obéissance et persévérance  dans la foi en Christ, voilà la « course » que devaient effectuer les Hébreux, course par laquelle il est possible  de gagner la couronne de gloire,   ou la misère éternelle, en cas d’échec.  Cette course nous concerne également.

 

Ainsi la vie chrétienne est une course qui exige de la discipline  et  de l’endurance. Nous devons nous débarrasser de tout ce qui nous encombre. Prenons exemple  sur les témoins mentionnés au Chapitre 11, où ils demeuraient persévérants et inébranlables malgré  les privilèges bien moins nombreux  que les nôtres,  nous qui avons eu accès au meilleur du Christianisme.  Courons pour Christ et non pour nous même, en gardant les yeux  fixés sur lui.

 

Nous devons  nous garder de penser que courir  un sprint est facile et que tout est rose dans la vie chrétienne. Nous devrions nous préparer à marcher ave persévérance  au sein des épreuves  et tentations (Phil 2.8-9).

 

En faite,  lorsque nous  passons par l’épreuve ou le découragement, nous avons tendance  à perdre la vision d’ensemble.  Nous oublions  que nous ne sommes pas seuls, que Dieu reste présent. Oui que  ceux qui sont fatigués  et faibles spirituellement,  puissent se rappeler  que Jésus, Celui qui est Saint,  a souffert pour les sauvés  de la ruine éternelle.  Christ  est aussi Celui qui la mène à la perfection.  Il ne se contente pas de commencer la course, mais il l’acheva en triomphe.

 

Or  la souffrance développe  notre  maturité et notre patience.  Recherchons un peu plus la présence de Jésus. Que représentent  nos peines par rapport à celle de beaucoup  d’autres personnes ? Les lecteurs de la lettre  vivaient des temps difficiles de persécution, mais aucun d’eux  n’est encore  mort pour sa foi.   L’auteur  va les encourager à poursuivre  la cause,  à l’exemple  de Christ qui n’a pas abandonné (1 Corin  10.13).

 

Ainsi  les chrétiens  ne doivent pas faiblir, face à l’épreuve.  Bien que leurs ennemis et persécuteurs puissent leur infliger de diverses souffrances, il s’agit  cependant  de châtiments  que Dieu permet de leur voir supporter, car leur Père céleste supervise tout et sa sagesse aura réponse à tout.

 

Ces versets  enseignent  que  ces épreuves  font partie du processus  éducatif de Dieu pour ses enfants. Bien qu’elles ne viennent pas de Dieu, Il les permet et les dirige pour sa gloire, pour notre bien, et pour la bénédiction d’autrui. Rien ne se produit au hasard dans la vie du chrétien. Des déceptions relèvent de son dessein bienveillant, et même des tragédies s’avèrent être des bénédictions déguisées. Dieu travaille « en tandem » avec les circonstances adverses de la vie pour nous rendre conformes à l’image de Christ. Jamais  notre Père céleste ne veut  nous faire souffrir  par plaisir, ni affliger en vain ses enfants.  Il les fait toujours  pour notre bien.

 

Or ce proverbe qu’on trouve au V6 nous affirme très distinctement que la discipline de Dieu constitue  la preuve de son amour, et qu’aucun de ses fils n’y échappe. Ce châtiment  de Dieu permette à sa discipline de nous former à son image.  Dans toute relation  père-fils  normale,  le père  éduque son fils  parce qu’il l’aime et  veut le meilleur  pour lui.  De même  Dieu nous aime  trop pour nous laisser évoluer à notre guise.

 

De ce fait, Dieu  n’est pas seulement un père qui corrige, mais aussi un entraineur exigeant qui nous pousse à toucher nos limites et s’attend à ce que nous fassions preuve de discipline. Nous ne devrions pas nous effondrer  sous les circonstances  adverses de la vie, l’éclipse de la foi  pourrait avoir  une influence défavorable sur autrui.

 

En  résumé, notre vie entière est en quelques sorte un long apprentissage, il reste bien imparfait quand  à notre exercice spirituel. Ainsi  quand nous serons parvenus à un état parfait nous serons réconciliés complètement avec le châtiment de Dieu qui nous est maintenant infligé. Le châtiment de Dieu n’est pas la condamnation ; celui qui est châtié peut être porté avec patience, et grandement amené à la sainteté. Apprenons alors à considérer les afflictions qui nous sont apportées par la malice des hommes comme des corrections envoyées par notre Père sage et gracieux, pour notre bien spirituel.

 

 

En Conclusion, dans la course de la vie chrétienne, quiconque va jusqu’au bout de l’épreuve remporte le même prix : la vie éternelle. Que cette vérité ne nous empêche pas de courir comme si une seule personne pouvait gagner. Animés de cette pensée, nous serons sûrs de courir vite, d’être engagés dans une bonne course pour Jésus-Christ.

 

Ainsi on doit également savoir que toute épreuve, quelle qu’elle soit, est un moyen de correction dont Dieu se sert pour les éduquer. La correction divine est un signe non de colère mais d’amour de Dieu envers nous. Lorsque nous traversons des moments pénibles et difficiles, ne murmurons pas contre Dieu. Sachons qu’en permettant à ces difficultés et à ces peines de nous atteindre, Dieu nous corrige en vue de notre bien.

 

Enfin si Dieu nous corrige, réjouissons-nous ; c’est la preuve qu’Il nous considère comme ses fils et qu’Il nous prépare en vue de nos responsabilités futures. Si nous sommes épargnés par le châtiment et la correction, demandons-nous si nous sommes vraiment des enfants de Dieu.  Ne perdons pas courage lorsque Dieu nous corrige. Il ne cherche pas à nous abattre, mais à nous faire croître en maturité et à nous équiper pour son service. Ne fuyons pas la correction. Accueillons-la favorablement et laissons-nous façonner par elle.

 

 

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