Psaumes 1.
Le
livre des Psaumes commence par dissiper une illustration très répandue, à savoir que la vie
dans le péché est la bonne façon de vivre. L’homme du monde subit un lavage de
cerveau quotidien. On lui ressasse sans arrêt de trouver sa satisfaction véritable et durable en se complaisant
dans les convoitises de la chair. Télévision, radio, films
et revues, tout veut faire croire que la permissivité est le chemin vers
l’accomplissement de soi. On rejette
avec dédain la vie de pureté en la qualifiant
de « puritanisme ». Le
psalmiste remet les choses à leur vraie place.
Ainsi Dieu ne juge personne en fonction de l’origine, sexe ou
nationalité, mais sur la base de la loi et de la réponse à sa volonté révélée.
Ceux qui cherchent avec zèle à obéir à sa volonté sont bénis. Le Psaumes 1 les qualifie à des arbres robustes et
fertiles, planté près des courants d’eau. En faite Dieu promet de veiller sur eux et leur vie est guidée par sa sagesse. Or ceux qui ne
placent pas leur confiance en Dieu et ne
lui obéissent pas, ils ne trouveront aucun sens à leur vie et celles-ci
s’envoleront comme de la poussière. L’homme à 2 chemins qui s’offrent à lui, celui de l’obéissance à
Dieu et celui de la rébellion et ruine.
Voyons ces quelques versets.
Le V1, nous dit « Heureux l’Homme qui ne marche pas
selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et
qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs… ». L’auteur
commence par prôner les joies de l’obéissance à Dieu et son refus
d’écouter ceux qui le méprisent ou se moquent de lui. Notre entourage exerce
une forte influence sur nous, souvent subtile.
En faite
l’auteur du Psaume nous dit que si nous favorisons l’entretien d’amitié avec
des personnes qui se moquent de ce que Dieu considère comme important, nous
nous exposons au risque de devenir nous-mêmes
indifférent à sa volonté, et cela revient à nous moquer de lui. L’homme véritablement heureux est celui qui évite le
style de vie des méchants. Dans ses
contacts avec eux, il se garde de toute complicité, de toute approbation même
tacite de leur péché et de leurs moqueries. Cela ne signifie pas que l'homme
heureux s'isole complètement des méchants.
Au contraire, il leur rend témoignage concernant le péché, la justice et le jugement », et
cherche à leur présenter Christ, la seule source de plaisir durable. Alors demandons-nous si nos relations
fortifient notre foi ou au contraire, elles contribuent à son
refroidissement. Pour cela veillons à ce que rien ne vienne faire obstacle à notre
relation avec Dieu.
Or comment
pouvons-nous apprendre à suivre Dieu ?
Le V2
nous dit « qu’il
trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel, Et qui la médite jour et
nuit ! » En lisant
cela, nous voyons qu’il est possible par la méditation de sa Parole. Il a une faim insatiable de la Parole de
Dieu. Il aime la Bible et la médite jour et nuit. Ce faisant, il enrichit sa
propre vie et devient un canal qui achemine
la bénédiction vers les autres. La connaissance et la méditation de la
Bible constitue des étapes indispensables pour l’application de ses
enseignement à notre vie quotidienne.
Cependant l’homme qui se tien à l’écart du péché et proche de l’Ecriture (V3) possède tous les
attributs d’un arbre robuste, sain et fécond.
D’un point de vue biblique la
réussite consiste à porter du bon fruit grâce
à l’application des enseignements divins et à bénéficier ainsi de
l’approbation du Seigneur. Tout comme
un arbre s’imprègne d’eau pour porter
des fruits succulents, nous avons à nous
imprégner de la Parole de Dieu pour adopter des manières d’agir et d’être qui
plaisent à Dieu. Le juste semblable à un
tel arbre, résiste à la sècheresse et
aux tempêtes de la vie, surmonte les
tentations et épreuves. Ce type d’homme
réussit dans tout ce qu’il entreprend.
La raison est simple, vit en communion avec le Seigneur, toute son
activité est donc, dirigée par le Saint Esprit. La seule façon d’être efficace et de réussir dans la
vie chrétienne consiste à se laisser conduire par l’Esprit de Dieu.
En faite au V4,
on nous parle du méchant qui ressemble
comme de la paille. Il manque de constance, il perde toute stabilité. Le vent
les dissipe. En raison de sa légèreté, l’enveloppe était emportée par le
vent, tandis que le grain retombait sur le sol.
La paille représente donc la
vie instable, sans orientation précise, du non croyant tandis que l’homme fidèle, Dieu
peut utiliser, il ressemble au
bon grain.
Or nous voyons au V5 que ce verset évoque 2
aspects du méchant, Tout d’abord leur condamnation lors du jugement. Il n’est pas précisé s’il s’agit d’un
jugement dans la vie présente ou d’un jugement dans l’au-delà. Le psalmiste prévoit leur exclusion du peuple
de Dieu. Ils (méchants) comparaitront évidement devant le grand trône
blanc, mais ils n’auront personne pour assurer leur défense. Ils seront
définitivement exclu de la compagnie de ceux qui sont sauvés par grâce au moyen
de la foi dans le Seigneur JC.
Enfin pour terminer
notre texte, le V6 nous dit que la question cruciale est
de savoir si cette personne est née de nouveau par la foi en JC. Le juste est celui qui a confessé son péché
et a accepté le Seigneur JC comme son Sauveur
personnel. Sa vie juste résulte
de sa vie nouvelle en Christ. Les
pécheurs sont ceux qui refusent de
reconnaitre leur besoin et de fléchir les genoux devant le Seigneur.
En conclusion plus qu’une prière, ce Psaume constitue
une introduction. D’emblée un choix
radical est proposé, aimer la parole de
Dieu et la suivre intégralement, ou bien emprunter la voie facile et
attrayante du mal. Le premier chemin
requiert une décision personnelle, il conduit à la vie. L’autre chemin se conforme aux modèles de masse, il ne mène
à rien.
Pour conclure méditer
la parole de Dieu, c’est tenir un discours en nous-mêmes, relatif aux sujets
importants qu’elle mentionne, avec toutes les applications que cela implique
pour l’âme et la pensée. Nous devons porter un regard constant sur la Parole de
Dieu, en tant que règle pour toutes nos actions et source de tous nos
réconforts, et La garder dans nos pensées nuit et jour. Pour cette tâche, le
temps ne doit pas compter.