Jean
12.23-36.
Chaque
chapitre de l’Evangile de Jean révèle la
divinité de Jésus. Le succès de l’Evangile dérange souvent les hommes, à
tel point qu’ils parlent et agissent comme s’ils espéraient obtenir une victoire sur le tout puissant lui-même.
Ainsi
en se penchant sur la Sainte Parole, et
en particulier sur l’Evangile, le
Grand désir de nos âmes doit être de
voir Jésus ; le voir comme nôtre, continuer la communion avec lui, et
recevoir sa grâce.
Jésus
va illustrer ici admirablement la nécessité de son sacrifice. A moins d’être planté en
terre, un grain de blé ne deviendrait
jamais une tige porteuse de nombreuses graines s’il ne meurt.
En
faite, la philosophie grecque recommandait
de fuir la souffrance, mais Jésus leur dit que cette philosophie
s’opposait totalement à la loi de la
moisson. Il serait glorifié en
sacrifiant sa vie, et non en menant une vie facile. Jésus
aurait pu ainsi rester seul dans
sa Gloire céleste, sans devenir un homme. Ou, après qu’il ait pris la nature de
l’homme, il aurait pu entrer dans le ciel tout seul, par sa propre justice
parfaite, sans souffrance ni mort ; mais en revanche nul pécheur de la
race humaine n’aurait pu être sauvé. Le
salut de l’âme n’est dû qu’à la mort de Christ, le
« grain de blé ».
Or
notre engagement pour Christ doit l’emporter sur tous nos intérêts personnels. Cela ne signifie pas que nous devions aspirer
à mourir, négliger complètement notre personne ou avoir une attitude
destructrice envers la vie.
Détester sa vie, c’est être prêt à la sacrifier si ce sacrifice donne Gloire à
Dieu. Abandonner le contrôle de notre vie et la remettre entièrement entre les mains de Christ nous permet
paradoxalement peut être de gouter à la
vie éternelle et la joie authentique.
Ainsi
beaucoup pensent que dans la vie, seuls
importent la nourriture, vêtements, et le plaisir, et ils vivent pour ces choses. Cependant, en
aimant leur vie de cette façon, ils ne réalisent pas que leur âme revêt une
importance bien plus grande que leur corps. En négligeant la santé de leur âme,
ils perdent leur vie.
En
résumé, haïr sa vie signifie
aimer Christ plus que ses propres intérêts. Pour servir Christ il faut
le suivre. Il désire que ses
serviteurs obéissent à ses enseignements
et lui ressemblent moralement. Ils doivent appliquer à eux-mêmes l’exemple de
sa mort. Le Maître promet à tous ses serviteurs sa présence et sa protection
constantes, et cette vérité ne concerne pas seulement cette vie mais aussi
l’éternité. Leur service présent recevra l’approbation de Dieu dans un jour à
venir.
Or
beaucoup pensaient que le Messie
viendrait uniquement pour les
Juifs, mais ces paroles s’adressent aussi aux non juifs. Jésus accueille tous ceux
qui le cherchent avec sincérité.
Mais
nous arrivons au V27 où
les pensées du Seigneur se concentrent
sur les évènements
imminents. Il pensait à la croix et envisageait le moment où il deviendrait notre Substitut et endurerait
la colère de Dieu contre nos péché. Christ était disposé à souffrir,
cependant il pria pour être délivré de
cette souffrance. La prière pour se soustraire au malheur peut très bien s’accorder avec la patience et soumission à la volonté divine. Il voulait être délivré de cette mort
horrible, mais il sait qu’il a été envoyé dans
le monde pour mourir pour nos
péchés, à notre place.
En
faite, Christ a réconcilié à la croix,
le monde avec Dieu, il a brisé la puissance de la mort et chassé Satan, le destructeur.
Il pensait avoir réussi en se
débarrassant du Seigneur Jésus une fois
pour toutes. Cependant le Sauveur avait
fourni à tous les hommes et femmes le moyen d’être sauvé et du même coup avait vaincu Satan et son armée.
Nous
pour vaincre cet ennemi, nous devons être totalement soumis à la Parole de
Dieu. Nous devons aussi nous montrer
déterminer à nous éloigner du péché et
rechercher le soutien des autres chrétiens.
Ainsi
quand le Seigneur Jésus parla d’être élevé (V34), il indiquait de
quel mort il devait mourir : la crucifixion. Une fois encore, nous voyons ici
l’omniscience du Seigneur. Il savait par
avance qu’il ne mourrait pas dans un lit ou lors d’un accident, mais qu’il serait mort sur une croix.
Or
en les avertissant de ce qui allaient passer, qu’il serait parmi eux pour un
peu de temps seulement, Jésus invite ses auditeurs à tirer profit de sa
présence. Le Seigneur semble se comparer au soleil et lumière du
jour. Le soleil se lève le
matin, atteint son zénith à midi, et se couche à l’horizon le soir. Il est
parmi nous pour quelques heures seulement. Aussi devons-nous en profiter au
maximum, car lorsque la nuit vient, nous en sommes privés. Spirituellement,
celui qui croit au Seigneur Jésus marche dans la lumière. En revanche, celui
qui le rejette marche dans les ténèbres et ne sait où il va. Il est dépourvu de la direction
divine, et trébuche dans la vie. De
nouveau le Seigneur Jésus exhorta ses auditeurs à croire en lui pendant qu’ils en avaient l’occasion. Par la foi
en lui, ils deviendraient enfants de lumière.
Ils seraient certains d’être guidés tout au long de la vie et jusque dans
l’éternité. Après avoir prononcé ces paroles, le Seigneur s’en alla et se cacha loin d’eux pendant un
certain temps.
En Conclusion, notre Seigneur les a prévenus que
la lumière ne resterait pas toujours avec eux, et il les exhortait à y marcher
avant que les ténèbres ne les surprennent. Ceux qui veulent marcher dans la
lumière doivent croire en elle, et suivre les directives de Christ.
Enfin
Christ, en réconciliant le monde à Dieu par le mérite de sa mort, a brisé la
puissance de la mort, et a chassé Satan comme destructeur. Christ, apportant le
monde à Dieu par la doctrine de sa croix, a brisé le pouvoir de péché, et
chassé Satan comme trompeur. L’âme qui était éloignée de Christ est amenée à
l’aimer et lui faire confiance.