Ephésiens 5
Paul
encourage tous les croyants à mener une
vie chrétienne caractérisée par la
sagesse et dynamisme. Dieu nous accorde son Esprit pour que nous vivions
selon sa volonté. Puisque nous
constituons une nouvelle
communauté, vivons selon l’idéal de
Christ.
Ainsi
nous devrions suivre l’exemple de Dieu, tout comme des enfants imitent leurs
parents. Son grand amour pour nous l’a
conduit à se sacrifier pour que nous ayons la vie. Cherchez à lui ressembler,
particulièrement dans son Amour, et sa Miséricorde. Dans son sacrifice,
c’est son amour qui triomphe, sachons pleinement le considérer.
En
faite, Dieu a usé de grâce envers nous, nous devons, à notre tour, user de
grâce envers les autres. Comme Christ nous a aimés, nous devons aimer les
autres. Christ a donné sa plus grande preuve d’amour en se livrant Lui-même à
Dieu en sacrifice. Nous devons agir de même et nous donner aux autres, et
présenter notre vie, notre corps comme une offrande et un sacrifice à Dieu. Etant
enfants de Dieu, nous avons été sanctifiés ; d’où la nécessité qui nous
est imposée de mener des vies saintes.
De
même, soyons les imitateurs de Dieu en
vous pardonnant mutuellement.
Dans la vie spirituelle, nous devrions manifester notre Père au
monde et chercher à marcher d’une manière qui soit digne de notre statut d’enfants bien aimés. Lorsque nous devenons chrétiens, notre bonne humeur doit être manifestée, elle doit mettre en valeur la gloire
de Dieu. Mais Paul nous
avertit pourtant que nos conversations ne devraient laisser aucune place
à un langage qui ne reflète pas
le caractère de Dieu.
Cependant, au lieu
d’utiliser sa langue d’une
manière indigne et inconvenante, le chrétien devrait délibérément s’habituer à cultiver les paroles exprimant des actions
de grâces envers Dieu pour toutes
les bénédictions et faveurs
reçues. Or Paul ne va pas jusqu’à interdire aux chrétiens de plaisanter
ou de raconter des bons mots. Certaines blagues font rire tout le monde, même
celui qui en est la cible. Les chrétiens n’ont pas à conserver une mine sombre
et grave. Il est tout à fait bienséant de rire, de passer du bon temps et de
plaisanter. A condition que nos paroles ne soient pas grossières et ne fassent
pas mal. Paul recommande aux chrétiens d’éviter toute conversation impie. Dieu
nous demandera compte de toute parole vaine que nous aurons prononcée.
Ainsi
marchons comme des « enfants de lumière » dans la connaissance de la Parole et dans la Sainteté. La lumière nous remplit et notre manière d’agir devrait
refléter notre foi. Nous
devrions mener une vie
exemplaire afin que les autres
comprennent la bonté que Dieu nous
manifesté.
En
faite, au V6, de nombreux chemins favorisent la complicité avec
les iniques, et très faciles de prendre parts aux péchés des autres, suites à
de mauvais conseils, faiblesses et dissimulations. Si nous partageons avec
d’autres leurs péchés, nous devons aussi craindre de partager aussi leurs
fléaux. Ceux qui font le mal s’efforcent souvent d’entraîner les chrétiens à leur
suite. Avant de croire en Christ, nous aussi étions des malfaiteurs. Nos
anciens amis cherchent en particulier à nous faire pratiquer ce que nous avions
l’habitude de faire avec eux autrefois. Refusons. N’ayons aucune part avec eux (verset 7). Les
croyants sont solennellement avertis de n’avoir aucune part à un comportement
si impie.
Or il arrive cependant que le chrétien pèche
occasionnellement, car personne n’est sans péché (1 Jean 1:8). Mais si
nous nous repentons aussitôt de notre péché, nous sommes pardonnés et purifiés,
et la colère de Dieu ne nous frappera pas (Prov 28:13 ; 1 Jean 1:9). Le courroux
divin tombera sur tous ceux qui refusent de se repentir et qui continuent de
marcher dans la désobéissance.
De ce fait, les
chrétiens font le bien, non par crainte, mais par envie de plaire au Seigneur.
Ils ressemblent à des enfants obéissants qui cherchent à rendre leurs parents
heureux. C’est pourquoi Paul nous exhorte à examiner ce qui est agréable au
Seigneur. Voici ce qui Lui plaît : que ses enfants marchent dans la
lumière et n’aient aucune part avec les œuvres des ténèbres.
Ainsi au V12, l’apôtre explique à présent pourquoi le chrétien ne
doit aucunement être complice de la
corruption morale et doit la réprouver. Certes, il faut de temps en temps dénoncer le
mal verbalement. Mais généralement, il nous suffit de laisser briller notre
lumière ; c’est toujours notre façon la plus efficace de dénoncer le mal.
Paul déclare que nous ne devons avoir aucune part avec les œuvres des ténèbres;
il ne dit pas que nous ne devons avoir aucune part avec ceux qui les
commettent. Nous ne devons pas reconnaitre simplement l’existence
et horreur du péché, mais nous devons le considérer en tant
qu’infraction à la sainte Loi de Dieu.
En
faite, notre façon de vivre est évidemment la chose la plus importante. Nous
devons veiller diligemment à nous conduire avec sagesse. L’insensé ne prend pas
garde à sa manière de vivre ; l’homme sage oui. Le sage réfléchit à la
meilleure façon d’utiliser son temps. Celui-ci est un don de Dieu ; ne le
gaspillons pas. Avons-nous bien utilisé
notre temps aujourd’hui ? Dieu nous demandera compte un jour de
l’usage que nous aurons fait de notre temps.
Enfin
pour terminer notre réflexion, tout ce
qui est ainsi manifesté est lumière, càd
simplement que quand les chrétiens exercent leur ministère en tant que lumière,
d’autres viennent à la lumière. Des mauvaises gens sont transformées en enfants
de lumière par le ministère réprobateur de la lumière. Ce n’est pas une règle sans exceptions, bien
sûr. Ceux qui sont exposés à la lumière ne deviennent pas tous chrétiens.
En conclusion,
la
vie du croyant devrait toujours être une prédication. La lumière les appelle à
la vie et l’illumination. S’ils répondent à l’invitation, Christ les éclairera.