Luc 16.10
« … Si quelqu’un est fidèle dans
les petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est
important. Mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses ne l’est pas
non plus pour ce qui est important… ».
Si nous sommes fidèle dans la gestion des
moindres choses (argents), nous serons fidèles dans les grandes (trésors
célestes). L’importance toute relative de l’argent est soulignée par
l’expérience des moindres choses.
Ainsi Jésus promet de récompenser ceux qui
lui auront été fidèles (Luc 12.42). Il arrive que nous obtenions
une récompense matérielle immédiate pour notre obéissance, mais ce n’est pas
toujours le cas. Chacun doit prendre en
compte et méditer la Parole de Christ. En effet nul ne peut ignorer les
méfaits qui y sont décrit et commis, ni
les nombreuses initiatives marqués, concernant le bien.
En faite, l’économe fidèle et prudent est
celui qui est établi sur la maisonnée de son maître, et qui distribue la
nourriture à son personnel. Cette leçon corrobore tout le contexte qui met les
disciples en garde contre le matérialisme et l’avarice. Les êtres sont plus
importants que les choses.
Cependant la manière dont nous gérons notre
argent révèle à quel point Christ est le
Seigneur de notre vie. Si nous reconnaissons que nos ressources appartiennent à
Dieu et non à nous, nous les emploierons avec sagesse. Quel que soit ce que nous pouvons posséder, Dieu est en fait le véritable propriétaire, ni ne pouvons seulement
utiliser ce que nous possédons, que par la volonté de notre Seigneur, faisons-le pour son honneur ! Mettons
nos biens matériels au service de la foi et de l’obéissance.
Or Luc 16 nous dit que cet économe a dissipé
les biens de son maître, il les a tous gaspillés. Nous pouvons tous êtres accusés de la même faute, nous n’avons pas fait croitre ce que
Dieu nous a confiés.
Ainsi ce que l’économe avait fait était
déloyal et injuste. Les versets qui suivent montrent que le maître ne loua pas
l’économe pour son escroquerie, mais pour sa prévoyance. Il avait agi avec
prudence.
Donc en transposant cette leçon à note vie
spirituelle, souvenons-nous que notre avenir n’est pas ici bas, mais au ciel. De même que l’économe fit le nécessaire
pour s’assurer sur la terre des amitiés utiles en vue de sa retraite, ainsi le
chrétien doit gérer les biens de son Maître de manière à se préparer un accueil
chaleureux et amical lorsqu’il ira au ciel.
De même ceci nous enseigne que la mort nous
surprendra tôt ou tard, nous privant de toute opportunité. L’économe se fera des amis des débiteurs de
son seigneur ou de ses fermiers, en effaçant une partie considérable de leur
dette envers son seigneur. Le seigneur qui est décrit dans cette parabole ne
recommande pas la fraude, mais la politique de l’économe. Il n’y a d’ailleurs
que cela qui soit remarquable. Ici cet économe
infidèle ne nous est pas décrit comme un tricheur envers son maître, ou
pour justifier la malhonnêteté, mais pour indiquer les manières prudentes des
hommes du monde.
Or notre attitude face à l’argent est souvent
la pierre de touche de notre
intégrité. Dieu nous demande d’être
honnêtes dans les petites choses, même
si nous n’en voyons pas l’importance. Si
nous ne sommes pas fidèles dans notre
administration des biens de ce monde, nous ne pouvons pas prétendre être
capable d’administrer les immenses richesses du royaume de Dieu. Veillons à
être intègres dans tous les domaines de notre vie. Sachons placer notre trésor dans le ciel, ayons la
patience d’en attendre la part qui nous
sera octroyée.
En Conclusion, à la suite de notre texte, le Seigneur a ajouté
un avertissement solennel. Nous ne pouvons pas servir Dieu et le monde,
tellement différents sont les deux intérêts. Quand notre Seigneur a parlé
ainsi, les pharisiens avides ont traité ses directives avec mépris.
En faite il est totalement impossible de vivre en même
temps pour Dieu et pour les choses
matérielles. Si nous sommes asservis à l’argent, nous ne pouvons pas servir
Dieu. En amassant des richesses, nous devons nous investir entièrement dans
cette tâche. Ce faisant, nous privons Dieu de ce qui lui revient en toute
justice. Comment être loyaux envers deux maîtres si différents ? Nous
avons alors des mobiles de nature opposée. Nos décisions ne sont plus
impartiales.
Enfin là où est notre trésor, là aussi est notre cœur.
Dans nos efforts pour acquérir des richesses, nous servons Mammon ; il est tout à fait impossible de servir Dieu en même temps. Mammon exige tout de
nous : ce que nous sommes et ce que nous avons, nos soirées, nos
week-ends, le temps que nous devrions consacrer au Seigneur. Donc choisissons
qui nous voulons servir, mais j’espère que vous ferez le bon choix. Tel est mon
souhait pour chacun de vous.