Un salut 
pour chacun

 

 

 

Romain 10. 12-13

 

Le péché met en évidence le besoin que nous avons d’être pardonnés et purifiés. Bien que nous ne le méritions absolument pas, Dieu dans sa bonté s’approche de nous pour nous aimer et nous pardonner. C’est une bonne nouvelle que Dieu nous sauve de notre péché. Par sa mort, Christ a payé pour nos fautes.

 

Ainsi le pécheur condamné par sa faute, n’a pas à rechercher dans la perplexité, le moyen de trouver la justice divine. Les effets humains, aussi sincères soient-ils, ne nous permettent jamais d’acquérir la justice que Dieu nous offre par la foi. La seule façon de gagner le salut serait d’être parfait, chose impossible. Ainsi Jésus-Christ est la révélation la plus complète de Dieu, et c’est par lui seul que nous pouvons connaître le Père.

 

Quand on parle de « regarder à Christ », de le recevoir, de nous nourrir spirituellement, il ne s’agit pas de Christ dans le ciel, mais le Christ dans la promesse, exposé dans la Parole.

 

Or Paul en citant Deutéronome 30. 12-13 fera ressortir un fait intéressant, que le passage de Deutéronome ne se réfère nouvellement à la foi et à l’Evangile mais à la loi, et plus précisément à la loi et au commandement : « Reviens à l’Eternel ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme » (Deutéronome 30.10). Dieu déclare que la loi n’est pas cachée, lointaine ou inaccessible. L’homme n’est obligé ni d’aller au ciel ni de traverser la mer pour la trouver : elle est à portée de main et attend son obéissance.  Mais l’apôtre Paul prend ces paroles et les applique à l’Evangile. En effet, le langage de la foi ne demande pas à l’homme de monter au ciel pour en faire descendre Christ. Une telle tentative serait non seulement totalement impossible mais aussi parfaitement inutile, car Christ est déjà venu ici-bas en son incarnation ! La loi était l’ombre de Christ, le système de sacrifice avait pour but d’instruire les hommes afin que quand le vrai sacrifice serait révélé ils puissent en saisir le sens.

 

En faite si un homme a confessé sa foi en Jésus-Christ, en tant que Seigneur et Sauveur des pécheurs perdus et qu’il a cru vraiment dans son cœur que Dieu l’a ressuscité de la mort, montrant ainsi qu’il avait accepté l’expiation, cet homme doit être sauvé par la justice de Christ, qui lui est imputée à travers la foi. Mais aucune foi ne peut justifier si elle n’a pas la puissance pour sanctifier le cœur, et gouverner toutes ses affections par l’amour de Christ.

 

Jésus-Christ a pourvu à notre salut par son incarnation (Dieu sous forme humaine) et sa résurrection.  Le salut est à notre disposition. Dieu viendra à nous où que nous soyons. Tout ce que nous avons à faire c’est d’accepter son don. Croire en lui avec le cœur signifie croire avec l’intelligence, les sentiments et la volonté.

 

Mais parfois on va se poser une question sur le fait de croire sous réserve comme : « une personne peut-elle être sauvée en acceptant Jésus-Christ comme Sauveur et non comme Seigneur ? » La bible n’encourage personne à croire avec des réserves : « J’accepte Jésus comme mon Sauveur, mais je ne désire pas le couronner comme Seigneur de toute ma vie. ». Rappelons sans cesse aux pécheurs comme aux chrétiens que Jésus-Christ est Seigneur (l’Eternel-Dieu), et doit être reconnu comme tel.

 

Ainsi nous devons consacrer et abandonner notre âme et notre corps à Dieu : nos âmes en croyant avec le cœur, et nos corps en confessant avec la bouche. Le croyant n’a jamais eu de cause de se repentir de sa pleine confiance dans le Seigneur Jésus. D’une telle foi aucun pécheur ne sera honteux devant Dieu ; et il doit s’en glorifier devant les hommes.

 

En faite selon la bible, quiconque sera sauvé le confessera publiquement. La  conversion et le témoignage vont de paire : un auteur dira que « croire du cœur à la justification et confesser Christ de sa bouche, ne sont pas vraiment deux réalités distinctes, mais deux aspects de la même réalité ».

 

Quand nous prions, cela révèle que nous ressentons notre dépendance envers le Seigneur, que nous sommes prêts à nous abandonner à lui, et que nous croyons que nous pouvons nous attendre à lui, en toutes choses. Ceci doit être un processus simple. Si nous croyons de notre cœur et déclarons de notre bouche que Christ est le Seigneur ressuscité, nous sommes sauvés.

 

Or Paul au v11 ne prétendra pas que les chrétiens ne connaitront jamais la déception. Il arrive certes que les amis nous abandonnent et que les circonstances s’aggravent, mais Dieu ne manquera jamais de secourir ceux qui lui font confiance.

 

C’est en cela qu’il est essentiel que l’Evangile soit prêché aux païens. Il était en effet nécessaire que quelqu’un leur montre le « chemin de la foi ». Donner un bon exemple de vie chrétienne est important, mais il est aussi nécessaire de faire le lien pour l’esprit du non croyant avec le message

 

 

En conclusion, nous avons la responsabilité de communiquer le grand message de l’Evangile aux autres pour qu’ils puissent y répondre.

 

Comment nos proches et voisins entendent-ils la Bonne Nouvelle si personne ne la leur annonce ?

 

Pensons à ce que nous pourrions faire pour leur donner l’occasion de l’entendre et faisons le dès que possible.

 

Tel est mon souhait pour chacun d’entre nous.

 

 

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