Jacques 1.16-17
La vie chrétienne est aussi marquée par des
épreuves et des tentations. Dieu pourvoira donc tout ce dont nous avons besoin pour
faire face à l’adversité et à la persécution. Il est facile de dire que nous
avons la foi, mais une foi authentique débouchera sur des actes d’amour envers
les autres.
Ainsi la tentation ne provient pas de Dieu,
mais des désirs mauvais à l’intérieur de nous. Elle commence par une mauvaise
pensée et devient péché lorsque nous la cultivons et lui permettons de se
transformer en acte. Mettons un terme à la tentation avant qu’elle ne devienne
trop forte ou que nous perdions le contrôle. Car nous afflictions éventuelles
ne peuvent pas nous rendre malheureux, si elles ne sont pas le résultat de
notre propre faute.
En faites, toutes les épreuves utiles sont
destinées à tirer la quintessence de nous même, les tentations néfastes ont
pour but de révéler ce qu’il y a de plus mauvais en nous. Aussi le chrétien
éprouvé sera un chrétien couronné. Toute âme qui aime vraiment Dieu, verra ses
épreuves ici-bas récompensées dans les cieux, là où se trouve l’amour parfait.
Or ceux qui vivent pour Dieu se demandent souvent
pourquoi ils leurs arrivent encore d’avoir des tentations. Dieu nous met à
l’épreuve, mais ne nous tente pas en essayant de nous séduire par le péché.
Résistons à la tentation en nous tournant vers Dieu pour nous fortifier et en
choisissant d’obéir à sa parole. C’est lors
des moments de forte tentation que nous n’hésitons pas à invoquer le Seigneur.
Mais souvent, pour justifier notre mauvaise
manière de penser et d’agir, il nous arrive souvent de rejeter la
responsabilité sur autrui et de rechercher des excuses. Ceux qui tentent de se
disculper de leurs fautes, par leur nature soit sur
leur condition dans le monde, ou qui prétendent qu’ils ne peuvent pas se garder
du péché, offensent Dieu comme s’il était l’auteur du péché. Les afflictions,
lorsqu’elles sont envoyées par Dieu, sont conçues pour faire ressortir nos
grâces, mais pas nos corruptions. L’origine du mal et la tentation sont dans
nos propres cœurs. D’arrêter les commencements du péché, ou tous les maux qui
en découlent, repose entièrement sur nous. Dieu n’a aucun plaisir dans la mort
des hommes, comme il n’a aucune part dans leur péché ; mais le péché et la
misère sont le fait des hommes.
Mais lorsque nous parlons beaucoup et
écoutons peu, nous faisons comprendre aux autres que nous trouvons nos idées
bien plus importantes que les leurs. Jacques conseille avec sagesse au v19 d’inverser les propositions. Ayant une sorte de
chronomètre mental et veillons à ne pas parler plus que nous n’écoutons. Nous
devons être lents à parler. Il est surprenant de constater à quel point Jacques
a à cœur de nous avertir concernant nos discours ! Il nous met en garde
contre l’usage immodéré de la parole. Même la nature nous l’enseigne.
En faite le fait
d’être lents à parler; avant de parler, réfléchissons à ce que nous allons
dire. Avant d’ouvrir la bouche, posons-nous trois questions : les
propos que je vais tenir sont-ils vrais ? Aimables ? Utiles ? Si
je peux répondre par l’affirmative à ces trois questions, je peux donner libre
cours à mes paroles. Dans le cas contraire, il vaut mieux que je me taise.
Ainsi un chrétien qui reconnait la
responsabilité de ses erreurs, les avoue et demande à Dieu de lui pardonner.
Tout ce qui est bon provient de Dieu, notre nouvelle naissance en est
particulièrement le reflet avec toutes les saintes et heureuses conséquences viennent de lui. Un vrai chrétien devient une personne aussi différente de
ce qu’elle était avant les influences du renouvellement par la grâce Divine que
si elle avait été une fois encore reconstruite. Nous devons consacrer toutes
nos facultés au service de Dieu, afin que nous puissions être une sorte de
« prémices » de ses créatures. Ainsi parmi les hommes, les chrétiens sont
comme des prémices offertes à Dieu, le meilleur de la récolte. Une telle
offrande Lui est incontestablement agréable.
En faites nous devons nous soumettre à la
Parole de Dieu, avec humilité, avec le désir qu’elle nous enseigne. Dans cette
soumission nous devons être disposés à admettre le constat de nos fautes, non
seulement avec patience, mais aussi avec reconnaissance. Recevoir la parole est
insuffisant nous devons également lui obéir. Posséder la bible ou même la lire
comme un livre de littérature n’a rien de vertueux.
La Parole de Dieu désire nous rendre sage à
salut, ceux qui en tordent le sens par de faux raisonnement, déshonorent en
faite l’Evangile et ne font que ruiné leur âme. Continuer à augmenter notre connaissance
intellectuelle de la bible sans pour autant lui obéir peut constituer un piège
plutôt qu’une bénédiction. Beaucoup de gens écoutent la parole de Dieu et
s’exclament : « Quelle parole agréable ! » Ils ont beau
écouter la parole de Dieu et l’aimer, s’ils ne se soumettent pas à elle, elle
ne leur servira de rien ; au contraire, elle s’érigera même en juge contre
eux. Ceux qui n’obéissent pas à la parole de Dieu n’ont en fait pas de foi
véritable. Ils s’abusent par de faux raisonnements. Si nous ne cessons
d’apprendre ce que nous devons faire, mais ne le faisons pas, nous devenons
déprimés, frustrés et endurcis.
En Conclusion, si quelqu’un croit être religieux mais ne
peut tenir sa langue en bride la religion de cet homme est vaine.
La vraie religion confère le pouvoir de tenir la langue en bride. La religion
fausse ou extérieure n’a pas ce pouvoir. Elle est vaine.
Parmi les chrétiens, les péchés les plus
répandus et les plus destructeurs sont ceux de la langue, sous forme de critiques,
de calomnies et de propos méchants.
Bien qu’il observe
toutes sortes de règles religieuses susceptibles de lui donner des apparences
très pieuses, il s’abuse lui-même. Dieu ne se satisfait pas de rites ; Il
agrée une vie de piété réelle et concrète.
Enfin nous devons avoir cette pensée, un
homme n’est pas béni par ses actions, mais par son action. Ce n’est pas en
parlant, mais en marchant que nous irons vers le ciel. Christ
deviendra plus précieux pour l’âme du croyant, qui deviendra par sa grâce plus
apte à l’héritage des saints dans la lumière.