Amos 4.12.
Le
prophète Amos ici veut nous montrer que nous ne devrions pas oublier la Venue
du Seigneur. Nous devons tous rencontrer
Dieu et rendre compte de nos actes, ce que nous avons fait, mais aussi ce que
nous avons refusé de faire. Alors sommes-nous
prêts à rencontrer le Seigneur ?
Pour
bien comprendre notre réflexion, il faut que notre esprit soit sans cesse tourné
vers le ciel et que notre influence rende témoignage au Seigneur et à sa
Parole. Nous ne pouvons honorer Dieu si nous vivons dans la négligence et
l’indifférence, ni le glorifier si nous nous laissons aller au découragement.
Travailler au salut de nos âmes et à celui de nos semblables, voilà ce qui doit
passer avant tout.
Ainsi la Bible
nous dit que le ciel tout entier s’intéresse à notre salut. Et nous nous sommes indifférents. Allons-nous mépriser le sacrifice qui a été
accompli pour nous ? Certaines personnes ont agi ainsi. Elles ont considéré à la légère
le pardon qui leur était offert, et Dieu est courroucé contre elles.
L’Esprit de Dieu ne se laissera pas toujours attrister. A la longue, il se
retirera. Après tout ce que Dieu a fait pour les sauver, si les hommes montrent
par leur vie qu’ils méprisent le pardon offert par
Jésus, la mort sera leur lot, et une mort terrible. C’est pour cela que nous
devons nous préparer en vue de ce jour
qui suggère peut être que ce châtiment pourrait encore être évité.
En
faite le grand sacrifice qui a été consenti pour sauver l’âme humaine, nous
montre son importance. L’apparence de la
piété ne sauvera personne. Il faut une expérience profonde, réelle, qui
seule permettra de traverser les temps difficiles. Alors l’œuvre de chacun sera
éprouvée, et si nous avons bâti avec de l’or, de l’argent ou des pierres
précieuses, nous serons mis à l’abri dans le secret de la tente du Seigneur.
Mais si notre œuvre est de bois, de foin ou de chaume, rien ne pourra nous
protéger de la colère de l’Eternel.
Ainsi cet
esprit qu’on a laissé vagabonder çà et là est tout aussi capable de comprendre
lé vérité, l’évidence de l’observation du sabbat telle qu’elle ressort de la
Parole de Dieu et le fondement de l’espérance chrétienne, que de se préoccuper
des apparences, de la mode, etc. Ceux qui se divertissent à lire de stupides
histoires et des contes frivoles nourrissent leur imagination, mais ne
discernent plus la beauté de la Parole de Dieu. Leur esprit se détourne de Dieu
et ils n’ont plus d’intérêt à lire cette précieuse Parole.
Or ce livre
précieux nous a été donné pour guider
nos pas sur le sentier qui de ce monde de ténèbres nous conduira au
ciel. Il nous apprend comment nous
pouvons échapper à la colère divine, nous
parle des souffrances que le Christ a endurées pour nous, du grand sacrifice qu’il a consenti
afin que nous soyons sauvés et que nous jouissions éternellement de la présence
de Dieu. La parole de Dieu leur dit comment ils peuvent devenir des chrétiens
accomplis et échapper aux sept dernières plaies. Mais ils ne s’en préoccupent
pas. Ces prétendus chrétiens ne prennent
pas Dieu au sérieux au dernier jour, ils seront trouvés trop légers. L’épreuve
de leur vie sera faite par la Parole même qu’ils auront négligée pour des
livres stupides. Leurs mobiles, leurs paroles, leurs œuvres et la manière dont
ils ont employé leur temps seront mis en regard de la Parole de Dieu, qui est
la norme.
En faite au
lieu de regarder à la Bible, on préfère se regarder en se comparant
aux autres. Cela ne doit pas être.
Personne sinon le Christ ne nous est donné en exemple. Il est notre seul vrai
modèle et chacun devrait s’exercer à l’imiter de son mieux. Ainsi nous sommes
ouvriers avec le Christ ou avec
l’ennemi. Il n’y a rien de plus écœurant qu’un chrétien de non, dont le cœur
est partagé et qui est imbu de
lui-même. Ne nous mettons pas en tête de suivre Dieu à moitié, laissons
Christ enflammé notre foi, et nous conduire à l’action.
Or Apocalypse
3.15-16 nous dit : « Je connais tes œuvres : tu n’es ni froid ni bouillant. Si seulement tu
étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni
froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche… ». Ici l’auteur
nous dit que Christ attend des hommes qu’ils soient
sérieux. Combien de professeurs de la doctrine de l’évangile ne sont ni chauds
ni froids ; sauf peut-être sont-ils indifférents dans des matières
nécessaires, et chauds et ardents dans des différends concernant des choses
moindres ! Une punition sévère est annoncée. Implorons Dieu pour que nous
ne puissions pas être flattés et trompés par nous-mêmes. Les professeurs grandissent
dans l’orgueil, en même temps qu’ils deviennent charnels et conventionnels. A
Laodicée, leur état était misérable en lui-même. Ils étaient pauvres ;
vraiment pauvres, alors qu’ils disaient et pensaient qu’ils étaient riches. Ils
ne pouvaient pas voir leur état, ni leur chemin, ni leur danger, cependant ils
pensaient qu’ils les voyaient.
En conclusion, personne n’entrera dans le Ciel sans avoir consenti à un
sacrifice. Il faut cultiver l’esprit de
renoncement.
Enfin, ceux
qui sont prêts à tous les sacrifices, pour obtenir la vie éternelle, la
recevront, et cela vaut la peine de souffrir, de crucifier le moi et de
renoncer à une idole. Un poids éternel de gloire mérite bien que l’on considère
tout plaisir terrestre comme sans importance.
Extrait du Livre
Témoignage pour l’Eglise, Vol 1