Style de vie et activités 
de l'Église du reste

 

 

 

Dieu attend depuis longtemps que toute l'Église soit animée d'un esprit de service en sorte que chacun travaille pour lui selon ses capacités. Lorsque les membres de l'Église de Dieu feront le travail qui leur a été attribué dans les territoires qui en ont besoin, chez eux ou au loin, afin d'accomplir la mission de l'Évangile, le monde entier ne tardera pas à être averti. Le Seigneur Jésus reviendra alors sur cette terre avec puissance et une grande gloire.

 

Partout, on a tendance à substituer le travail des organisations à l'effort individuel. La sagesse humaine se préoccupe de la consolidation, de la centralisation et de l'édification de grandes églises et de grandes institutions. Beaucoup abandonnent donc aux institutions et aux organisations le travail bénévole; on se dispense ainsi du contact avec le monde, et les cœurs se refroidissent. On ne se préoccupe que de soi et on devient insensible. L'amour de Dieu et des hommes s'étiole dans les âmes.

 

 Le Christ confie à ses disciples un travail individuel — un travail qui ne saurait être effectué par procuration. Le ministère en faveur des malades et des pauvres, l'annonce de l'Évangile à ceux qui se perdent, autant d'actions qui ne doivent pas être abandonnées à des comités ou à des organisations caritatives. L'Évangile exige une prise de responsabilité et un effort individuel, un sacrifice personnel.

 

En parlant des talents le Christ dit: “Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne”. Luc 19:13. Peut-être ne nous reste-t-il que quelques années à vivre, mais nous devons nous montrer actifs jusqu'à la fin.

 

Le Christ souhaite que chacun se prépare pour pouvoir envisager sereinement sa seconde apparition. Tous doivent interroger quotidiennement la parole de Dieu, mais sans négliger les devoirs actuels.

 

 Le Seigneur a déclaré que lorsqu'il reviendra certains disciples parmi ceux qui l'attendront seront engagés dans des affaires commerciales. Certains seront en train de semer dans les champs, d'autres en train de moissonner, d'autres de moudre à la meule. Il n'entre pas dans la volonté de Dieu que ses élus abandonnent les devoirs de la vie quotidienne et les responsabilités et se consacrent tout simplement à une contemplation paresseuse, vivant dans un rêve religieux.

 

Accumulez dans cette vie le plus de bonnes œœuvres que vous pouvez. Nous devrions veiller, travailler et prier comme si nous vivions le dernier jour qu'il nous sera accordé de vivre.  Notre seule sécurité consiste à faire notre travail chaque jour, œœuvrant, veillant, attendant, nous reposant à chaque instant sur la force de Celui qui est mort et ressuscité, et qui vit éternellement.

 

 Chaque matin, consacrez-vous à Dieu, vous et vos enfants, pour ce nouveau jour. Ne faites pas des supputations sur des mois ou des années; ce temps ne vous appartient pas. Un jour bref vous est donné. Comme si c'était le dernier que vous vivrez sur cette terre, consacrez ses heures au travail pour le Maître. Déposez tous vos plans devant Dieu, afin soit de les réaliser soit de les abandonner, selon les indications de sa Providence.

 

Notre Père céleste désire préserver parmi les hommes, par notre observance du sabbat, la connaissance de ce qu'il est. Il désire que le sabbat dirige nos esprits vers lui en tant que Dieu vrai et vivant, et que, par cette connaissance de sa personne, nous ayons la vie et la paix.

 

Pendant toute la semaine, nous devons garder présente à l'esprit la pensée du sabbat, et nous devons nous préparer afin de l'observer selon le commandement. Nous ne sommes pas appelés à l'observer simplement de façon légaliste. Nous sommes invités à en comprendre toutes les implications dans toutes les affaires de la vie... Lorsque le sabbat est ainsi rappelé, le temporel ne peut empiéter sur le spirituel. Aucun travail propre aux six autres jours de la semaine n'est laissé pour le sabbat.

 

 Il faut faire face aux nécessités de la vie, soigner les malades, pourvoir aux besoins des pauvres. Il ne sera pas considéré comme innocent, celui qui néglige de soulager les souffrances le jour du sabbat. Le saint jour du repos de Dieu a été fait pour l'homme, et les actes de compassion sont en parfaite harmonie avec sa signification. Dieu ne désire pas que ses créatures souffrent ne serait-ce qu'une heure alors que cette souffrance aurait pu être soulagée le jour du sabbat ou un autre jour.

 

La dîme est sacrée, réservée pour Dieu lui-même. Elle doit être apportée à son trésor afin qu'elle soit utilisée pour soutenir les prédicateurs dans leur travail... Lisez soigneusement le troisième chapitre de Malachie et voyez ce que Dieu dit au sujet de la dîme. Le Nouveau Testament ne répète pas la promulgation de la loi de la dîme ni de celle de l'observation du sabbat, car la validité des deux est prise en compte, et leur profonde signification spirituelle expliquée. —

 

Le Seigneur appelle maintenant les adventistes du septième jour, en chaque lieu, à se consacrer à lui et à faire vraiment de leur mieux, compte tenu des circonstances, pour participer à son œuvre. Par leurs libéralités, par leurs dons et leurs offrandes, il désire qu'ils expriment leur appréciation de ses bénédictions et leur gratitude pour son pardon.

Faire des dons posthumes est un piètre substitut de la bienfaisance pratiquée quand on vit encore.  Les besoins de l'œuvre ne cesseront de croître à mesure que nous approcherons de la fin des temps. —

 

Nous sommes mis à l'épreuve dans ce monde, afin que soit établie notre aptitude à la vie éternelle. Personne ne peut pénétrer aux cieux avec un caractère souillé par l'infection de l'égoïsme. Dieu nous éprouve donc ici-bas, en nous confiant des possessions temporelles, afin que la gestion que nous en ferons démontre s'il est possible de nous confier les biens éternels. —

 

À mesure que les agressions dans le domaine religieux priveront notre nation de ses libertés, ceux qui défendront la liberté de conscience se trouveront dans des situations difficiles. Pour leur propre bien, ils devraient, tant que l'occasion leur en est donnée, acquérir des compétences requises en ce qui concerne les problèmes relatifs aux maladies, à leurs causes, à leur prévention et à leur traitement. Ceux qui agiront ainsi trouveront du travail où qu'ils aillent. Ils trouveront des malades, beaucoup de malades souffrants, qui auront besoin d'aide, non seulement parmi ceux qui partagent notre foi, mais aussi très largement parmi ceux qui ignorent la vérité.

 

 Je désire vous dire que bientôt on ne pourra plus faire aucun travail d'évangélisation par la prédication, mais seulement par le travail missionnaire médical. Dès maintenant et jusqu'à la fin des temps, le peuple de Dieu devrait se montrer plus fervent, plus alerte, défiant à l'égard de sa propre sagesse, mais confiant dans celle de son chef. Ses membres devraient mettre à part des journées consacrées au jeûne et à la prière. Une abstinence entière de nourriture peut ne pas être exigée, mais ils devraient manger peu et ne prendre qu'une nourriture des plus simples.

 

Le véritable jeûne qui devrait être recommandé à toute personne, c'est l'abstinence de toute sorte de nourriture à caractère excitant, et l'emploi approprié et mesuré d'une nourriture saine et simple, que Dieu nous a donnée en abondance. Les hommes devraient moins penser à ce qu'ils vont manger et boire parmi les choses temporelles, mais se montrer plus préoccupés des nourritures célestes, qui donneront le tonus et la vitalité à toute leur expérience religieuse.

 

Le levain de la sainteté n'a pas perdu tout son pouvoir. Au moment où l'Église est entourée de dangers et gravement menacée par la dépression, le petit groupe qui se tient dans la lumière soupirera et pleurera sur les abominations qui sont commises sur la terre. Mais leurs prières s'élèveront surtout pour l'Église parce que ses membres agissent selon les manières du monde. Dieu cherche à nous ramener, pas à pas, vers son plan originel — à savoir, que l'homme devrait vivre des produits naturels de la terre. Parmi ceux qui attendent la venue du Seigneur, l'habitude de manger de la viande doit être en fin de compte abandonnée; la viande ne figurera plus à leur menu. Nous devrions y tendre et travailler fermement en ce sens.

 

Matin et soir, joignez-vous à vos enfants pour adorer Dieu, lisant sa Parole et chantant ses louanges. Enseignez-leur à répéter la loi. Que les moments consacrés au culte de famille soient brefs et inspirés. Faites en sorte que ni vos enfants ni aucun membre de la famille ne les redoutent à cause de leur monotonie et de leur manque d'intérêt. Lorsqu'on lit un long chapitre, qu'on l'explique longuement et qu'on offre en plus une longue prière, ce service précieux devient fatigant et c'est un soulagement lorsqu'il s'achève...

 

Que le père choisisse un passage de l'Écriture qui est intéressant et facile à comprendre; quelques versets seront suffisants pour fournir une leçon qui pourra être mise en pratique pendant la journée. Des questions pourront être posées, on pourra faire quelques remarques ferventes et intéressantes, ou encore raconter une anecdote en rapport avec le sujet à titre d'illustration. Quelques strophes de cantique seront chantées, et la prière présentée sera courte et appropriée. Celui qui conduira la prière ne devra pas prier pour tout et pour n'importe quoi, mais il exprimera ses besoins en paroles simples, et il louera le Seigneur par des actions de grâces.

 

Tandis que résonne ce message, tandis que la proclamation de la vérité accomplit son œœuvre de tri, en tant que sentinelles fidèles de Dieu, nous devons discerner quelle est notre véritable position. Nous ne devons pas nous associer avec les mondains, de crainte d'adopter leur esprit, de crainte que notre discernement spirituel ne devienne confus, et que nous ne voyions ceux qui ont la vérité et portent le message du Seigneur de la façon dont les considèrent les Églises officielles. Nous ne pouvons pas en même temps être comme les pharisiens et nous considérer comme différents d'eux.

 

Ceux qui veillent et attendent l'apparition du Christ sur les nuées des cieux, ne rechercheront pas les plaisirs du monde et les rassemblements mondains pour leur propre plaisir. Il n'est pas dans le plan de Dieu que nous nous associons par des contrats, des conventions de partenariat, ou par des sociétés d'affaires avec ceux qui ne partagent pas notre foi.

 

 Nous ne devons nous associer avec les autres que dans la mesure où nous le pouvons sans compromettre nos principes. Ceci ne signifie pas que nous pouvons nous joindre à leurs confréries et associations, mais que nous devons leur faire connaître notre intérêt pour les questions relatives à la tempérance. C'est le privilège et le devoir des chrétiens de chercher le rafraîchissement de leur esprit et le renouvellement de leurs forces physiques par des activités récréatives innocentes, avec le dessein d'utiliser leurs capacités physiques et mentales pour glorifier Dieu.

 

Les chrétiens disposent de plusieurs sources de joie, et ils peuvent savoir avec une précision sans erreur quels sont les plaisirs loyaux et justes qu'ils peuvent rechercher. Ils peuvent prendre plaisir à des activités récréatives qui ne sont pas de nature à dissiper l'esprit ou avilir l'âme, qui ne conduiront pas à des déceptions et ne laisseront pas un arrière-goût d'amertume en détruisant le respect de soi ou en barrant la route à l'utilité. S'ils peuvent rester en compagnie de Jésus et maintenir un esprit de prière, ils sont en parfaite sécurité.

 

Nos réunions récréatives devraient être telles, et nous devrions nous-mêmes nous conduire de telle façon que, lorsque nous rentrons chez nous, notre conscience ne nous reproche rien en ce qui concerne nos rapports avec Dieu ou les hommes. Nous devrions avoir la certitude que nous n'avons ni blessé ni fait de tort en aucune manière à ceux que nous avons rencontrés, ou que nous n'avons exercé sur eux aucune influence néfaste... Aucun amusement sur lequel vous pourrez demander la bénédiction de Dieu par la foi, en vous y engageant, ne sera dangereux. Mais tout amusement qui vous disqualifie pour la prière secrète, qui vous empêche de vous approcher de l'autel de la prière, et de participer à la réunion de prière, est douteux, et dangereux

 

De même que les enfants d'Israël voyageant à travers le désert égayaient leur cheminement par la musique des cantiques sacrés, ainsi Dieu souhaite-t-il que ses enfants se réjouissent pendant leur vie de pèlerinage. Il y a peu de moyens plus efficaces pour fixer ses paroles dans la mémoire que de les répéter par des chants. Et de tels chants ont un pouvoir merveilleux. Ils ont la faculté de subjuguer les natures rudes et sauvages, de stimuler la pensée, d'éveiller la sympathie, d'assurer l'harmonie de l'action, de bannir la tristesse et les mauvais présages qui détruisent le courage et affaiblissent nos efforts.

 

 La musique fait partie de l'adoration rendue à Dieu dans les cours célestes, et nous devrions nous efforcer, dans nos chants de louanges, d'approcher autant que faire se peut l'harmonie des chœurs célestes... Le chant, en tant qu'élément du service religieux, est un acte de culte tout autant que la prière. L'utilisation des instruments de musique ne peut en aucune façon être critiquée. On les employait pendant les services religieux d'autrefois. Les adorateurs louaient Dieu avec la harpe et la cymbale, et la musique devrait avoir sa place dans nos services. —

 

Dieu n'a pas négligé son peuple et choisit un seul homme ici et un autre là pour qu'ils soient les seuls dignes de recevoir sa vérité. Il ne donne pas à un seul homme une nouvelle lumière contraire à la foi établie reçue par le corps des croyants. Lors de toute réforme, des hommes se sont levés pour revendiquer ce privilège... Que personne ne se fie à lui-même, comme si Dieu lui avait donné une lumière spéciale au-dessus de ses frères...

 

 Il arrive que l'on accepte quelque idée nouvelle et originale qui ne semble pas en contradiction avec la vérité. On [...] s'y complaît jusqu'à ce qu'elle semble toute revêtue de beauté et d'importance, car Satan a le pouvoir de lui conférer cette fausse apparence. Enfin, cette idée devient le thème dominant qui absorbe tout le reste, le grand point dont tout le reste doit dépendre, et la vérité est ôtée du cœur...  Je vous conseille de vous préserver de ce travers des vérités secondaires, dont le propre est de détourner l'esprit de la vérité. L'erreur n'est jamais innocente. Jamais elle ne sanctifie, mais elle apporte toujours la confusion et la dissension.

 

Des milliers de tentations déguisées ont été préparées pour ceux qui ont la lumière de la vérité, et notre seule sécurité à tous, c'est de ne recevoir aucune nouvelle doctrine, aucune nouvelle interprétation des Écritures, sans la soumettre d'abord à des frères d'expérience. Présentez-la leur avec un esprit d'humilité réceptif, avec des prières ferventes, et, s'ils n'y voient aucune lumière, cédez à leur jugement, car “le salut est dans le grand nombre des conseillers”. Proverbes 11:14.

 

Des hommes et des femmes se lèveront, affirmant qu'ils ont quelques lumières nouvelles ou quelque nouvelle révélation qui tendront à ébranler la foi dans les anciens jalons posés comme les repères de notre foi. Leurs doctrines ne soutiendront pas le test de la Parole de Dieu, et cependant, des âmes seront trompées. De faux rapports circuleront, et certains seront pris dans ce piège... Nous ne serons jamais assez prudents contre toute forme d'erreur, car Satan cherche constamment à attirer les hommes loin de la vérité.

 

 Nous devons mettre l'accent sur l'unité comme sur une chose essentielle, non que nous exigions des autres qu'ils adoptent nos idées, mais, si tous recherchent la douceur et l'humilité du Christ, alors ils auront l'esprit du Christ. Alors, régnera aussi l'unité de l'esprit.  Je presse ceux qui prétendent croire dans la vérité de marcher à l'unisson avec leurs frères. Ne donnez pas au monde des occasions de dire que nous sommes des extrémistes, que nous sommes désunis, que l'un enseigne une chose et l'autre, une autre. Évitez les dissensions.

 

Ceux qui ont abandonné la foi viendront dans nos assemblées afin de détourner notre attention du travail que Dieu aurait voulu accomplir. Vous ne pouvez pas vous permettre de prêter l'oreille à des fables et de détourner votre attention de la vérité. Ne vous interrompez pas pour convertir celui qui articule des paroles de reproche contre votre œuvre, mais qu'il soit évident que vous êtes inspirés par l'esprit de Jésus-Christ, et les anges de Dieu mettront sur vos lèvres les paroles qui atteindront les cœurs de vos opposants. Si ces hommes persistent en allant plus loin, ceux qui, dans l'assemblée ont un esprit raisonnable comprendront que votre idéal est le plus élevé. Parlez donc de telle façon qu'il soit évident que Jésus-Christ parle par vous.

 

 

En Conclusion, si notre travail crée des sentiments exaltés, nous aurons tout ce que nous voulons, et plus encore que nous ne saurions gérer. Calmement et clairement “prêchez la Parole”. Nous ne devons pas considérer que notre travail consiste à créer une excitation sentimentale. Seul le Saint-Esprit de Dieu peut créer un enthousiasme sain. Laissez travailler Dieu, et que l'agent humain marche doucement devant lui, veillant, attendant, priant, regardant sans cesse à Jésus, conduit et contrôlé par le précieux Esprit, qui est lumière et vie.

 

 Nous devons nous approcher des autres avec la solide Parole de Dieu, et lorsqu'ils reçoivent cette Parole, le Saint-Esprit peut venir, mais, comme je l'ai déjà dit, il vient toujours de telle façon qu'il s'impose au jugement des gens. Par nos paroles, par nos chants, par toutes nos activités spirituelles, nous devons révéler ce calme, cette dignité et cette crainte de Dieu qui sont caractéristiques de tout enfant de Dieu.

 

C'est par la Parole — et non par l'émotion ou l'exaltation — que nous devons amener les gens à obéir à la vérité. C'est sur le terrain de la Parole de Dieu que nous pouvons nous tenir en sécurité.

 

 

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