Le Grand
Repas.
Luc 14.15-24
Pour comprendre cette parabole de Luc 14, nous devons nous situer dans l’histoire, savoir
quand JC l’a prononcé. Pour cela
repartons en arrière dans Luc
13.31-35. C’est la dernière période du ministère de JC
en Galilée, il faisait route vers
Jérusalem. Cela se passe vers la fin de la 1e période de la moitié du temps fixée par Dieu (3 Temps
et demi).
En faite ce qu’on peut remarquer à cause de ce contexte et
de l’achèvement de son ministère terrestre, nous notons cette notion « de repas ou
soupés ». C’est l’ultime
exhortation à ses auditeurs et aux
foules de croire en lui, comme étant le MESSIE,
venu chez les siens pour les assurer du
salut (Matt 13.28),
et aussi rassembler son peuple en son nom. C’est pour cela que nous recevons
l’invitation à la foi en Lui et autour de Lui pour le rendez vous final. Luc
met l’emphase sur cette notion de repas
ou souper. Le Chapitre 13 au V28-29 va nous parler de ceux qui seront
rejetés à cause de leur détresse et regret. Le Chapitre 14.1-11
va nous donner quelques leçons d’humilité et générosité. Ne pas rechercher la 1e place, ni celui qui peut nous le rendre pareil (V12-14).
Maintenant regardons
plus en détails les V15-24.
Le V15
nous dit « Heureux…. ».
Mais alors nous pouvons nous poser la question : Comment être
heureux et faire partie du Royaume sans croire en JC ? C’est un choix, celui de croire en JC d’où la
parabole.
Luc continue en disant « donna » (V16), càd que cela est identique à Dieu donnant le salut,
un don gratuit. Jean 3.16 représente ce don que Dieu donna à l’humanité, son
propre Fils, celui qui est là pour rassembler son troupeau…. (Jn 10.10).
Mais il donna quoi ?
« Un
Grand Souper ». Ici
il y a une notion de quantité, « Un Grand ».
C’est une surabondance de grâce, offerte à tous ceux qui le
désirent, l’acceptent.
Mais il est question ici aussi d’un souper, ce qui
représente le Repas de Dieu, la
nourriture de Dieu (voir Esaïe 25.6 ; 55.1-3).
Esaïe nous dit que le salut
deviendra une nourriture pour notre âme
si nous l’acceptions de tout
notre cœur (Apoc 3.20 :
« Je
souperai avec lui et lui avec Moi… »,
càd que JC
frappe, mais il ne force personne à l’accepter,
mais celui qui accepte, il sera
heureux de partager ce souper avec la personne).
En faite le V16
continue en disant « invita », qui est un appel au repas, mais à qui est-il
adressé ? A beaucoup de gens. Tous peuvent y participer, il est accessible
(Tite 2.11). Or le moment du festin (V17) arriva
(« heure
du souper »). Mais quand
est-ce ? La Bible nous répond en disant :
« Aujourd’hui, maintenant, le temps
présent » (2
Chron 6.1-3). Beaucoup
remettent à plus tard leur décision pour
Christ, ils attendent une « meilleure » occasion et prennent le risque de tout perdre. Il n’y a pas de meilleur moment pour recevoir le
pardon divin que celui où il nous est offert (voir Heb 3.7-8, 14-15 : « Si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas
vos cœur comme à la révolte… ».).
Ainsi l’heure du
repas était arrivé, Dieu envoya son serviteur (V17) en la
personne de Jésus, qui fut serviteur
mais aussi envoyé de Dieu (Es 52.13 ; 53.11).
Le prophète Esaïe nous dit que le serviteur réussira, càd que le Messie réussira son sacrifice qui est
décrit dans le Chapitre
53 (« Serviteur juste »).
Luc nous dit que
l’heure était arrivé, il envoya son serviteur
appelé les « conviés ». Qui sont-ils ? Ceux sont les juifs à l’époque de JC, mais
ensuite par extension cela va concerner
les croyants, tous les croyants et en faite l’Eglise de Dieu, ceux qui ont répondu à l’appel.
Mais le texte va
continuer au V18 en donnant l’attitude générale : « Tous unanimement ». On note
une attitude générale et commune au refus d’y aller et sans
concertation préalable au refus.
Dans le V18-19,
il va y avoir le mot « Je », « J’ai », qui sont des
facteurs commun aux 3 convives.
Leur raisons sont :
l’acquisition d’un bien. Ces actions se sont déroulées dans le passé,
« j’ai
acheté », « je viens
de me marier ». Ils vont
engendre un programme ce jour même où le Maître
donne son repas. Ceux sont des
activités ordinaires qui ne sont pas des péchés, mais qui font que les convives perdent le
ciel.
En faite le prétexte de ces réponses pour ne pas aller au
repas ne réside pas dans le fait de ce
qu’ils ont fait (« j’ai »), mais dans le fait de ce qu’ils
vont faire (« je vais », « je suis obligé »).
Après la réaction des conviés, nous verrons la réaction du Maître. La colère de Dieu va entrainer le jugement. Luc 13.34 nous décrit ce que Jérusalem a
fait au prophète, en les tuant. Ensuite Paul va parler dans 1 Thess 2.15 de la mort de Jésus, de sa
persécution.
Enfin le Maître va demander à ses serviteurs d’aller et
d’emmener les pauvres, estropiés, les païens qui seront invités au repas. Et tandis que beaucoup s’estiment indignes de
la vie éternelle, d’autres, d’une façon bien différente, désirent en entendre
plus sur les bonnes nouvelles du salut. Ceci est conforme à ce qui a été prédit
dans l’Ancien Testament. Quelle lumière, quelle puissance, quel trésor cet
évangile apporte avec lui ! Combien sont excellentes ses vérités, ses
promesses ! Sont venus à Christ ceux qui ont été conduits par le Père, et
à qui l’Esprit a fait de l’évangile un appel efficace (Act 13.46). Ce que
Paul révèle à présent est un mystère :
une vérité encore inconnue, une vérité incapable d’être saisie par
l’intelligence de l’homme, mais une vérité qui est désormais révélée. Paul la
divulgue afin que les païens devenus chrétiens ne se regardent
point comme sages, ni ne regardent les Juifs avec mépris (Rom 11.25).
En Conclusion mon appel pour chacun d’entre nous, se trouve
dans Luc 22.29-30 qui nous dit : « c’est pourquoi je dispose du royaume pour
vous, comme mon Père en a disposé pour moi,
afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous
soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël…. ».
Philippe Zoogonès
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