Mauvais    Enseignement.

 

 

 

Jude 1.

 

La Parole de Dieu et  le Don de  vie Eternelle ont une valeur infinie et ont été confiés au fidèle disciple du Christ.

 

Malheureusement nombreux sont ceux qui vient en opposition à Dieu et à ses disciples.  Ils  tordent la vérité divine et cherche à tromper et détruire ceux qui ne sont pas sur leur gardes.

 

Pourtant la vérité doit aller de  l’avant et défendre  ceux qui  ont consacré leur vie au Fils de Dieu. Tes est le message de Jude pour les chrétiens du monde entier.  Ainsi enlisant ces quelques lignes du Livre de Jude, prenons la décision de tenir fermer dans la foi et de défendre la vérité quoi que cela puisse  nous coûter.

 

Ouvrons le Livre et découvrons ce que le Saint Esprit a à nous dire dans ces quelques lignes.

 

Dans les V3-4, l’auteur voulait écrire sur le salut glorieux qui est la possession commune de tous les croyants. Mais l’Esprit de Dieu influença l’auteur, qui lui était soumis, de telle manière qu’il se rendit compte d’un changement de direction. Un simple traité doctrinal ne ferait plus l’affaire ; il devait écrire un appel fervent qui fortifierait les lecteurs. Ils devaient être stimulés à combattre pour la foi. On attaquait le dépôt sacré des vérités chrétiennes, et on s’efforçait déjà d’altérer les grandes doctrines fondamentales. Le peuple de Dieu doit défendre sans compromis l’inspiration et l’inerrance, l’autorité et la suffisance de la sainte Parole de Dieu.

 

En faite,  Jude souligne le lien important qui existe  entre  une doctrine correcte et une vraie foi. Aucun compromis  sur la vérité de la Bible  n’est acceptable, parce qu’elle présente la réalité à propos de Jésus et du salut.

 

Ainsi ceux qui ont reçu la doctrine  du salut doivent combattre pour elle, sérieusement, mais pas avec furie. Il est mauvais de mentir pour la vérité ; mais il n’est pas meilleur de rugir pour elle. Ceux qui ont reçu la vérité doivent combattre pour elle, comme le faisaient les apôtres ; en souffrant avec patience et courage pour elle, pas en faisant souffrir d’autres s’ils ne veulent pas admettre toute notion que nous appelons foi, ou importante.

 

De ce fait,  l’auteur estime nécessaire de  ramener ses lecteurs sur  le droit chemin en les appelants à revenir aux fondements de leur foi. Opposons-nous aux impies invétérés ? À ceux qui encouragent à pécher délibérément ? Ils refusent la grâce divine qui abonde toujours merveilleusement et restent endurci devant la plénitude de la grâce de l’Evangile.

 

Ainsi après avoir vu la volonté des opposants à la grâce divine,  nous arrivons  maintenant à ses opposants qui veulent appliquer le rêve, leur envie.  Prenons pour cela les V8-11.

 

Ici Jude va écrire que ces faux  docteurs sont  en fait des rêveurs ; ils souillent et blessent grandement et douloureusement l’âme. Ces hommes sont d’un esprit dérangé et d’un caractère séditieux ; oubliant que les pouvoirs établis sont décrétés par Dieu (Rom 13:1).

 

En faite, tout comme les hommes de Sodome et Gomorrhe ont insulté  les anges, ces prétendus enseignant méprisent toute autorité (2 Pierre 2.10-12). Ces prétendus  enseignants affirment détenir  un savoir mystérieux  propre à leur  conférer de l’autorité, une connaissance de Dieu ésotérique, mystique, qui se situe au-delà  de la compréhension  humaine. Méfions-nous de ceux qui prétendent  avoir toute les réponses et qui dénigrent ce qu’ils ne comprennent pas.

 

En conséquence, la faute repose, non pas sur leur mauvaise compréhension des ordonnances divines, mais sur leur volonté dépravés, leurs appétits  malsaines et affections désordonnées. C’est un grand reproche, bien qu’injuste à la religion, lorsque ceux qui la professent y sont opposés par le cœur et dans la vie. 

 

Or tout comme Balaam, les faux prophètes de nos jours sont affables et convaincant. Ils parlent avec duplicité. Ils suppriment la vérité afin d’augmenter leur revenu. C’est là le trait le plus saillant : ils sont cupides, cherchant à faire de la maison de Dieu une maison de commerce. La chrétienté est aujourd’hui pétrie du levain de la simonie. S’il y avait moyen d’éliminer le mobile de faire du profit, une grande partie de ce qui passe pour du service chrétien s’arrêterait avec un grincement.

 

Ainsi  nous avons vu  comment ces faux enseignants s’en sortent  dans leur mauvaise façon d’agir, nous arrivons  maintenant à un point où nous devons rester fidèles, de lutter contre les faux enseignants pour la vérité.  Lisons pour cela les V16-19.

 

Ici Jude va décrire la façon  d’agir  de ces faux enseignants.  Les discours arrogant se révèlent  comme un bon moyen d’attirer.  Par leur adhésion choquante à des extrémismes politiques, économiques et sociaux, ils font les gros titres. Leur reniement effronté et honteux des doctrines chrétiennes de base, telle que leur allégation que Dieu est mort, leur donne une certaine notoriété parmi les théologiens libéraux. Finalement, ils sont passés maîtres dans l’art de la flatterie, par laquelle ils font des adeptes et des gains appréciables.

 

Après cela,  Jude  va encourager ceux qui se détourne des apostats  afin  d’examiner  le rôle des croyants au milieu de ces bergers mercenaires. Il leur rappelle d’abord qu’ils ont été avertis de ce danger. Puis il les encourage à se maintenir en bonne condition spirituelle. Enfin il leur conseille d’user de discernement quand ils enseignent ceux qui ont été victimes des apostats.

 

En faite,  tout en exigeant de trouver  une base commune avec ceux auprès de qui  nous témoignons, nous devons faire attention à ne pas tomber dans les sables mouvant du compromis.  Lors de nos combats, soyons sûr que nous sommes bien enracinés en Christ.

 

 

En Conclusion,  Jude va écrire pour  encourager les chrétiens à l’action.  Il voulait les amener à reconnaitre le danger des enseignements erronés, à se  protéger  et à ramener  à Dieu ceux qui seraient déjà tombés dans l’erreur.

 

En faite, des enseignants impies affirment que des chrétiens peuvent faire tout ce qu’ils veulent sans avoir à craindre le jugement de Dieu.

 

Enfin Jude termine par une merveilleuse bénédiction. Elle est à l’adresse de Celui qui peut. Il peut sauver (Héb 7.25) ; Il peut affermir (Rom 16.25) ; Il peut secourir (Héb 2.18)… Cette dernière promesse est particulièrement apte en vue du temps de l’apostasie auquel Jude se réfère.  Mais la promesse ne s’arrête pas là. Il est capable de nous faire paraître devant sa gloire irréprochable et dans l’allégresse. N’est-ce pas vraiment stupéfiant ? Tel est mon souhait pour chacun d’entre nous.

 

 

 

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