Jean 8.31-47 :
Trop
souvent nous accomplissons ce qui est
agréable. Parfois nous sommes poussés à plaire à nos semblables. Seul JC accomplissait des actes agréables à Dieu. Mais à l’écoute
de JC, beaucoup crurent en lui. Sans doute la foi des uns s’avérait réelle, tandis que peut être d’autres ne
professaient que des lèvres. Alors JC
va leur parler de liberté et d’esclavage.
V31-32 : Dans ces versets, JC parlait avec ceux qui se disaient disciples
et ceux qui était vraiment
disciples. Dans un sens,
quiconque se dit désireux d’apprendre est un disciple, mais seul celui qui
s’est réellement consacré au Seigneur Jésus Christ peut prétendre être un vrai disciple. Les vrais croyants demeurent dans sa Parole :
ils persévèrent dans les enseignements de Christ sans se détourner de lui. En
un mot, la foi véritable se caractérise par la persévérance. Les croyants ne
sont certes pas sauvés parce qu’ils demeurent dans la Parole de Christ ;
en réalité ils demeurent dans sa Parole parce qu’ils sont sauvés. En faite ceux qui connaissaient
véritablement le Seigneur JC sont délivrés du péché, marchant dans la lumière
et conduit par le Saint Esprit de Dieu.
V33 : Mais voilà, les juifs présents ont mal
compris la déclaration de JC et se mirent
en colère en disant qu’ils ne
sont pas esclaves de personne. Ils « sont les
descendants d’Abraham et jamais été
esclaves de personnes ».
Or en lisant l’Ancien Testament, nous savons que le peuple d’Israël fut
esclave en Egypte, des Assyriens, Babyloniens, Romains à l’époque de
JC. Mais dans ce verset, JC ne parlait pas de l’esclavage « physique », mais d’esclavage du
péché, de Satan.
C’est
pourquoi au V34,
JC va leur dire que toute
personne qui pèche, est esclave du péché.
Les juifs se prétendaient très
religieux, mais en réalité ils se révélaient
malhonnête, irrespectueux à
l’égard de Dieu. Et bientôt
ils seront meurtriers, car ils complotaient la mort du Fils de Dieu.
En
faite au V35-36,
JC va parler de l’esclavage, du
péché, de la liberté. Au début il va
parler de l’esclave qui ne fait pas
partie de la maison, mais le fils lui en fait parti pour toujours. En lisant ce
que JC disait, nous comprenons que le mot fils peut s’appliquer au Fils de
Dieu, ou même à celui qui devient enfant de Dieu par la foi en JC. Or nous comprenons dans la parole de JC que les juifs qui se prétendaient si
spirituels n’étaient pas les fils, mais
les esclaves, et qui pouvaient être
renvoyés à tout moment. En faite ceux qui sont affranchis par lui deviennent
réellement libres. Quand on vient
au Sauveur et reçoit de lui la vie éternelle, on est libéré de
l’esclavage du péché, du légalisme, superstition et puissance des
démons.
Mais
JC va reconnaitre qu’ils sont de la
postérité d’Abraham (V37-38), mais de toute évidence, ils
n’étaient pas les descendants spirituels d’Abraham, car ils n’étaient pas des
hommes de Dieu comme le fut Abraham.
Abraham lui aimait son Seigneur, mais eux ils préféraient
le faire mourir par tout moyen
possible. Pourquoi ? Car les Paroles de JC
ne pénétraient pas dans leur cœur, càd que ces paroles n’agissaient pas
dans leur vie, ils s’opposaient à ces doctrines. Or les
enseignements de JC venaient
directement du Père, car Lui et le Père
formaient UN. JC représentait parfaitement le Père dans ce
monde. Mais eux, ils représentaient bien leur père, non le
Père Céleste, mais le terrestre, le diable.
Encore
une fois, les juifs vont défendre leurs
manières de vivre (V39) en disant qu’ils ont pour père bien Abraham. C’est vrai que la nation juive descendait
d’Abraham, mais JC va leur dire que s’il était vraiment descendant d’Abraham,
ils agiraient comme lui, marcheraient comme lui. Mais en lisant les Evangiles,
nous voyons que cela n’était pas
le cas. Ils étaient bien descendants
d’Abraham selon la chair, mais les enfants du diable sur le plan moral.
En
faite JC va leur montrer très clairement la différence entre eux et
Abraham (V40-41). JC
leur dit que tout ce qu’il déclare vient de Dieu directement, mais ces enseignements les avaient à la fois
choqués et heurtés, c’est pourquoi ils
cherchaient à le faire mourir, chose
qu’Abraham ne l’avait point fait.
JC
continue en disant qu’ils font ce que
leur père veut, càd le diable. Les juifs ont certes pu accuser le Seigneur d’être un enfant
illégitime, mais beaucoup de commentateurs voient dans le mot illégitime (littér.
« fornication ») une allusion à l’idolâtrie.
Dans ce cas les Juifs prétendaient n’avoir jamais fait preuve d’adultère
spirituel : ils affirmaient avoir toujours été loyaux envers Dieu, car ils le reconnaissaient lui seul pour
leur Père.
Or dans les V42-43, JC
va montrer la fausseté de leur affirmation en leur rappelant que s’ils
aimaient Dieu, ils aimeraient aussi Celui que Dieu avait envoyé. Il est
ridicule de dire aimer Dieu et haïr en même temps JC. En outre JC
leur rappelle qu’Il venait de la part de Dieu. De toute évidence, Il
proclamait ici sa préexistence : Il demeurait au ciel avec le Père
longtemps avant d’apparaître sur cette terre. Mais le Père l’avait envoyé dans
le monde pour être le Sauveur du monde, et Il était venu en obéissant.
Mais les juifs (chefs là) ne comprenaient pas ce que
JC disait. La manière de parler de JC est difficile pour eux, car quand il parlait de pain, ils crurent qu’il
s’agissait de pain au sens littéral ; lorsqu’Il parla d’eau, ils
n’établirent aucun lien avec l’eau spirituelle. Pourquoi ne saisissaient-ils
pas son langage ? Parce qu’ils refusaient d’accepter ses enseignements.
A partir de ce
moment là, dans notre histoire (V44),
JC leur parla ouvertement et leur
affirma que le diable était leur père. Ils n’étaient certes pas nés du diable au
sens où les croyants sont nés de Dieu. Comme le dit Augustin, ils étaient les
enfants du diable par imitation. Ils démontraient leur relation avec le
diable par le fait d’agir comme lui. La déclaration : Vous voulez accomplir les désirs de votre père,
exprime l’intention ou le penchant de leur cœur. Les mensonges
font partie de sa propre existence. Il est menteur, et père du mensonge
(diable). Les juifs imitaient le diable dans ces deux
domaines : ils étaient meurtriers, car ils projetaient dans leur cœur de
tuer le Fils de Dieu ; et ils étaient menteurs, car ils affirmaient que
Dieu était leur Père et prétendaient être pieux et spirituels alors que leur
vie témoignait du contraire.
Pour conclure notre message, les 3 derniers versets (V45-47) nous montrent que quand une intelligence corrompue rencontre la vérité, elle recherche
seulement des objections ; lorsqu’elle rencontre ce qui diffère de cette
vérité, elle trouve et cherche des raisons pour accepter cette différence.
Seule le Christ, Fils de Dieu sans péché
pouvait prononcer de telle parole. Son
caractère ne comportait aucun défaut, car il était parfait
en tout.
Enfin
pour terminer, si nous aimons vraiment Dieu, nous écouterons les paroles de
Dieu avec soumission. Il est impossible de ne pas le comprendre.