Tite 2.14.
Paul a le
souci du témoignage de l’Eglise dans la
société. Si le comportement des
enseignants de mensonge l’avait brouillé (Tite 1. 10-16), celui des membres
d’églises doit être irréprochable. Ainsi Paul
justifie les instructions qu’il a
donné jusque là par un bref et dense développement théologique dans lequel
il réaffirme son souci du
témoignage de l’Eglise.
Durant
quelques moments, nous allons méditer
sur ce passage de Tite 2 qui concerne notre comportement en
tant que chrétien vis-à-vis de la doctrine.
Ainsi Paul va mettre l’accent sur « la sainte doctrine » (V1),
càd sur le contenu de la foi. Comment identifier cette doctrine ? Un enseignement sain lie étroitement une connaissance et compréhension
correcte à leur mise en pratique.
Alors on
pourrait se poser cette question : Qui peut mesurer les dégâts causés au
témoignage chrétien par ceux qui font
état de grande sainteté mais dont la vie est un mensonge ? Paul va donner
à Tite des instructions précises. Tite était chargé (qui est d’ailleurs celle de tous les serviteurs du Seigneur)
était d’enseigner les choses qui sont conformes à la saine doctrine. Il devait combler l’abîme béant entre
les paroles et la vie du peuple de Dieu. En fait, c’est la note dominante de
l’épître : la mise en pratique de la saine doctrine par les bonnes œuvres.
Or ceux qui prêchent
et enseignent doivent pousser les
auditeurs à comprendre la foi, à étudier la Bible et la théologie, à appliquer
les principes biblique et à vivre ce qu’ils apprennent.
En faite dans les V2-8, Paul va parler des
différents groupes de personne composant l’Eglise, qui peut contribuer soit à
sa solidité, soit être ne source de conflit. Il va donner à Tite des conseils
sur la façon de venir en aide à ces différents groupes. Ilva dire d’une façon générale que les anciens devraient enseigner
les jeunes par la parole, mais aussi par
leur exemple.
Ainsi au V2,
Paul va commencer en citant les vieillards (anciens selon certaines versions
bibliques), càd des personnes qui sont
âgées, et ont de la maturité, mais non ceux qui exercent la fonction
d’anciens. Paul va leur demander d’être
sobre, càd d’avoir une bonne conduite en général, pas seulement su
l’utilisation du vin. Ensuite ils devront être honnête (respectable), càd
empreinte de dignité et ainsi de suite….
Paul va déclarer que pour rester à
l’abri de tout reproche, il nous faut
beaucoup de sagesse, et de réflexion
comme les vieillards afin de
maitriser notre langue, et nos désirs, l’objectif état que Christ ne soit pas déshonoré.
Ensuite
après avoir parlé des vieillards, Paul
va parler de la femme âgée (V3-5) qui doit donner le bon exemple aux
jeunes femmes. Les femmes doivent
pouvoir faire régner l’harmonie dans
leur foyer. Nous avons ce même besoin
aujourd’hui. Les jeunes femmes devraient
apprendre à vivre en chrétiennes, en aimant leur mari et enfants grâce à
l’exemple des femmes âgées de nos églises. Paul nous demande que nous n’ayons pas des
femmes qui puissent être étourdies dont
les pensées tournent autour de la frivolité.
Mais la
plutôt que nos femmes (âgées) qui n’ont pas de ministère d’enseignement dans
l’Eglise, que ces femmes d’un certain
âge se chargent d’enseigner à la maison. Qui peut mesurer le potentiel d’un tel ministère ? Spécifiquement, les
femmes plus âgées doivent apprendre
certaines choses aux jeunes femmes. Des
années d’étude de la Bible et d’expérience pratique leur permettent de donner
des conseils précieux à celles qui sont au début de leur vie. Sans cela, chaque
nouvelle génération est condamnée à recommencer l’apprentissage et à répéter
les fautes du passé. Alors que la responsabilité de l’enseignement incombe ici
aux femmes plus âgées.
Ainsi sans être « machiste », la Bible a
travers les écrits de Paul nous dit que la femme doit aimer son mari. Que
veut dire Paul ici ? Est-ce
seulement en le donnant un baisé quand il part au travail ? Non pas
seulement cela ! Cela peut
s’exprimer d’une multitude de manières par
lesquelles elle peut lui prouver son amour imprégné de respect : en
reconnaissant son rôle de chef à la maison, en ne prenant pas de décision
importante sans lui, en tenant sa maison en ordre, en soignant son apparence,
en vivant selon ses moyens, en confessant ses fautes sans tergiverser, en
pardonnant de bon cœur, en demeurant ouverte au dialogue, en se retenant de
critiquer ou contredire son mari devant d’autres gens et en lui prêtant son
support quand cela va mal.
Or
après avoir parlé des personnes âgées, des femmes, Paul va parler maintenant
des jeunes hommes (V6-8). Ce verset est très important, car ce conseil
me concerne particulièrement, étant un jeune.
A l’époque de Paul, le rôle du mari et du père ne consistait pas seulement à prendre
soin de sa famille, et à s’occuper de l’éducation des enfants, mais
plutôt d’un statut. A notre époque (21e siècle), nombreux (jeunes) sont ceux qui grandissent dans une famille où
le père néglige ses responsabilités envers enfants et épouse.
Paul
ici va dire à Tite « d’encourager les jeunes à se montrer réfléchi », càd
que dans le domaine de la vie, les
jeunes ont besoin d’apprendre la retenue, et l’équilibre, car ils sont à
l’âge d’un zèle débordant et trop spontanée.
Les
jeunes ont souvent tendance à regarder
ce que font les anciens (personnes âgées) et ainsi suivre leur exemple.
Ainsi si on voudrait que les jeunes
soient respectables, veillez à leur donner le
bon exemple, afin qu’ils fassent
le bien, et c’est alors que nous aurons
le droit d’être entendu et ainsi notre vie donnera plus de poids à nos paroles.
Enfin Paul va
parler d’un autre groupe, les esclaves (V9-10),
qui devrait avoir de l’amour pour leur maître, mais aussi respectable dans leur
conduite. L’esclavage était chose courante à l’époque de Paul. L’histoire
montre que les méfaits de
l’esclavage ont disparu
partout où la Parole de Dieu a été largement prêchée et enseignée. Mais en attendant, là où l’esclavage existe
encore, l’esclave n’est pas exclu de ce qu’il y a de meilleur dans le
christianisme. Il peut témoigner de la puissance transformatrice de Christ et
ainsi mettre en valeur la doctrine de Dieu notre Sauveur. Ce qui est dit des
esclaves dans le N.T. remplit plus d’espace que ce qui est dit des gouverneurs
des nations ! C’est une indication de leur importance relative dans le
royaume de Dieu. Les serviteurs chrétiens
doivent être soumis, sauf quand on leur
demande de désobéir au Seigneur. En faite, l’esclave doit donner satisfaction
en toute chose par leur efficacité en quantité et en
qualité. Tout leur service peut être fait comme pour le Seigneur, qui les en
récompensera amplement. Ils sont aussi exhortés à n’être point contredisant
ni impertinents. Aux débuts du christianisme, beaucoup d’esclaves avaient le
privilège d’amener leurs maîtres au Seigneur Jésus, tellement la différence
entre les esclaves païens et eux-mêmes sautait aux yeux.
Aujourd’hui à
notre époque, sommes-nous de bons employés, qui suivent les conseils de
Paul ? Ou bien Sommes-nous dans
la catégorie de ceux qui volent ou ruinent notre employeur ? Faisons attention à notre façon de vivre. Ce qui était vrai avec les esclaves chrétien
d’alors doit être vrai de tous les employés chrétiens d’aujourd’hui.
Pour conclure notre sujet, même s’il y a encore beaucoup de chose à dire
sur notre sujet du « comportement dans l’Eglise », Paul va nous dire que « la grâce de Dieu qui est source de salut pour tous les
hommes, a été révélée » (V11). La même grâce qui nous sauve, nous
forme aussi à l’école de la sainteté.
Elle nous apprend à renoncer à certaines choses.
Enfin nous devrions accomplir avec
enthousiasme des actes d’amour en son
nom et à sa gloire. Comme Tite, ne nous
laissons pas impressionner lorsque nous
avons à donner des choses ou à exercer
une responsabilité dans l’Eglise. Nous
devrions savoir enseigner, corriger les
autres si nécessaire. Que le Seigneur nous aide à avoir un bon
comportement, mais surtout en tant que
jeune, savoir écouter nos anciens car ils ont déjà vécu cela avant nous.