Hospitalité 
d'Abraham

 

 

 

Genèse 18.

 

Abraham  est  impatient d’exercer  l’hospitalité envers ces 3 visiteurs.  A l’époque, la réputation  dépendant en grande  partie de l’hospitalité (partage du logement, nourriture etc….)  dont  on faisait preuve. Les étrangers devaient être  traités comme des invités de marques.  Avec une hospitalité  Moyen Orient, Abraham  et Sara logeaient  des anges  sans le savoir (Heb 13.2).

 

Ainsi exercer  l’hospitalité, c’est seulement faire en sorte que le visiteur se sente bien chez nous, comme chez lui.  Abraham a souvent tenté, par son hospitalité, de soulager  les voyageurs  de leur lassitude, car les auberges se faisaient rares dans cette contrée. Alors qu’il venait tout juste de s’asseoir, il vit trois hommes s’approcher. C’était, en fait, trois êtres célestes, sous une forme corporelle. Certains pensent même qu’il s’agissait de trois anges ; d’autres supposent que l’un d’entre eux était le Fils de Dieu, l’accomplissement de l’alliance divine préétablie. La pratique de laver les pieds des hôtes était courante dans ces chaudes contrées, où l’on n’était chaussé que de sandales. Nous ne devrions pas manquer d’accueillir les étrangers dans notre maison, car certains peuvent être des anges, sans que l’on puisse soupçonner quoi que ce soit, Héb 13:2 ; dans notre texte, il s’agissait peut être du Seigneur, en personne ; à chaque fois que nous accueillons le plus humble de nos frères, faisons-le comme si nous avions avec nous notre Seigneur. La politesse et la courtoisie de notre accueil sont des signes qui peuvent manifester notre piété. Bien que notre Seigneur ne s’approche ni ne nous visite sans grand apparat, Il se tient néanmoins à la porte, par l’Esprit, et Il frappe ; quand nous sommes prêts à Lui ouvrir, Il daigne alors entrer ; c’est alors que par Sa grâce et Sa consolation, il nous fait participer à un véritable festin en Sa compagnie, Apoc 3:20.

 

En faite, l’hospitalité  chrétienne (Rom 12.13) diffère d’exercice  purement social (maison impeccable -  nourriture  bien préparé et abondante …..).  Elle  doit tenir  compte des besoins  réels de l’invité.  Soyons  prêt à aider ceux qui  pratiquent le bien, même  à les accueillir.  Cela  exige beaucoup de bonne volonté. N’hésitons pas  à offrir  l’hospitalité, même si  nous nous estimons trop fatigué,  trop occupés ou pas assez riche pour accueillir quelqu’un.

 

Souvent l’hospitalité se perd : la dimension réduite de nos maisons et de nos appartements est invoquée comme excuse pour ne pas accueillir les chrétiens de passage. En réalité, peut-être ne voulons-nous pas affronter le surcroît de travail et le dérangement. Or, nous oublions que lorsque nous logeons des enfants de Dieu, c’est comme si nous logions le Seigneur lui-même. Nos foyers doivent ressembler à celui de Béthanie, où Jésus aimait séjourner.

 

Or dans 3 Jean 5,  l’apôtre Jean dira  à Gaïus et à nous aussi) que  c’est une façon  concrète et très apprécié de démontrer notre amour, de faire de l’hospitalité. En fait, il est probablement plus important encore d’exercer l’hospitalité à notre époque qu’à celle de Jean, en  raison de l’individualisme,  égocentrisme  etc….

 

Ainsi, comme nous  avons vu à travers ces quelques versets,  la Bible insiste beaucoup sur  la pratique de l’hospitalité. Non seulement elle la recommande comme un devoir, mais elle en décrit des scènes magnifiques et montre les bénédictions qu'elle apporte. Citons tout d'abord l'expérience d'Abraham. ... Dieu jugea ces actes de courtoisie suffisamment remarquables pour les relater dans sa Parole et, plus de mille ans plus tard, un apôtre inspiré y fait allusion : « N'oubliez pas l'hospitalité ; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir ». Le privilège accordé à Abraham et à Lot peut aussi être le nôtre. En recevant chez nous des enfants de Dieu, nous aussi, nous pouvons accueillir des anges. Même aujourd'hui, des êtres célestes d'apparence humaine entrent dans les demeures des hommes et mangent avec eux. Les chrétiens qui vivent sous le regard de Dieu sont toujours accompagnés d'anges invisibles qui laissent derrière eux une bénédiction à ceux qui les accueillent.

 

L’hospitalité  est une caractéristique,  que selon le Saint Esprit doit posséder celui qui est appelé à occuper dans l'église un poste de confiance. Voici l'ordre adressé à toute l'église: « Exercez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmures. Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu'il a reçu ». Ces exhortations ont été singulièrement négligées. Même ceux qui se disent chrétiens pratiquent très peu l'hospitalité et, parmi nos membres, il en est peu qui la considèrent comme un  privilège et une bénédiction.

 

En  faite,  l’intérêt  égoïste qu’on manifeste  si souvent pour  « soi » et « sa famille »  déplait souverainement à Dieu. Tous ceux qui raisonnent ainsi devraient se rallier aux purs principes de l'Evangile mis en valeur par la vie du Christ. En se repliant sur eux-mêmes, en ne voulant pas faire bon accueil aux visiteurs, ils perdent beaucoup de bénédictions. Les anges nous observent pour voir si nous saisissons les occasions qui se présentent à nous de faire le bien, si nous savons contribuer au bonheur de nos semblables, afin de pouvoir nous bénir à notre tour. Le Seigneur a voulu que nous soyons les uns et les autres de condition différente — certains sont pauvres, d'autres riches, d'autres encore affligés — afin que nous ayons tous la possibilité de développer notre caractère. Si Dieu permet qu'il y ait des pauvres, c'est afin de nous éprouver et de nous aider à développer notre sensibilité. Lorsque disparaît l'esprit d'hospitalité, l'égoïsme finit par frapper le cœur de paralysie.   Que nos relations sociales ne soient pas dictées par les usages du monde, mais par l'Esprit du Christ et les enseignements de sa Parole. Les Israélites invitaient à toutes leurs fêtes le pauvre, l'étranger et le Lévite, qui assistait le sacrificateur et avait mission d'instruire le peuple. A chaque réjouissance sociale ou religieuse, tous étaient considérés comme les hôtes du peuple, et s'ils tombaient malades ou se trouvaient dans le besoin, on prenait soin d'eux avec sollicitude. Ce sont de telles personnes que nous devrions accueillir dans nos demeures.  

 

Or  nos sympathies  doivent dépasser les limites du « moi » et  les murs de notre demeure. Des occasions précieuses s'offrent à ceux qui désirent que leur foyer ait autour d'eux une influence heureuse. Il y a là une puissance merveilleuse que nous pouvons utiliser, si nous le voulons, pour venir en aide à notre prochain. Notre foyer devrait être un lieu de refuge pour la jeunesse exposée aux tentations. Beaucoup de jeunes sont à la croisée des chemins. Toute influence, toute impression reçue détermine le choix qui fixe leur destinée présente et future. Le mal les sollicite; il revêt pour eux les formes les plus séduisantes et les plus accueillantes. Il y a tout autour de nous des jeunes gens sans famille, et bien d'autres qui ne reçoivent de leur famille aucun soutien moral, aucun encouragement. Succombant à la tentation, ils courent à leur perte, et cela, à la porte même de nos maisons. Ces jeunes ont besoin qu'on leur tende la main avec sympathie. Des paroles aimables exprimées avec simplicité, de petites attentions dissiperont la tentation qui les assaille. La compréhension d'un vrai chrétien a le pouvoir d'ouvrir les cœurs, surtout ceux qui ont besoin d'entendre des paroles bienveillantes et de sentir le contact simple et délicat de l'amour du Christ. Si nous voulions manifester de l'intérêt pour notre jeunesse, l'inviter dans nos demeures et l'entourer d'influences réconfortantes et bienfaisantes, beaucoup de  jeunes gens et de jeunes filles s'engageraient joyeusement sur le sentier qui conduit vers le ciel.

 

Enfin   nous serions beaucoup plus heureux  et beaucoup  plus utiles si dans notre  vie familiale  et sociale nous inspirons de la bonté et de la simplicité du Christ. Au lieu de nous épuiser à vouloir paraître pour susciter l'admiration ou l'envie des visiteurs, nous devrions nous efforcer de procurer du bonheur à tout notre entourage par notre gaieté, notre sympathie et notre amour. Que les visiteurs voient que nous nous efforçons d'accomplir la volonté du Christ. Ils doivent observer chez  nous, aussi modeste que puisse être notre condition, un esprit de sérénité et de reconnaissance. L'atmosphère du vrai foyer chrétien doit être empreinte de paix et de quiétude. Un tel exemple ne peut manquer d'avoir une influence. Le Christ enregistre toutes les dépenses engagées pour héberger en son nom les hôtes de passage. Il fournit pour cela tout ce qui est nécessaire. Ceux qui, par amour pour le Christ, accueillent leurs frères, faisant tout leur possible pour rendre ces visites fructueuses tant pour leurs invités que pour eux-mêmes, sont notés dans les cieux comme dignes de bénédictions toutes spéciales.

 

 

En Conclusion,  mes amis,  réveillons-nous.  N’ayons pas peur d’accomplir de bonne action. « Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas ». Galates 6:9. N'attendez pas qu'on vous indique ce que vous avez à faire. Ouvrez vos yeux et regardez ceux qui vous entourent; prenez contact avec les déshérités, les affligés et les nécessiteux. Ne vous dérobez pas à eux, et ne cherchez pas à ignorer leurs besoins. Lequel d'entre nous fournit la preuve qu'il pratique la religion pure, dépourvue de tout égoïsme et de toute corruption dont parle Jacques ? Qui se soucie de faire tout son possible pour prêter son concours au plan du salut?

 

Tel est  mon souhait pour chacun de nous.

 

 

Extrait du Livre

Foyer Chrétien

 

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