Bénédiction ou 
Malédiction  dûe
à  l'Obéissance .

 

 

 

 

Deutéronome 28.

 

V9 : « Si vous obéissez aux commandements de l’Eternel votre Dieu et si vous suivez les chemins qu’il vous a prescrits, il fera de vous un peuple saint pour lui, comme il l’a promis par serment… ».

V25 : « Il vous mettra en déroute devant vos ennemis ; si vous marchez contre eux par un seul chemin, vous fuirez devant eux en débandade en tous sens. En voyant ce qui vous arrivera, tous les royaumes de la terre seront terrifiés… ».

 

L’enseignement de Moïse est clair, à cause de l’œuvre de Dieu, on peut le suivre et placer notre espérance, mais aussi l’écouter, lui obéir,  et l’aimer d’un amour entier.

 

Ainsi l’obéissance à la loi de Dieu était porteuse de bénédiction alors que la désobéissance était source  de malédiction  pour eux. De ce fait, l’obéissance et désobéissance ont chacun des conséquences dans cette vie et dans celle à venir.

 

Prenons quelques versets dans Deutéronome 28 pour nous aider à  comprendre ce thème.

 

 

Les V1-14 nous parlent de bénédiction due à l’obéissance. Cela va apporter de la prééminence parmi la nation, prospérité matérielle, fertilité, abondance de récolte.

 

Or ces versets nous parlent de bénédictions pour un peuple (V9), càd le peuple qu’il a choisi. Ce peuple qui doit représenter sa manière de vivre, qui enseigne sa Parole, et surtout sois un instrument de salut pour le monde. Dieu a choisi une nation et lui a fait subir une formation rigoureuse pour lui permettre de déverser ses bénédictions sur le monde qui l’entourait.

 

De même le V12 nous parlera de bénédiction venant du ciel, la « chambre du trésor » où Dieu garde la pluie, neige, grêle, soleil et vent pour les répandre en temps voulu sur la terre (voir Ps 135.7). Ici le psalmiste nous dit  que le pouvoir de Dieu est comme sa personne : infini, éternel, car la créature ne peut le contrecarrer, le freiner ou le réduire.

 

En résumé, nous avons vu l’importance de la bénédiction. Dieu est lent à la colère et toujours prêt à manifester rapidement Sa miséricorde. Il aime bénir. Il est préférable, en ce qui nous concerne, que notre conduite soit animée par l’espérance de jouir de la faveur divine, plutôt que par la crainte de subir les effets de la colère du ciel. La bénédiction est promise aux enfants d’Israël, à condition qu’ils écoutent attentivement la voix de l’Éternel. Efforçons-nous donc de garder et de mettre en pratique tous les commandements de Dieu, sous toutes leurs formes, que ce soit au sein de notre famille, ou dans notre pays ; la Providence divine nous fera alors prospérer dans toutes nos entreprises !

 

 

En faite après avoir vu quelques points sur l’importance de la Bénédiction, regardons maintenant c’est quoi la malédiction.

 

Les V15-37 vont décrire les conséquences comme étant les pénuries, stérilité, mauvaises récoltes, pestes, maladies, et sécheresses. Les V33-37 prédissent la captivité dans un pays étranger, ce qui s’accomplit par la captivité Assyrienne et Babylonienne.

 

Ainsi nous pouvons observer l’accomplissement de ces menaces dans la vie du peuple de Dieu, à cette époque. Il est surprenant de constater que malgré ces malédictions subies, Israël ne soit pas totalement anéanti : Il se raccrochait en fait, à une ultime espérance de survie, sans sombrer dans le désespoir. Ceux qui marchent « par la vue », et non « par la foi », courent le danger de perdre courage, en constatant que tout ce qui les entoure ne peut que susciter l’effroi !

 

En faite le V20 nous parlera de malédiction liée à notre manière de vivre. Quand tout va bien, nous avons tendance à croire que c’est grâce à nos capacités que nous avons réussi. Nous estimons que notre richesse résulte de nos propres forces, intelligence et nous oublions que c’est Dieu qui nous le permet. Ainsi au lieu de recevoir des bénédictions spirituelles, nous recevons les malédictions dues à notre façon de vivre.

 

Or remarquez bien la justice des malédictions citées dans ce passage : Il ne s’agit pas de fléaux subis sans cause, mais dus à des fautes commises préalablement. On peut voir toute l’étendue des dégâts qu’ils occasionnent ! Quel que soit l’endroit où le pécheur puisse se rendre, la malédiction divine saura le suivre, sans le quitter. Tous ses biens seront maudits. Tous ses plaisirs seront amers ; il n’en pourra tirer aucune joie, car ils seront ternis par la colère divine.

 

De même, grâce à notre mauvaise façon de vivre, notre famille subira les conséquences (V32). Elle sera déportée, livrée à nos « ennemis » et le pire de tous c’est que nous ne pourrions rien faire pour les protéger car nous avons abandonné Dieu, notre Seul protecteur. En faite toutes ses malédictions, tous ses mal que nous voyons dans le monde, c’est en grande partie parce que les hommes n’ont pas reconnu ni servi Dieu.  Souvenons-nous que malgré tout, c’est le Seigneur qui tient les rêves, et qu’il reviendra un jour pour redresser la situation.

 

 

Enfin terminons notre réflexion avec les V58-68. Ici Moïse va prédire même plusieurs circonstances du siège de Jérusalem qui s’accomplirent littéralement. Puis, quand on compare l’état actuel des Juifs dans tous les pays de la terre où ils sont dispersés, généralement méprisés, opprimés, sans cesse agités par la crainte, on est obligé de voir la main de Dieu qui s’est appesantie sur ce malheureux peuple, et la voix même de Dieu qui, par la bouche de Moïse, a voulu l’annoncer si longtemps à l’avance, « afin, dit-il, que ces malédictions qui reposent sur Israël et sur sa postérité fussent des signes et des prodiges à jamais ».

 

En faite si Dieu a décidé d’infliger Sa vengeance envers Israël, quelles terribles plaies étaient en droit d’attendre les Hébreux, à cette époque ! Ce ne fut en fait, que le commencement des douleurs qui seront envoyées à ceux qui sont maudits par Dieu. Quelle terrible misère pourra-t-on voir alors, en ce lieu, où la vermine n’a plus d’emprise et où le feu est éternel ! Remarquez ce que le texte annonce, au sujet de la colère divine : Elle surviendra, « jusqu’à ce que tu sois détruit ». Il est surprenant de constater qu’un peuple aussi béni par le ciel, soit ensuite, autant rejeté ; il est également surprenant de voir comment Israël a été dispersé dans tous les pays du monde, sans toutefois se mélanger aux autres nations. Si le peuple ne servait pas Dieu avec joie, il devait s’attendre à être irrésistiblement soumis à ses ennemis. Si nous ne craignons pas le Nom terrible de l’Éternel, nous pouvons vraiment nous attendre à subir Ses épouvantables fléaux ; quelle que soit l’issue finale des événements, tous les hommes finiront par craindre Dieu.

 

 

 

En conclusion, on demande beaucoup à qui l’on a beaucoup donné. Dieu avait donné à Israël des privilèges au dessus de toutes autres nations. De ce fait, sa responsabilité était plus grande et punition plus sévère.

 

En faite quand on contemple ces malédictions, on est frappé par l’effusion de la colère de l’Eternel. Ceci doit  savoir ce que la désobéissance entrainera afin d’apprendre à craindre ce nom Glorieux et Redoutable de l’Eternel, Son Dieu.

 

Ainsi l’accomplissement de toutes les prophéties relatives au peuple Juif, s’est déroulé jusqu’à présent, sur environ trois mille ans : Cela prouve que Moïse parlait bien sous l’inspiration de l’Esprit divin ; il ne prédisait pas simplement la ruine des pécheurs, mais il tentait surtout de les avertir, afin qu’ils se repentent sincèrement, ou qu’ils soient ainsi sans excuses, en cas de désobéissance délibérée.

 

Enfin soyons reconnaissants que Christ nous ait sauvés des malédictions de la loi divine, en étant maudit à notre place, à la croix. Il a en effet porté toute la punition que nous méritions éternellement, à cause de nos péchés. Que les pécheurs puissent se tourner vers ce Refuge du salut ; que les croyants se réjouissent en Lui, et servent Dieu d’un cœur joyeux, dans l’abondance de Ses bénédictions spirituelles !

 

 

 

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