1 Jean
3.16 :
« …. A ceci, nous avons connu
l’amour : c’est qu’il a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons
donner notre vie pour les frères….. »
Dieu est Amour et en raison de son amour pour
nous, il nous appelle ses enfants et nous rend semblables à Christ.
Christ nous ordonne d’aimer les autres
comme il nous a aimés.
Or Aimer signifie donner la priorité aux autres et renoncer à notre égoïsme. L’amour
se traduit par des actes qui montrent notre
sollicitude, pas seulement par des paroles. Dieu
est l’auteur de l’amour, et il
désire que ses enfants s’aiment
mutuellement.
Ainsi dans 1 Jean 3.1, l’apôtre
nous montre de « quel
amour le Père nous témoigné… », càd que
notre valeur personnelle (notre
témoignage) à nous qui sommes croyants, repose sur le fait que Dieu nous aime et nous appelle ses enfants. Nous sommes
ses enfants maintenant et non pas un jour, dans un lointain avenir. Nous sommes enfants de Dieu. N’en doutons
jamais, malgré les efforts de Satan pour ébranler notre assurance. Le monde ne
comprend pas comment d’humbles croyants comme nous peuvent devenir des enfants
de Dieu et posséder un héritage éternel dans le ciel. Il ne peut admettre ce
fait. Le monde — l’humanité incrédule — n’accepte pas Christ ;
c’est pourquoi il ne nous accepte pas non plus (Jean 1:10)
En faite, Dieu est la source de notre amour (1 Jean 4.7). Jésus est pour nous l’exemple de ce qu’aimer
veut dire, tout ce qu’il a fait à
travers sa vie et sa mort était la force
suprême de l’amour. Or Dieu a montré qu’il est amour, que nous ne
pouvons pas manquer le bonheur éternel qu’il propose, sauf par incrédulité et
impénitence. Ici l’apôtre ne se contente pas d’affirmer que Dieu aime, ce qui
est vrai. Il va plus loin et déclare que Dieu est l’amour même. L’amour est sa
nature. Il ne nous aime pas parce que nous en serions dignes, mais parce que
c’est sa nature d’aimer. Remarquons que
tout amour véritable vient de Dieu. En premier lieu, nous sommes aimés de Lui,
nous recevons son amour ; ensuite, nous témoignons cet amour aux autres.
Nous n’aimons pas les autres avec notre amour humain, mais avec l’amour divin.
L’amour vrai est spirituel ; il a sa source en Dieu, et non en l’homme.
Or dans 1 Jean 3.16, l’auteur nous dira que l’expression la
plus élevé de son amour (en donnant sa
vie pour nous) est dans un sens, un
amour invisible, mais nous pouvons voir ses manifestations. Ainsi l’amour vrai
est un acte et pas un sentiment
seulement. Il donne généreusement et sans compter. L’acte suprême
d’amour consiste à vous donner pour les autres. Puisque le Christ, à qui
les chrétiens doivent leur inspiration, est mort pour les hommes, les chrétiens
doivent à leur tour donner leur vie pour les frères. C’est un amour
de cette qualité qu’on attend à chaque instant du chrétien. Il est parfois
plus facile de dire que nous mourrions pour les autres que de vraiment vivre pour eux. En faite nous pouvons être appelés à donner
nos vies pour nos frères, dans le sens le plus absolu du mot ; mais, en
tout cas, nous devons dépenser notre vie à leur service, « la leur donner
en détail ».
Ainsi l’amour
de Dieu selon Jude 21, c’est comme les rayons du soleil qui brille
toujours. Ainsi nous maintenir « dans l’amour de
Dieu » c’est vivre en restant attaché
à Dieu, sans écouter les
prétendus enseignants qui essaieraient de nous éloigner de lui.
Une attente assurée de la vie éternelle nous armera contre les pièges du péché : une foi vivante dans cette
espérance bénie nous aidera à mortifier nos convoitises. Nous devons veiller
les uns sur les autres ; fidèlement, mais cependant prudemment, en blâmant
l’un ou l’autre, et en donnant de nous un bon exemple à tous. Celui-ci doit se
traduire dans la vie quotidienne. C’est là, dit Jean (15.9, 10), la voie qui
permet à l’homme de rester conscient de l’amour divin. Ceci doit être fait avec
compassion, en faisant une différence entre le faible et l’obstiné. Certains,
nous devons les traiter avec tendresse. D’autres les sauver avec crainte ;
tout cela selon le vif désir du Seigneur.
De
ce fait, à travers l’amour de Dieu, nous devons
veiller à notre relation avec les autres chrétiens (1 Pierre 4.8) et
témoigner d’un amour ardent
pour tous les membres. La tâche
d’un chrétien est une œuvre noble mais difficile
et élevée, la bonté du Maître, et l’excellence de la récompense, tout cela
exige que nos efforts soient sérieux et sincères. Couvrir les fautes d’un
frère, c’est, dans ce sens, les cacher à d’autres, les pardonner, les oublier,
si elles ont été commises contre nous. L’amour ne cherche pas à débusquer
les défauts et les faiblesses d’autrui. Il couvre le péché du frère, mais aussi
le nôtre, car dans la mesure où nous pardonnons les péchés d’autrui, Dieu nous
pardonne aussi les nôtres. Et dans tous les devoirs et les services de
la vie, nous devons viser à la gloire de Dieu comme notre but principal.
Enfin pour terminer notre réflexion, nous
devons traiter notre famille, amis avec
amour.
Pour connaître réellement Dieu, nous devons aussi
aimer : L’aimer Lui, aimer notre frère et notre prochain. Il ne suffit pas
de recevoir l’amour d’autrui, il faut aussi donner de l’amour. Dans la mesure
où nous laisserons notre amour se déverser sur les autres, Dieu déversera son
amour en nous. L’amour de Dieu est comme l’eau qui circule dans une
canalisation.
Enfin, nous n’aimons pas les autres avec notre amour
humain, mais avec l’amour divin. L’amour vrai est spirituel ; il a sa
source en Dieu, et non en l’homme.
Recherchons cet amour sans cesse afin de bien représenter Christ
ici-bas sur terre tel est mon souhait pour chacun de nous.