L'Infidélité 
Spirituelle .

 

 

 

L’adultère physique et l’adultère spirituelle sont semblable en bien des points et sont aussi dangereux l’un que l’autre. Dieu est déçu par son peuple, car il commet l’adultère  spirituel contre lui, à l’image de l’adultère physique commis par Gomer (Livre d’Osée).

 

Ainsi l’ingratitude et la rébellion envers Dieu provoquent immanquablement un désastre. Le Seigneur est notre seul vrai refuge. Si nous nous endurcissons contre lui, nous ne serons en sécurité nulle part. Avons-nous oublié Dieu ? Sommes-nous devenus infidèles ?

 

La Bible nous parle de l’infidélité du peuple d’Israël, mais la Bible nous dit que « cela a été écrit afin de nous servir d’exemples » (1 Corin 10.6).

 

Dans l’Ancien Testament, le culte des idoles était considéré comme un péché très grave, parce qu’il revenait à nier le rôle de Dieu dans la vie de la nation et de chaque citoyen.

 

Ainsi le prophète Osée dans son livre nous parlera de cette infidélité du peuple et il prendra l’exemple de sa femme Gomer. Comme sa femme lui était infidèle,  de même le peuple l’ait envers Dieu.

 

En effet le chapitre 4, verset 1 à 6 nous parle du reproche que Dieu fait au peuple par l’intermédiaire d’Osée. Le verset nous dit : «  Il n’y a pas de Vérité, pas de Bonté, pas de Connaissance de Dieu…. ». Que veut-il dire ici ? Cela signifie qu’Israël en désobéissant aux lois que le Seigneur leur a données, s’est engagés sur une pente glissante du déclin moral et spirituel. Il leur est facile de condamner la femme d’Osée pour son adultère, mais ils sont enclins à admettre qu’eux même sont infidèles à l’Eternel.

 

Et nous alors ? Ne sommes-nous pas comme ce peuple ? Nous avons tendance à reporter la faute sur autrui quand nous avons peur d’être sanctionnés pour un mauvais comportement. Nous sommes responsables de notre comportement.

 

En faite pour comprendre cela, regardons le V6 où Dieu dit par l’intermédiaire d’Osée que le « peuple a rejeté la connaissance, et donc il sera rejeté ». Ainsi à travers ce verset, nous voyons que Dieu reproche aux chefs religieux d’empêcher son peuple de la connaitre. Ils sont supposés amener leurs compatriotes vers la vérité, mais au lieu de cela, ils l’induisent en erreur. Que l’on soit  moniteurs,  prédicateur ou enseignants, il ne s’agit pas de prendre cette tâche à la légère,  mais de conduire les autres dans la bonne direction, vers Dieu.

 

Or ce verset me fait penser à l’Eglise de Laodicée dans Apoc 3.14-22, où ‘apôtre Jean nous dit que l’Eglise des derniers jours sera ni bouillant, ni froid, mais tiède. Cette conséquence sera tragique, car il sera « VOMI de la bouche de Dieu, rejeté ». L’amour du moi exclut l’amour de Christ. Ceux qui vivent pour le moi sont considérés comme étant à la tête de l’église laodicéenne, dont les membres sont tièdes, ni froids ni chauds. L’ardeur du premier amour est tombée dans un moi égoïste. L’amour de Christ dans le cœur s’exprime par les actions. Si l’amour pour Christ est éteint, l’amour pour ceux pour lesquels le Christ est mort dégénère. Il y a peut-être une apparence remarquable en faveur du zèle et des cérémonies; mais c’est la substance de leur religion pompeuse. Christ les décrit comme lui donnant des nausées.

 

Regardons un autre verset dans la Bible où il est dit que « Ce peuple s’approche de moi, m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi… » (Es 29.13). Que veut dire ici le prophète ?

 

En approfondissant ce verset, nous voyons que le peuple (nous aussi, gens du 21e siècle), affirmons être proche de Dieu, mais nous lui désobéissons et si nous lui rendons un culte, c’est de façon machinale. La religion est devenue une routine au lieu d’être une spiritualité vécue. Combien de fois nous contentons-nous de suivre le schéma établi lors du culte et négligeons-nous  d’exprimer au Seigneur notre amour et notre consécration ? Si nous voulons être identifiés comme peuple de Dieu (et non comme le peuple d’Israël à son époque), nous devons commencer par lui obéir et lui rendre un culte honnête et sincère. Arrêtons avec les cultes de pures formes et des récitations de confessions de foi apprise par cœur.

 

Par conséquent,  nous devons comme le prophète Esaïe le déclare dans le chap 28, nous concentrer sur son message, sur notre spiritualité. Les V8-14 déclarent une chose importante. « A qui veut-il enseigner la connaissance ? A qui veut-il faire comprendre la leçon ? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés, Qui viennent de quitter la mamelle ? Ordre sur ordre, ordre sur ordre, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là… ». Reconnaissons le message véridique de Dieu.  Car ces versets nous montrent la réaction du peuple,  mais aussi notre réaction, peuple du 21e s. le peuple d’Israël, comme nous aujourd’hui, disons que « Dieu nous parle comme un professeur à de petits enfants. Nous n’avons pas besoin d’être enseignés (voir caractéristiques de l’Eglise de Laodicée : « Je suis riche, je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien.. »). Nous sommes capables de décider par nous-mêmes.

 

Quelle est la réponse de Dieu ? Les V11-13 nous donnent une réponse : Puisque vous ne voulez pas écouter mon langage simple et compréhensible, Je vous enverrai un envahisseur (jugement). Leur langage étranger sera un signe de jugement sur le peuple qui n’a pas voulu écouter Dieu quand il leur proposait en vain le repos, et d’accorder le repos aux autres.

 

Pour terminer, revenons dans le livre d’Osée.  Le prophète nous dit qu’il y a de l’espoir pour ceux qui reviennent à Dieu. Rien ne peut se comparer au bonheur de l’aimer. Quel que soit notre éloignement de Lui, il est prêt à nous pardonner. Réfléchissons à notre engagement vis-à-vis du Seigneur, et soyons fidèle dans notre amour et nos promesses.

 

 

En conclusion.

 

Nous avons vu ce que signifie l’infidélité spirituelle pour le peuple d’Israël,  mais aussi pour nous peuple du 21e siècle.  Alors posons-nous cette question : Comment Dieu considère-t-il notre ingratitude et le peu de cas que nous faisons de ses bénédictions ? Si nous constatons que quelqu'un utilise mal ou de manière offensante les dons reçus, nous lui fermons notre cœur et nos mains. Pourtant, ceux qui ont reçu, jour après jour, année après année, les dons miséricordieux de Dieu, font un mauvais usage de ses richesses et négligent les âmes pour lesquelles le Christ a donné sa vie. Ce que Dieu leur a accordé pour soutenir sa cause et construire son royaume est investi dans des maisons et des terres, dépensé sans compter au service de leur orgueil et de leur complaisance envers eux-mêmes. Le Donateur est oublié.

 

Enfin la Bible nous donne le remède infaillible. L’amour de Dieu n’est marqué ni par l’immobilisme, ni par l’égocentrisme. Il est ouvert vers l’extérieur et attirant. Par amour, soyons prêt à renoncer au confort, et tranquillité pour que d’autres puissent se joindre à nous et recevoir l’Amour de Dieu.

 

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,

Afin que quiconque croit en lui, ne périsse pas,

Mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3.16)

 

 

 

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