Juges 6.11.
La plupart d’entre nous
aimerions connaitre le plan de Dieu pour
sa vie, sans toujours savoir comment le découvrir. Une
erreur courante consiste à croire que la volonté divine est sans rapport
avec les occupations quotidiennes. En faite,
l’homme a toujours tendance à rechercher quelle est la prochaine mission que le Seigneur nous confiera, mais
nous risquons de négliger la tâche présente et de mal accomplir.
Nous savons tous
l’histoire de Gédéon, comment il a
délivré le peuple de l’oppression des
madianites. La vision de Dieu surprend
Gédéon et il ne veut pas se lancer dans une mission à
laquelle il ne serait pas suffisamment
préparé. Regardons notre texte.
Lisons Juges 6.11 et suivant.
Dans ce verset, nous voyons que
l’ange de l’Eternel apparut à
Gédéon quand il battait le blé. Ici il
nous ait parlé de l’ange comme étant JC lui-même, selon certains commentateurs bibliques. Le principal
ce n’est pas d’identifier qui est
cet ange, mais de savoir qui l’a
envoyé, à savoir Dieu lui-même, qui l’a
confié une mission importante, parler à Gédéon.
Gédéon lui, il était occupé au
battage de blé. Cela devait se faire en
général sur une colline, afin que le
vent puisse emporter la bale (paille), mais le verset nous dit que Gédéon
le faisait dans un pressoir, loin des regards des pillards.
Et voilà l’ange de l’Eternel
apparut à Gédéon à cette période, où il était occupé. Il va le confier une mission spécial, la délivrance du peuple de l’oppression des
madianites. Mais le V13 nous
dit que Gédéon ne va pas comprendre le silence de Dieu sur leur malheur.
Souvent nous avons la même tendance,
à ignorer nos propres responsabilités, et à rejeter la faute sur Dieu ou
sur les autres. Malheureusement une
telle attitude ne résout aucun problème.
En faite, nous devons examiner notre cœur et découvrir quel péché est à l’origine de nos problèmes et ensuite
demander pardon.
Ainsi dans les V14-16, l’Eternel
promet explicitement sa présence et la force nécessaire pour vaincre l’opposition, mais Gédéon
lui voit ces limites et
faiblesses. Il ne comprend pas comment
Dieu pourrait agir par son moyen.
En parallèle, nous sommes comme Gédéon souvent. Nous lui rappelons nos limites, nous
sous-estimons qu’il ne nous connaitrait pas personnellement ou même qu’il se
serait trompés en évaluant notre personnalité. Comme Gédéon, nous sommes appelés à servir le
Seigneur dans des domaines précis, mais
nous recherchons des excuses pour refuser de le servir. Ne perdons pas notre temps en objections
inutiles, mais entreprenons plutôt ce qu’il nous demande.
Or la volonté de Dieu
surprend Gédéon et il ne veut pas se lancer dans une mission à laquelle il ne serait pas
suffisamment préparé, même après avoir
eu confirmation que c’était bien Dieu qui était présent (V17-22), à travers l’offrande consumé sans avoir allumé un feu. L’offrande
fut consommée et à travers la
flamme on aperçoit que Dieu était à l’œuvre et qu’il accepte le sacrifice
de Gédéon.
Mais le V22-23
nous dit que Gédéon eut peur pour sa vie, car il a vi l’ange de l’Eternel de ses
yeux. La Bible dans l’Ancien
Testament disait que personne ne pouvait
voir Dieu et vivre (Exo 33.20) et Gédéon a pensé que cela concernait aussi
les anges. Mais immédiatement après, l’ange rassura Gédéon (V23-24)
et il fit un autel à l’Eternel en guise de remerciement.
Et c’est alors que
l’ange va donner à Gédéon sa première
mission, délivrer le peuple de l’oppression
de Baal (V25-30). Dieu
demande à l’homme de détruire l’autel de Baal
et tous ses ustensiles. Sa foi
sera mise à l’épreuve mais aussi sa vie
car le peuple et même sa famille adorait Baal. Il fit
de nuit de peur des oppressions, mais
nous voyons que cela ne l’empêcha pas d’obéir à Dieu. Et nous, sommes-nous comme Gédéon, prêt à obéir à Dieu et
être ainsi rejeter par sa famille, ou
même par ses amis ?
En faite Gédéon prend un grand risque en appliquant le
commandement divin, qui interdit l’adoration
d’idole (Exo 20.1-6). C’est à ce moment là que les habitants de la
ville voulurent tuer Gédéon, et cela
montre le niveau d’immoralité qu’ils ont atteint. Cela est valable pour nous aussi les amis, quand nous commençons à accomplir
quelques chose pour le Seigneur,
ne nous étonnons pas si les critiques
émanent des personnes qui devraient le plus nous soutenir.
Pour terminer notre
réflexion, nous voyons Gédéon qui essaie
de tester Dieu en demandant un signe qui n’est pas un signe naturel (chose qui
pourrait se passer sans aucune
intervention divine), mais il demanda un
signe surnaturel, càd que c’est Dieu qui
permet que sa demande se réaliser. Sa
méthode est loin d’être idéale. Pour prendre de bonnes décisions, nous
avons besoin de faits.
Gédéon dispose de tous les faits,
mais il teste encore. Le fait de réclamer des signes supplémentaires atteste
d’une certaine incrédulité. La peur nous pousse souvent à atteindre de
nouvelle confirmation, alors que nous
devrions nous mettre en route.
Aujourd’hui, Dieu nous guide essentiellement à travers la Bible. Contrairement à Gédéon, nous disposons de
cette parole complète et révélée.
En
conclusion,
Nous avons vu que Gédéon va poser des questions à l’ange concernant les
malheurs qui s’abat sur eux, et la réponse sera : « Va avec la force
que tu as…. ». La même question
est souvent posé à notre époque, comme à l’époque du
livre du livre des Juges et la réponse est présenté dans presque toutes les
pages, concernant leur infidélité.
Ainsi l’appel de Gédéon évoque
l’expérience religieuse d’autres
personnes bibliques, prophètes,
surtout libérateurs, qui entendent du
Seigneur un appel à accomplir une mission
difficile. Dans l’histoire de
Gédéon, plusieurs éléments
font penser à la vocation de Moïse.
Il est choisi par Dieu pour délivrer le peuple, mais il évoque son
incapacité.
Enfin sur ordre de Dieu, qui donne la paix, il va semer le trouble dans son village en
détruisant l’autel et le poteau
sacré liés au dieu Baal. Engagé dans une lutte contre l’idolâtrie, il se voit surnommé Yeroubaal
(destructeur de baal) et portera paradoxalement le nom de l’idole qui combat.