Le sujet de la marque de l’ennemi ou « marque de la bête » n’est pas une question banale. Le Seigneur élève rarement la voix; mais Il donne ici Son avertissement le plus fort et le plus pressant.
Vous conviendrez que ce serait une erreur tragique que d’avoir été chrétien toute sa vie pour finalement en arriver à recevoir « la marque de la bête ». Pourquoi? Parce que « la marque de la bête » correspond à l’étape suprême du culte de l’égo, qu’on appelle aussi le moi. Toute personne égoïste recevra en fin de course « la marque de la bête » à moins qu’elle ne se soit convertie d’ici là. Cette question doit donc nous préoccuper grandement. « Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu… » ( Apocalypse 14:9 et 10 ).
Le seul vaccin qui puisse nous immuniser contre cette « marque », c’est le « sceau de Dieu ». Tous ceux qui ne reçoivent pas le « sceau de Dieu » obtiendront automatiquement « la marque de la bête ». Il est donc temps d’étudier et de s’assurer que nous comprenons bien ce qu’est cette marque et la manière dont nous pouvons l’éviter. Nous parlerons du magnifique sceau de Dieu lors du guide d’étude suivant.
1. Pour comprendre ce qu’est la marque de la bête, il convient d’identifier d’abord la bête du chapitre 13 d’Apocalypse.
« Une petite clef peut ouvrir une serrure difficile si elle convient parfaitement. De même, les livres de Daniel et de l’Apocalypse s’harmonisent comme une serrure et sa clef, l’un expliquant l’autre.
» Par exemple, Daniel décrit quatre grandes bêtes qu’il a vues en vision : un lion, un ours, un léopard et une bête étrange qui ressemble davantage à un dragon qu’à quoi que ce soit d’autre. Le lion symbolise Babylone, riche et majestueuse; l’ours représente l’Empire médo-persan, cruel et sanguinaire; le léopard, c’est la Grèce, intelligente et rapide — Daniel les identifie avec précision ( Daniel 2:38; 8:20 et 21 ); et la qua-trième bête, extrêmement puissante, est un symbole de l’Empire romain, cet empire païen ayant succédé à la Grèce.
» La ‘bête’ que nous considérons dans ce chapitre [Apocalypse 13] réunit les caractéristiques des quatre empires mondiaux précédents. » (L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 110).
(1) Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Apocalypse 13:2.
Note: « Elle [la bête] reçoit son ‘pouvoir, son trône et une grande autorité’ du ‘dragon’. Elle symbolise l’Empire romain, la Rome païenne derrière laquelle se cache ‘le diable, et Satan’.
» Mais un fait nouveau, du jamais vu dans l’Histoire, a lieu dans l’Empire romain; il a en chemin changé sa religion officielle et ainsi modifié sa vocation : de puissance politique il s’est transformé en pouvoir religieux. Quand la domination des empereurs commença à faiblir, ceux-ci transférèrent leur capitale et firent de Constantinople leur résidence à la place de Rome.
» Cela créa un vide que l’Évêque de Rome s’empressa de remplir. Il commença bientôt à vouloir dominer les autres évêques et à récupérer le prestige et le crédit dont les empereurs romains précédents avaient joui de façon exclusive. C’est ainsi que le ‘dragon lui donna son pouvoir, son trône et une grande autorité’. Un historien déclare : ‘Des ruines de la Rome politique, s’est élevé un grand empire moral sous la forme colossale de l’Église romaine.’ » (Alexandre Clarence Flick, The Rise of the Medieval Church, p. 150).
Le dragon : |
L’empire romain utilisé par Satan
L’armée sous Bélisaire Rome reconnaissant l’autorité de l’Évêque de Rome en tant que pape, en 533 après J.C. |
(2) « Blessé à mort » Apocalypse 13:3.
Note: « … les Français en vinrent à considérer l’Église catholique romaine comme leur ennemie. L’armée de Napoléon se rendit donc en Italie, bien décidée à mettre un terme à la domination papale. Berthier fit prisonnier le Pape en 1798. La Papauté qui en avait mené d’autres en captivité fut donc elle-même menée en captivité. » [ Apocalypse 13:10 ] L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 114.
(3) « … mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête… et ils adorèrent la bête… ». Apocalypse 13:3 à 4 et 7 à 8.
Note : « La guérison de la plaie mortelle de la Papauté s’est opérée graduellement, mais l’étape la plus significative a été franchie le 11 février 1929, alors que le premier ministre Mussolini redonna à la Papauté son pouvoir temporel et que le Pape redevint [pour ainsi dire] roi. Un témoin officiel de la signature de l’accord entre Mussolini et la Papauté rapporte : ‘Nous assistons à présent à la signature du document. Nous réalisons que l’encre coulant de ces stylos opère la guérison d’une plaie datant de 59 années.’ » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 118.
« Bien que l’Église romaine ait été autrefois blessée [à mort], sa blessure est maintenant en voie de guérison.
» L’immense popularité du Pape Jean-Paul II a été particulièrement manifeste lors de sa visite en Amérique, fait sans précédent, considérant que cette visite aurait été inimaginable il y a 20 ou 30 ans. [Par ailleurs] une commission de théologiens anglicans et catholiques romains recommande l’union des deux Églises afin justement de guérir cette plaie de 450 ans de séparation. Ce projet permettrait l’union de 760 millions de catholiques romains et de 65 millions d’Anglicans, dont trois millions d’Américains appartenant à l’Église Épiscopale. Même le Baptiste Billy Graham déclara [un jour] qu’il considérait le Pape comme le seul homme pouvant réaliser l’unification de toutes les Églises. » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 114-5.
« La Papauté effectue aujourd’hui un retour remarquable sur le plan mondial. Son pouvoir croissant se voit clairement dans les pays du Tiers-Monde et chez les nations occidentales. Elle a, dans beaucoup de pays, la haute main sur l’éducation. Elle construit de hautes cathédrales massives, ouvrant ainsi ses bras pour accueillir des millions de convertis à sa foi.
» Il y a plus, d’autres Églises n’appartenant pas au giron de Rome cherchent en elle un guide et un conducteur. Le Révérend John Moorman, dirigeant de l’Église Anglicane, déclara que s’il doit finalement y avoir unification des différentes Églises, ‘elles devront se donner un chef unique, et ce chef ne pourra être autre que l’évêque de Rome.’ » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 114.
(4) La bête prononçait « des blasphèmes ». Apocalypse 13:5 et 6; Daniel 7:25.
Note : « Quand Jésus pardonnait les péchés, les Juifs l’accusaient de blasphème en disant : ‘Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul?’ ( Luc 5:21 ). Un auteur catholique romain affirme : Le prêtre occupe la place du Sauveur Lui-même, qui, en déclarant : ‘Ego te absolvo’ (Je t’absous, en latin), absout du péché… Pardonner un seul péché demande toute l’omnipotence de Dieu… Mais ce que Dieu seul peut faire en vertu de Son omnipotence, le prêtre aussi peut le faire en disant : ‘Ego te absolvo a peccatis tuis’. » (Alphonse de Liguori, Dignity and Duties of the Priest, p. 34 à 36).
Le même auteur va plus loin en disant : « Mais notre étonnement est encore plus grand en apprenant qu’en réponse aux paroles de ses prêtres – ‘HOC EST CORPUS MEUM’ (ceci est mon corps) – Dieu Lui-même obéit et descend sur l’autel, y venant à chaque fois qu’ils L’appellent… Ils Le font déplacer comme il leur plaît, d’un endroit à un autre; ils peuvent, s’ils le désirent, L’enfermer dans un tabernacle, ou L’exposer sur l’autel, ou encore Le porter en procession à l’extérieur, hors de l’église; ils peuvent à leur guise manger Sa chair, et Le donner à manger à d’autres… Le prêtre peut, d’une certaine façon, être appelé le créateur de son Créateur. » (Idem, p.26, 27 et 32).
Une encyclopédie catholique romaine mentionne : « Le pape possède une si grande dignité et un statut si élevé qu’il n’est pas un simple homme, mais [doit être considéré] comme s’il était Dieu, et Vicaire de Dieu… Le pape est l’équivalent de Dieu sur la terre. » (Lucius Ferraris, Prompta Bibliotheca, article « papa », Vol. VI , p. 26 à 29).
Et en 1894, le pape Léon XIII déclarait : « Nous tenons sur cette terre la place du Dieu Tout-Puissant. »
(5) « La guerre au saints ». Apocalypse 13:7.
Note : Les historiens nous rapportent que, durant le temps où la papauté était souveraine en Europe, des millions de gens ont été mis à mort parce qu’ils ne voulaient pas reconnaître la papauté comme la véritable Église de Dieu sur la terre. Le pape Martin V (en fonction de 1417 à 1431) dit alors au roi de Pologne à propos des Chrétiens disciples de Jean Hus : « Faites-vous un devoir d’exterminer les Hussites. Rappelez-vous que ces impies ont l’audace de proclamer les principes de la liberté. Ils prétendent que le Christ est venu sur terre pour abolir l’esclavage; ils appellent le peuple à la liberté… Brûlez, massacrez, transformez le pays en désert, car rien ne pourrait plaire davantage à Dieu, ni être plus utile à la cause des rois, que l’extermination des Hussites. »
(6) « Et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois. » Apocalypse 13:5; Daniel 7:25;
Apocalypse 12:6. Un jour prophétique = une année.
Note : L’empereur romain Justinien décréta que l’évêque de Rome, le pape, devait être le chef de toutes les Églises. Cet édit entra en application en l’année 538 quand les Ostrogoths de confession arienne furent chassés de Rome. Cette année-là commença la domination de la papauté, qui se poursuivit sans interruption au travers des luttes pendant 1260 ans, jusqu’en 1798; en cette année fatidique, le général Berthier de l’armée Française pénétra dans Rome et proclama la république, faisant prisonnier le pape.
2. Combien de gens en viendront à adorer la bête? Apocalypse 13:8.
RÉPONSE : « Et ____ ___ _________ __ __ _____ l’adoreront, ceux dont le nom ___ ___ été écrit… dans le livre de vie de l’agneau, … »
Note : Le temps est très proche où « tous les habitants de la terre l’adoreront », excepté ceux dont les noms « sont écrits dans le Livre de vie de l’Agneau immolé dès la fondation du monde ». Mais, en voyant de grandes foules de gens se tourner ainsi vers Rome, incluant les Églises protestantes qui s’en sont séparées pendant et après la Réforme, nous ne devons pas imaginer que tout le monde suit cette voie. Dieu a un peuple qui Lui restera loyal. D’après l’Apocalypse, il n’y aura finalement que deux classes distinctes sur terre, ceux dont les noms sont écrits dans le Livre de vie de l’Agneau, et ceux qui se soumettent à « la bête » du chapitre 13.
Tout en connaissant l’application de ces prophéties, nous respectons les nombreux adhérents sincères et pleins d’abnégation de l’Église catholique romaine. Ce n’est pas critiquer ni être bigot que de reconnaître la simple véracité de la parole de Dieu dans les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse. Les prophéties identifient la Papauté comme un système, un mode de pensée. C’est le développement dans l’Histoire d’un principe agissant dans le coeur de tout être humain : le désir naturel de s’élever et de dominer sur ses semblables. »
« Le Seigneur a inclus, dans ce chapitre de l’Apocalypse (13), une vérité supplémentaire devant fortifier notre foi, comme s’Il avait su que la vérité révélée dans ce chapitre serait pour beaucoup la cause d’un grand étonnement. Au cas où certains douteraient encore d’avoir réussi à démasquer la bête et à identifier sa marque, Il nous donne en supplément le nombre de la bête, afin que chacun soit sûr de son identité, comme s’il avait en main un passeport ou un numéro d’assurance sociale. Notons bien le dernier verset :
« C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent-soixante-six. » Apocalypse 13:18
Du temps de l’apôtre Jean, les Romains parlaient et écrivaient en latin, une langue que la papauté utilise encore de nos jours. Ce langage utilisait les mêmes caractères dont nous nous servons, mais il les employait également en arithmétique (I=1, II=2, V=5, L=50, C=100, etc). En additionnant les valeurs numériques des lettres d’un nom ou d’un titre, on obtenait à l’époque romaine ce que l’on appelait son « nombre », un usage courant chez ces peuples latins. Une version catholique romaine de la Bible (la version Douai) note à propos de ce verset :
« Six cent soixante-six. Si l’on fait la somme des valeurs numériques des lettres de son nom on obtient ce chiffre. Il est reconnu, depuis des siècles, que le titre du Pape de Rome est « Vicarius Filii Dei », ce qui signifie « Vicaire du Fils de Dieu ». Quand on considère que le Fils de Dieu Lui-même a désigné le Saint-Esprit comme Son Vicaire sur la terre ( Jean 14:16 à 18 ), ce titre paraît plutôt présomptueux. » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 122-3.
Quelles sont ces lettres inscrites sur la tiare papale et que veulent-elles dire?
« Les lettres inscrites sur la mitre du pape sont : ‘VICARIUS FILII DEI’, expression latine qui signifie ‘VICAIRE DU FILS DE DIEU’. Les catholiques soutiennent que l’Église, en tant que société visible, doit avoir un chef visible. Avant Son ascension au ciel, le Christ désigna Pierre pour agir comme Son représentant… Il reçut donc le titre de ‘Vicaire du Christ’. » (Our Sunday Visitor (Hebdomadaire catholique), Huntington, Ind., Bureau de l’Information, 18/4/1915).
« Le pape se prétend sans ambages le ‘Vicaire du Fils de Dieu’, ‘Vicarius Filii Dei’, selon ses propres termes. Notez bien le nombre de son nom :
V I C A R I V S F I L I I D E I
5 1 100 0 0 1 5 0 0 1 50 1 1 500 0 1
(U est identique à V). » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 123-4.
Le total arithmétique de toutes ces valeurs est : 666.
3. Le prophète Jean a vu une autre bête dans Apocalypse 13:11. D’où venait-elle?
RÉPONSE : « Puis je vis monter de la _____ une autre bête… »
Note : Nous avons déjà vu que la « mer » représente des multitudes de gens. À l’opposé, la « terre » doit donc être une partie inhabitée du monde de laquelle une nation nouvelle et remarquable devait « monter », à peu près au moment où la papauté était menée en captivité lors de sa « blessure mortelle » en 1798.
Quelle grande nation gagnait en importance et en puissance vers 1798 alors que les 1260 ans de suprématie papale s’achevaient? Une seule nation importante surgit ainsi à cette époque, provenant d’une partie du monde presqu’entièrement inhabitée : les États-Unis d’Amérique qui obtinrent leur indépendance en 1776 et qui, en 1798, en étaient à leurs débuts. Cette nation a surgi du Nouveau Monde, un vaste continent très peu peuplé. L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 117.
4. Décrivez la bête qui monte de la terre. Apocalypse 13:11 et 12.
RÉPONSE : « … qui avait ____ ______ semblables à celles d’un ______, et qui _______ comme un ______. Elle exerçait _____ __________ de la ________ ____ en sa présence, et elle faisait que la _____ et ses _________ _________ la ________ ____, dont la blessure mortelle avait été guérie. »
Note : Ses « deux cornes comme celles d’un agneau », évoquent le caractère juvénile de l’Amérique moderne et ses principes inséparables de liberté civile et religieuse qui ont tant aidé la nation à devenir une puissance mondiale prospère.
Au contraire des cornes des autres bêtes ou royaumes, ces deux cornes n’ont pas de couronne. Les fondateurs de l’Amérique étaient résolus, en créant une nouvelle nation sans roi, à tirer leçon de l’histoire de l’ancienne Europe.
Mais quel malheur quand son caractère change de celui de « l’agneau » à celui d’un « dragon » qui exerce tout le pouvoir de la première bête. Nous apprenons ici que l’Amérique deviendra une nouvelle puissance persécutrice, et qu’elle tendra la main pour saisir celle de la Papauté. Il y aura entre elles une union si étroite qu’elle fera que la terre et ses habitants adorent la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 117.
5. Que dit cette bête semblable à un agneau aux habitants de la terre? Apocalypse 13:14.
RÉPONSE : « … disant aux habitants de la terre de faire une _____ _ __ ____ qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. »
Note : « ‘L’image de la bête’ est une réplique du système qui a soutenu la domination papale au Moyen Âge. Il se caractérise par l’union de l’Église et de l’autorité civile, de sorte que l’Église a le pouvoir d’imposer l’obéissance à ses dogmes par le biais des magistrats et de la police.
» Depuis l’époque où la Papauté a été victime de cette ‘blessure mortelle’, les nations se sont généralement affranchies de toute forme de domination de l’Église. Partout des hommes en sont venus à penser que le gouvernement civil devait être indépendant par rapport à toute autorité religieuse. Les écailles sont tombées de leurs yeux et ils ont réalisé l’importance et la nécessité d’une séparation entre l’Église et l’État, tel que Jésus l’avait ordonné : ‘Rendez à César (le gouvernement) ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu’ ( Matthieu 22:21 ). La Constitution Américaine garantit la séparation totale de l’Église et de l’État, donnant ainsi la possibilité à chacun d’obéir à ce commandement de Jésus.
» Mais le livre de l’Apocalypse affirme que le temps viendra où l’Amérique reniera les principes mêmes qui ont fait sa réussite, et qu’elle persuadera les autres nations de suivre son exemple. L’oppression et la persécution, si courantes au Moyen Âge, réapparaîtront alors.
» Cela paraît-il invraisemblable dans notre siècle de ‘liberté’ et de savoir? Le progrès dont l’humanité se fait une gloire n’est que superficiel car la nature humaine reste au fond mauvaise. Alors que les guerres, les effusions de sang, les émeutes, les abus de drogues, les crimes et les catastrophes naturelles se multiplient, les dirigeants du monde vont naturellement ne plus savoir à quel saint se vouer ni comment réagir. Face à cette crise, ils se tourneront immanquablement vers l’Église romaine pour y trouver un guide moral et spirituel. La prophétie annoncée dans les derniers versets de ce chapitre est à deux doigts de se réaliser. » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 118-9.
6. Nous avons vu auparavant comment la papauté prétend que ce changement du « Jour du Seigneur » (du septième au premier jour) constitue le signe suprême de son autorité et que les Protestants ne demandent pas mieux que de l’observer. De quelle façon les habitants de la terre recevront-ils « la marque de la bête »? Apocalypse 13:16 à 18.
RÉPONSE : « Et elle fit que tous, … reçussent une marque sur ____ ____ ______ ou sur ____ _____. »
(Version NIV : « Et elle força chacun… »). [Elle utilisera deux méthodes : par l’enseignement (le front) et par l’usage de la force (la main droite).]
Note : « L’observation du Sabbat du septième jour caractérise ceux que Jean appelle les « saints ». La « marque de la bête » est une contre-façon de la véritable marque de Dieu, habilement élaborée dans le but de tromper et de séduire le plus de gens. Des millions courent ainsi le grave danger de recevoir la marque de la bête en se berçant dans une fausse sécurité, parce qu’ils adoptent les pratiques religieuses de la majorité.
» Daniel 7:25 révèle comment la papauté a essayé de modifier la loi de Dieu en remplaçant le jour de repos choisi par Dieu par un autre jour. Il ne serait pas juste d’accuser la Papauté de ce crime si elle n’admettait pas volontiers cette vérité. Les autorités catholiques reconnaissent ouvertement qu’elles sont les seules responsables du changement apporté au Saint Sabbat de Dieu…
» — Question : Avez-vous d’autres moyens de prouver que l’Église (romaine) a le pouvoir d’instituer des fêtes obligatoires?
» — Réponse : Si elle n’avait pas ce pouvoir, elle n’aurait pas pu le faire tout en ayant l’accord de tous les hommes religieux de notre époque; elle n’aurait pas pu substituer à l’observation du samedi, le septième jour, l’observation du dimanche, le premier jour de la semaine, changement qui ne repose sur aucune autorité scripturaire. » (Stephen Keenan, A Doctrinal Catechism, p. 174).
« L’Église catholique prétend bien sûr avoir effectué le changement, … et que cette action est la marque de son autorité en matière religieuse. » (Cardinal Gibbons, cité par le chancelier H. F. Thomas).
« Il n’y a aucune preuve que Dieu ait voulu que le Sabbat soit changé du samedi au dimanche, de telle sorte que les non-catholiques qui ne considèrent pas la Tradition (catholique) comme valable, devraient en toute logique observer le samedi comme étant le Sabbat. » (Francis J. Ripley, This is The Faith, p. 178).
« Nulle part dans la Bible, il n’est question d’un changement du jour du Seigneur du samedi au dimanche. C’est seulement par la Tradition de l’Église (catholique) que nous avons appris ce changement… C’est pourquoi nous estimons tellement illogique l’attitude de beaucoup de non-catholiques, qui déclarent ne croire qu’en ce qui se trouve dans la Bible, tout en continuant d’observer le dimanche comme Jour du Seigneur, sur la seule base des affirmations de l’Église catholique. » (Léo J. Trese, The Faith Explained, p. 243).
Ceux qui recevront « la marque sur leur front » sont ceux qui croiront sincèrement et vraiment que le dimanche est le Jour du Seigneur même si la Bible déclare le contraire
Ceux qui recevront « la marque sur leur front » sont ceux qui croiront sincèrement et vraiment que le dimanche est le Jour du Seigneur même si la Bible déclare le contraire. Ceux qui recevront « la marque » « sur leur main droite » seront ceux qui savent clairement que c’est une fausseté mais qui, pour des raisons personnelles ou pour leur propre sécurité, choisiront de suivre la majorité plutôt que de prendre fermement position du côté de Dieu.
7. Quelle importance vitale Dieu accorde-t-il à la question de la « marque de la bête »? Apocalypse 14:9 à 12.
RÉPONSE : Celui qui joint le camp de l’ennemi du Maître de l’univers « boira, lui aussi, __ ___ de la ______ de Dieu, versé ____ _______ dans la coupe de sa ______. »
Note : « Ceux qui refusent de recevoir ‘la marque de la bête’ sont nettement en minorité. Ils doivent endurer le mépris et l’opposition de leur famille et de leurs amis. Il leur faut quelquefois perdre un emploi intéressant à cause de leur observation du Sabbat. Mais toutes les difficultés qu’ils sont appelés à supporter, ne sont rien en comparaison de la joyeuse assurance de l’approbation divine. Veuillez bien noter néanmoins que personne n’a encore reçu la marque de la bête. La question n’a pas encore été clairement exposée à tous. Le Seigneur a beaucoup de fidèles qui observent le faux Sabbat par ignorance, et qui seront éclairés.
« Le dénouement de ce drame ne repose pas sur le fait qu’un jour soit extérieurement meilleur qu’un autre, mais sur une question de fidélité et d’obéissance envers Dieu.
» La bête fait appel à l’amour de soi. Ceux donc qui choisissent de mourir à eux-mêmes et de porter la croix avec Christ, remporteront la victoire sur la ‘bête’, sur son ‘image’ et sur sa ‘marque’. La ‘marque de la bête’ est en opposition avec la croix de Christ; le véritable Sabbat de l’Éternel devient donc le signe que l’on porte cette croix [le véritable signe de la croix]. » L’Évangile dans l’Apocalypse, p. 136.
8. Ce sera un test sévère pour tous les habitants de la terre. Quelle est la seule façon par laquelle nous pourrons résister à cette terrible pression? Apocalypse 13:8 et 12:11.
RÉPONSE : Par la foi, définie comme l’appréciation profonde du sacrifice de « l’ ______ immolé » « dès __ _________ du _____. » Et aussi : Nous vaincrons « à cause de la ______ __ ____ __________, et ils n’ont pas aimé ____ ___ _______ ________ __ ____. »
Nous avons vu précédemment que la vraie raison qui pousse à accepter la « marque de la bête » est l’amour-propre dicté par la peur. Cette peur de ne pouvoir ni acheter ni vendre afin d’obtenir les choses nécessaires à la vie en poussera beaucoup à accepter cette marque contre laquelle Dieu les met en garde. « Je dois bien vivre! » dira en se lamentant celui qui accepte « la marque de la bête ». Que préférez-vous? Endurer la privation ou vous rebeller contre Dieu? Galates 2:20; Romains 6:5.
RÉPONSE : « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la __________ à sa ____, nous le serons aussi par la __________ à sa ____________… »
Jésus a-t-Il présenté cette excuse « Je dois bien vivre! » lorsqu’Il est monté sur la croix, afin de donner Sa vie pour vous? Philippiens 2:4 à 8.
VOTRE RÉPONSE : ___.
Note : Il est temps maintenant de vous donner pleinement à Celui qui est mort pour vous. Un temps de crise approche rapidement où la foi et la patience des saints seront éprouvées au maximum; mais Dieu Se prépare un peuple qui Lui restera loyal en dépit de l’opposition générale. Soyons donc déterminés à faire partie de ce peuple, dès aujourd’hui et pour toujours.
Extrait du site Trois Anges.