Une invitation à l’amour : Ct 5.1-8
Verset 1 : Réponse à l’invitation de la femme aimée.
« Que mon aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits excellents ! »
Ces mots sont la réponse de Christ à la prière de l’église ; ici, il est venu lui permettre de lui connaître. Voyez comment Dieu est prêt pour écouter nos prières, comment Christ est prêt à accepter les invitations que son peuple lui donne ; en retour nous devons aussi entendre ses appels et accepter ses invitations.
- Elle appela son bien aimé et la invité parce qu’elle l’aimé ; en réponse a cela, il l’appela sa sœur, sa fiancé.
- Elle appela le jardin le sien et les fruits excellents les siens aussi et il son bien aimé agrée cela : « c’est mon jardin. » ceux qui sont dans la sincérité de se donner eux-mêmes et tout ceux qu’il possède et peuvent faire pour Jésus Christ ils leur fera honneur et dira « c’est pour moi ».
- Elle invita son bien aimé a entré dans son jardin et il répond « Je suis là » (Esaïe 58.9) ceux qui ouvre les portes de leurs âmes à Jésus Christ, le trouveront prêt a venir a eux ; et partout où son nom est évoqué, il rencontrera son peuple et les bénira (Ex 20.24).
- Elle a voulu qu’il mange ses excellents fruits, qu’il accepté les sacrifices offert dans les temples, qui étaient comme les fruits de son jardin, et il fit ainsi.
- Elle a seulement désiré qu’il mange du jardin, mais il a ramené avec lui quelque chose de plus, « miel et vin et lait ». quand christ a apparu a ses disciples après sa résurrection il a mangé avec eux un rayon de miel (Luc 24.42-43).
- Elle l’a invité a venir seul mais il est venu avec ses amis et il les a invités a partager les provisions. Si Christ vient souper avec nous, c’est nous que soupons avec lui (Apo 3.20)
NB : le jardin signifie le royaume de Christ où il prépare le banquet pour son élu.
Conclusion du premier mouvement : La réponse de l’aimé à l’invitation de l’aimée est positive. L’emploi du présent de l’indicatif atteste que les actions posées par lui concourent à la réalisation, à la concrétisation de l’amour sensuel. Par la suite, l’aimée va s’assoupir dans un demi sommeil au risque de ne pas recevoir le bien-aimé à son arrivée.
Deuxième mouvement : Le rendez-vous manqué
Versets 2 à 8 : scène mélancolique
- L’indisposition sur laquelle l’épouse était et la faiblesse qui s’est saisie d’elle : « j’étais endormie, mais mon cœur veillée. » (versets 2)
- Une corruption qui apparaît dans les actes de sommeil : « j’étais endormie ». des pieuses affections froides, elle négligea sa responsabilité. Les disciples de Christ quand ils sont venu dans le jardin de Gethsémané, le jardin de l’agonie, ils étaient profondément endormi et ils ne pouvaient pas veillé avec lui. Les vraies chrétiens ne sont pas toujours les mêmes, vigoureux en religion.
- La grâce qui demeure malgré tout dans cet habitude : « mon cœur veillé » ; ma propre conscience me reproche et ne cesse de me mettre hors de moi-même. Nous voulons prendre conscience de nos propres sommeils paisible ; quand nous nous lamentons de ce qui ne va pas en nous, nous devons regarder à Jésus et faire vivre cette Parole en nous « mon cœur veille en christ qui m’est cher comme mon propre cœur et il est ma vie ; quand je m’en dort il ne sommeille ni ne dort »
- L’appel que Jésus lui lança quand elle était dans son indisposition : « c’est la voix de mon bien aimé », elle le connaît tellement bien qu’elle en est très rapidement alertée, et cela est un signe que son cœur était réveillé. « Voici je me tiens à la porte et je frappe » (Apoc 3.20) Jésus appelle les pécheurs à être en accord avec lui et les saints en communion avec lui.
« Ouvre-moi, ma sœur, mon ami ». Il poursuit pour entrer, qui peut demander cela ? il frappe, qui peut facilement ouvrir ? il lui donna toute la galanterie possible et les titres les plus imaginable : « ma sœur, mon amour, ma colombe, ma parfaite. » ceux qui par la foi sont marié a Christ il les regardent de façon gradationnelle comme ses sœurs, ses amis, ses colombe et tous ce qui est cher ; et revêtus de sa justice, ils sont parfait. Cette considération devrait amené la bien-aimée à ouvrir la porte à son bien aimé. L’amour de Christ doit engager le notre pour lui même si c’est dans le renoncement de soit. « Ouvre-moi ». Pouvons nous refuser une entrée à cet ami, à ces genres d’invités?
Il supplie d’être admis comme un pauvre voyageur qui cherche un abris : « ma tête est couverte de rosée, des gouttes de la nuit. » quel chagrin pour un époux si doux si gentil, d’être resté dehors devant la porte de sa femme dans une nuit de pluie !
- L’excuse qu’elle donne d’avoir enlevée sa conformité : « j’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je. Elle est en moitié endormie ; elle connaît bien la voix de son bien aimé ; elle sait qu’il frappe à la porte mais ne trouve pas bon dans son cœur de lui ouvrir. Elle s’était déshabillée, elle ne veut plus se fatiguer pour se rhabiller à nouveau, elle ne peut pas envoyer quelqu’un d’autre pour ouvrir la porte. (c’est aussi notre façon d’agir pour permettre à Christ d’entrer dans nos cœurs) et encore elle s’était répugnée d’aller elle même, mais elle ne dit pas : je n’irais pas ouvrir, mais, elle dit comment ouvrirais-je ? » Christ nous appel a lui ouvrir la porte mais nous prétendons que nous n’avons aucun esprit ou aucune force, aucun temps et par conséquent nous pensons que nous devons excusés.
- Les influences puissantes de la grâce divine par laquelle elle étai bien disposée et enthousiasmée à se lever pour ouvrir à son bien aimé. La conversion est l’ouverture du cœur à Jésus Christ (Act 16.14). sa conformité avec ces méthodes de la grâce divine : « mes entrailles se sont émues. » (verset 4) elle a été saisi de compassion pour son bien aimé parce que sa « tête été couverte de rosée ».
- La tendresse de l’esprit et le cœur de chair prépare l’âme pour la réception de Christ ; par conséquent son amour pour nous est représenté en cela comme un moyen plus affectif. Christ ne nous a-t-il pas racheté par pitié ? recevons lui aussi dans la souffrance. Cette bonne ouvre forgée sur ses affections, l’a réveillé et la rendu honteuse de son ennuis et de sa paresse. « je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé » sa grâce l’a entraînée à faire cela et a conquérir l’opposition de l’incroyant.
- Quand nous nous appliquons a notre responsabilités dans l’exercice de notre foi et sous l’influence de la grâce divine, nous verrons que ça marche plus facilement et plus doucement que nous attendions. Si nous voulons nous réveiller pour ouvrir à Jésus Christ, nous trouverons la difficulté que nous apprendrions en cela de surmonter de façon étrange, et nous dirons avec Daniel : « que mon Seigneur parle, car m’as fortifié ; » (dan 10.19) ceux qui ouvrent la porte de leur cœur à Christ ces portes éternelles doivent le rencontré avec des exercices vivants de foi et d’autres grâces.
- Elle a dit être déçue quand elle ouvrit à son bien aimé. Ici, c’est la partie la plus mélancolique de l’histoire : « j’ai ouvert à mon bien aimé », comme elle avait voulu mais, hélas ! « mon bien aimé s’en était allé, il avait disparut. »
- Elle n’avait pas ouvert à son bien aimé quand il frappé par la première fois, et maintenant elle vient trop tard, quand plus tôt elle pouvait bénéficier de cette bénédictions. Christ doit être cherché pendant qu’il peut se trouver ; si laissons passer notre opportunité, notre temps nous pouvons perdre notre passage. Les départs de Christ constitue un grand tord et une lamentations pour les croyants.
- Maintenant observons ce qu’elle fait et ce qu’elle ressent dans ces situations :
- Elle continue de l’appeler son bien aimé.
- Elle se souviens maintenant des mots qu’il l’adressé quand il l’appelée, et les reproches qu’elle se fit pour sa folie pour n’avoir su se soumettre à ses convictions. Elle dit : « j’étais hors de moi quand il me parlait. »
- Elle n’est plus allée au lit, mais sorti pour le poursuivre : « je l’ais cherché ; je l’ai appelé ».
- Elle l’a toujours raté : « je ne l’ai point trouvé ; et il n’a point répondu. » elle n’avait évidence de sa faveur, aucun confort sensible, mais elle était complètement dans le noir et dans le doute concernant son amour pour lui.
Il y a ceux ont un véritable amour pour Christ et n’ont pas encore des réponses à leur prières, mais il leur donne un équivalent. Il les fortifient avec la force en leurs âmes, afin qu’ils continu a le chercher. (Psaume 138.3) et Paul de dire : « la grâce de Dieu me suffit »
Conclusion du deuxième mouvement : Le rendez-vous avec l’aimé a avorté à cause de l’engourdissement de l’aimée.
Spirituellement, le bien-aimé, Dieu ou Jésus-Christ parle et frappe à la porte du cœur de tout homme. L’avertissement donné ici est qu’il ne faut pas tergiverser quant à l’ouverture de la porte, sinon il risque d’être trop tard.
Conclusion générale : Le lyrisme sacré tel qu’il se dégage de ce passage, est fait d’un ensemble d’images pudiques, sages, chastes à souhait. Le rendez-vous manqué avec l’aimé a pour cause la nonchalance de la femme aimée, image de l’engourdissement spirituel de ceux qui entendent l’appel de Dieu et tardent à lui ouvrir grandement les portes de leur cœur, et de l’état spirituel de l’Eglise de Dieu qui attend son époux, Jésus-Christ, dans un esprit sommeillant ou de somnolence. Il est temps de nous réveiller de notre sommeil profond, de notre léthargie spirituelle. Jésus revient bientôt, es-tu mon frère ? Seras-tu avec lui au ciel ma sœur ? Que rien ne nous distrait, que rien ne nous sépare de l’amour de notre Dieu manifesté en Jésus, mais que le Saint-Esprit de Dieu notre rende capable de toute bonne œuvre nous préparant pour le retour de Jésus. Il revient très bientôt. C’est peut-être aujourd’hui ou demain ou dans une semaine, dans un an, dans cent ans ou plus, restons éveillés, car notre Seigneur ne sommeille ni ne dort, Il intercède continuellement pour nous.
Pasteur Ben Issouf OUEDRAOGO