Objectifs :
1. Montrer que Marie est morte et attend la résurrection
2. Montrer que le ciel est une réalité pour ceux qui aiment le Seigneur
3. Montrer que Jésus-Christ est notre Immaculé Conception, le Seul Médiateur qui revient bientôt chercher ses élus.
L’Assomption de Marie est un dogme de l’Église catholique romaine selon lequel, au terme de sa vie terrestre, la mère de Jésus aurait été « élevée au ciel ». Le terme assomption provient du verbe latin assumere, qui signifie prendre, enlever. L’Assomption est aussi le nom de la fête catholique célébrant l’assomption de Marie, le 15 août. Le 1er novembre 1950, l’Assomption de Marie est établi sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus du pape Pie XII. La constitution dogmatique Lumen gentium du concile Vatican II 1964) énonce :
« Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. »
I. Marie l’Immaculée Conception ?
L’Immaculée Conception est une doctrine de la religion catholique romaine qui ne se réfère pas du tout à Jésus. C’est plutôt à la naissance de la Vierge Marie, qui, suivant l’Eglise C. Romaine, a été conçue sans la tâche du péché originel. (Voir Dictionnaire Webster) C’est pourquoi, elle est appelée celle qui est pure et sans péché, mais selon la Bible nous sommes tous pécheurs (Romains 3. 10, 23). De plus Marie était israélite de sang de la descendance d’Abraham, du côté du père et de la mère. Cependant l’Eglise Catholique et le Mouvement Marien nous poussent à croire que Marie était une sainte, sans péché or Jésus est le Seul Saint.
En fait, cette prière bien connue : « je vous salue Marie », contient ces mots : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. (Catéchisme populaire). D’où Marie est l’égal même de Jésus. Quel blasphème !
Néanmoins pas une seule fois dans la Bible, Marie n’est appelée « sainte Marie » ; au contraire, les Ecritures Saintes, en se référant à Jésus l’appellent le Saint enfant » (Luc 1. 35) et « saint serviteur Jésus » (Actes 4. 30). Le Christ est la seule personne dans la Bible dont la naissance humaine est ainsi décrite !
II. Ceux qui sont au ciel avec Jésus
Encore Le Tonnerre de la Justice contredit la Parole de Dieu dans sa référence à l’ « assomption » : « On assume que Marie est au ciel… A cause de sa nature sans péché, son corps n’a pas vu la corruption dans le tombeau… L’Eglise a toujours tenu cette vérité au sujet de l’Assomption de Marie, et en 1950, elle fut déclarée partie intégrante du dogme catholique par le Pape Pie XII ». Cela est contraire aux enseignements bibliques car les seuls mortels qui sont montés au ciel sont Hénoc, Moïse et Elie, et aussi un grand nombre de saints qui furent ressuscités avec Christ quand notre Sauveur sortit du tombeau.
La Bible dit au sujet d’Hénoc : « Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5. 24). Au sujet d’Elie, il est dit : « Lorsque l’Eternel fit monter Elie au ciel dans un tourbillon » (2 Rois 2. 1, 11). De Moïse, Jude 9 nous dit : « Or, l’Archange Michel, lorsqu’il contestait avec le diable et lui disputait le corps de Moïse… » Et dans l’Evangile selon Matthieu, il est dit que quand Jésus fut transfiguré…et voici, Moïse et Elie leur apparurent (à Pierre, Jacques et Jean) s’entretenant avec Jésus. » Mat 17. 3
Moïse bien que mort, fut ressuscité par le Christ comme un gage de tous ceux qui sont morts en Christ – afin qu’eux aussi sortent de la tombe à la résurrection des justes (Jean 5. 28,29 ; 1 Thess. 4. 16). Elie et Hénoc sont le type de tous les justes vivants qui seront enlevés avec Christ quand il reviendra.
En plus de ces patriarches mentionnés, il y a une foule de saints qui sont sortis de leurs tombeaux à la résurrection de Christ. (Mat 27. 51-53). La Bible n’est pas du tout silencieuse. Hénoc, Moïse, Elie et les autres sont ceux là qui sont au ciel avec Jésus, mais les autres attendent le son de la trompette de Dieu pour la première résurrection.
Tout comme l’apôtre bien-aimé, Marie se repose dans la tombe jusqu’à ce grand jour où elle entendra la voix de son fils l’appelant du tombeau au matin de la résurrection !
Néanmoins, il est vrai que Marie ait reçu une grâce spéciale.
III. Marie « mère » de Jésus par une grâce spéciale
Luc 1. 28 : Marie a reçu une grâce spéciale et était bénie entre toutes les femmes parce qu’elle avait été choisie pour concevoir d’une manière miraculeuse, et enfanter un Fils dont le nom serait « Jésus » (v.31)
Vs. 32-34 : Il sera grand et appelé Fils du Très Haut… Ce verset mentionne qu’Il est le Seul être à qui toute louange est due. En fait, quelques versets plus loin, après que Marie ait conçu et est allée rendre visite à sa cousine Elisabeth, elle déclare clairement « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouis en Dieu, mon Sauveur (vs. 46-47).
Remarquons que Marie déclare humblement que l’enfant qui était dans son sein était le Fils de Dieu, le Messie longtemps promis, le Rédempteur de l’humanité, qui a consenti à devenir un membre de la race humaine dans le but de sauver l’homme, celui à qui elle devait donner le nom de Jésus, et qui était son Sauveur tout comme il est pour chaque personne dans le monde, car le nom de Jésus signifie Sauveur.
Marie ne s’est pas bercée d’illusions qu’elle était mère de Dieu car aucun membre de la divinité n’a de mère. Elle a plutôt réalisé qu’elle était « bénie entre toutes les femmes » pour être l’objet d’une si grande grâce, l’instrument humain par lequel un membre de la divinité s’incarnait, comme un être humain, dans le but de sauver l’humanité déchue. Elle était la mère du Messie, l’homme-Dieu, qui a transféré son existence originale à celle de l’homme. Il est devenu le Fils de l’Homme, mais il a toujours été le Fils de Dieu.
Vs. 35, 37,38 : Marie avait une idée bien nette de sa position. Quand l’ange Gabriel lui a décrit la manière miraculeuse de la conception d’un enfant par le Saint-Esprit, par conséquent, le petit enfant qui naitrait serait appelé Fils de Dieu… Car « avec Dieu rien n’est impossible », son humble réponse était : « voici, je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon sa Parole ! ». Le mot « servante » en Grec est « doulos » qui signifie esclave volontairement ou involontairement. En réalité, le mot veut dire esclavage ou servitude. Cependant, même quand le sens implique une relation de subalterne, comme on le sent dans les termes employés par Marie, il y a quand même la perception d’une attitude de soumission chez la future mère de Jésus. Il est évident que les mots de Marie expriment son humble acquiescement à la volonté de Dieu.
V. 43 : Ce ton d’humilité se notait dans ses paroles quand elle arriva chez sa cousine Elisabeth, celle qui devait être la mère de Jean Baptiste. Après les salutations d’usage, les deux cousines étaient sous l’inspiration du Saint-Esprit. A la suite des paroles d’Elisabeth « la mère de mon Seigneur », Marie reprit avec le même esprit de soumission : « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur. » (v.46, 47)
Vs. 46-48 : Considérons son attitude dans ce verset : « parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations le diront bienheureuse ».
Bassesse suggère « abaissement », « humiliation », ce qui est très approprié avec le terme « servante », ou « femme servile » et soumise.
Il est dur d’imaginer qu’une femme qui possède tant d’humilité émerge dans ce monde comme une personne assumant des titres si présomptueux, se vantant et s’enorgueillissant.
Il n’est pas intéressant de noter qu’il n’y a dans la Bible aucune prière adressée à Marie, ni aucune instance de ses miracles en faveur de quiconque, ni aucune promesse qu’elle en ferait.
Conclusion
Jésus est le Sauveur du monde, l’Agneau qui fut immolé, Celui qui a porté nos péchés, et dont les meurtrissures assurent notre guérison, la Résurrection et la vie, notre Grand Prêtre et Médiateur devant le Père, la Postérité de la femme qui devait écraser la tête du serpent, le descendant de David qui doit lui succéder pour l’éternité. En fait, cher ami lecteur, considérez cette prophétie si merveilleuse et si catégorique de la naissance du Messie, de sa souveraineté éventuelle au trône de David, son ancêtre humain, par le prophète évangélique Esaïe : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera « Admirable », « Conseiller », « Dieu puissant », « Père eternel », « Prince de la paix ». Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9. 5-6)
Il ne s’agit pas de Marie, elle n’est pas morte pour nos péchés et par conséquent elle ne saurait être digne d’être notre médiatrice ni auprès de Dieu ni auprès de Jésus. Elle a été conçue dans le péché en tant que fille d’Adam et Eve. Jésus-Christ est le seul digne d’être notre Immaculée Conception, notre Seigneur et Sauveur qui revient bienôt nous cherchons. Laissons Marie en paix dans sa tombe.
Dieu vous bénisse !