Il existe une grande différence entre un optimiste et un pessimiste. C’est pourquoi Frederick Langbridge a dit : « Deux hommes regardent par la même grille : l’un regarde la boue ; l’autre les étoiles ». Au fond, tout est une question d’attitude face à la vie, l’optimiste voit le verre à moitié plein, le pessimiste le voit à moitié vide.
Notre monde est rempli de gens fatalistes et pessimistes. De nombreuses personnes croient à la chance, mais d’autres pensent que tout va mal se terminer. II y a des personnes qui ne s’aventurent pas à réaliser des projets parce qu’elles ont peur d’échouer ; elles ne croient pas au dicton qui dit : « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. »
II y a deux siècles de cela, Roberto Fulton construisit le premier bateau à vapeur. Il le nomma Clérmont et l’inaugura au bord de la rivière Hudson devant une multitude de gens.
Parmi les spectateurs, il y avait un agriculteur pessimiste qui prédisait l’échec, en disant : « II ne marchera pas. » Mais le bateau démarra et navigua sur la rivière aux regards étonnés des témoins.
Le vieil agriculteur, qui n’était toujours pas convaincu de ce que ses yeux voyaient alors que le bateau disparaissait au loin, commenta avec scepticisme ; « Je suis sûr qu’ils ne pourront plus l’arrêter. »
Pour leur part, les personnes optimistes observent la vie avec une philosophie différente. Un auteur anonyme explique la différence de la manière suivante : « Un optimiste voit une opportunité dans toute calamité ; un pessimiste voit une calamité dans toute opportunité. »
Le témoignage de l’histoire
En général, l’histoire n’enregistre pas les faits des hommes et des femmes pessimistes ; par contre, ses pages sont remplies de récits des personnes optimistes, John Bunyan fut mis en prison parce qu’il n’était pas d’accord avec les idées de l’Église populaire. Mais cet homme ne se laissa pas décourager. Il ne se lamenta pas non plus. Il commença à écrire et le résultat fut l’une des plus grandes œuvres de la littérature universelle : Le voyage du pèlerin, un livre d’une grande inspiration pour tout chrétien.
Certes, s’il y avait des gens dans la situation de Jean, le frère d’André et fils de Zebédée, exilé à Patmos, une petite île de la Méditerranée, par l’empereur de Rome, ils se seraient probablement laissé mourir. La tradition raconte que, quelques années auparavant, ses ennemis l’avaient jeté dans une chaudière bouillante et qu’il en était sorti indemne. Jean ne se découragea pas et sous l’inspiration divine, il écrivit la révélation la plus significative de l’histoire de l’humanité : l’Apocalypse.
Au seuil d’une nouvelle année
Nous sommes arrivés au dernier mois de l’année 2011. Il y a de nombreuses raisons pour être pessimistes concernant l’année prochaine. Mais il y a de nombreuses raisons d’être optimistes : Dieu est au contrôle, nous avons un Père céleste qui nous aime, qui veille sur nous et qui nous rappelle ; « N’ouvre pas des yeux inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse » (Esaïe 41.10).
Pourquoi devons-nous nous rappeler de cette promesse ? Les parole de l’hymne I Know Who Holds thé Future [Je sais qui tient l’avenir] nous répond ainsi :
« Je ne sais rien sur l’avenir, je ne sais pas ce qui arrivera,
II est probable que ma lumière
Soit couverte par des nuages.
Je ne crains pas l’avenir, car Jésus est avec moi;
Je le suis, car il sait ce qui arrivera.
Je ne sais rien sur l’avenir, je ne sais ce qui arrivera,
Mais s’il prend soin des oiseaux,
Il prendra aussi soin de moi.
Et, en faisant route, dans l’épreuve ou la tempête,
Je sais que le Christ est avec moi,
Car, dans sa bonté, il me gardera ».
Cela m’amène à ma citation préférée d’Ellen White : « Nous n’avons rien à craindre de l’avenir, si ce n’est d’oublier les enseignements du Seigneur et la manière dont il nous a conduits dans le passé. »
Ma résolution
Commençons la nouvelle année avec optimisme et que les résolutions qui suivent soient gravées dans notre esprit et dans notre cœur : Tel que Paul, j’oublierai le passé pour marcher en avant ; comme David, je lèverai les yeux vers les montagnes, d’où me viendra le secours ; comme Abraham, je confierai entièrement en mon Dieu ; comme Enochje marcherai en étroite communion avec mon Dieu ; comme Josaphat, je préparerai mon cœur à chercher Dieu ; comme Moïse, je préférerai souffrir que jouir des plaisirs du péché pour un temps ; comme Daniel, je désirerai ardemment avoir la communion avec Dieu à tout moment ; comme Job, je serai patient en toute circonstance comme Calebet Josué, je refuserai de sombrer dans le découragement parce qu’ils sont plus nombreux que nous ; comme Joseph, je tournerai le dos à toutes les tentations séductrices ; comme Gédéon, j’avancerai avec mes amis même s’ils sont peu nombreux ; comme Ésaïe, je me consacrerai à l’œuvre de l’Éternel ; comme André, j’aiderai mon frère pour qu’il marche plus près de Dieu ; comme Etienne, je manifesterai un esprit de pardon pour tous ceux qui m’ont fait du mal ; comme Timothée, j’étudierai la Parole de Dieu ; comme les anges, j’élèverai ma voix vers Dieu en disant ; « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! ».
Je reconnais que je ne pourrai accomplir ces objectifs par moi-même ; je sais que je dépends de Jésus, car « je puis tout par Christ qui me fortifie. » (Philippiens 4.13, OST)
Que verrons-nous cette année : la boue ou les étoiles ?
Extrait de la revue Priorités
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