« Je regardai, quand l`agneau ouvrit un des sept sceaux, et j`entendis l`un des quatre êtres vivants qui disait comme d`une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre. » (Apocalypse 6 : 1 et 2)
Le texte d’aujourd’hui mentionne l’ouverture du premier sceau vu dans le chapitre 5. Jean y voit un cavalier sur un cheval blanc.
Les détails mentionnés sur la couleur du cheval et le type d’arme que porte celui qui le monte révèle le témoignage de l’Église dans la première période du christianisme (31 à 100 de notre ère) qui a été caractérisée par la pureté de la doctrine et la puissance offensive de l’Évangile (la condition spirituelle du christianisme au premier siècle). Les conséquences de son témoignage se perçoivent clairement à la lecture du Livre des Actes des Apôtres. Cependant, à travers les siècles, il a toujours existé un groupe que nous appelons reste qui a été fidèle et qui s’est pleinement engagé. Au sujet de la couronne qui fut donné au cavalier, cela fait référence à la victoire sur le péché, enseigné par l’Eglise à travers la justification et la sanctification. Le mot traduit par couronne vient d’un mot grec que nous pourrions aussi traduire par diadème ou guirlande de victoire. Ce mot décrit les guirlandes données aux vainqueurs lors des jeux grecs. C’est un symbole de la récompense que recevra le vainqueur dans sa lutte contre Satan, la récompense des saints. Les diadèmes mentionnés en Apocalypse 19 : 12 vient d’un mot grec utilisé assez souvent pour désigner une couronne réelle qui donne le droit de gouverner. Par conséquent, ce mot est essentiel pour identifier le cavalier comme « les chrétiens» à travers l’histoire (« les saints » qui luttent dans le service de Dieu). L’expression partir en vainqueur et pour vaincre décrit la victoire continue de l’Évangile à travers les âges. Par conséquent, le premier sceau révèle que depuis le début du christianisme, il y a une bataille spirituelle, qui précède la bataille finale. Cependant, la promesse est que dans ce combat spirituel, l’Evangile gagne toujours.
Lorsque nous étudions et comprenons que le premier sceau et son cavalier blanc reflète l’état spirituel d’u christianisme en ses commencements, rend manifeste la grande différence avec l’état du christianisme actuel. Alors que le Christ revient pour la deuxième fois, le peuple de Dieu a l’assurance que même dans les difficultés, l’Evangile sera toujours prêché et la vérité toujours préservée. Ceux qui annoncent l’évangile iront toujours en vainqueur et pour vaincre. C’est que l’apôtre Paul affirme dans Romains 8 : 37 : « Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » C’est pour cela aussi qu’il a pu s’exclamer dans 1 Corinthiens 15 : 57 : « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ! »
Aujourd’hui, nous sommes invités, malgré les difficultés à croire que celui qui nous appelés a fait de nous des vainqueurs. Il nous invite à accepter et à vivre cette victoire.
Ma Prière
Père, merci de la victoire que tu me donnes en Jésus. Aide-moi à m’approprier cette victoire chaque jour. Au nom de Jésus. Amen.
Réflexion et Analyse
- Comment faire pour préserver la pureté de l’Evangile ? Quelle est mon rôle dans cette préservation ?
- Comment vivre dans cette victoire acquise pour nous par Jésus ?
Saxemard Guy-Emyl