Texte de base
« C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.» Psaume 139 : 13
Méditation
Comme nous l’avons dit hier, nous vivons dans une société où l’être humain ne trouve plus le sens. Il s’est donc engouffré dans toutes sortes d’activités pour oublier son vide intérieur.
Nous vivons dans une société où le corps humain est déprécié. L est étalé et maltraité. Ce corps, pour des questions de mode, est découvert et montré à tous ! Ce qui devrait être caché est mis en évidence.
La notion de respect est devenu flou voire inexistante. Les propos crus et les injures sont devenus une manière de parler.
La montée du racisme, de la xénophobie et de l’intolérance fait craindre des lendemains sombres.
Je crois qu’en tant que chrétien, nous avons un message à faire passer aujourd’hui. Les valeurs de la Bible nous offrent l’opportunité de mettre en avant les notions de respect, de tolérance, d’accueil de l’autre dans sa différence et de considération pour le corps.
Je ne peux pas parler du projet de Dieu sans réaliser que je suis une créature. Sans réaliser que je suis soumis à ce Dieu. Je le reconnais comme Père, Sauveur et Seigneur. Père parce qu’il m’a crée ; Sauveur parce qu’il m’a racheté du péché et Seigneur parce qu’il est aujourd’hui celui pour lequel je vis. Je vis selon ces principes et valeurs.
Parler d’un projet spécifique prévu par Dieu pour chaque être humain, c’est prendre conscience qu’en quelque part, nous sommes tous liés. Nous avons tous le même Père. Il est très facile aujourd’hui d’entrer dans un mode de fonctionnement ou l’individualisme prime. Et il est dommage que même nos communautés religieuses acceptent cet individualisme comme une manière valable de vivre. Pourtant, le texte biblique m’invite à prendre conscience de l’existence de l’autre, à aimer l’autre, à le soutenir. Et l’apôtre Paul m’invite même à considérer l’autre avant moi-même.
Reconnaitre le projet de Dieu pour moi, c’est aussi comprendre que j’ai aussi besoin des autres. Nous sommes connectés les uns aux autres. Impossible d’être dans ce monde sans parler de relation : relation avec Dieu et relation les autres. Nous comprenons donc que les concepts de race supérieure, de racisme et de xénophobie sont étrangers au projet de Dieu. Nous comprenons aussi que ce qui fait la valeur d’un homme n’a rien à voir avec son rang social, son salaire ou le quartier qu’il habite. Tout être humain mérite mon respect, ma considération parce qu’il est créature de Dieu et que Dieu a aussi pour lui un projet.
Je suis des fois affligé de voir comment nous nous traitons les uns les autres. Affligé parce qu’il m’arrive aussi d’avoir des attitudes et des schémas de pensée qui vont à l’encontre de ce Dieu veut. Ma nature pécheresse m’aveugle et fausse mon regard.
Tout le projet de Dieu vise à transformer notre regard, à modifier notre perception du monde. Et c’est pourquoi l’apôtre Paul nous invite à un renouvellement de notre intelligence. Un vrai changement intérieur. Il ne s’agit pas d’un pansement. Il s’agit d’une vraie opération chirurgicale. Pour employer un terme informatique, il s’agit de formater notre disque dur, de changer complètement le programme.
Régulièrement, les programmes informatiques changent. Pour être plus performants et plus pratique pour l’utilisateur. Dieu veut changer notre programme. Le virus du péché a tout déprogrammé. Il faut un antivirus puissant mais aussi une nouvelle programmation.
L’Eglise aujourd’hui, doit être le lieu de la rencontre et de l’acceptation de l’autre. L’Eglise doit être le lieu de l’apprentissage de la relation retrouvée : une relation où le respect, la tolérance, le pardon sont pleinement présents. Des lieux d’accueil où l’âme brisée trouvera refuge et attention.
Etre dans le projet de Dieu, c’est prendre conscience de ma valeur, de la valeur de tout être humain et d’agir en conséquence. Je ne suis pas n’importe qui. Je suis un être créé par Dieu pour un but précis. Je dois jouer mon rôle ici-bas et le faire bien.
Esprit de prophétie
« Lorsqu’on s’arrête aux petites divergences, on en arrive à des actes qui détruisent la fraternité chrétienne. Ne permettons pas à l’ennemi d’obtenir ainsi l’avantage sur nous. Approchons-nous toujours plus près de Dieu et plus près les uns des autres. C’est ainsi que nous serons des térébinthes de la justice plantés par le Seigneur, et arrosés par le fleuve de vie. Que de fruits nous porterons alors! Le Christ n’a-t-il pas dit: “Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié.” Jean 15:8.» Conseils à l’Eglise, page 32.
« La vie du Christ a établi une religion sans caste, une religion dans laquelle Juifs et Gentils, libres et esclaves, unis par les liens de la fraternité, sont égaux devant Dieu. Rien d’artificieux ne teintait ses actes. Il ne faisait aucune différence entre voisins et étrangers, amis et ennemis. Ce qui touchait le cœur de Jésus, c’était l’âme assoiffée de l’eau de la vie. » Ministère de la guérison, page 22.
« Le Christ n’a cessé, au cours des siècles, de réveiller dans les âmes le sentiment de la fraternité divine. Soyez ses collaborateurs. Tandis que règnent dans le monde la méfiance et l’indifférence, ses disciples doivent manifester l’esprit qui règne au ciel. » Ministère de la guérison, page 132
Ma prière pour aujourd’hui :
Seigneur, aide-moi à ne jamais me croire supérieur même quand j’ai découvert ton projet pour moi. Aide-moi à prendre en compte le fait que j’ai besoin des autres. Au nom de Jésus. Amen.
Saxemard Guy-Emyl