Romains 12.2.
Dieu a pour ses enfants des plans qui sont bons, agréables, et parfaits. Il veut que nous soyons transformés par le renouvellement de notre esprit et que nous vivions pour l’honorer et lui obéir.
Ainsi la Bible nous dit que la sagesse amène les croyants à s’abstenir de bien des manières de faire en comparaison à leurs contemporains. Renoncer à la plupart des manières de faire du monde n’a aucun sens, si c’est pour nous montrer orgueilleux, envieux, arrogants… ainsi durant quelques minutes, nous verrons ce thème d’attitudes chrétiennes. Demandons au Saint Esprit de nous éclairer.
Un auteur chrétien en la personne d’Ellen White nous dit qu’il doit exister un contraste bien marqué entre les assemblés réunissant des disciples du Sauveur désireux de se distraire dans un esprit chrétien et les réunions mondaines qui ont pour principal objet le plaisir. Au lieu de prier et de parler du Christ et de ce qui est sacré, les gens du monde rient stupidement et parlent de futilités. Leur but est de prendre du bon temps. Leurs amusements ne sont que sottise et vanité.
En faite dans ce thème, nous devrions faire la distinction entre distraction chrétienne et amusement mondain. La distraction chrétienne, dit aussi « Récréation » nous permet de nous fortifier, élever. En nous distrayant de nos occupations et de nos soucis quotidiens, elle rafraîchit notre esprit et notre corps, et nous permet de nous remettre à l’ouvrage avec une vigueur nouvelle. L’amusement, lui, est recherché pour l’amour du plaisir, et il est souvent poussé à l’excès; il absorbe les énergies nécessaires au travail utile et compromet le succès véritable dans la vie.
Ainsi pour bien comprendre ce qui vient d’être dit, posons-nous quelques questions : Quelle influence ces divertissements aurait-il sur ma santé physique, mentale et spirituelle ? Ne risquerai-je pas de perdre de vue la gloire divine ? Regardons cela un peu plus en détail.
La Bible nous dit dans Luc 2.10 que Jésus est source de joie pour toute nation et peuple. Il ne se réjouit pas du malheur des hommes mais il aime les voir heureux. Tel est son désir pour nous humains. De ce fait, les chrétiens ont à leur disposition de nombreuses occasions d’être heureux, et ils peuvent dire sans se tromper quels sont les plaisirs permis et valables. Il leur est possible de jouir de distractions qui ne faussent pas l’esprit et n’avilissent pas l’âme; qui n’entraînent aucune frustration ni ne laissent derrière elles une influence néfaste détruisant le respect de soi-même ou paralysant toute efficacité. Tant qu’ils peuvent rester en communion avec Jésus et conserver un esprit de prière, ils sont en parfaite sécurité. Tout divertissement auquel vous pouvez prendre part, et pour lequel vous pouvez, en toute conscience, solliciter l’approbation divine, ne présente aucun danger. Mais toute distraction qui vous rend incapable de prier dans le secret, de vous consacrer à l’adoration ou de participer à une réunion de prière, est dangereuse.
Or le bien être de notre âme ne devrait jamais être compromis par l’assouvissement de nos désirs égoïstes et nous devrions éviter les divertissements qui fascinent tellement l’esprit que les tâches quotidiennes paraissent insipides et dépourvues d’intérêt. En s’adonnant à de tels plaisirs, on s’engage sur une mauvaise voie, et Satan fausse à ce point les idées que l’on finit par ne plus pouvoir distinguer le bien du mal. Dans ces conditions, le respect et la soumission à l’égard des parents, tels que le Christ les a manifestés, semblent insupportables.
En faite, ce que nous devrions retenir ici, c’est que nous sommes au service des humains, que nous devrions avoir une bonne influences sur les autres, mais si nous laissons notre esprit s’éloigner de Dieu et se plaire dans les vanités, quelle bénédiction serons-nous pour nos voisins ?
Ainsi selon Luc dans Actes 20.30, certaines personnes se laissèrent entrainer dans la perversité, perversité de Satan, qui serait un piège pour ceux quine prennent pas garde.
Or l’écrivain Ellen White nous dit que dans certaines parties de plaisirs, on jette du discrédit sur nos institutions, et l’église. Elles encouragent la coquetterie, la vanité, l’amour de soi, la frivolité et la folle gaieté. Satan y est reçu en invité d’honneur et il accapare l’esprit de ceux qui organisent de telles réunions. Une réception de ce genre m’a été montrée; elle réunissait des personnes qui prétendent croire en la vérité. Quelqu’un était assis devant l’instrument de musique et les airs que l’on chantait accablaient de tristesse les anges gardiens. Il y avait de la gaieté, des rires vulgaires, beaucoup d’entrain et une certaine griserie; mais cette joie était de celles qui ne peuvent être inspirées que par Satan. Une telle euphorie, une telle frénésie devraient susciter l’indignation de tous ceux qui aiment Dieu.
En résumé, on voit à travers ces quelques lignes que les réunions de plaisirs ébranlent la foi et jette la confusion et le doute dans les cœurs. Le Seigneur n’accepte pas un cœur partagé. Il veut l’homme dans sa totalité.
En faite comme nous venons de voir, faisons attention à notre façon de nous comporter. Bien des divertissements actuellement à la mode, même parmi ceux qui se disent chrétiens, ressemblent à ceux des païens. En effet, rares sont les plaisirs que Satan ne fait pas concourir à la destruction des âmes. Dans tous les amusements où l’orgueil et bonne chère sont encouragés, où l’on oublie Dieu et les choses éternelles, on voit Satan à l’œuvre, forgeant des chaines pour asservir les âmes. En conséquence, le chrétien véritable refusera de pénétrer dans tout lieu de plaisir et de participer à tout divertissement sur lesquels il ne puisse demander la Bénédiction de Dieu.
Ainsi à part ses lieux de plaisirs, on y retrouve des plaisirs comme les films (dvd, ou autres types…). Nous devons faire attention aux films que nous regardons, films qui puissent empoissonner l’imagination, ou détruire les aspirations religieuses. Je ne dis pas qu’on ne doit pas regarder la Télévision, mais juste faire attention à ce que nous regardons.
Ensuite, nous trouvons un autre plaisir mondain, qui nous éloigne de Dieu. On prend souvent l’exemple de David pour défendre notre point de vue (2 Samuel 6.21). On parle ici de la danse. La danse est un attrait au plaisir excitant, le considérant comme inoffensif à la maison, mais qui peut devenir dangereux. Il peut détruire toute attirance pour la réflexion sérieuse et services religieux. Il ne fait aucun bien ni à l’esprit, ni au corps.
Prenons l’exemple de David. Les danses que fit David devant l’Eternel n’a pas le moindre rapport avec les danses nocturnes, sensuelles de notre époque, divertissement où l’on sacrifie au plaisir sa santé et moralité. Les habitués du bal et des salles de danse ne songent pas à adorer Dieu. La prière et les cantiques y seraient déplacés. Ce fait à lui seul prouve le contraste entre ces deux genres de danses. Les chrétiens ne peuvent participer à des amusements qui ont pour tendance de diminuer leur amour des choses saintes et leur joie dans le service de Dieu. La musique et les danses offertes à Dieu en tribut de louanges à l’occasion du transfert de l’arche, n’avaient aucune ressemblance avec la dissipation qui caractérise la danse moderne. D’un côté, on s’attachait à glorifier Dieu; de l’autre, on adopte une invention de Satan ayant pour but de porter les hommes à oublier le Seigneur et à le déshonorer.
En faite, le tentateur se sert comme appât, de prétendus chrétiens dont le caractère et l’expérience religieuse sont superficiels. Ceux-là sont toujours prêts à participer à une réunion mondaine ou sportive, et ils y entraînent les autres par leur influence. Des jeunes gens et des jeunes filles qui ont essayé d’être des chrétiens selon la Bible se laissent convaincre d’y prendre part, et ils sont ainsi attirés dans le groupe. Ils ne consultent pas les principes divins avec un esprit de prière pour savoir ce que le Christ a dit sur les fruits que doit produire le chrétien. Ils ne voient pas que ces réjouissances sont en fait le banquet de Satan, préparé pour empêcher les âmes d’accepter l’invitation au festin des noces de l’Agneau et de recevoir la robe immaculée du caractère, c’est-à-dire la justice du Christ. Ils finissent par ne plus savoir très bien quelle ligne de conduite un chrétien doit adopter.
Enfin pour terminer notre réflexion, on s’aperçoit que beaucoup qui ont choisi de mauvaises compagnies, beaucoup ont été conduits peu à peu du sentier de la vertu à celui de la désobéissance et de la débauche ; et pourtant, ils avaient bien cru autrefois qu’il leur serait impossible d’y glisser.
Or si vous appartenez réellement au Christ, vous aurez des occasions de lui rendre témoignage. Lorsqu’on vous invitera à prendre part à quelque divertissement, vous aurez alors la possibilité de parler de votre Seigneur. Si vous êtes loyal envers le Christ, vous ne chercherez pas à invoquer des excuses pour ne pas venir; vous déclarerez franchement et en toute modestie que vous êtes un enfant de Dieu et que vos principes ne vous permettent pas de fréquenter, ne serait-ce qu’une fois, des endroits où vous ne pourriez implorer la présence de votre Seigneur. Dieu s’est donné pour but de faire connaître les principes de son Royaume par l’intermédiaire de ses enfants.
Mon souhaite pour chacun de nous, c’est que Dieu attend de nous, nous portions le nom du Christ, d’être ses ambassadeurs. Leurs pensées doivent être pures, des paroles nobles et élevées.
Extrait du Livre, Foyer Chrétien, chap 82.