La connaissance de Dieu est précise et infaillible. Il connait le fonctionnement de l’esprit humain qu’il a formé, comment ils sont mis en œuvre par tout ce qui leur arrive, comment ils réagiront aux tentations auxquelles ils peuvent être soumis et dans toutes les circonstances où ils seront placés.
Ainsi lorsque l’homme se met aux pieds de Jésus, il peut voir au travers de sa vie perverse et pécheresse les terribles profondeurs de la dépravation dans lesquelles peut sombrer le cœur humain non converti. Il entrevoit le pur caractère de Celui qui est sans péché, il a un aperçu de la perfection donnée au pécheur qui se repent et se convertit. Revêtu de la robe resplendissante du caractère de son Rédempteur, il s’assied avec le Christ dans les lieux célestes.
Alors posons-nous cette question : En tant qu’hommes et femmes, rendons-nous compte de la manière dont Dieu considère les créatures qu’il a faite ?
La Bible répond dans Hébreux 4.13 : « Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte… ».
1 Chroniques 28.9 : « Quant à toi, mon fils, apprends à bien connaître le Dieu de ton père et adore-le d’un cœur sans partage et d’un esprit bien disposé, car l’Eternel regarde jusqu’au fond des cœurs et il discerne toutes les intentions. Si tu t’attaches à lui, il interviendra en ta faveur, mais si tu te détournes de lui, il te rejettera pour toujours… ».
A travers ces versets, nous voyons que nous n’avons pas une seule pensée noble qui ne vienne de lui. Il connait tout le mystérieux de l’esprit humain, car il l’a conçu lui-même. Dieu constate que le péché a ravalé, dégradé l’homme, mais il le considère avec pitié et compassion, car il voit que Satan nous tient dans sa coupe.
En faite, on a fait croire que la religion est préjudiciable à la santé. C’est là une erreur qu’il ne faut pas cultiver. La vraie religion procure la paix, joie et contentement. La piété est profitable pour la vie présente et pour la vie à venir.
De ce fait, le Christ doit être associé à toutes nos pensées, nos sentiments et affections. Son influence doit se faire sentir jusque dans les moindres détails du service quotidien que nous accomplissons dans l’œuvre qu’il nous a confiée. Lorsque, au lieu de nous appuyer sur la compréhension humaine ou de nous conformer aux maximes du monde, nous nous asseyons aux pieds de Jésus, buvant avec empressement ses paroles, apprenant de lui et disant: « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? », notre indépendance naturelle, notre confiance en nous-mêmes, notre entêtement céderont le pas à un esprit candide, humble et docile.
Or dans Proverbes 30.5-6, l’auteur nous demande de ne rien ajouter à la Parole de Dieu, car elle est pure. Dieu ne nous a pas donné une lumière supplémentaire qui se subsisterait à sa Parole. Ceux qui rajoutent les choses à la Parole de Dieu, sèment la confusion dans les esprits et si elle est absorbée et assimilée, elle est comparable à une vie de sang. Alors on verra de bonnes œuvres briller comme la lumière dans les ténèbres. C’est pour cela que le cœur a besoin d’une puissance qui ne se trouve que dans la Parole de Dieu. Cette puissance est le pain de vie; si quelqu’un en mange, il vivra éternellement. Il ne doit pas se contenter de goûter occasionnellement du pain qui descend du ciel. Il doit vivre des paroles qui sont esprit et vie pour celui qui les reçoit. Le fait de se saisir avec ferveur de la vérité, de s’approprier personnellement les paroles du Christ, opère une transformation du caractère.
C’est pour cela que nous devons sans cesse remplir notre esprit du Christ et le vider de l’égoïsme et du péché. Aussi sûrement que vous videz votre esprit de l’orgueil et de la frivolité, le vide sera comblé par ce que Dieu est tout prêt à vous accorder: son Saint Esprit. Alors, le bon trésor de votre cœur produira de bonnes choses, de riches pensées comme des perles dont les autres pourront s’inspirer. Vos pensées et vos affections s’appuieront sur le Christ, et vous réfléchirez sur les autres la lumière du Soleil de justice qui a brillé sur vous.
Ainsi comme le dit Paul dans 2 Timothée 3.16, que « toute Ecriture est inspirée », ainsi la vérité est un principe actif, et agissant, qui façonne le cœur et la vie de manière à leur imprimer un mouvement ascendant. A chaque pas de la montée, la volonté acquiert un nouveau motif d’action. La tonalité morale devient plus conforme à l’esprit et au caractère du Christ. Le chrétien en progrès bénéficie d’une grâce et d’un amour qui surpassent toute connaissance, car la vision divine du caractère du Christ exerce une profonde influence sur ses affections.
Or Paul dans ce texte de Timothée nous dit bien que toute la Bible est la Parole inspirée de Dieu. Puisqu’elle est digne de confiance, nous devrions la lire et l’appliquer dans notre vie. C’est la norme qui nous permet de juger toute les autres affirmations, notre sécurité contre les fausses doctrines. Lisons la Bible régulièrement afin de découvrir ses vérités et de trouver l’assurance nécessaire dans notre foi et notre vie.
Quand celui qui est dans la position d’un élève dépend totalement de la pensée d’un autre et contente de souscrire à ses idées, il ne voit qu’à travers ses yeux. Dieu traite les humains comme des êtres responsables. Il agira par son esprit à travers l’esprit qu’il a formé en l’homme, si du moins celui-ci le lui permet et reconnait son action.
Ainsi Dieu a pourvu les hommes de suffisamment de dons pour qu’ils aient la capacité et la sagesse d’aller de l’avant, et qu’ils représentent avec force et bonté les œuvres admirables du Seigneur en faveur de tous ceux qui l’aiment et obéissent à ses commandements. Il voudrait que l’homme obéisse aux commandements de Dieu parce que ceux-ci ont pour objet la santé et la vie de tous les humains. Les talents qui nous ont été confiés sont une responsabilité sacrée. Nul ne saurait convoiter des talents, à moins que, par une prière ardente en vue d’obtenir la sagesse d’en haut qui assurera le bon usage des capacités que Dieu donne, il décide d’honorer et de glorifier le Seigneur avec celles qui lui ont été accordées. Recevoir la lumière sacrée que Dieu a donnée, y souscrire et la communiquer à ceux qui sont dans les ténèbres de l’erreur est chose merveilleuse. Cette lumière, dispensée généreusement et avec enthousiasme pour venir en aide à autrui, pour bénir et sauver des âmes qui périssent, permet à l’ouvrier fidèle d’acquérir ainsi un trésor céleste qui fait de lui plus qu’un millionnaire (2 Corin 4.17).
Enfin beaucoup ont le sentiment que leurs défauts de caractères les mettent dans l’impossibilité d’atteindre l’idéal que le Christ a érigé, mais tout ce que de telles personnes doivent faire c’est de s’humilier sous la toute-puissante main de Dieu. Le Christ ne mesure pas l’homme d’après la quantité d’œuvres qu’il accomplit mais d’après l’esprit dans lequel il accomplit ces œuvres. Quand Jésus Christ voit les humains soulever leurs fardeaux, essayer de les porter dans un esprit d’humilité, en se défiant d’eux-mêmes et en s’appuyant sur lui, il joint à leurs efforts sa perfection et sa suffisance, et le Père les agrée. Nous sommes acceptés dans le Bien-aimé. Les défauts du pécheur sont couverts par la perfection et par la plénitude du Seigneur notre justice. Ceux qui, avec une volonté sincère, avec des cœurs contrits, déploient d’humbles efforts pour vivre en conformité avec les exigences divines sont considérés par le Père avec un amour tendre et miséricordieux; il les regarde comme des enfants obéissants, et la justice du Christ leur est imputée.
En Conclusion, le Sauveur est la source de la vie. Ce dont beaucoup ont besoin, c’est de le connaître plus intimement. Patiemment, avec douceur mais avec conviction, il faut leur apprendre comment ils peuvent soumettre tout leur être aux influences guérissant du ciel.
Enfin le Christ ne permettra pas qu’une seule âme, implorant sa protection dans un esprit de repentance et de foi, tombe au pouvoir de l’ennemi. Le Sauveur se tient à ses côtés lorsqu’elle est tentée et éprouvée. Avec lui il ne peut y avoir ni échec, ni perte, ni impossibilité, ni défaite; nous pouvons tout par celui qui nous fortifie.