L’engagement d’aimer et de servir les autres est le signe de la Vraie Foi. Une vraie foi crée la différence. Veillons à ce que notre foi soit plus qu’une simple affirmation, elle doit transparaitre dans nos actes.
Or Jacques dans son épître va nous dire que la foi véritable produira nécessairement de bonnes œuvres. Ce thème est au cœur de la lettre de Jacques et c’est dans ce cadre là qu’il livra un certain nombre de conseil pratique.
Ainsi durant quelques minutes, nous essayerons de comprendre ce que Jacques veut nous révéler. Lisons ensemble Jacques 1.2-11.
Ici dans cette partie, Jacques aborde le sujet de la tentation, mais plutôt des épreuves, pour éprouver la réalité de notre foi et produire la ressemblance à Christ. En faite l’auteur ne parle pas des épreuves comme hypothétique, mais au contraire pour lui il est certain que nous en aurons et aussi que nous pouvons en tirer profit. Jacques nous invite à transformer nos difficultés en moment d’apprentissage. En faite Dieu cherche à développe dans chacun de ses enfants une ressemblance à Christ. Ce processus implique souffrance, frustration et perplexité. Le fruit de l’Esprit ne peut mûrir lorsque le ciel est toujours bleu ; il faut des nuages sombres et de la pluie. Les épreuves ne sont jamais plaisantes ; elles semblent lourdes et désagréables.
Or l’auteur nous fait comprendre que nous ne connaitrons pas notre profondeur de caractère tant que nous n’avons pas à réagir sous la pression. Il est si facile d’être aimable lorsque tout va bien, mais savons-nous le rester quand on nous traite injustement ? Dieu veut nous conduire à la maturité et perfection et non nous préserver de toute souffrance.
En faite le V3 veut nous faire ressortir un point important : « Car vous le savez : la mise à l’épreuve de votre foi produit l’endurance… ». Ici Jacques nous invite à porter sur leurs épreuves un regard différent, car elles peuvent conduire à une foi affermie, à se préparer au service de Dieu. Pour cela, nous devons lui demander de nous aider à résoudre nos problèmes (épreuves) ou de nous donner la force de les endurer. Ensuite, soyons patients. Certains problèmes de la vie disparaissent dès que la leçon a été apprise. Quand Dieu voit son reflet dans le métal fondu, il arrête le feu.
Ensuite ce qui est important dans ces quelques lignes, Jacques va nous parler de sagesse (V5), une sagesse comme celui que Salomon a reçu. Cette sagesse ne désigne pas seulement la connaissance, mais aussi toutes facultés qui nous permettent de prendre de bonne décision dans les moments difficiles.
Pour cela, prions Dieu chaque fois que nous avons besoin de sagesse et il nous donnera généreusement ce dont nous avons besoin.
Le commentaire de la Bible nous dit : « Si au cours de l’épreuve, nous manquons de perspicacité spirituelle, nous devons nous tourner vers Dieu et lui confier notre perplexité et notre ignorance. Tous ceux qui ont l’habitude de rechercher la volonté de Dieu dans les épreuves seront amplement récompensés et ils n’ont pas à redouter une réprimande de leur Père céleste. Celui-ci est heureux quand Il peut nous enseigner et que nous lui sommes soumis. Nous manquons tous de sagesse ».
En faite Dieu désire nous donner cette sagesse, mais nous serons incapables de la recevoir si nous poursuivons des objectifs centrés sur nous plutôt que sur Lui (Dieu).
De ce fait, nous devons nous approcher de Dieu avec foi sans douter. Nous devons croire qu’il nous aime et prend soin de nous et surtout que rien ne lui est impossible (V6-8). Croyons non seulement en l’existence de Dieu, mais aussi en son amour et en sa bonté envers nous. Pour cela bannissons toute attitude négative lorsque nous nous approchons de lui, il n’approuve pas les demandes irréfléchies ou intéressées, comme les vagues de la mer (hommes douteux).
Demandons-lui la sagesse et croyons qu’il va nous la donner. Faisons-lui confiance pour ajuster nos désirs à ses intentions.
Or si notre foi est récente, faible ou en butte aux luttes, rappelons-nous que nous pouvons faire confiance à Dieu et montrons-lui notre loyauté en nous remettant entièrement à lui.
Enfin notre réflexion se termine avec les V9-11 où Jacques nous dit que les pauvres se réjouissent de ce que les riches ne signifient rien pour Dieu, car ils seraient considérés comme dénuer de valeur.
Ainsi le christianisme est porteur d’une dignité nouvelle pour les pauvres et personnes simples et cela se reflète dans l’Eglise. Quelle que soit notre situation financière ou sociale, Jacques nous appelle à ne pas nous y arrêter et à partir le regard sur nos avantages éternels.
En faite Jacques nous dira que l’homme riche peut trouver une réelle raison de se réjouir même dans la privation de ses biens matériels. Comme le dit le prophète Jérémie au chapitre 9 et aux versets 23-24 : « Ainsi parle l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, Que le fort ne se glorifie pas de sa force, Que le riche ne se glorifie pas de sa richesse, Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie D’avoir de l’intelligence et de me connaître, (De savoir) que je suis l’Éternel, Qui exerce la bienveillance, le droit et la justice sur la terre ; Car c’est à cela que je prends plaisir, –– Oracle de l’Éternel. ».
En résumé, ce qui compte pour Dieu et qui dure pour l’éternité, ce n’est pas l’état de notre compte en banque, mais celui de notre cœur. La même grâce qui exalte les pauvres rend humble les riches. Tous deux donnent lieux à la réjouissance.
En Conclusion.
Par le moyen de l’épreuve, Dieu nous ramène sur le droit chemin. Quand nous sommes corrigés ainsi, ne perdons pas courage (Héb 12:5-6). Acceptons plutôt la correction avec joie, sachant qu’elle vise notre bien et qu’elle est selon la volonté de Dieu. La persévérance nous rend parfaits et accomplis. Le chrétien accompli fait preuve de maturité, de patience et de persévérance. Il ne lui manque rien, il est complet. Le fruit entier de l’Esprit est visible dans sa vie. Ce chrétien ressemble à un fruit arrivé à maturité.
En faite pour recevoir quelque chose de Dieu, il suffit de le Lui demander avec foi. Si nous prions sans foi, Il ne nous accordera pas ce que nous demandons.
Enfin Jacques ne parle pas seulement de celui qui est très riche ; son exhortation s’applique aussi à celui qui ne possède que peu de biens ; celui-là n’aime pas être pris pour un nanti, mais comparé à celui qui n’a vraiment rien, il est riche. Les richesses périssent, mais la parole de Dieu demeure éternellement. Celui qui place sa confiance dans ses richesses périra avec elles. Il est comme une fleur qui se fane et meurt (voir Esa 40:6-8 ; 1P 1:23-25). Personne ne peut placer simultanément sa confiance en Dieu et dans les richesses (voir Mt 6:24).