« Au commencement Dieu créa… » Genèse 1 :1. Jésus est le COMMENCEMENT, c’est-à-dire le modèle, le principe, l’auteur de la création. Cette création est à l’image du Fils de Dieu, c’est pourquoi « Dieu vit que cela était bon ». Colossiens 1 :16 déclare que «tout a été créé par lui et pour lui. ».
Au sein de la Divinité, Le Fils est une référence totale pour chacune des actions divines sur cette terre. Toute intervention divine au sein de l’histoire est parfaite car elle s’accomplit par le Fils. Trois interventions divines décisives constituent l’axe historique de référence dans la révélation biblique :
- CREATION
- REDEMPTION
- RESTAURATION
CRÉATION
Au début du livre de la Genèse, nous avons 3 récits de la création :
1. Genèse1 :1 : Dieu ___________ Terre
2. Genèse 1 : 2-31 : Terre __________ Homme
3. Genèse 2 : 4 à 3 : 24 : Homme _________ Chute
L’objectif de cette révélation n’est pas d’ordre scientifique mais sotériologique (le salut). L’homme a un problème avec son créateur contre lequel il s’est rebellé.
Conséquence de cette rébellion : désordre, souffrance, douleur, misère, injustice, dépendance au péché, rupture avec Dieu, la mort éternelle (Romains 5 :12 ; 6 :23 ; Genèse 3 :17,18 etc.)
En faite, nous pouvons dire que la chute de l’homme a infecté tout l’univers. Il n’y aura plus de relation entre l’homme et son Créateur (entre Dieu).
RÉDEMPTION
Dieu propose le salut par la promesse d’un Sauveur. Le Créateur lui-même sera le Rédempteur (Esaïe 54 :5 ; Ephésiens 1 : 7)
Mais le salut est individuel et procède d’un choix personnel. Ceci avant même la première venue de Jésus, deux exemples :
- 1. le pécheur repentant devait amener personnellement son sacrifice de culpabilité au sanctuaire pour l’expiation. Lévitique 5 : 14,15
- Lors de l’épisode du veau d’or, l’appel lancé par Moïse pour être sauvé d’une mort certaine s’adressait aux individus. Exode 32 : 26
RESTAURATION
Le processus de la restauration finale passe par la deuxième venue de Jésus. Jésus lui-même a fait personnellement la promesse : Jean 14 : 1-3. Participent à cette restauration ceux qui auront personnellement régularisé leur vie avec le Dieu Créateur par le moyen du Rédempteur.
Au verset 4, Jésus parle d’un chemin que les disciples sont censés connaître. Ce chemin ne serait pas une orientation géographique mais une personne : la personne de Jésus !
Verset 6 : « JE SUIS LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE »
Ce chemin est d’une accessibilité facile.
« Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Matthieu 11 : 28
Dans Jean 8 : 30-36, nous avons un entretien où les auditeurs de Christ ne saisissent pas le sens de ses mots.
– La vérité libère
– Ils prétendent n’avoir jamais été esclaves (ceci en dépit de leur long passé d’esclave)
– Jésus parle de l’esclavage du péché
– Si le Fils affranchit, la liberté sera réelle
– Cependant la parole de Jésus ne pénètre pas leur cœur
Comparez la situation avec l’époque de l’esclavage en Egypte : Exode 6 : 9. Moïse a la même difficulté pour parler de libération. Le message ne passe pas. Ceci, malgré tous les symboles représentant Jésus et son sacrifice :
1. Le sang d’un agneau sur l’encadrement de la porte des maisons israélites = le sang de Christ qui délivre de la mort.
2. La consommation du repas pascal = accepter le Sauveur d’une manière personnelle.
Nous devons davantage prendre conscience de ce que la puissance de Jésus peut réaliser individuellement en nous. Nous devons méfier du passé, de l’esclavage du péché, de votre péché personnel. Le monde actuellement est à la recherche de ce Dieu.
5 siècles avant Jésus, un personnage en Inde apparaîtra comme le fondateur d’une religion sans Dieu. Il avancera une solution aux problèmes de l’esclavage de la vie. Il s’agit de Siddhârta Gautama qui deviendra la Bouddha. Le bouddhisme est accepté par beaucoup d’occidentaux le considérant comme incarnant une manière moderne d’être, du fait de concilier athéisme et spiritualité. En fait, Bouddha propose l’extinction de la vie (fin du cycle des renaissances) et non une vie éternelle paradisiaque. Il veut mettre fin aux problèmes de la souffrance et pour cela prêche le chemin des 8 vertus dont la pratique devrait conduire au nirvana complet. Le bouddhisme est un moyen d’être délivré de la souffrance par les œuvres.
Jésus ne propose pas l’extinction de la vie mais bien une autre vie : la vie éternelle sans les douleurs de cette existence terrestre. Cela s’accomplira lors de la restauration finale (Apocalypse 21 : 1-5)
Supériorité de Jésus :
Bouddha dit : « Je vous montre le chemin » / Jésus dit : « Je suis le Chemin »
Bouddha dit (avant de mourir) : « Je cherche encore la vérité » / Jésus dit « Je suis la Vérité »
Bouddha dit : je vous prescrit une solution pour résoudre le problème de la vie
Jésus dit : « Je suis la Vie »
Jésus-Christ ne serait-il pas réellement la Réponse absolue aux besoins spirituels fondamentaux des humains, lui que tous les livres de la Bible exaltent ?
«En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. » Jean 8 : 34
« Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » Jean 8 : 36
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Pasteur Jean Paul Vimbouly
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