L’homme souvent se pose des questions sur la Bible, l’attitude de Dieu à notre égard. Parfois, on se demande même si Dieu a bien compris, s’il a pris conscience de ce qu’il a fait quand le déluge est venu sur la terre. Heureusement que Dieu est intervenu pour permettre que l’homme ne soit pas perdu à jamais, et merci a lui pour son acte d’amour à notre égard, en envoyant son Fils mourir pour nous.
Le message chrétien est un message important, il faut l’essayer, accepter de le recevoir dans sa vie. La Bible nous dit que Dieu est un Rémunérateur, càd qui offre un salaire à celui qui accepte son offre, offre le pardon de nos péchés. Dieu sait ce que nous avons besoin, et il nous donne le salaire qu’il nous a promis. De même, on peut dire que JC a ouvert le monde, et a donné au monde ce qu’il appartenait aux juifs.
La bible nous dit jusqu’à cette époque, Satan avait accès au ciel, mais lorsque JC a accompli son acte, l’accès du ciel fut fermé et terminé pour lui. Alors les actions du mal se sont multipliées d’un point imaginable. JC a tout accompli à la croix, et 40 jours après, il est monté au ciel. Que fait il maintenant ?
Le sanctuaire israélite était une imitation du sanctuaire céleste, d’après le modèle que Dieu montra à Moïse sur la montagne. (Exode 25.40, 9). Le service quotidien et le service annuel (fête des Expiations) du sanctuaire israélite étaient une préfiguration de l’« Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29), de Jésus-Christ remplissant le rôle à la fois de souverain sacrificateur et de victime propitiatoire dans le sanctuaire céleste. De même que le sanctuaire israélite devait être inauguré et purifié, il faut que le sanctuaire céleste soit inauguré et purifié, l’inauguration et la purification étant séparées par le service dans le lieu saint. La grande prophétie des 2.300 soirs et matins = 2.300 ans (Daniel 8.14), au terme desquels le sanctuaire céleste doit être purifié, part de l’édit d’Artaxerxés en 457 avant J.-C. et aboutit en 1844, date qui marque par conséquent le commencement de la purification du sanctuaire céleste. En quoi consiste cette purification ? Quel rapport y a-t-il entre ce fait et le jugement dernier ? Quel est le rôle joué par le Christ au cours de ces événements si important.
Le sanctuaire céleste inauguré
Les cérémonies qui avaient lieu dans le sanctuaire israélite expliquent celles qui se déroulent dans le sanctuaire céleste. « Le tabernacle était destiné à rendre palpables les idées qui sont à la base de la révélation. » (Oehler) Fait par la main des hommes, le tabernacle ne pouvait être que l’image et l’ombre des choses célestes (Hébreux 9.23, 24 ; 8.2, 5). Pourtant, il ne devait pas y avoir de service dans le sanctuaire céleste aussi longtemps qu’un service se déroulait dans le sanctuaire terrestre. (Hébreux 9.8-10)
En mourant sur la croix, le Christ était vraiment l’Agneau sans tache et sans défaut, offert dès avant la fondation du monde (1 Pierre 1.20 ; Apocalypse 13.8), qui devait être immolé pour le salut de l’humanité et qui était préfiguré par les sacrifices de l’ancienne dispensation, c’est-à-dire du sanctuaire israélite. Le sacrifice du Christ, qui réunit en lui toutes les vertus, unique « offrande amenant à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. » (Hébreux 10.14), abolissait ipso facto tous les sacrifices que les Israélites avaient offerts jusque-là. Une nouvelle alliance, scellée par ce sang précieux, entrait en vigueur. À ce moment même, le voile qui, dans le sanctuaire terrestre, séparait les deux compartiments se déchira du haut en bas. Les types étaient remplacés par la réalité. Si les sacrifices continuent à Jérusalem jusqu’en l’an 70, ils sont nuls et non avenus. Ils sont périmés. Le sacrifice du Christ, base de son œuvre médiatrice et sacerdotale, en est aussi l’inauguration et la condition. « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon. » (Hébreux 9.22). Jésus, après son ascension, est donc entré dans le sanctuaire céleste pour procéder d’abord à l’onction du sanctuaire et de son contenu, en sa qualité de Messie, c’est-à-dire d’Oint, répétant ainsi le geste d’Aaron, qui oignit le tabernacle, ses ustensiles et le sacerdoce avant la mise en vigueur du service lévitique (Exode 28.41 ; 29.7-9 ; 30.25-30 ; 40.9-15 ; Daniel 9.24), puis pour accomplir, pendant plus de dix-huit siècles, son œuvre d’intercession en faveur des hommes repentants. « Le Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » (Hébreux 9.24 ; voir aussi 9.11, 12 ; 4.14 ; 6.19, 20 ; 8.1, 2.)
Le Christ dans le lieu saint
Après avoir procédé à l’onction des deux compartiments du sanctuaire céleste, Jésus accomplit, dans le lieu saint, son œuvre d’intercession. Il est l’unique médiateur entre Dieu et les hommes. « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. » (1 Timothée 2.5). Il est le grand avocat : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » (1 Jean 2.1, 2.) « Le Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. » (Romains 8.34)
Le Christ a comparu devant son Père avec son propre sang, son sang répandu pour la rémission des péchés. Par Jésus, nous allons au Père : « Nul ne vient au Père que par moi. … Je suis la porte. … Par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. » (Jean 14.6 ; 10.9 ; Ephésiens 2.18). Devant le Père, le Christ plaide les mérites de son sang en faveur des pécheurs qui se repentent et il présente leurs prières. Les pécheurs sont absous et leurs iniquités sont transférées sur la victime, le Christ, et introduites de cette façon dans le sanctuaire où, depuis des siècles, elles s’accumulent. Ces péchés n’ont été remis que conditionnellement et provisoirement, c’est-à-dire qu’ils subsistent sur les registres du ciel jusqu’au jour de la purification du sanctuaire. L’œuvre d’intercession du Christ dans le lieu saint du sanctuaire céleste se poursuit jusqu’à l’expiration du temps de grâce, reproduisant ainsi le service quotidien qui se déroulait dans le lieu saint du sanctuaire terrestre.
La purification du sanctuaire céleste
À la fin de chaque année religieuse, au jour des Expiations, le sanctuaire terrestre était purifié des péchés confessés qui s’y étaient accumulés au cours de l’année. Il faut aussi que le sanctuaire céleste soit purifié : « Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents… » (Hébreux 9.23)
Les deux boucs, celui qui devait être offert en sacrifice, et celui qui devait être chassé au désert au jour des Expiations, représentaient, le premier, Jésus-Christ, qui a été fait péché pour nous, satisfaisant ainsi la justice éternelle, le second, Satan, l’auteur du mal. Le jour des Expiations était, pour l’Israélite, comme un jour de jugement. S’il choisissait le bouc expiatoire, il s’associait au jugement prononcé contre ses péchés, renouvelait sa consécration, démontrait que ses confessions durant l’année avaient été sincères, et que sa conversion était réelle. Il lui était pardonné et il était purifié ; son nom restait inscrit dans le livre de vie, il était scellé. Si, au contraire, il persistait dans son iniquité, il était retranché et il devait porter la peine de son péché, s’identifiant avec Satan symbolisé par le bouc émissaire.
La purification du sanctuaire céleste constitue aussi un jugement. Elle est décrite dans la prophétie de Zacharie (3.7-10), où Josué, le souverain sacrificateur, symbolise le Christ. La purification du sanctuaire terrestre ayant lieu à la fin de l’année religieuse, cela n’indique-t-il pas que la purification du sanctuaire céleste devait avoir lieu « à la fin des siècles » (Hébreux 9.26) ? Certainement. Cette purification, nous l’avons vu, a commencé en 1844, année qui met un terme aux 2.300 ans du prophète Daniel (8.14) et qui marque le moment où le Christ, ayant achevé son ministère dans le lieu saint, pénètre dans le lieu très saint pour le purifier. Elle constitue, à proprement parler, la première phase du jugement, ou plutôt une vaste enquête qui intéresse les croyants seulement.
Une grande enquête
Le jugement dernier comporte en réalité deux phases bien distinctes : la première, qui intéresse l’Église seulement, et qui est une vaste enquête ; la seconde, qui est le jugement proprement dit, et qui se déroule pendant les mille ans au terme desquels les méchants — puisqu’il s’agit des méchants uniquement — reçoivent l’application du verdict de leur jugement, à savoir la destruction. Considérons la première phase. L’Église, c’est-à-dire les croyants d’où qu’ils viennent et à quelque époque qu’ils appartiennent, est jugée avant le retour du Christ-roi. « … Le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4.17)
Ce jugement est une enquête ayant pour but de mettre à part et de sceller ceux qui ont accepté la vertu expiatoire du sang du Christ, et d’effacer définitivement leurs péchés des livres célestes en les transférant sur la tête de Satan (Azazel). Elle permettra de vérifier si la transformation survenue chez les croyants a été véritable et durable.
Au cours de l’enquête, Dieu saura distinguer les vrais chrétiens des faux et mettre à part, avant l’expiration du temps de grâce accordé à l’humanité, « ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts » (Luc 20.35), c’est-à-dire de bénéficier de la première résurrection ou, s’il s’agit de chrétiens encore vivants à ce moment-là, d’être transmués sans être passés par la mort. (Voir Matthieu 25.31-46 ; 13.40-4)
Jésus-Christ, avocat et médiateur
La loi des dix commandements est la règle d’après laquelle les hommes sont jugés. « Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté. … Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché avec la loi seront jugés par la loi. » (Jacques 2.12 ; Romains 2.12-16 ; voir Apocalypse 14.12 ; Jean 14.15 ; 1 Jean 5.1-3 ; Hébreux 8. 8-12). La loi nous condamne, mais la grâce intervient. Nous sommes non sous la loi sans la grâce, mais sous la grâce avec la loi. La confession des péchés, l’acceptation du sacrifice du Christ et l’engagement de vivre avec le secours d’en haut une vie d’obéissance sont les conditions sine qua non de l’inscription de notre nom dans le livre de vie. Le Christ est notre avocat, il intercède pour nous. Son sang est efficace pour satisfaire la loi transgressée. Ses mérites nous assurent un salut éternel. Il confesse notre nom devant son Père, qui est notre Père ; il défend notre cause au moment de l’enquête et, grâce à lui, nous sommes jugés dignes de participer à la première résurrection (celle des justes) et d’entrer avec le Christ dans les demeures célestes. (1 Timothée 2.5 ; Romains 8.34 ; Matthieu 10.32, 33.)
Par conséquent, il faut que s’opère la purification du sanctuaire céleste souillé par les péchés qui s’y sont accumulés au cours des siècles. L’aspersion du propitiatoire (couvercle de l’arche) avec le sang de Jésus-Christ et le transfert de tous les péchés sur la tête du bouc pour Azazel (Satan), qui doit en faire l’expiation définitive, terminent l’œuvre sacerdotale du Christ. Désormais, le sanctuaire est purifié, l’enquête est arrivée à son terme, le temps de grâce a pris fin : il n’y a plus d’avocat. Le Christ sort en prononçant- ces mots fatidiques : « C’en est fait ! … Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. » (Apocalypse 16.18 ; 22.11)
Bientôt expirera le temps de grâce accordé aux hommes. Acceptons sans tarder le salut qui nous est offert. Demain, il sera trop tard. « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer… » (Apocalypse 14.7). Pour cela préparons notre vie dès à présent afin que récompense soit la bonne. La Bible nous dit qu’il y a 3 livres dans le ciel : livre de Vie, livre du Souvenir, livre de Mort.
Livre de Vie : celui qui est déclaré juste devant Dieu.
Livre de mort : Mauvaise action,
Livre du Souvenir : les Bonnes actions.
Enfin, avant cela, il y aura une grande enquête. Seul ceux dont le nom figure dans le Livre de Vie font l’objet de la grande enquête. Il s’agit de savoir si leur nom doit y demeurer inscrit ou pas, d’être accepter ou pas au ciel.
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Pasteur Johan Van Bignoot
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