JC est notre Maître et Serviteur à la fois. C’est par la FOI que nous croyons à cela.
Héb 11.1 nous donne l’explication de la Foi. La foi est une garantie de ce que Dieu nous promet. Un chirurgien déclare : « Dans tous ces opérations du cœur, il n’a jamais trouvé une preuve d’amour à l’intérieur ». La foi est donnée à l’être humain, inné à l’homme, selon l’apôtre Paul. La découverte de la foi va entraîner parfois de la douleur. L’homme a des « Sens ».
Le « Sens » est une faculté qui est propre à l’homme, qui lui appartient. Il ne peut pas être remplacé par un autre sens. On ne peut pas expliquer la Foi, car il est inné à l’homme. Tout homme (femme) a la foi en eux.
Héb 11.6 : On doit rechercher Dieu même s’il est partout en même temps. Malheureusement, l’homme ne veut pas le rechercher, mais par contre les choses du monde, les nouveautés, tous le recherche pour suivre cette évolution.
Le V1 nous dit que la Foi est une chose qu’on ne voit pas, mais Dieu nous demande de le croire, même si on ne le voit pas. Le Christ doit revenir. « Je reviendrai », a-t-il dit à ses disciples. Son retour a d’ailleurs été annoncé avec insistance par les Patriarches, les Prophètes et les Apôtres ». Nous ne pouvons entretenir de doute à cet égard. Mais il est légitime que nous nous demandions quand, comment et pourquoi le Christ doit revenir.
La question des disciples
Les disciples, fascinés par la beauté du Temple de Jérusalem, ayant fait remarquer à Jésus l’ampleur des dimensions de « Maître, regarde, quelles pierres, et quelles constructions ! », s’attirent cette réponse inattendue : « Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Cette prédiction les a troublés, car pour eux la majesté même du Temple est une marque de l’approbation de Dieu, et ils se refusent à croire qu’un jour ce bâtiment grandiose sera détruit de fond en comble.
Tandis qu’ils se trouvent sur le mont des Oliviers, face au Temple dont la splendeur apparaît sous les rayons du soleil, ils se persuadent mieux encore de l’idée que si une telle merveille doit un jour disparaître, ce ne peut être qu’au cours d’une catastrophe sans précédent, c’est-à-dire au moment de la fin du monde, lors du retour du Christ. Et de poser à Jésus cette double question : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton retour et de la consommation du siècle ? » (Matthieu 24.3)
Ce à quoi Jésus répond par un discours prophétique dont les évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) nous ont conservé de nombreux fragments. JC est l’agneau et le Grand Prêtre en même temps. Il nous a dit sur la croix que « Tout est accompli ». Ainsi, par sa mort, Satan n’a plus eu accès au ciel, et JC est monté au ciel pour exercer son ministère en notre faveur.
Personne ne le sait
Or, la curiosité des disciples ne sera pas pleinement satisfaite, bien que le Christ indique une série de signes destinés à annoncer soit la destruction de Jérusalem, soit la consommation du siècle. On sait que la destruction de Jérusalem eut lieu une quarantaine d’années plus tard, en l’an 70.
Au sujet de la date de la consommation du siècle — ou fin du monde — qui est aussi celle de son retour, le Christ se contente de dire : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul » (Matthieu 24.36). Avant de monter au ciel il ajoutera : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. » (Actes 1.7)
Il n’y a donc pas à s’y méprendre : personne ne peut fixer la date exacte du retour de Jésus. Non seulement aucun passage de la Bible ne permet de la fixer, mais Jésus lui-même l’a ignorée pour un temps. Il a laissé les esprits en suspens sur cette grave question pour mieux les maintenir dans la vigilance ; il a détourné les croyants de toute supputation sur le jour de son avènement et a condamné la tendance, qui devait se manifester si souvent dans la suite, de vouloir à tout prix fixer une date. Les enseignements de Jésus sur son retour renferment d’ailleurs deux idées :
1°) celle de la proximité, comme dans Matthieu 16.28 ; 24.34 ; 26.64
2°) celle de l’ajournement, comme dans les paraboles du grain de sénevé, du levain, des dix vierges (l’époux qui tarde), des talents (l’homme part pour un long voyage) (Matthieu 13.31-33 ; 25.5, 14), et dans les passages où il parle de l’accomplissement du temps des nations (Luc 21.14) et de la prédication de l’Évangile au monde entier (Matthieu 24.14). Une étude comparative de tous ces passages mène à la conclusion qu’un long intervalle sépare l’ascension du Maître de son retour.
Ce retour est proche
Si nous ne pouvons fixer la date du retour du Christ, du moins pouvons-nous savoir s’il est proche ou non. Nous ne sommes pas laissés dans l’ignorance à ce sujet. L’Écriture a prédit toute une série de signes, véritables « signes des temps », destinés, comme des jalons sur la route des siècles, à expliquer les événements et à permettre aux croyants attentifs et vigilants de discerner la signification de leur époque dans l’histoire du monde. L’indifférence n’est donc pas permise. Le seul fait que Jésus ait donné des signes est une preuve que nous avons à nous intéresser à cette question.
Après avoir énuméré les signes précurseurs de son retour, Jésus dit : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. » Puis il ajoute : « Voyez le figuier, et tous les arbres. Dès qu’ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l’été est proche. De même quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche. » (Luc 21.28-31 ; cf. Matthieu 24.32, 33). Tout nous indique que la fin du monde est proche et que le Christ revient bientôt. Les savants et les penseurs de notre époque s’accordent pour reconnaître que la découverte du secret de l’énergie nucléaire place l’humanité devant l’alternative de la vie et de la mort de toute civilisation. C’est une dernière chance qui lui est offerte. Nous sommes à la bifurcation qui commande deux destinées. Or, il semble qu’une folie à laquelle l’homme paraît incapable de se soustraire le pousse à être son propre bourreau et à précipiter la destruction du satellite qui le porte.
Nous sommes véritablement dans les « Derniers Temps ». Il est minuit moins cinq à l’Horloge du monde. Le retournement cul pourrait éviter à ce monde une fin tragique ne se produira pas. Nul ne pourra éviter le désastre… Et c’est mieux ainsi, puisque c’est l’unique moyen d’en finir avec le péché et d’instituer le règne de l’Amour et de la Justice.(Philippiens 4.5 ;Hébreux 10.37 ;Apocalypse 22.20).
La Bible nous prédit toutes ces choses, et il ajoute aussi qu’à la fin, le monde sera comme au temps de Noé. Mais Dieu nous qu’Il est un Dieu de Paix, qu’Il va préparer pour nous une demeure de Paix, mais pour cela, nous devons croire en Lui, par la voie de la Foi.
Comment le Christ doit-il revenir ?
Comment le retour du Seigneur doit-il se produire ? Il ne se fera pas d’une manière impersonnelle, invisible et secrète. Le Christ reviendra personnellement. Son retour sera glorieux, inattendu pour la plupart, mais universellement visible.
1. Ce sera une apparition personnelle. S’adressant aux disciples aussitôt après l’ascension du Christ, les deux anges déclarent : « Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel. » (Actes 1.11). Jésus n’était pas un pur esprit lorsqu’il se montra aux disciples après sa résurrection et quarante jours plus tard, lorsqu’il les quitta pour monter au ciel. Il avait une forme, il avait un corps, le corps glorifié, incorruptible et immortel des ressuscités. (1 Corinthiens 15.48-54)
Lorsqu’il apparaît pour la première fois à ses disciples après sa résurrection, Thomas, l’éternel douteur, n’est pas présent. Quand les autres disciples, à son retour, lui disent : « Nous avons vu le Seigneur », il leur répond : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. » Huit jours plus tard, Jésus fait une nouvelle apparition. Cette fois, Thomas est là. Le Ressuscité s’approche de lui : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. » Thomas est convaincu et s’écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit [et aussi à chacun de nous] : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru. » (Jean20.24-29). Si Jésus doit revenir de la même manière, c’est donc qu’il reviendra personnellement, corporellement. Pour cela, nous devons nous préparer à tout moment, car il est proche. Mais aussi, et surtout, nous devons nous préparer, car notre mort est proche aussi, et quand nous serons morts, il sera trop tard pour nous préparer.
2. Ce sera une apparition glorieuse. À ce point de vue, une grande différence existe entre les deux venues de Jésus. La première fois, c’était l’humble enfant de Bethléem venu pour servir, souffrir et mourir ; la seconde fois, ce sera le Roi de l’univers venant avec puissance et gloire pour régner. « Le Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut. » (Hébreux 9.28) Il viendra dans la gloire de son Père, dans sa propre gloire et dans celle des anges. Écoutons ses propres déclarations : « Le Fils de l’homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges. … Quand il [le Fils de l’homme] viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints anges. … Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. » (Matthieu 16.27 ; Luc 9.26 ; Matthieu 25.31 ; voir aussi Luc 21.2 et Marc 8.38)
3. Ce sera une apparition inattendue pour la plupart. Malheur à ceux qui ne l’attendent pas ou qui ne l’attendent plus parce qu’ils se sont endormis. « Voici, dit le Christ, je viens comme un voleur. » (Apocalypse 16.15)
« Veillez donc, recommande Jésus, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin ; craignez qu’il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » (Marc 13.35-37)
Le manque de vigilance de la grande majorité des hommes, même des croyants, transformera cette venue en véritable catastrophe, en « Jour de la colère de Dieu », le Dies irae, qui s’étendra comme un filet sur le monde. Le Christ répète son avertissement : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » (Luc 21.34-36 ; lire aussi Matthieu 24.40-43)
4. Ce sera une apparition universellement visible. Nous avons à ce sujet une déclaration péremptoire de l’Apocalypse 1.7, 8 : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, et ceux qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, Amen ! Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. ». Il est parti d’une manière visible, il reviendra d’une manière visible, mais cette fois visible pour tous. Les uns le verront venir avec joie et diront : « Le voici, c’est notre Dieu ; nous avons espéré en lui et il nous a sauvés. … Tressaillons de joie et réjouissons-nous de son salut ! » (Esaïe 25.9)
Les autres seront frappés de terreur, ils se cacheront dans les cavernes et les rochers et diront : « Montagnes, tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur son trône, et devant la colère de l’agneau ! » (Apocalypse 6.16, 17). Sa venue sera comme l’éclair, Jésus le proclame lui-même : « Comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme. » (Matthieu 24.27)
Il a été enlevé avec la nuée, il revient avec et sur les nuées (Matthieu 24.30 ; voir aussi 26.64). Aucun doute n’est donc possible : le retour du Christ est un retour personnel, glorieux, inattendu et universellement visible. On pourrait encore faire valoir les nombreuses déclarations bibliques qui présentent la Parousie comme une apparition. C’est saint Paul, qui parle de l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 6.14 ; 2 Timothée 4.1 ; 2 Thessaloniciens 1.7) ; c’est l’apôtre Pierre, qui attire l’attention sur le moment où Jésus apparaîtra, où le souverain pasteur paraîtra (1 Pierre 1.7 ; 5.4) ; c’est l’apôtre Jean, qui se sert des mêmes expressions. (1 Jean 2.28 ; 3.2)
JC nous dit dans Jean 14.6 que nous savons le chemin où il est parti, car il est le Chemin, la Vérité et la Vie. JC nous a donné la Foi dès la Création. Mettons nous cette Foi à l’œuvre dans notre Vie ? JC reviendra, et pour cela dis lui : « Viens Seigneur JC, nous t’attendons. »
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Pasteur Johan Van Bignoot
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