1 Timothée 2.3, 4
Tout désir de faire le bien, toute conviction du péché, est incité par le Saint- Esprit. Tout désir de bonté et d’inclination vers la bonté et le désintéressement est d’abord motivé par le Saint-Esprit. Même si nous ne Le comprenons pas pleine- ment, le Saint-Esprit travaille dans nos vies pour nous attirer vers Jésus (Jean 16:7- 15). Mais Jésus Lui-même est le plus grand don de tous. Christ a quitté la gloire et la splendeur du ciel et est venu dans ce monde obscurci par le péché pour une mission rédemptrice.
Ainsi avant même que nous n’ayons fait un pas de bébé vers Lui, Il a fait un pas de géant vers nous. Avant que nous ne Lui donnions notre vie, Il nous a sauvés par Sa mort. Nous étions Ses ennemis, mais Il était notre Ami. Nous Lui avions tourné le dos, mais Il a tourné Sa face vers nous. Nous nous sommes occupés peu de Lui, mais Il s’est occupé énormément de nous. Dans Luc 15, Il est présenté comme le Bon Berger à la recherche acharnée de Ses brebis perdues, une femme cherchant frénétiquement la pièce d’argent de sa dot perdue, et un vieux qui court sans se soucier de ses affaires pour retrouver son fils perdu.
En faite le grand désir de Dieu, c’est que tous, partout, répondent à son amour, qu’ils acceptent sa grâce, qu’ils soient transformés par son Esprit, et qu’ils soient sauvés et entrent dans son royaume. Il ne désire rien d’autre que notre salut. Son amour est sans limite. Sa miséricorde est insondable. Sa compassion est infinie. Son pardon est inépuisable. Son pouvoir est absolu. Le désir de son cœur, c’est que vous et moi soyons sauvés. (1 Timothée 2.3, 4).
De ce fait, Jésus considérait tous les hommes et les femmes comme des candidats potentiels pour son royaume. Il voyait chacun avec une compassion divine. Il vit Pierre, non pas comme un pécheur fort en gueule un peu brutal, mais comme un puissant prédicateur de l’évangile. Il vit Jacques et Jean, non comme des radicaux impulsifs et fougueux, mais comme des proclamateurs enthousiastes de sa grâce. Il vit le désir ardent d’un amour et d’une acceptation authentiques dans le cœur de Marie de Magdala, de la femme samaritaine et de la femme avec une perte de sang. Il vit Thomas, non comme un incrédule cynique, mais comme quelqu’un avec des questions sincères. Qu’Ils fussent Juifs ou Gentils, hommes ou femmes, un malfaiteur sur la croix, un centurion, ou un fou possédé, Jésus vit en eux leur potentiel et les considéra avec un regard salvateur.
Or quand nous cherchons Dieu et que nous intercédons pour les autres, Dieu agit dans nos cœurs pour nous rapprocher de lui, et il nous donne de la sagesse divine pour les atteindre pour son royaume (Jacq 1.5). Il agit également avec puissance dans leurs vies de manières que nous ne pouvons pas voir, ni même comprendre pleinement, pour les attirer à lui (1 Jean 5.14-17). Quel encouragement pour nous, tandis que nous intercédons pour nos conjoints, nos fils et nos filles, nos amis, les membres de notre famille, ou nos collègues qui ne connaissent pas Christ. Aucune prière sincère n’est jamais perdue. Nous ne voyons peut-être pas toujours les résultats immédiats chez ceux pour lesquels nous prions, mais Dieu agit dans leur cœur de bien des manières, que nous ne connaitrons que dans l’éternité.
Ainsi en nous consacrant à Dieu et en dédiant nos vies à son service, nos possibilités de servir deviennent illimitées. « Il n’y a pas de limite à l’utilité de celui qui, s’oubliant lui-même, ouvre son cœur à l’action du Saint-Esprit, et se consacre entièrement au Seigneur. Chacun a reçu un travail à faire pour le Maitre. Chacun de ses serviteurs s’est vu confier des dons, ou des talents, particuliers. ‘Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon ses capacités.’ Chaque serviteur s’était vu confier une charge dont il avait la responsabilité. Et les différentes charges sont proportionnées à nos différentes aptitudes. En dispensant ses dons, Dieu ne fait pas de favoritisme. Il distribue les talents selon les forces connues de ses serviteurs, et il s’attend à des retours équivalents.
En faite Jésus va dire : « vous sondez les Écritures, par ce que vous pensez avoir en elle la vie éternelle; or ce sont elles-mêmes qui me rendent témoignage » (Jean 5.39). Bien compris, chaque enseignement de la Bible reflète la beauté du caractère de Jésus. Quand nous partageons la Parole de Dieu, notre principal objectif n’est pas de prouver que nous avons raison et que l’autre a tort. C’est révéler Jésus dans chaque aspect de la vérité que nous partageons.
Cependant, ils savent reconnaitre et apprécier la vraie sympathie qui leur est témoignée et le secours qu’on leur apporte. Ils ont le cœur touché lorsqu’ils voient une personne soigner les malades, secourir les pauvres, habiller ceux qui sont démunis de vêtements, consoler les affligés, diriger avec douceur les regards de chacun vers celui dont cette personne est la messagère d’amour, et cela d’une manière tout à fait désintéressée. Leur gratitude s’éveille, leur foi s’allume; ils comprennent que Dieu prend soin d’eux et sont prêts à écouter sa Parole. Jésus reconnaissait que le monde avait besoin d’une démonstration de l’évangile tout autant qu’il avait besoin de sa proclamation. Le témoignage vivant d’une vie semblable à Christ engagée au service des autres rend un témoignage puissant aux paroles que nous prononçons et donne de la crédibilité à notre témoignage.
Or tout au long de la Bible, l’accent est mis sur les petits groupes comme étant l’une des méthodes choisies par Dieu pour fortifier notre foi, augmenter notre connaissance de sa Parole, approfondir notre vie de prière, et nous équiper pour le témoignage. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit participèrent à un ministère de petits groupes. Moïse était le chef d’un petit groupe. Jésus établit son petit groupe de disciples, et l’apôtre Paul voyagea dans le monde romain avec son petit groupe d’évangélistes. Ainsi nous sommes des êtres sociaux et ce n’est pas seulement vrai avec le sport, c’est aussi le cas pour beaucoup de choses dans la vie: nous y arrivons mieux quand nous avons un système de soutien autour de nous. C’est particulièrement vrai des questions spirituelles.
De ce fait, témoigner c’est partager cc que nous savons de Jésus. C’est faire savoir aux autres ce qu’il signifie pour nous et ce qu’il a fait pour nous. Si notre témoignage consiste uniquement à essayer de prouver que ce que nous croyons est juste et que ce que les autres croient est faux, alors nous devrons affronter une farouche opposition. Si notre témoignage sur Jésus vient d’un cœur qui a été transformé par sa grâce, charmé par son amour, et émerveillé par sa vérité, les gens seront impressionnés par la manière dont cette vérité en laquelle nous croyons a affecté notre vie. La vérité présentée dans le cadre d’une vie changée fait toute la différence. Quand Christ est au centre de toute doctrine, et que chaque enseignement biblique reflète son caractère, ceux avec qui nous partageons les Écritures ont plus de chances d’accepter sa Parole.
Pour terminer notre réflexion, le sacrifice que Jésus a fait pour notre salut est inestimable. Quand nous répondons à sa direction, que nous acceptons son ordre, et que nous nous unissons à lui pour atteindre les perdus pour son royaume, cela exige un sacrifice. Nos sacrifices ne seront jamais en aucune manière comparable au sien, mais le ministère qui consiste à gagner des âmes est pour nous un risque à prendre par la foi. Cela nous fait sortir de notre zone de confort pour entrer en terre inconnue. Parfois le Seigneur nous appelle à faire des sacrifices, mais les joies qu’il offre sont bien plus grandes.
Enfin Le salut des pécheurs exige un travail sérieux, personnel. Nous devons leur apporter la parole de vie, et non pas attendre qu’ils viennent à nous. Oh, si je pouvais prononcer des paroles à des hommes et des femmes qui les pousserait à agir avec diligence! Les instants qui nous sont désormais accordés sont peu nombreux. Nous nous tenons aux abords même du monde éternel. Nous n’avons pas de temps à perdre. Chaque moment est en or, et trop précieux pour être consacré à servir le moi. Qui veut rechercher Dieu avec sérieux, et tirera de lui la force et la grâce nécessaires pour être son fidèle ouvrier dans le champ missionnaire ?
Mon souhait pour chacun de nous, c’est que nous coopérions avec Lui dans ce qu’Il fait déjà.
Extrait du Guide Ecole du Sabbat 2020