Texte de base : Romains 12.1-2
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »
Ce matin je dois vous avouer que le message que je vais vous présenter n’a pas été préparé dans le cadre du mois de la jeunesse mais celui du ministère de la santé et la tempérance. J’aurais dû présenter ce message au cours d’un commencement de Sabbat mais par deux fois cela n’a pas été possible.
Alors je dois admettre que je me suis interrogé sur le fait de savoir si Dieu souhaitait que je présente réellement ce message. Sans avoir trop le temps de m’attarder sur mes réflexions et mes doutes, on m’a proposé d’être à cette place devant vous tous pour ce Sabbat un peu spécial, où les jeunes ont la volonté et la possibilité de servir davantage leur église.
Donc le Saint-Esprit m’a guidé encore une fois pour adapter, modifier, remodeler le message afin qu’il touche le cœur de chaque personne présente ce matin, petits et grands, jeunes et moins jeunes.
Le thème de la tempérance fait partie de l’identité du mouvement adventiste et à l’heure où nous recherchons l’unité dans l’église, nous avons tous besoin de nous intégrer dans cette identité, de savoir qui nous sommes en tant que chrétien adventiste. Je veux dire par là que nous devons tous avoir le désir d’être à l’image de Jésus-Christ, de refléter le caractère parfait de notre sauveur ?
C’est vraiment avec humilité que je vais vous parler de tempérance car j’ai bien conscience que je ne fais pas toujours preuve d’une grande maitrise de moi-même et j’y travaille activement.
L’objectif, le fil conducteur dans ce message, sera de savoir et de comprendre pourquoi il est si important d’être tempérant, de devenir tempérant, d’avoir une bonne maitrise de soi. Au travers de plusieurs textes et plusieurs exemples nous allons tenter de saisir ce qu’est la tempérance dans un premier temps, puis nous allons comprendre son rôle et enfin nous verrons comment il est possible de devenir tempérant.
I. Ce qu’est réellement la tempérance
Premièrement, il nous faut bien comprendre de quoi on parle lorsque nous abordons la notion de tempérance car celle-ci n’est pas la même dans le contexte où nous la plaçons, et par là je veux dire que la notion de tempérance dans la Parole de Dieu n’est pas la même que celle qui est répandue dans notre société.
A. La tempérance est une action divine
Pour bien vérifier cela il suffit juste d’ouvrir un dictionnaire d’où nous pouvons tirer les définitions suivantes : Tempérance :
- Une des quatre vertus morales, dites vertus cardinales, qui discipline les désirs et les passions humaines.
- Sobriété dans l’usage des aliments et surtout des boissons alcoolisées.
La première définition nous renvoie aux quatre vertus cardinales ; la tempérance est la vertu qui contrôle nos appétits, nos désirs, nos passions. Cette définition est un héritage de la philosophie grecque (Aristote a établi ces vertus cardinales).
La seconde définition colle un peu plus à ce que nous avons l’habitude de voir ou d’entendre concernant l’alimentation ; on peut consommer de tout sans faire d’excès. J’ai pu constater que même dans le monde chrétien cette idée est largement répandue.
Mais pouvons-nous nous satisfaire de ces définitions ?
Salomon dira dans Proverbes 14.12 : « Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la mort ».
La Parole de Dieu nous montre que le mode de pensée de l’Homme mène à la mort. Le terme qui est utilisé dans la Bible pour la maitrise de soi ou la tempérance est le terme grec EGKRATEIA où l’on retrouve la racine KRATOS. KRATOS désigne une puissance, une force que l’on associe surtout à Dieu.
D’ailleurs le texte de Galates 5.22 nous montre bien que la tempérance est une caractéristique du fruit de l’Esprit et que cela vient donc de Dieu.
Galates 5.22 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »
Il est important de mettre en évidence que le lien entre le corps et le Saint-Esprit. Paul décrit ce lien dans le premier livre aux corinthiens.
1 Corinthiens 6.19 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu… »
Le corps est le temple du Saint-Esprit. C’est donc un lieu consacré. Nous sommes déjà en mesure de définir la tempérance comme une action que le Saint-Esprit doit produire dans la vie de celui qui le reçoit. C’est donc une manifestation du Saint-Esprit.
B. La tempérance est le discernement divin.
La notion de tempérance fait directement appel à une autre notion qui nous est familière : le discernement.
Le discernement est la capacité à juger si une chose, une action, une pensée est bonne ou pas. C’est ce qui nous permet de faire la différence entre le bien et le mal. Et c’est là où tout ce complique j’ai envie de dire, car cette faculté est justement une des conséquences du péché. On peut lire dans Genèse 3.22. « L’Éternel Dieu dit: Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. »
Nous avons acquis la capacité de choisir et de définir si une chose est bonne ou pas, et c’est justement ce qui fait qu’il y a tant de désaccords, d’injustices, d’orgueils au sein même de notre église, et les conséquences sont bien pires à l’extérieur.
Ce n’était pas dans le plan de Dieu que l’Homme ait à gérer cette capacité. Dans Genèse 2.15-17, on voit bien que Dieu donne un cadre à Adam avec des prescriptions bien précises.
Genèse 2.15-17 « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Dieu donne deux consignes à Adam : la possibilité de manger de tous les arbres et de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Si la première consigne laisse place à une certaine liberté, la seconde est précise et impose une limite. Les conséquences du péché ont compliqué la situation et le récit d’Exode nous montre que Dieu a donné de nouvelles instructions lorsqu’Il a choisit le peuple hébreux.
Exode 15.26 « Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous ? Moïse cria à l’Éternel; et l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau. Et l’eau devint douce. Ce fut là que l’Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve. Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit. »
Dieu donne un cadre dans lequel certaines choses sont autorisés et d’autres interdites ou déconseillés. D’une manière globale la tempérance est la manière de traiter son corps selon les prescriptions divines. C’est donc le contrôle de tout ce qui est charnel par ce qui est spirituel.
Je finirai donc cette première partie en relisant le texte de Romains 12.1.2 qui résume parfaitement ce qu’est la tempérance.
Romains 12.1-2 « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ».
II. Le rôle de la tempérance
Maintenant que nous avons défini que la tempérance est la mise en pratique des exigences divines pour ce qui concerne le corps et avant que nous comprenions le rôle de la tempérance, nous pouvons décrire ses rôles.
Pourquoi Dieu souhaite que nous pratiquions la tempérance ?
A. L’intempérance est un moyen de chute
Le rôle premier de la tempérance est simplement de nous protéger de l’intempérance.
On pourrait simplement décrire l’intempérance comme le contraire de la tempérance mais ce n’est pas exactement ça. Et pour ce faire je vous invite à reprendre le récit de la Genèse.
Genèse 3.1-6 « Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La femme répondit au serpent: Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence; elle prit de son fruit, et en mangea; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. ».
D’après ce texte nous pouvons déduire plusieurs idées sur l’intempérance.
Premièrement on peut dire qu’Adam et Eve ont fait preuve d’intempérance en négligeant les prescriptions divines et que cela constitue un péché. On peut dire que l’intempérance délibérée est un péché. Et j’emploie consciemment le terme « délibéré » car certaines ordonnances de la Parole de Dieu ne nous plaisent pas toujours, alors on en tord le sens ou on en oublie le contexte pour rendre les choses plus digérables.
Paul nous en dit plus sur l’intempérance dans Galates 5.19-21. « Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »
Ensuite nous pouvons constater que l’appétit constitue un moyen idéal par lequel Satan peut nous séduire. Bien sûr je parle d’appétit au sens large et pas seulement celui de la nourriture. L’appétit c’est tout ce qui touche à la satisfaction de nos sens, de nos désirs. Eve s’est laissé dominer par la vue d’un fruit appétissant et le goût surement exquis qu’il devait avoir, mais aussi par la belle mélodie que lui jouait le serpent.
J’aimerais vous lire cette citation d’Ellen White qui se trouve dans Review & Herald, 1886. « Nous sommes entourés de tentations déguisés au point de charme tandis qu’elles tâchent et corrompent l’âme. Satan varie ses séductions et les adapte aux différents tempéraments ; et il profite de toute circonstance pour mener à bien les plans qu’il a formé pour détruire une âme. »
Enfin la dernière idée sur l’intempérance que nous pourrions retirer du texte est de dire qu’il ne faut pas s’approcher des limites et jouer avec la tentation. Le texte ne nous donne pas beaucoup d’indication sur le déroulement des évènements. Mais ce dont on est sûr c’est qu’ils se trouvaient à côté du seul arbre interdit.
Et ça doit nous servir de leçon sur le fait que parfois nous nous retrouvons volontairement ou pas dans des situations où les tentations deviennent trop proches.
Nous sommes un peu dans le même contexte d’abondance où le plaisir des sens, le bon vivre, fait partie de la mentalité. Il faut donc éviter de se placer dans des situations de faiblesses.
Jésus nous a enseigné à faire la prière suivante.
Matthieu 6.13 « Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. »
Nous comprenons maintenant que l’intempérance mène au péché et à la mort comme l’atteste Paul dans Romains 8.13. « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez ».
B. Le corps doit rend gloire à Dieu.
Si le rôle premier de la tempérance est de nous préserver de ce qui est mauvais, c’est aussi de rendre gloire à Dieu.
Paul dit dans 1 Corinthiens 10.31. « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »
Peut-être aurez-vous remarqué que le sujet de l’alimentation vient très rapidement lorsque l’on parle de tempérance. Et cela est presque normal car il constitue le premier de nos besoins physiques et notre appétit le plus fort.
Quand nous faisons état de ce qu’est devenu les habitudes de vie dans le monde et de ce qu’elles engendrent comme maladies et comme souffrances, sans parler de la mort, on comprend bien que cela ne rend pas gloire à Dieu.
Les personnes qui respectent les lois de Dieu en matière de santé et de tempérance rendent témoignage et gloire à Dieu. Je peux bien sûr prendre l’exemple de Loma Linda dont je vous avez vanté la longévité et la bonne santé.
Ellen White ajoute ceci dans le livre Ministère de la guérison (P88) : « Les lois de la nature sont divines et seule l’obéissance à ces lois peut rendre la santé ou la conserver. »
Agir selon les prescriptions divines devrait être un témoignage de ce qu’est notre foi. Beaucoup d’études scientifiques attestent du bien fondé d’un mode vie sain basé sur la tempérance. Avons-nous un mode de vie qui rend témoignage pour le monde ? Le but de la tempérance est bien de nous préserver du péché et de rendre gloire à Dieu, il ne nous reste à savoir comment la pratiquer.
III. Devenir tempérant
Dans cette dernière partie, nous n’allons pas voir la pratique de la tempérance car il faudrait faire état de l’ensemble des prescriptions divines.
Mais nous allons voir comment la mettre en pratique. Et pour cela je vous propose de voir l’exemple de Jésus que l’on trouve dans Luc 4.1-4. « Jésus, rempli du Saint Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu’ils furent écoulés, il eut faim. Le diable lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu’elle devienne du pain. Jésus lui répondit: Il est écrit: L’Homme ne vivra pas de pain seulement. ».
Je reconnais avoir lu ce passage de nombreuses fois sans jamais vraiment comprendre l’enseignement de cette situation mis à part de ne pas obéir à Satan. Déjà il nous est difficile d’imaginer la faim que Jésus pouvait ressentir à ce moment là mais on peut supposer qu’après 40 jours de jeûne, le besoin de nourriture devait être oppressant.
Et comme nous l’avons vu précédemment pour Eve, le diable va utiliser une tentation liée à la nourriture. Jésus, le Fils de Dieu, était capable de réaliser ce miracle, il a bien multiplié des milliers de pains, changé de l’eau en vin. Il faudrait presque un débat théologique pour savoir si cela aurait été un péché.
Mais l’enjeu n’était pas là comme nous le rapporte Elle White dans le livre La tempérance. chap.4 : « Beaucoup de ceux qui se disent chrétiens ne s’interrogent pas sur les raisons qui poussèrent le christ à cette longue période de jeûne et de souffrance dans le désert. S’il se sentait angoissé c’est moins parce qu’il souffrait de la faim que parce qu’il entrevoyait les conséquences terribles qui frapperaient la race humaine si l’homme se livré à son appétit et à ses passions. Il savait que l’homme ferait de son appétit une idole qui l’entraînerait loin de Dieu et mettrait obstacle à son salut. La réponse de Jésus nous ramène à une autre réalité. L’Homme ne vivra pas de pain seulement. Jésus replace les choses de la manière dont Dieu désire que nous vivions. Le charnel ne doit pas être notre seule préoccupation, nous ne devons pas vivre en satisfaisant seulement les besoins du corps. Nous connaissons d’ailleurs tous cette expression populaire : il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. ».
Jésus n’utilise pas une citation qui lui est propre mais il répond par la Parole que Dieu avait donnée aux peuples hébreux.
Pour cela il faut aller dans Deutéronome 8.3. « Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de la faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel. »
Nous vivons de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel. Dieu souhaite que nous vivions en communion avec Lui, en sachant que nous dépendons de Lui. La disposition spirituelle de Jésus nous montre la première chose à faire pour pratiquer la tempérance : être remplie du Saint-Esprit. Je ne vais pas développer beaucoup plus cette partie car nous en avons parlé lors des conférences et qu’il faudrait encore beaucoup de temps.
Ce qu’il faut retenir c’est qu’il faut des dispositions spirituelles où nous sommes remplis et guidés par le Saint-Esprit comme il est dit dans Ephésiens 5.15-18. « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Ne vous enivrez pas de vin: c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit. »
Nous ne lirons pas tout le chapitre 8 mais je peux vous dire que le contexte est sensiblement le même entre les deux situations. Il s’agit d’une longue période (40 ans pour le peuple, 40 jours pour Jésus) passée dans un désert donc à l’abri du monde, dans un milieu hostile, là où il n’y pas de nourriture et peu d’eau. Et tout cela avant de connaitre un pays où règne l’abondance.
Cela va déjà nous donner une deuxième indication sur la manière dont nous devons mettre en pratique la tempérance. Les situations difficiles sont un moyen d’apprentissage utilisé par Dieu pour nous apprendre que nous dépendons de Lui. Peut-être avons-nous l’impression de vivre dans un monde d’abondance mais le monde est rempli de choses mauvaises. Nous devons donc considérer la Terre comme un lieu où nous nous préparons pour vivre au Ciel (notre Canaan).
Le texte de 1 Jean 2.15-16 nous met en garde en disant : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. ».
Enfin une autre composante pour mettre en pratique la tempérance est de se baser sur la Parole de Dieu comme Jésus l’a fait. Ceci nécessite bien entendu une étude de cette Parole. Le meilleur moyen de savoir quelle est la volonté de Dieu pour nous, est de le chercher dans sa Parole car il a bien dit que l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel.
Salomon dira dans Proverbes 6 .23. « Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. »
Donc nous avons vu que pour mettre en pratique la tempérance il faut avoir une disposition spirituelle venant du Saint-Esprit, se placer dans un contexte de préparation pour le ciel et enfin se basé sur la Parole de Dieu.
Conclusion
Pour conclure nous pouvons dire que la tempérance est la mise en pratique des exigences divines dans le but de nous préserver du péché et de rendre gloire à Dieu, et que pour devenir tempérant il faut se soumettre à Dieu et à sa Parole.
Chacun devrait rechercher les exigences divines en matière de santé et se demander si nous sommes sur le chemin de la vie.
Peut-être sommes-nous en prise à des appétits qui nous dominent et nous éloignent de Dieu ? Peut-être que nous ne vivons pas encore comme Dieu le souhaiterait ? Peut-être que nous sommes entourés de tentations et qu’il devient parfois difficile d’y résister ?
Mais le Seigneur désire fortement que nous progressions et que nous vivons pour Lui. J’aimerais conclure ce message avec un dernier texte qui se trouve dans 1 Pierre 5.8 et qui conclura ce message. « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. A lui soit la puissance aux siècles des siècles! Amen! »
Emmanuel Cazal
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