Tite 2.6-8.
C’est un fait alarmant, l’amour du monde (divertissement de tout genre) prédomine généralement dans l’esprit de la jeunesse. Ce conseil de Paul à Tite est très important au tant pour nos jeunes, que pour les parents. Il va encourager Tite à être un modèle pour les personnes de son entourage afin qu’elles puissent voir sa bonne manière d’agir et suivre son exemple. Cela est valable aussi pour nous qui vivons à cette époque, le 21e s. Nous acquérons le droit d’être entendu et notre vie donnera plus de poids à nos paroles. Souvent les jeunes prétendent avoir besoin de quelques choses qui égaient et qui délaisse l’esprit.
Ainsi durant quelques minutes, nous essayerons de méditer sur les attraits personnels, qualités et talents, qui sont trop précieux pour être consacrés à Dieu, qui est l’auteur de notre être, celui qui veille sur nous à chaque instant. Regardons quelques versets qui nous aideront à comprendre ce thème.
Pour commencer, il ne devrait pas y avoir de gens plus heureux que les chrétiens, car ils savent que Dieu est leur Père et Ami Eternel. Sa présence dégagera comme un doux parfum.
De ce fait le Roi Salomon dira dans Ecclésiaste 12.3 que nous devons nous « souvenir de notre Créateur pendant les jours de notre jeunesse ». Ici l’auteur nous dit que la jeunesse a quelques choses d’excitant, mais si cette excitation nous détourne des valeurs éternelles pour nous pousser vers des plaisirs éphémères, elle fait obstacle à la communion avec le Seigneur.
Ainsi on peut être libre en Christ, en étant enfants de la lumière et non des ténèbres. Dieu va demander à tout jeune homme et à toute jeune fille de renoncer à chacune de ses mauvaises habitudes, à se montrer diligent dans l’action, fervent d’esprit, servant le Seigneur. Il ne s’agit pas de rester indolent, sans faire d’effort pour vaincre les mauvaises habitudes ou pour améliorer sa conduite. On prouve la sincérité de ses prières en faisant des efforts vigoureux pour obéir aux commandements de Dieu (1).
En faite un progrès régulier dans une bonne œuvre, une répétition fréquente des mêmes actes de service fidèle, ont plus de valeur aux yeux de Dieu que l’accomplissement d’une grande tâche unique, et vaudront à la jeunesse une bonne réputation… (1).
En résumé, nous avons vu les méfaits de l’amour des plaisirs mondains, ses conséquences. Ainsi Satan est un ouvrier persévérant, un ennemi habile et implacable. Toute parole imprudente, toute flatterie, tout ce qui tend à inspirer moins d’horreur pour le péché, il s’en saisit, il cultive la mauvaise semence, pour qu’elle prenne racine dans la jeunesse et qu’elle produise une moisson abondante (2).
Or il n’est pas facile dans l’état actuel de la société, de retenir ses enfants dans la bonne voie en leur enseignant les règles bibliques. Souvent, les enfants s’impatientent, souffrent mal la discipline, et veulent suivre leur propre voie (3). Si les enfants se montrent déréglés, les parents s’imaginent que laisser leurs enfants suivent leur propre voie, leurs permettraient de faire leur propre expérience, et quand ils seront plus grands, ils abandonnent automatiquement leur mauvaise habitude, et deviennent des jeunes responsable. L’auteur du Livre Message à La Jeunesse nous dit dans son chapitre sur les divertissements, que cela est une énorme erreur. Ils ont permis à l’ennemi d’ensemencer le jardin du cœur, ils ont laissé grandir et se fortifier de mauvaises tendances, comme s’ils ne discernaient pas les dangers cachés et l’aboutissement lamentable d’un sentier paraissant conduire au bonheur (3).
Or l’auteur Matthieu dans son livre nous dit : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.. » (Matt 7.20). Ici dans ces versets, l’évangéliste nous dit que pour obéir à la Parole de Dieu, nous devons renoncer à toutes ces choses et vivre à part.
De ce fait, les jeunes (pas seulement les jeunes je dirai, mais tous chrétiens), qui font profession d’attendre le Fils de l’Homme, mais qui donne un mauvais exemple, qui refuse de renoncer au monde, à ses plaisirs, ou toutes autres réunions de ce genre, se persuadant de l’innocence de leur amusement, s’éloignant justement de Dieu et devenant des enfants du monde et non plus de Dieu.
En faite la Bible nous dit que Dieu ne reconnait plus ce genre de chrétiens comme siens. Comme le dit Matthieu dans ce verset, nous devons regarder l’exemple laissé par ceux qui nous enseignent, car un arbre produit un fruit conforme à sa nature et ainsi un bon enseignant est reconnaissable à son comportement exemplaire et à ses valeurs morales.
Or l’amour de Dieu et l’observation de ses commandements sont incompatibles avec l’amitié et avec les plaisirs du monde. Aucun accord entre Christ et Bélial.
En résumé, nous avons vu la dangerosité des divertissements. Un caractère bien formé en accord avec les préceptes de la Parole de Dieu manifestera des principes fermes et des aspirations nobles et pures.
Ainsi, il devrait exister un contraste marqué entre réunion récréative des disciples du Christ et celles où les mondains cherchent leurs divertissements. Au lieu de prières et de conversations saintes, les lèvres des mondains font entendre des rires stupides et des conversations insignifiantes. Ils n’ont qu’un souci: se donner du bon temps. Leurs amusements commencent dans la folie et s’achèvent dans la vanité (4).
Dans Ephésiens 5.11, Paul nous dira que nos jeunes devraient se souvenir qu’ils auront à rendre compte des avantages reçus comme le l’emploi de leurs temps et capacités. Certes, il faut de temps en temps dénoncer le mal verbalement. Mais généralement, il nous suffit de laisser briller notre lumière ; c’est toujours notre façon la plus efficace de dénoncer le mal. Paul déclare que nous ne devons avoir aucune part avec les œuvres des ténèbres; il ne dit pas que nous ne devons avoir aucune part avec ceux qui les commettent.
De même l’Apôtre nous dit « Ne participer pas aux œuvres… », càd que tout amusement qui rend impropres à la prière secrète, au culte de famille, aux réunions de prières de l’église constituent un danger. Dieu désire que nous recherchons la justice et il nous appelle à la défendre dans l’amour.
En faite le chrétien, autrefois zélé qui participe à des amusements mondains se place souvent sur un terrain dangereux. Le chrétien, autrefois zélé, qui participe à des amusements mondains, se place sur un terrain dangereux. Il abandonne les régions qu’enveloppe une atmosphère céleste et vivifiante pour se plonger dans les brumes et les brouillards. Parfois nos jeunes hommes et filles qui s’efforcent d’être chrétiens au sens biblique du mot se laissent attirer par ces sociétés (5). Il arrive parfois qu’en fréquentant des lieux de divertissement, nos jeunes à qui l’on a soigneusement enseigné les voies du Seigneur éprouvent les séductions de l’influence humaine et s’attachent à des personnes ayant reçues une éducation entièrement mondaine.
En conclusion.
Nous avons vu que l’amour des plaisirs est l’une des tentations les plus dangereuses, parce que l’une des plus subtiles, parmi celles qui assiègent les enfants et les jeunes gens de nos villes. Les jours de fête se multiplient; les jeux et les divertissements de toutes sortes attirent des milliers de personnes, et l’attrait du plaisir éloigne des devoirs austères de la vie.
En faite nous devrions tous devenir des témoins de Jésus. Les influences sociales, sanctifiées par la grâce du Christ, doivent servir à gagner des âmes au Sauveur. Montrons au monde que nous ne sommes pas absorbés égoïstement par nos propres intérêts, que nous désirons que d’autres partagent nos bénédictions et nos privilèges.
Enfin le Christ est heureux quand ses disciples montrent que, quoiqu’humains, ils sont participants de la nature divine. Ils ne sont pas des statues, mais des hommes et des femmes pleins de vie. Leurs cœurs rafraîchis par la rosée de la grâce divine, s’épanouissent sous les rayons du Soleil de justice. La lumière qui brille sur eux, ils la réfléchissent sur d’autres par des œuvres tout illuminées de l’amour du Christ.
(1) Message à la Jeunesse, page 367
(2) Message à la Jeunesse, page 371.
(3) Message à la Jeunesse, page 372.
(4) Message à la Jeunesse, page 383.
(5) Message à la Jeunesse, page 386, 387