DANS LE PREMIER TESTAMENT, la femme a été créée à l’image de Dieu, comme l’homme, elle est son vis à vis, son aide, semblable à lui, comme Eve l’était pour Adam. Ayant eu le rôle déterminant dans la chute, elle en subit plus gravement les conséquences. Elle connaîtra la douleur de l’enfantement et son mari dominera sur elle (Genèse : 3 : 16) (Ephèsiens : 5 : 23-24). Paul ajoute : “Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elles persévèrent (au pluriel) avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté”. (1 Timothée : 2 : 15).
La maternité qui produit le salut de la femme et de l’homme me paraît être celle de la vierge Marie : par la chute d’une femme, la race a été perdue, et par l’enfantement d’une autre, elle peut être sauvée.
La position de la femme selon le Premier Testament était bien supérieure à celle que lui reconnaissaient les nations païennes environnantes. Elle jouissait de libertés plus grandes, ses activités étaient plus variées et plus importantes, sa situation sociale beaucoup plus élevée et respectée. Les enfants devaient honorer également leur père et leur mère. (Exode : 20 : 12) ; (Ephésiens 6 : 1-3)
Dans le monde païen, la Grèce et Rome étaient loin de reconnaître ainsi la valeur de la femme. Aristote, la considérait comme un être inférieur, intermédiaire entre l’homme libre et l’esclave. Socrate et Démosthène quant à eux, en raison de leur vie dissolue arboraient un profond écœurement de la femme.
Platon, ami de Socrate la méprisait et ne voyait en elle qu’un objet de désir et recommandait le libertinage. En pratique, les mêmes conceptions existaient à Rome, surtout après le triomphe de la culture et de la licence des Grecs(d’où la décadence de l’empire qui devait durer 1000 ans, car là, où règne l’immoralité à outrance, la disparition d’une telle civilisation n’est pas loin).
En Israël, la femme pouvait hériter en l’absence d’un frère capable de succéder à son père (Nombres : 27 : 1-8), pourtant dans ce cas, elle ne devait pas se marier en dehors de sa tribu (Nombres 36 : 6-9). L’activité de la femme touchait à toute la vie domestique : elle pouvait s’occuper des troupeaux, travail assez fatigant pour une femme de constitution normale (Genèse 29 : 6, Exode 2 : 16).
DANS LE NOUVEAU TESTAMENT, achève d’élever la position de la femme au sein de l’Église car à l’époque de Jésus, la cote de la femme avait sérieusement baissé, comme le degré de spiritualité. C’est pourquoi, Marie dit que le Seigneur a jeté les yeux sur sa “bassesse” et que désormais, toutes les générations la diront bienheureuse, sans pour autant la diviniser , honneur qui rejaillit sur toutes les femmes (Luc 1 : 48). Jésus a toujours eu des égards pour les femmes : Marthe et Marie le recevaient dans leur maison (Luc 10 : 38-39), Il avait délivré Marie de Magdala de sept démons.
Ainsi dans les épîtres du Nouveau Testament, L’apôtre Paul ne reconnaît pas à la femme le ministère de l’enseignement ni de la direction d’église, réservés à l’homme selon (1Timothée 2 : 11-12) et (1 Corinthiens 14 : 33-35) mais, en précisant l’attitude qui convient, il parle de la femme ” qui prie ou qui prophétise dans l’église” (1 Corinthiens 11 : 5) ; (1Corinthiens 14 : 3-4) ; (Actes 21 : 8-9). Le terme “Prophétiser (propheteuo) qui englobe également le sens d’enseigner par le mot édifier (oikodome) parmi de nombreux autres, ne peut s’appliquer à la femme. Il est indéniable cependant, que celle-ci prophétisait dans l’Église, mais comme l’Écriture ne peut se contredire, sa prophétie se cantonnait dans l’exhortation, la consolation et peut être aussi à annoncer l’avenir comme Agabus dans (Actes 11 : 28).
Paul mentionne plusieurs femmes qui ont été ses collaboratrices dans l’œuvre de Dieu et qui l’ont personnellement assisté, rappelons que l’œuvre de Dieu ne s’arrête pas seulement au ministère de la parole, mais aussi dans des domaines d’activité
très variés et parfois très terre à terre, (Romains 16) : Phoebé (v 1), Prisca ou Priscille (v 3), Marie (v 6), Perside (v 12),Julie, Nérée, et sa sœur Olympe, (v 15), Évodie et Syntyche (Philippiens 4 : 2-3). Il y avait aussi des diaconesses dans l’Église primitive, (ce qui s’applique aux prophétesses, s’applique également aux diaconesses) (Philippiens 4 : 3) ; (Romains 16 : 1-2) ; (1Timothée 3 : 11) et des veuves mises sur un certain rôle, chargées de toutes sortes d’œuvres d’assistance (1Timothée 5 : 9-10) ; les femmes d’expérience devaient avoir à cœur d’instruire les jeunes femmes (Tite 2 : 3-5). En ce qui concerne l’enseignement des enfants, il n’y a aucune directive de donnée à l’Église si ce n’est l’exhortation donnée par Paul aux Ephésiens 6 : 1 et aux Colossiens 3 : 20 relative à l’obéissance des enfants due aux parents. Rien ne s’oppose dans l’Écriture à ce que la femme enseigne les enfants dans le cadre de l’Église tant que les enfants ne sont pas devenus des hommes. En effet, la femme ne peut enseigner les hommes ; cela sera expliqué plus loin dans cette étude.
Jésus n’a jamais envoyé de femmes prêcher l’Évangile comme il n’a pas non plus choisi d’apôtres féminins. Certains commentateurs invoquent le caractère nationaliste et misogyne des Juifs de l’époque de Jésus, pour expliquer ce fait, car la parole des femmes était peu crédible à ce moment-là. Cela est vrai, cependant, selon l’interprétation qu’en ont fait ceux qui prônent le ministère féminin dans l’Église au sens strict du terme, “qu’en Christ il n’y a plus ni homme ni femme”, (Galates 3 : 28) il n’y pas eu pour autant, de femme apôtre dans l’Église du 1er siècle, pas plus qu’il n’y a eu d’écrits féminins dans le Nouveau Testament (comme dans le 1er Testament, du reste).
Notre position en Christ se situe sur le plan du salut, où… “il n’y a plus effectivement ni homme, ni femme…” (Galates 3 : 28) et non sur celui de l’Église et qu’au ciel cette distinction n’existera plus (Matthieu 22 : 30) car pour le moment nous ne sommes pas encore en pleine possession de notre Salut ; Pierre parle d’un Salut qui est prêt à être révélé lorsque Christ réunira toute chose avec Lui. Là seulement, il n’y aura plus de distinction. Pour le moment, nous sommes sur la terre et nous vivons, les hommes et les femmes à l’intérieur du corps de Christ qui est l’Église où existent et coexistent des différences : Des pauvres et des riches, des forts et des faibles, des beaux et des moins beaux, des intellectuels et des manuels, des biens portants et des malades récidivistes, etc.… Cela étant dit, nous sommes tous, les uns et les autres membres du Corps de Christ et recevons tous, un don de l’Esprit pour l’utilité commune (1Corin 12 : 7, 11, 27). Il s’agit pour les femmes (comme pour les hommes) de se mettre totalement à la disposition de Celui qui les a rachetés à un grand prix et de découvrir le don et les œuvres préparées à l’avance par Dieu (Éphésiens 2 : 10) par lesquelles, elles pourront le mieux glorifier leur Sauveur ! Cependant, pour celle qui se découvre une vocation au sein de son église, cette vocation ne sera vraie que dans la mesure ou elle ne contredit pas la Saine Doctrine de Jésus-Christ. Dans le cas contraire, elle ne peut venir que d’une volonté charnelle ; est charnel tout ce qui n’est pas ordonné par l’Esprit Saint. La chair est capable de faire des choses formidables, mais c’est dommage pour elle, elle a été crucifiée avec Christ et tout ce qui vient d’elle, le mal bien évidemment, mais surtout le bien qu’elle puisse faire…DIEU N’EN VEUT PAS, elle Lui est en abomination…Elle a fait mourir Son Fils Bien-Aimé sur la Croix, l’ignoble Croix.
Prenons garde à la manière et avec quoi dont nous construisons sur le Fondement de Christ…
Notre siècle, dit le “Siècle des Lumières” a vu arrivé beaucoup de science mais aussi de mouvements religieux ésotériques, des courants de pensée, des théories de toutes sortes sur la façon et la manière de concevoir la vie. La façon d’éduquer les enfants, l’art de s’habiller même à moitié nu. A ce propos, je me souviens d’un fait très significatif lors d’un culte : Mes yeux étaient fixés sur ceux du pasteur pendant son sermon mais ce qui m’intrigua au bout d’un moment c’est que les siens étaient figés quelque part vers les premiers rangs. Je me risquais ostensiblement à pointer mon regard dans la même direction… J’avoue que par la suite je n’écoutais plus rien mais mon esprit était irrité et je me lançais dans une méditation sur…devinez quoi…la tenue de la femme dans l’Eglise. Ce siècle des Lumières veut nous donner des leçons sur la manière d’aborder le mariage et enfin, les mouvements féministes qui ont commencé à voir le jour vers les années 1900. Mouvement qui a progressé jusqu’à la seconde guerre mondiale. La Libération est arrivée, les américains ont quitté le territoire laissant derrière eux une trace indélébile de libéralisme sexiste débridée. Ces mouvements féministes quelque peu endormis par la guerre se sont réveillés pour revendiquer la place de l’homme dans tous les domaines de cette vie. Remarquons aussi que l’homme a déchu de sa position d’homme reléguant à la femme ce qui normalement lui était dévolu, que ce soit dans la vie sociale ou conjugale et notamment, son rôle de chef de famille où son autorité est remise en question et également dans sa sexualité qui déborde très largement le cadre du mariage, est sans retenue où là, il n’y plus en effet ni homme ni femme car l’un se prend pour l’autre. Tout est perverti, dénaturé et corrompu. Pour comprendre ce qui vient d’être dit, il suffit de regarder autour de soi et d’être attentif à ce que dit la Parole de Dieu des derniers temps : (2Timothée 3 : 1-6) (Matthieu 24) (Luc 21) (Romain 1) etc. Je m’écarte du sujet, me direz-vous ! Je ne le crois pas ; l’Eglise est atteinte de ces maux, les exemples ne manquent pas hélas…
Car ces choses arrivent dans l’Eglise parce que l’on a accepté les principes pervers de ce Monde qui se sont montré au début anodins mais chemins faisant, ils ont pris place dans la normalité des choses. Bien sûr, on pense tout de suite aux péchés “grossiers” que la grande majorité des vrais chrétiens ne commettent pas mais ils y a des péchés qui paraissent “acceptables” lorsqu’ils ne touchent pas à l’impureté mais qui sont tout aussi répréhensibles devant le Juste Juge et Dieu tout Puissant qui rendra à chacun selon la manière dont ils se seront conduit envers la Sainte Parole de Dieu. Ce qui vient d’être dit devrait être gardé à l’esprit durant la suite de cette étude.
Le monde a toujours été en perpétuelle évolution, plus dans le mal que dans le bien mais le 20ème siècle a battu tous les records depuis la Création. Le monde change sans cesse… mais il passe et sa convoitise aussi. Il est chargé de tout ce qui déplaît à Dieu et l’Apôtre Jean nous invite à ne pas aimer le monde, ni les choses qui sont dans le monde : Ses courants de pensée, son mode de vie qui souillent notre esprit (1Jean 2 : 15, 16,17). Nous sommes dans le monde mais pas du monde. Dans sa Prière Sacerdotale, Jésus ne demande pas à son Père de nous retirer du monde mais de nous préserver du Malin, car le monde entier est sous l’empire du Malin, c’est à dire, du Prince de la puissance de l’air, le diable, père du mensonge ; de l’esprit qui maintenant agit dans les fils de la rébellion. (La trinité diabolique)
La Parole de Dieu, Elle, ne change pas au gré des modes et des circonstances même. S’il nous faut adapter son vocabulaire aux mutations linguistiques et des cultures des pays où elle est diffusée ; cela doit se faire, certes, mais sans pour autant en muter le sens et dévier les contextes. En d’autres termes, l’adapter pour qu’elle concorde aux idées de ce monde, pour satisfaire notre façon de concevoir la vie présente et notamment, la vie dans l’église. Nous, enfants de Dieu, nous devons tourner les yeux de notre cœur vers cette Parole bénie ; Elle seule doit façonner notre pensée, Elle seule doit dicter notre manière d’être et ainsi, nourrir notre espérance…Seulement… Seulement…nous devons ramer à contre courant de ce présent siècle. Nous garder d’alliances coupables comme par exemple, collaborer avec l’Eglise Catholique Romaine qui est maudite par Dieu, parce qu’elle proclame un autre évangile s’écartant de celui qui nous a été prêché dès le commencement, non pas qu’il y ait un autre évangile mais il y a des organisations qui veulent altérer l’Évangile du Christ en y incorporant toutes sortes de Dogmes comme par exemple parmi d’autres graves erreurs, une possibilité de salut après la mort, de traditions culturelles et ancestrales qui font barrage à tous ceux qui recherchent la Vérité (Galates 1 : 1 à 9). Nous ne devons pas suivre les modes pernicieuses qui vont à l’encontre des Lois immuables de Dieu, édictées par le Saint Esprit dans la Sainte Parole. Ni fréquenter ceux qui persistent dans de telles pratiques car à force nous pouvons être séduits même sans nous en rendre compte…Le danger est bien réel.
Cela est très difficile, fatiguant de ne pas suive la masse, et nous marginalisera par voie de conséquence. Il y a un prix à payer pour suivre le Christ : C’est vivre, la femme comme l’homme, chacun à sa place, selon les directives du Saint Esprit, comme Lui à vécu. Nous ne sommes pas seuls, Il est là, tout près de chacun, nous remplissant de son Saint Esprit (si nous Lui laissons cette liberté) afin d’être rendu capable de Lui être agréable.
Les mouvements féministes dont la philosophie va à l’encontre de la Saine Doctrine de Jésus-Christ, s’infiltrent sournoisement dans nos églises et certaines s’y laissent prendre. Elles utilisent entre autres pour corroborer leur théorie de la femme pasteur ou de celle qui enseigne, certains passages précités et notamment (Actes 18 : 18) ; (Romains 16 : 3) ; (2Timothée 4 : 19) ; (Philippiens 4 : 2-3) pour ne citer que ceux-là, il y en a d’autres. Rien ne nous autorise dans ces textes à affirmer que la femme
enseignait dans l’Église…Prisca est nommée en premier dans quelques passages (Actes 18:18) (Ro 16 : 3) & (2Ti 4:19) mais Aquilas l’est aussi dans d’autres (Actes 18 : 2, 26 & 1Corinthiens 16 : 19)... De toute façon, ces textes ne disent pas que la femme enseignait, le dire, revient à extrapoler la Parole de Dieu, en d’autres termes, c’est de la falsification. Je considère que plus notre connaissance grandit, et plus il devient facile de faire dire aux Saintes Écritures ce qu’Elles ne disent pas et de ne pas dire ce qu’Elles disent. Certains vont jusqu’à détourner habilement le sens de certains mots des Textes Reçus pour arriver à leurs fins, lorsque le texte qui les oppose est incontournable. Cela est un péché très grave, n’est-ce pas ? N’oublions pas d’une part, l’avertissement d’Apocalyspe 22 : 18-19 « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre ». Et notre responsabilité en rapport avec notre connaissance qui croît de pair.
De nos jours plus que jamais, la Sainte parole de Dieu est manipulée parfois avec légèreté par le biais de la théologie qui est sûrement un bon outil mais nous pouvons aussi, consciemment ou inconsciemment l’utiliser pour donner raison à nos opinions. Je respecte nos érudits, ce sont des personnes douées d’une grande intelligence et leurs écrits nous sont précieux et nous aident à mieux comprendre la Parole de Dieu. Cependant, seuls les textes reçus sont inspirés et les Bibles que nous avons en main ne sont que des traductions et ses commentateurs et traducteurs n’en demeurent pas moins des hommes, donc faillibles. Il peut leur arriver de se tromper sur des points secondaires ce qui moins grave (mais grave quand même) lorsque cela n’altère pas la Foi fondamentale mais, si celle-ci est attaquée, leur responsabilité est très grande, et le Jugement de Dieu sera sévère pour quiconque altèrera la Saine Doctrine de Jésus-Christ, cette Foi qui nous a été transmise une fois pour toutes, et cela, dans le but de satisfaire les mauvais courants de pensées du présent siècle. Comparer “la théologie dite Libre”, bien connue qui n’hésite pas à remettre en cause les Ecrits Sacrés. Revenons à 1 Timothée 2 : 9 à 15, certains commentateurs disent que c’est le texte le plus compliqué, le plus flou de la Bible. Si l’on admet cette thèse, alors la porte des églises peut être ouverte à la femme pasteur ! Malgré le respect que j’éprouve envers nos érudits, je dois les contredire quant à ce texte qui est pour moi d’une très grande clarté dans le grec mais aussi dans les traductions réputés dans le temps pour leur sérieux (L. Second, Darby, Synodal). Je n’ai pas besoin de l’extrapoler pour amener l’enfant de Dieu à l’obéissance du Saint Esprit, nous allons y revenir dans quelques lignes.
Pour une femme, Il existe beaucoup d’autres moyens de collaborer, de combattre pour l’Évangile comme par exemple, exercer l’hospitalité, visiter les malades et les prisonniers, nettoyer le temple, préparer et servir le Repas du Seigneur, enseigner les enfants, prier avec persévérance dans le secret pour le réveil de l’Eglise. La liste n’est pas exhaustive. Relisons attentivement ce qui a déjà été dit plus haut. Mes très chères sœurs bien-aimées, vous avez beaucoup à faire dans l’Église de Jésus-Christ, mais vous ne pouvez pas y enseigner. Le Saint Esprit, conformément aux Lois Divines, ne vous attribue pas ce don (1 Timothée 2 : 11-15). Comme je l’ai déjà dit, certains taxent ce passage de “Plus compliqué de la Bible”. Evidemment, il pose un sérieux problème à tous ceux qui veulent le contourner, mais quand on veut parvenir à ses fins, on y arrive toujours !
Comme par exemple, la traduction du “ni” au verset 12b, ils le remplacent par ” en ” alors que sa signification réelle est la suivante : Du grec “oude” (oudè) exprime le négatif absolu : Ne pas, point, plus, non, ne pas pouvoir, etc. la 1ère particule “ou” exprime la négation absolue et le partitif qui lui est associé “de” exprime l’opposition ou la continuation : Mais, de plus, et, vient par conséquent renforcer la négation ; d’ailleurs ce mot n’est pas toujours traduit en français. Comme je l’ai déjà dit plus haut, on change même le sens des textes Reçus…Où allons-nous !…Vers la confusion !
Depuis le début du siècle des femmes sont envoyées comme missionnaire…Soit, rien bibliquement ne s’y oppose car en fait que signifie le mot missionnaire ? Tout simplement ” chargé de mission ” dans un endroit donné. Pour ce qui concerne l’Eglise, là où l’Esprit Saint envoie le missionnaire. Et quelle peut être l’objet de la mission ? Le soin aux malades là où l’action sanitaire est déficiente ou inexistante. Il en va de même pour l’alphabétisation ou l’apprentissage de l’hygiène domestique. L’enseignement théologique est exercé fidèlement par l’homme dans le couple missionnaire, cela assez respecté lorsque ces derniers étudient les Saintes Écritures sans distorsions exégétiques, pour ne pas dire déviation.
Je ne désire pas rompre ma communion fraternelle avec mes frères et sœurs en Christ qui soutiennent cette thèse mais je dois leur dire qu’ils font fausse route. Qu’ils doivent examiner très attentivement les textes mis en jeu dans un esprit non partisan, et accepter de se remettre en cause avec un esprit d’ouverture, je l’ai fait à maintes reprises devant ce sujet tellement controversé. Je suis encore prêt à toute écoute sur ce thème, dans l’Amour de notre Seigneur Jésus-Christ. Cependant, tant que l’on ne me démontrera pas par la Parole écrite le contraire, je resterai fidèle à ma conviction, qui elle, à au moins l’avantage de se baser sur des textes qui ne comportent pas d’ambiguïtés et sur des ordres indubitables. Mais je sais par expérience que la mauvaise foi est aveugle même devant des évidences indubitables.
Voulez-vous discuter ceux du Saint Esprit et Lui tenir tête ? L’Apôtre Paul nous dit dans (1Corin 11 : 16)
“Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, pas plus que les Églises de Dieu. “
Au risque de me contredire en apparence, voici ce que j’ai pu relever lors de conférences : Certains théologiens dans leurs discours, nous démontrent que l’on est sûr de rien quant à nos interprétations des textes Bibliques, tout est sujet à caution, qu’il nous faut constamment tout remettre en question et pourquoi pas la doctrine Fondamentale pendant qu’on y est !!!
(Je plains nos exégètes qui travaillent sur des documents depuis des années, alors dans un brouillard des plus dense puisqu’ils ne sont sûr de rien). Ce n’est plus une Bible, c’est un élastique, un Yo-Yo qui monte et qui descends plus ou moins bien en fonction de l’habilité de celui qui le tient. Dans ces discours, le Saint Esprit est occulté. Ils oublient qu’Il est présent en nous et que si nous nous plaçons devant Lui sans idées préconçues dans une attitude d’écoute attentive, Il nous donne selon Paul, un esprit de Sagesse et de Révélation (de Sa Parole écrite et non d’autres révélations qu’il nous faudrait ajouter au Canon) dans Sa connaissance.
L’enseignement spirituel requiert l’autorité du Saint-esprit si l’on compare la manière dont enseignaient Jésus et les Apôtres par la suite (Matthieu 7 : 29 et Marc 1 : 22 ; Luc 20 : 2 ; 2Co 10 : 8 ; Tit 2 : 15). Il n’est pas question ici de prendre une attitude supérieure devant ceux qu’on enseigne mais de parler d’après l’Autorité que l’on a reçue de Dieu pour le faire. Or, comme la femme ne pas prendre de l’autorité sur l’homme (n’importe quelle autorité, même adoucie), l’enseignement ne peut pas lui être dévolu et qui plus est, la femme fait entrer dans son enseignement sa sentimentalité inhérente à sa féminité.
Par ailleurs, une femme qui enseigne court le danger de ne plus accepter l’autorité (selon Dieu) de son mari.
Le Saint Esprit pouvait très bien ne pas nous donner d’explications relatives à cet ordre de 1Timothée 2 : 12 car Il est Souverain, Il fait ce qu’Il Lui plaît (1 Corinthiens 12 : 11) ; mais Il l’a fait, écoutez, entendez plutôt :
11 Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité
sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
14 et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite,
s’est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec
modestie dans la foi, dans l’Amour, et dans la sainteté.
Aller chercher des exemples dans le 1er Testament pour passer outre les textes du Nouveau qui eux, concernent la vie de l’Église et non pas Israël, n’est pas droit et honnête devant Celui qui nous tiendra pour responsable de la manière dont nous aurons traité sa Sainte Parole. Ne cherchons pas à tirailler, à distendre, à discuter les textes, à supputer les avis, à utiliser ou non les contextes quand cela nous arrange au profit ou en faveur de nos opinions influencées par les modes de pensées de ce temps et de notre théologie, pour nous cramponner à des théories qui vont à l’encontre des ordres donnés par le Saint Esprit à l’Église de Jésus-Christ. Le seigneur pourrait nous en faire le reproche et nous pourrions perdre ainsi, une partie de notre récompense, sinon la totalité, lorsque nous serons introduits auprès du Père à qui soit toute la Gloire, l’Honneur, le Règne et la Puissance dès maintenant et d’éternité en éternité, Amen. Attention avec quoi nous construisons sur le Fondement de Christ : De l’or, de l’argent…De la paille, du foin…Le bois, la paille, le foin, ce sont des œuvres que nous faisons qui n’ont pas été commanditées par le Seigneur. Nous les faisons de notre propre chef, parce que cela nous plaît, à nous, sans rechercher si elles sont agréées, validées par le saint Esprit. Jésus ne faisait rien de Lui-même, seulement dans le cadre de la VOLONTÉ de Son Père. Beaucoup d’oeuvres sont entreprises dans les églises de nos jours qui ne servent pas le Seigneur mais seulement la gloire ou un autre but non avoué de ceux qui les font…
Les églises Réformées comme d’autres confessions du reste, ont des femme pasteur nonobstant leur connaissance des textes bibliques, ce qui ne les empêche pas d’ailleurs et par ailleurs de saper gravement la foi évangélique (l’Universalisme notamment). On constate que cela leur pose beaucoup de problèmes et surtout lorsque le couple exerce un ministère pastoral dans la même église. Alors qu’il serait si simple d’éviter ces tracas en obéissant dans la simplicité et l’Amour aux Saintes Écritures sans chercher à les supputer.
Pourquoi ne pas nous en tenir à ce que dit la Parole de Christ ? Car ce qui est vrai dans le domaine de l’enseignement, l’est aussi dans tous les autres domaines de la vie de l’Église. L’obéissance dans l’Amour est la seule clé d’une vie équilibrée au sein de notre foyer premièrement, de notre travail et dans l’Église.
En Conclusion.
Mes vœux et ma prière sont que le Saint Esprit qui habite en chacun de mes sœurs et de mes frères bien-aimés, leur donne “…Un esprit de Sagesse et de révélation dans sa Connaissance, qu’Il illumine les yeux de leur cœur pour qu’ils sachent quelle est l’Espérance qui s’attache à son appel et quelle est la Richesse de la gloire de son l’Héritage qu’Il leur réserve, eux, ses saints… Il nous est réservé dans les Cieux, à nous qui par la Puissance de Dieu, sommes gardés pour un Salut prêt à être révélé dans les derniers temps !… (Ephésiens 1 : 17, 18) et (1Pierre 1 : 5). Voilà 8 mots dans ce verset qui valent leur pesant d’or, un or épuré dont nous sommes invités à utiliser pour toucher au Verbe de Dieu :
—SAGESSE…Non pas celle de la chair qui se prend pour Dieu, mais celle que L’Eternel donna à Salomon pour conduire son Peuple à la découverte ou à la redécouverte de leur Dieu, par cette Sagesse, Salomon construisit le temple de Dieu, gouverna son peuple avec une justice sans précédent, écrivit Les Proverbes, L’Ecclésiaste et termine par un sublime Hymne à L’Amour par le Cantique des cantiques. Voilà ce que produit la Sagesse de Dieu.
—RÉVÉLATION…Non pas des écrits nouveaux qu’il faudrait ajouter au Canon mais une découverte ou une redécouverte de La Parole De Notre Dieu et Père Céleste, comme un voile que le Saint Esprit découvre au fur et à mesure de notre marche vers la Cité Céleste qui révèle la splendeur de Jésus-Christ par sa Sainte Parole.
—CONNAISSANCE… C’est ce que nous découvrons petit à petit de la quintessence de Dieu dans ses commandements, ses préceptes, ses lois, ses ordonnances, ses voies, ses sentiers…Ses trésors de la Sagesse et de sa Connaissance (Colossiens 2 : 3)
—ESPÉRANCE…Se sont les soupirs de notre âme qui attend la Révélation Parfaite de Jésus-Christ dans sa Gloire et l’Espérance de Sa Justice,(Galates 5 : 5) L’ayant découvert comme au travers d’un miroir de mauvaise qualité, puisque ici- bas, notre connaissance est imparfaite. Alors nous le verrons tel qu’Il est… (1 Jean 3 : 2)
—APPEL…Attend notre réponse positive dans tous les domaines de notre vie, chaque jour, chaque heure, chaque minute qui la composent…Jusqu’à ce qu’Il vienne… (Apocalypse 2 : 24-25)
—HÉRITAGE…C’est le patrimoine de Christ dans les lieux céleste et sur la terre (Ephésiens 1 : 10) qu’il nous réserve, Héritage garanti par le Saint Esprit qui en est le sceau (Ephésiens 1 : 14) pour la seule Gloire de Dieu.
—PUISSANCE…Du Dieu merveilleux, Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, le bienheureux et seul souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, c’est Lui qui à tout fait par sa force toute puissante… (Ephésiens 1 : 19 à 23)
Puisse cette étude, que j’ai écrite dans un esprit total de rejet de moi-même, ne voulant rien faire passer de ce qui est de ma chair, atteindre son but pour une relation renouvelée par l’amour qui amène à l’obéissance de Christ.
Philippiens 1:16 « …Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile… »