Esaïe 41.10.
La souffrance peut sanctionner « un péché », mais ce n’est pas toujours le cas. Ce n’est pas parce que nous aimons Dieu que le malheur nous épargnera. Bien que nous ne comprenions pas toujours les raisons, la souffrance peut nous amener à redécouvrir notre Seigneur. Parfois nous nous sentons seuls et nous nous demandons s’il prend vraiment soin de nous. Il n’est pas insensible à notre souffrance. Lui seul nous suffit. Accrochons-nous donc fermement à lui.
Pour cela prenons ensemble quelques textes de la Bible pour nous aider dans cette réflexion sur ce thème. Le 1er texte se trouve dans Esaïe 41 au V10. Ici l’auteur nous dit que nous ne devons pas avoir peur, ni de craindre, ni d’être frayer, ni de porter des regards inquiets, pour trois raisons que le texte nous donne :
- Car Dieu est avec nous.
- Car Dieu a établi une relation avec nous.
- Car il promet sa force, son aide et sa victoire sur le péché et la mort.
En faite, le Psalmiste va partir dans le même sens en disant que la puissance qui ressuscita Jésus est là pour nous aider à surmonter nos problèmes. Quand nous nous sentons faibles et limités, ne désespérons pas, puisons notre force en Dieu.
Ainsi dans le chapitre 43 d’Esaïe, le prophète nous dit que Dieu connait notre nom et que nous lui appartenons. Malgré nos échecs spirituels, il nous manifeste sa compassion, nous délivre de notre exil du « péché » ou « maladie ». Mais pour cela, nous devons venir à lui et il nous protègera. Il désire nous sauver, nous délivrer mais nous devons vouloir être secouru par notre Sauveur.
Pour cela, l’apôtre Jean dans son troisième Epître va nous dire au V2 que nous ne devons pas négliger notre corps, ni nous laisser contrôler par nos désirs. Mais nous devons rechercher ce qui est bien pour notre corps, pour la prospérité de notre âme, la santé nécessaire, au tant physique mais aussi spirituel. Ainsi la prospérité de l’âme est la plus grande bénédiction sur ce côté du ciel. La grâce et la santé sont de riches compagnes. La grâce emploiera la santé. Une âme riche peut être logée dans un corps faible ; et la grâce doit alors être exercée en se soumettant à une telle dispensation. Mais nous pouvons souhaiter et prier que ceux qui ont des âmes prospères puissent avoir des corps en pleine santé ; que leur témoignage puisse véritablement « briller » !
Or l’apôtre Jacques nous dira que si nous sommes malade, appelons les anciens et qu’il prie (Jacques 5.14-15). Ici l’auteur veut nous faire comprendre que dans l’église, on ne doit pas se sentir seul. En tant que membre, nous devons compter les uns sur les autres à travers la prière, et la fraternité. L’église doit être sensible au besoin de chacun de ceux qui le composent. C’est Dieu qui guérit et non la prière, mais la prière fait partie intégrante du processus de guérison voulue par Dieu.
Aujourd’hui, une bonne partie de l’église croit que ce don est encore pour aujourd’hui et l’on voit des guérisons en réponse à la prière se multiplier. Que chacun puisse examiner avec amour le point de vue de l’autre, pour le plus grand bien de l’Église.
Ainsi dans Proverbes 1.22, Salomon nous dit : « Un cœur joyeux est un bon remède, Mais un esprit abattu dessèche les os…. ». Nous voyons ici que c’est une grande miséricorde que nous donne la permission d’être de bonne humeur, et qu’il soit la cause de notre joie, si par sa grâce il nous donne des cœurs enclins à la joie. Lorsqu’on est joyeux, on est prêt à saluer les autres avec un mot de bienvenue, encouragement, à montrer de l’enthousiasme pour le travail et à poser un regard positif sur l’avenir.
De même Paul nous dira dans l’un de ses épîtres que Dieu lui dira « que sa grâce lui suffit » (2 Corin 12.9). Quand nous sommes conscients de nos limites, nous plaçons notre espoir en Dieu plutôt qu’en nous-mêmes. Nos limites stimulent le développement du caractère chrétien en nous et approfondissent notre adoration. En faite la réponse que Dieu fit à Paul est faite à nous aujourd’hui, nous qui souffrons de par le monde. La présence du Fils de Dieu en celui qui souffre et l’assurance de sa force et de sa grâce efficace valent bien mieux que la suppression de la souffrance et la disparition de l’épreuve. La grâce signifie la bonne volonté de Dieu envers nous, et c’est assez pour nous éclairer et nous animer, suffisant pour nous fortifier et nous réconforter dans les détresses et les afflictions. Sa force est parfaitement adaptée à notre faiblesse. Sa grâce est ainsi manifestée et magnifiée. Quand nous nous sentons faibles, c’est alors que nous sommes forts dans la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ ; quand nous ressentons cette faiblesse, alors allons à Christ, pour recevoir la force, et découvrir cette abondance divine de puissance et de grâce.
Enfin pour terminer notre réflexion, prenons ce dernier texte de Matt 11.28-30 où Matthieu nous dit que Jésus ne nous offre pas une vie de confort et de luxe. Nous devons nous soumettre à la volonté du Maître, du Christ. Un appel nous ait lancé à nous pécheurs fatigués et chargés. C’est l’appel de l’Evangile : Quiconque veut venir, qu’il vienne. Tous ceux qui viendront ainsi recevront le repos comme le don de Christ, et obtiendront la paix et le réconfort dans leurs cœurs. Mais en venant à lui ils doivent prendre son joug, et se soumettre à son autorité. Ils doivent apprendre de lui toutes choses, et en particulier l’obéissance. Venons à lui chaque jour pour être délivré de la colère et culpabilité du péché, de Satan, nos peurs et peines. Jésus va nous aider, nous fortifier. Il nous rend joyeux de le suivre.
En Conclusion, soyons des enfants reconnaissant. Obéir à Dieu n’est pas un fardeau, car il est notre ami, notre soutien dans la maladie, notre berger qui prend soin de nous comme le dit le Psaumes 23 :
« L’Éternel est mon berger. Je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom… »
Oui le sentier du divin est la vraie voie du bonheur.
Enfin soyons assez vigilent pour en découvrir tous les trésors et restons-y fidèles. Les consolations du Saint-Esprit sont les eaux vives par lesquelles les saints sont abreuvés et conduits ; ces torrents proviennent de la Fontaine d’eaux vives. Seuls ceux qui ont leur vie régie par de tels courants peuvent marcher dans le sentier de la droiture. Pendant notre vie sur terre, le Seigneur peut rendre toutes les situations merveilleuses de par l’onction de l’Esprit-Saint et du salut. Mais ceux qui voudraient jouir de la paix par les bénédictions que Sa maison procure, doivent veiller à exercer le service des saints.