Ecris à l’ange de l’Église de Laodicée … Apocalypse 3.14
Le message à l’Église de Laodicée est en lien direct avec l’histoire et l’environnement de la ville. La ville était malsaine car les réserves d eau étaient polluées. L’eau étant tiède et contenait des sédiments et de la chaux. Elle était trop froide pour pouvoir s’y baigner el trop chaude pour être rafraîchissante lors des journées d’été. Le prophète Jérémie utilise l’image de la mauvaise nourriture afin d’illustrer le dégoût de Dieu pour le comportement du peuple (Jérémie 24.1-10). Dans ce texte, Jésus propose une image appropriée à la situation de Laodicée.
La ville était connue pour son autosuffisance. Centre bancaire prospère du temps de l’empereur Domitien, Laodicée était si fière de sa richesse qu’après un tremblement de terre considérable, elle refusa l’aide de l’empereur. La ville était aussi célèbre pour ses textiles, notamment ses (issus et ses tapis lissés dans une laine noire. Ils n’avaient donc rien à voir avec les vêtements blancs proposes par Jésus. Au premier siècle, il y avait aussi à Laodicée une école spécialisée dans les onguents pour les oreilles et les yeux.
Ainsi, la ville de Laodicée, comme l’Église qui s’y trouvait, était autosuffisante et ne ressentait pas le besoin d’une aide extérieure. Et pourtant son eau n’était pas potable et son réseau d’approvisionnement venait de l’extérieur. Jésus s’inspira de l’histoire et de l’environnement de Laodicée pour illustrer les défauts de l’Église locale.
« Pourquoi Dieu, en observant la situation de l’Eglise à Laodicée, constate-t-il certaines choses tandis que Laodicée, en réfléchissant a son statut, fait un tout autre bilan ? En fait. Dieu et Laodicée ne prêtent pas attention aux mêmes choses.
Laodicée accorde de l’importance à ses succès, qui, en effet, ne sont pas insignifiants. Elle pense a ses missionnaires qui travaillent à Vautre extrémité de la terre. Elle se souvient des hôpitaux et des dispensaires qu’elle a pu construire et peut continuer à entretenir grâce à sa richesse et sa générosité. Elle passe en revue les écoles et les universités où les étudiants apprennent quelle est la meilleure voie à suivre. Elle compte ses maisons d’édition el ses imprimeries, battes pour éclairer le monde. Elle a en télé ses lieux de culte, construits dans de nombreuses villes. Elle dénombre ses membres et fan le compte des offrandes.
Elle repense à ses modestes débuts mais fait surtout le bilan des années de croissance, de progrès et de réussites avec un orgueil subtil et inconscient. Laodicée est heureuse et satisfaite. Elle est fière de sa doctrine infaillible, de Sun organisation compétente et de son message triomphant. Qui peut nier ces choses ? »
Ainsi Apocalypse 3 nous dit : « Je connais les œuvres : tu n’es ni froid, ni bouillant. Si seulement tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche » Apocalypse 3.15, 16.
L’Église de Laodicée est comparée à de l’eau tiède. Les boissons chaudes comme les boissons fraîches peuvent être agréables. Une boisson fraiche est très appréciable un jour de grosse chaleur, et il n’y a rien de tel qu’une boisson chaude pour se réchauffer par grand froid. Mais l’eau tiède soulève le cœur de la plupart des gens.
À une dizaine de kilomètres de l’ancienne ville de Laodicée, se trouvait Hiérapolis, l’équivalent du parc national de Yellowstone dans le monde biblique. On y trouvait des geysers, des sources d’eau gazeuse et des piscines naturelles d’eau thermale. Depuis le sue de l’ancienne ville de Laodicée, on peut apercevoir ces vasques d’eau. À quelques kilomètres à l’est de Laodicée se trouvait Colosse. Les sources d’eau de Colosse étaient froides. 11 n’y avait pas de source d’eau naturelle à Laodicée, Néanmoins, la ville était située à cet endroit car c’était la jonction entre deux Toutes importantes. Ainsi, Laodicée acheminait l’eau chaude par canaux, et quand elle arrivait dans la ville, elle était tiède.
La première fois que je visitai Hiérapolis, sue sur lequel se trouve désormais la ville touristique de Pamukkale, je découvris avec ma famille une belle illustration de ce texte. Derrière l’hôtel Pam où nous logions, se trouve une série de piscines naturelles en terrasse. Une fontaine en hauteur déverse de l’eau chaude dans les piscines. L’eau est à 56°C, et chaque piscine déverse son eau dans la piscine suivante. Ainsi, l’eau se rafraîchit progressivement. En bas, une chute d’eau fraîche tombe dans une piscine dans laquelle on trouve des stalactites et des stalagmites artificielles. À côté, se trouve une piscine non chauffée dont l’eau est à la même température que l’air.
Vous pouvez tester la température de toutes les piscines, et quand vous avez trouvé celte qui vous convient, vous vous y installez. Si vous souhaitez trouver ensuite de l’eau plus chaude ou plus fraîche, vous montez ou vous descendez. J’ai, remarqué que les gens avaient une préférence pour l’eau chaude en haut ou t’eau froide en bas, et beaucoup d’entre eux allaient de l’une à l’autre. Mais personne ne se baignait au milieu, dans les piscines d’eau tiède ! Ce n’est ni agréable, ni relaxant.
Jésus voulait souligner le fait que l’Église de Laodicée était peu attirante et inutile, comme les piscines d’eau tiède de l’hôtel Pam. L’Église de Laodicée se satisfaisait de sa médiocrité. La réaction de Jésus est surprenante : « Je vais te vomir » ! Les Eglises précédentes étaient dans une situation difficile ou en déclin, mais Laodicée semble avoir de réels problèmes.
En faite le texte nous dit : « Parce que tu dis : « Je suis riche, je nu suis enrichi et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu… Apocalypse 3.17
Quel est le problème de Laodicée ? Elle a tout ce que les êtres humains désirent le confort, l’aisance, la satisfaction de tous ses besoins. Laodicée est cependant une Église, et Jésus-Christ appelle l’Église à mener une vie de service désintéressé. L’Église doit abandonner ses habitudes confortables et prendre des risques pour transmettre l’Évangile à ceux qui ne le connaissent pas. Pourtant, nous manquons parfois de clairvoyance.
Bruce Oison raconte les efforts qu’il entreprit pour apporter l’Évangile aux habitants de Motilon, une région isolée d’Amérique du Sud II apprit leur langue, et les gens finirent par accepter sa présence parmi eux. Son meilleur ami à Motilon devint chrétien, mais l’œuvre de Bruce Oison avançait lentement.
Les habitants de cette région avaient pour coutume de chanter pendant de longues heures. Allongés dans des hamacs suspendus bien au-dessus du sol, ils annonçaient en chantant ce qu’ils avaient entendu dire ou ce qu’ils avaient vécu les jours précédents. Durant l’une de ses sessions. Oison entendit son ami, le premier chrétien de Motilôn, chanter l’histoire de Jésus et faire le récit de sa conversion Pendant quatorze heures, il proclama ainsi l’Évangile et note après note, ses paroles furent répétées dans la nuit de la jungle.
Le missionnaire lui-même fut mal à l’aise lorsqu’il entendit ce qui se passait. « Cela ressemblait à une coutume païenne, écrivit-il. La musique, chantée sur un ton très bas, ressemblait à de la musique de sorcière. J’avais l’impression que ce n’était pas respectueux de l’Evangile. Et pourtant, en observant les gens qui se trouvaient autour de moi et le chef qui se balançait dans son hamac, je constatai qu’ils écoutaient comme si leur vie en dépendait. Bobby leur transmettait des vérités spirituelles en chantant. »
La musique ressemblait à de la musique païenne, mais celait la musique de Motilôn. Autrefois, les habitants avaient servi de faux dieux par cette musique, et leur langue avait des connotations païennes. Pourtant le missionnaire n’hésita pas à traduire la Bible dans cette langue pour annoncer l’Evangile.
De même, les chorals de Bach et les chants américains ne pouvaient convenir a leur situation. Les habitudes du missionnaire de Laodicée étaient devenues un obstacle a la proclamation de l’Evangile Dans le domaine spirituel, il pensait que sa façon de procéder était la meilleure, que sa musique préférée était la seule façon de transmettre l’Evangile. Il semblait incapable de mettre de côté ses habitudes, mais Dieu permit que I Evangile suit chante au peuple de Motilôn de façon a ce qu’il puisse le comprendre.
Or l’Apocalypse nous donne ce conseil en disant : « Je te conseille d’acheter chez moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies… » Apocalypse 3.18.
L’or éprouvé par le feu représente la foi qui ne faiblit jamais. Cette foi est-elle uniquement donnée par Dieu ou certains moyens pratiques permettent-ils d’augmenter la foi ? Je crois que la foi est avant tout un don, mais que nous pouvons aussi faire certaines choses pour augmenter notre foi.
Lorsque je travaillais pour mon doctorat, je passais la plupart des heures de mes journées assis à un petit bureau à la bibliothèque L’atmosphère de ce lieu était généralement calme, mais j’avais parfois des discussions animées avec d’autres étudiants en doctorat Au cours de l’une de ces conversations, un collègue me choqua profondément. Il avait travaillé de nombreuses années en tant que pasteur en dehors de l’Amérique du Nord, il me dit que dans le pays d’où il venait, le sujet dont les pasteurs discutaient le plus fréquemment était celui de l’existence de Dieu ! Je ne raconte pas ceci pour me moquer ou faire pan de mon horreur, mais simplement pour souligner que marcher avec Dieu dans ce monde sécularise et domine par la technologie n’est pas chose aisée. Nous vivons dans une période de crise spirituelle.
Dans le monde occidental, cette crise affecte particulièrement les personnes qui ont grandi dans l’agitation des années soixante, ainsi que leurs enfants. Celles-ci avaient de nombreuses certitudes dont elles furent amenées à donner. De nombreuses notions considérées comme immuables étaient enseignées uniquement parce qu’elles permettaient à certaines personnes de garder le pouvoir. Par conséquent, ma génération s’est sentir trahie et a tendance à tout remettre en question
L’informatique et Internet ont également changé la façon dont les gens pensent et raisonnent. Le monde est de plus en plus complexe et rapide. Il n’existe plus de stabilité de l’emploi. Le choix de noire heu de vie relève plus du hasard que d’une réelle intention. Ainsi, les familles sont souvent séparées.
En cette période difficile, nous devons avoir conscience de l’importance d’entretenir une relation étroite avec Dieu. L’une des meilleures façons d’y parvenir est de parler de Dieu. Parlez de votre foi dans différents contextes. Notre foi est d’autant plus solide que nous la partageons. Ellen G. White conseille de parler de sa foi pour qu’elle grandisse. Passe: du temps avec des personnes dont la foi est grande. Pensez chaque jour à accepter cet or que Jésus nous offre et faites en sorte que les circonstances de votre ne permettent à cet or de briller.
Cependant bien que le message aux sept Églises ait une valeur universelle, Jésus s’adressait certainement plus précisément à l’Église du premier siècle et faisait référence à sa condition par l’intermédiaire de son serviteur Jean. La situation actuelle de l’ancienne ville de Laodicée nous donne cependant une indication : l’Église de Laodicée n’accepta jamais les conseils donnés dans ce livre.
Le bus qui mène à Laodicée passe dans une ancienne canalisation d’eau, puis s’arrête et vous dépose au pied d’un tell. Au sommet de ce monticule artificiel constitue par l’accumulation de vestiges, se trouve le champ d’un fermier. En le traversant, vous pouvez apercevoir de petits éclats de marbre et d’argile éparpillés à la surface du sol. C’est à peine imaginable de penser qu’une grande ville ancienne se trouve juste sous la surface de la terre (les fouilles n’ont jamais été terminées à Laodicée). Plus loin, on aperçoit les ruines de thermes publics, et d’autres structures apparaissent dans le sol. Laodicée est une ville déserte depuis plus de mille cinq cents ans ! Jésus a vomi l’Église de Laodicée de sa bouche (Apocalypse 3.16), elle n’existe plus.
Pourtant, d’une certaine façon, l’Église de Laodicée existe encore aujourd’hui. L’auteur de l’Apocalypse semble faire un parallèle entre cette Église et le peuple de Dieu des derniers jours, qui doit combattre Armageddon, la bataille finale de l’histoire de cette terre ! En effet, le conseil donne par Jésus à Laodicée dans notre texte d aujourd’hui est semblable à celui qu’il donne à ceux qui doivent affronter Harmaguédon (Apocalypse 16.15). Quatre mots grecs sont communs à ces deux passages • vêtements, honte, nu et le verbe voir. On ne retrouve cette combinaison de mots dans aucun autre livre de la Bible.
Voici le texte d’Apocalypse 16 15. « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu el qu’on ne voie pas sa honte ». La similarité entre ces deux textes est frappante. Ainsi, quand Dieu lance un appel à la dernière génération de l’histoire de cette terre, il utilise le langage de Laodicée ! L’ancienne ville est morte, mais il reste quelque chose de Laodicée a la fin des temps !
Ainsi, d’une certaine façon, le message a Laodicée s’adresse aux disciples de Jésus qui vivent cette dernière crise de l’histoire humaine. Ce reste final est appelé a accepter les conseils donnes à Laodicée et à s’emparer des véritables richesses que Dieu offre. Ce message nous est donc également destine.
Ainsi Jésus va nous donner ce message en nous disant : « Moi je reprends et je corrige tous ceux que j’aime. Ait donc du zèle et repens-roi » ! Apocalypse 3.19
Nous vivons dans un monde ou les psychologues nous ont appris a nous montrer doux et aimables avec autrui en raison de nos souffrances communes. Nous considérons les erreurs de conduite comme une maladie plus que comme un pèche. Il est certainement vrai que nous sommes tous plus ou moins des victimes. Mais cette idée peut nous dissuader d’écouter les reproches, même lorsqu’ils viennent de Jésus lui-même. Nous ne voulons pas d’un Dieu qui nous parle durement. Cependant Jésus reprend ceux qu’il aime, ce qui peut nous éviter de nombreuses peines. Laissez-moi illustrer ce point.
Les avant-postes de l’armée allemande avaient franchi la colline. En contrebas coulait le Rhin. Même à cette distance, la présence des troupes allemandes constituait une violation du Traite de Versailles de 1918. De la tourelle du premier tank, le commandant en chef arrêta la colonne. Sur la rive opposée. Tannée française testait silencieuse.
La colonne se remit à avancer, attentive aux premiers signaux de l’artillerie ennemie. Les tanks se dirigèrent vers le rivage et l’année se déploya sans incident. Ne voulant pas déclencher les hostilités, les Français ne réagirent pas Des années plus tard, après la fin de la guerre, les Alliés apprirent quels étaient les ordres secrets d’Hitler au sujet des troupes occupant la vallée du Rhin ce matin de mars 1936 : au premier signe de la résistance française, les Allemands devaient rapidement battre en retraite.
Nous ne le saurons jamais, mais la Seconde Guerre mondiale aurait peut-être pu être évitée si les Français avaient résisté ce jour-là. Si la réputation d’Hitler avait été entachée en raison de ce fiasco, les généraux n’auraient probablement pas été si coopératifs. Des millions de vies auraient pu être sauvées si Hitler avait compris en 1936 qu’il serait tenu pour responsable de la violation des accords de paix.
Les responsables alliés craignaient le conflit aimé, mais ils ne parvinrent pas à l’éviter, et leur inaction ne fil que l’aggraver. A l’époque, ni le peuple allemand ni les responsables des forces armées n’étaient prêts pour une guerre. Hitler aurait été contraint de reculer. Son armée n’était pas à la hauteur de l’année française, et encore moins des forces alliées. Mais son prestige, l’influence qu’il exerçait sur le peuple et la conviction que les Alliés étaient trop craintive ; pour le confronter, permirent à Hitler d’augmenter ses forces armées, et de remporter plusieurs conquêtes par intimidation. Au début de la guerre, les forces d’Hitler s’étaient renforcées, et il put déclencher les hostilités quand il le désirait. Remettre la confrontation à plus lard ne fit que rendre le conflit plus grave.
Et le verset suivant va nous aider dans notre cheminement en disant : « Voici : je me tiens a ta porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui. Je souperai avec lui et lui avec moi. Apocalypse 3.20
Jésus se tient à la porte de Laodicée et attend une invitation à entrer. La porte de Philadelphie est la porte du salut. Jésus la garde ouverte et personne ne peut la fermer. Ici la porte n’est pas fermée par Jésus, mais par Laodicée. C’est une allusion au Cantique des Cantiques et ce texte a une connotation amoureuse :
« J’étais endormie, mais mon cœur veillait… C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe :
— Ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, ma colombe, ma parfaite. Car ma tête est couverte de rosée, mes boucles des gouttelettes de la nuit.
— J’ai ôté ma tunique. Comment donc la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment donc les salirais-je ?
Mon bien-aimé a passé la main par l’ouverture, mes entrailles ont frémi a cause de lui. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; et de mes mains a découlé la myrrhe, de mes doigts. La myrrhe s’est répandue sur la poignée du verrou. J’ai ouvert à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait tourné le dos, il était passé. Ses paroles me faisaient rendre l’âme. Je l’ai cherche et je ne l’ai pas trouvé. Je l’ai appelé, et il ne m’a pas répondu » (Cantique des Cantiques 5.2-6)
A l’époque de Salomon, les rois avaient plusieurs épouses qui étaient logées dans des harems. Chacune d’entre elles habitait probablement dans une pièce, peut-être même un appartement dont la porte donnait sur le couloir que le roi lui-même empruntait. Puisque Salomon avait sept cents femmes (1 Rois 11.3), les portes devaient porter une pancarte indiquant le nom de chaque femme et peut-être même quelques caractéristiques (comme cheveux roux et fossette) afin que le roi se souvienne d’elle.
Le Cantique des Cantiques raconte l’histoire d’une épouse particulière du harem de Salomon, qui était peut-être sa favorite. Elle espérait le voir cette nuit-là. Elle attendit, mais finit par renoncer et se coucha. Puis il arriva ! Mais, à moitié endormie, elle ne se leva pas et ne lui proposa pas d’entrer. « Non, plus maintenant. Je n’ai pas envie de me lever et de me rhabiller. Mes pieds pourraient se salir sur le sol. » Finalement, elle changea d’avis, courut a la porte et lui ouvrit. Malheureusement, il était déjà parti.
C’est un scénario effrayant qui peut s’appliquer à l’Eglise. Jésus ne s’impose pas, mais il nous permet de choisir. Nous n’avons pas de temps a perdre. Si Laodicée n’agit pas vite, il sera trop tard.
Pour terminer notre réflexion, l’Apocalypse nous dit : « Le vainqueur, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles écoutent ce que l’Esprit dit aux Églises ». Apocalypse 3.21.22
Cette promesse a une caractéristique particulière qui ne devient évidente qu’après avoir lu les sept promesses au vainqueur contenues dans les sept lettres. Chaque Église reçoit plus de promesses que la précédente, comme pour aller a l’encontre de la dégénérescence croissante dont on s’aperçoit en lisant les sept lettres. La première Église. Éphèse, reçoit une seule promesse : le vainqueur pourra manger de l’arbre de vie.
La deuxième Église, Smyrne, reçoit deux promesses. Dans Apocalypse 2.10-11, le vainqueur à l’assurance de recevoir la couronne de vie et de ne pas être touché par la seconde mon.
D’après Apocalypse 2.17, le vainqueur de Pergame reçoit trois promesses : la manne cachée, un caillou blanc et un nom nouveau écrit sur ce caillou blanc.
Je pense que vous voyez où je veux en venir. Quatre promesses sont faites à la quatrième Eglise, Thyatire dans Apocalypse 2.26-28. Le vainqueur aura l’autorité sur les nations. 11 dirigera avec un sceptre de fer, les fera paitre comme on brise les vases d’argile, et il recevra également l’étoile du matin.
Le vainqueur de Sardes (Apocalypse 3.4-5) marchera avec Jésus et sera vêtu de blanc. Non seulement son nom ne sera pas effacé du livre de vie, mais Jésus le confessera devant le Père et devant ses anges.
Il ne serait donc pas surprenant que six promesses soient faites à la sixième Église, Philadelphie. D’après Apocalypse 3.10-12, les vainqueurs seront gardés à l’heure de l’épreuve, seront des colonnes dans le temple de Dieu et n’en sortiront plus. Cela fait trois. De plus, Dieu écrira son nom sur eux, celui de la ville de Dieu ainsi que le nom nouveau de Jésus. Cela fait un total de six. Et si vous additionnez toutes les promesses faites aux six premières Églises, vous avez un total de vingt et une promesses, sept fois trois !
Cela signifie-t-il que sept promesses sont faites à Laodicée ? Non, elle ne reçoit qu’une seule promesse celle de mettre fin à toutes les promesses ! Dans Apocalypse 3.21, nous découvrons que le vainqueur de Laodicée pourra s’asseoir avec Jésus sur son trône ! Celte promesse résume les vingt et une promesses faites aux six autres Églises ! Si vous êtes assis avec Jésus sur son trône, vous avez tout !
Il existe un autre élément intéressant. Laodicée, la plus désespérée des sept Églises, est celle qui reçoit la meilleure promesse. L’Eglise qui ne possède rien est assurée de tout recevoir. « Là où le pèche abonde, la grâce surabonde… ».
En conclusion, Seigneur sauve-moi de cette eau tiède. Que mon témoignage puisse être agréable pour mon entourage. Je désire concentrer mon attention sur toi dès aujourd’hui. Augmente ma foi. Merci de me reprendre par ta Parole. Je désire être plus attentif à l’avenir. Aide-moi à ouvrir la porte de mon cœur aujourd’hui, je ne veux pas tarder à te recevoir. Tel est mon souhait pour chacun d’entre nous à travers ce message
Extrait du Livre de
Méditations quotidienne
En Chemin de Prière De John Paulien.