En pensant à l’amour du Christ, Jean s’est exclamé : « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! »
Les gens pensent que c’est un privilège de voir un personnage royal et des milliers parcourent de longues distances pour en voir un. Combien plus grand est le privilège d’être fils et filles du Très-Haut ! Quel plus grand privilège pourrait nous être accordé que celui d’être autorisé à entrer dans la famille royale ?
Pour devenir les fils et filles de Dieu, nous devons nous séparer du monde. « Sortez du milieu d’eux ; et séparez-vous, dit le Seigneur. […] Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. » En nous séparant du monde, nous rencontrerons partout des difficultés. Mais voici notre réconfort : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »
Le ciel est devant nous et il y a une couronne de vie à gagner. Mais la récompense n’est donnée qu’au vainqueur. Celui qui gagne le ciel doit être revêtu de la robe de justice. « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui [le Seigneur] est pur. » Dans le caractère du Christ, il n’y a aucune sorte de discorde. Et cela doit être notre expérience. Nos vies doivent être gérées par les principes qui ont géré sa vie.
Gardons-nous les yeux fixés sur le parfait modèle ou abaissons-nous la norme ? Nous avons besoin de la foi qui agit par amour et purifie le cœur. Nous devons amener le Christ dans nos foyers. Nous ne pouvons nous permettre de nous passer de son aide. Il dit : « Vous êtes la lumière du monde. » Il a rassemblé son peuple au sein de l’église afin de lui enseigner à laisser le monde et à se préparer pour le ciel. Il est venu en ce monde pour relever les hommes et les femmes de la dégradation du péché et les qualifier pour le ciel. Qu’est-ce que Dieu aurait pu faire de plus que ce qu’il a fiait pour nous? Et comment réchapperons-nous si nous négligeons un salut si merveilleux ?
L’amour que nous a manifesté le Christ est sans égal. Il est mort pour que nous puissions avoir la vie éternelle. Mais pour obtenir cette vie, nous devons tirer notre force de la source de toute force. Le chemin du salut a été ouvert devant nous. Ne marcherons-nous pas sur le chemin du devoir ? Beaucoup pensent que le Christ est loin et qu’il ne peut nous entendre quand nous crions à lui. Mais il est proche de nous et connaît nos faiblesses et nos besoins. Il a porté nos souffrances et nos peines. Il comprend notre véritable état. Nous devrions étudier sa vie plus attentivement et approfondir notre connaissance de sa personne et de ce qu’il a fait pour nous. Si nous sommes ses représentants, nous devons chercher à lui ressembler.
Nous devons agir tant qu’il fait jour et veiller constamment. Nos cœurs doivent être imprégnés de l’amour du Christ. Alors nous pourrons obéir. Puis nous serons préparés pour entrer en contact avec les autres. Si le Christ est dans nos cœurs, nous le manifesterons à ceux que nous essayons d’aider et ils seront attirés à lui.
Le Christ revient bientôt. Nous devrions en parler souvent. Ce devrait être notre préoccupation majeure. Il vient avec puissance et une grande gloire et tout œil le verra. Tous les saints anges l’accompagneront. Jean écrit de cette compagnie : « Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour du trône, des êtres vivants et des anciens, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. »
La trompette n’a pas encore retenti. Ceux qui sont descendu dans la tombe n’ont pas encore crié : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Les justes morts n’ont pas encore été élevés avec les saints vivants pour aller à la rencontre de leur Seigneur dans les airs. Mais le temps est proche où s’accompliront les paroles dites par l’apôtre Paul : « Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »
Pour que nous ressemblions au Sauveur, nous devons être transformés. C’est maintenant le moment pour nous d’introduire dans notre vie quotidienne les vertus de la vie du Christ. Nous n’avons pas de temps à perdre. Si nous échouons dans la formation de notre caractère, nous perdrons la vie éternelle. Nous devons bâtir sur la véritable fondation. Si nous apportons à la fondation du matériel représenté par du foin, du bois et du chaume, notre construction ne passera pas l’épreuve du jugement. Nous devons faire l’œuvre du Christ et veiller et prier constamment. Alors nous serons prêts pour son retour, préparés pour recevoir la vie éternelle.
Tous ceux qui le veulent peuvent être vainqueurs. Efforçons-nous sérieusement d’atteindre la norme qui nous est présentée. Le Christ connaît nos faiblesses et nous pouvons aller à lui chaque jour pour demander de l’aide. Il n’est pas nécessaire pour nous d’avoir de la force un mois à l’avance. Nous devons vaincre jour après jour.
La terre est le lieu de préparation pour le ciel. Le temps passé ici-bas est l’hiver du chrétien. Ici-bas, les vents froids de l’affliction soufflent sur nous et les vagues des difficultés roulent contre nous. Mais dans un futur proche, quand le Christ viendra, les peines et les lamentations cesseront pour toujours. Ensuite, il y aura l’été du chrétien.
Toutes les épreuves seront terminées et il n’y aura plus ni maladie ni mort. « Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu »
Extrait du Livre
Manuscrit Inédits Vol 3