Proverbes 4.23.
La restauration et relèvement de l’humanité commence par la famille, càd à travers l’œuvre des parents. La société est composée de famille et sera ce que font les chefs de ces dernières.
Ainsi, le bien être de la société, le progrès de l’Eglise, prospérité de l’Etat dépendent des influences familiales. L’importance et les avantages de la vie de famille sont démontrés par la vie de Jésus. Nous ne pouvons pas changer la nature de notre cœur en améliorant simplement nos paroles. Il nous fait laisser le Saint Esprit nous remplir de nouvelle motivation et nous inspirer de nouveaux comportements.
En faite, les liens de famille sont les plus étroits, les plus tendres et les plus sacrés qui soient. Ils ont été établis pour être en bénédiction à l’humanité. C’est le caractère de la famille qu’est dû l’équilibre morale de la société. L’influence qu’exerce chaque foyer contribue à faire pencher la balance du coté du bien ou du coté du mal.
Or le cercle de famille et son voisinage immédiat constituent le premier terrain où doivent s’exercer les efforts de ceux qui désirent travailler au relèvement de leurs semblables. Si la vie de famille était pure et saine, si les enfants étaient préparés aux responsabilités et dangers de la vie, quel changement se produirait dans le monde ?
En faite, c’est le contraire qui se produit. La maladie, misère, crime dont souffre l’humanité proviennent en grande partie du manque d’éducation familiale. C’est ainsi que les hommes aux nobles aspirations, à l’intelligence remarquable, doté par la nature et l’éducation, se dégradent et se perdent pour cette vie et pour la vie à venir. Des multitudes soupirent après une vie meilleure, mais elles manquent de courage et de volonté pour rompre avec leur mauvaise habitude.
De ce fait, beaucoup récoltent pendant toute leur vie le fruit de leurs semailles, une constitution ébranlée, volonté chancelante, intelligence altérée. Comme tout aurait été différent si l’on avait combattu le mal dès son origine. Souvent les enfants sont comme des ruisseaux qui prennent naissance sous les yeux des parents. C’est à ces derniers qu’incombent le soin d’en diriger sagement le cours pendant qu’il en est temps. C’est aux parents de poser pour leurs enfants les fondements d’une vie saine et heureuse. Chaque famille forme un cercle sacré où nul n’a le droit de pénétrer. Il faut donner de l’amour et non l’exiger. Cultivons ce qui a de plus noble en nous, et soyons empressés de reconnaitre les qualités l’un de l’autre.
En faite, le foyer doit être le lieu où règnent la joie, la courtoisie et l’affection, car là où ces grâces abondent se trouvent aussi le bonheur et la paix. Des difficultés peuvent surgir : elles sont le lot de l’humanité ; mais ne perdez jamais courage. Que la gratitude et la bonté illuminent votre cœur, même aux jours les plus sombres. C’est dans de telles familles que les anges de Dieu aiment à se rendre. Elevons dans l’atmosphère saine et affectueuse d’un foyer digne de ce nom, les enfants n’éprouveront aucun désir de chercher ailleurs leurs plaisirs et leurs camarades. Le mal ne les attirera pas. L’esprit qui prévaut au foyer façonnera leur caractère ; ils y formeront des habitudes et y acquerront des principes qui, lorsqu’ils auront quitté la maison et pris leur place dans le monde, constitueront pour eux un rempart contre la tentation.
Ainsi la mission confiée au foyer chrétien s’étend bien au-delà du cercle familial. Un tel foyer doit être une véritable leçon de chose pour tous ceux qui l’entourent, illustrant l’excellence des vrais principes. Les jeunes gens et filles qui sortent répandent autour d’eux les enseignements qu’ils ont reçus. Des principes élevés sont ainsi introduit dans d’autres familles et une influence ennoblissant opère au sein de la société. Faisons profiter beaucoup de gens de l’influence heureuse de nos foyers, et que nos relations sociales ne soient pas dictées par la coutume mondaine, mais par l’Esprit du Christ et enseignement de sa Parole.
Or comme il ait dit dans Luc 14.12-14, il y a des hôtes faciles à recevoir sans dérangements, sans repas compliqués et couteux. Un accueil chaleureux, un siège à votre table, le plaisir de participer à la prière seraient pour beaucoup d’entre eux comme un rayon céleste.
Par conséquent, le foyer où le christianisme est vécu de façon pratique est une vraie bénédiction. La religion permettra aux parents de s’acquitter du véritable travail missionnaire que Dieu leurs a confiés. Faites en sorte que le monde s’aperçoive qu’une influence supérieur à celle des hommes est à l’œuvre dans votre foyer. Notre foyer devrait être un lieu de refuge pour la jeunesse exposée aux tentations.
Beaucoup de jeunes sont à la croisée des chemins. Toute influence, toute impression déterminent le choix qui fixe leur destinée présente et future. Il y a là une puissance merveilleuse que nous pouvons utiliser, si nous le voulons, pour venir en aide à notre prochain.
En conclusion, l’œuvre à laquelle nous sommes appelés ne nécessite ni richesses, ni distinctions sociales, ni talents spéciaux, mais un esprit de bonté et de sacrifice et un but bien défini.
Ainsi des propos aimables exprimés avec simplicité, de petites attentions qui ne coutent rien dissipant les nuages de la tentation qui les assaille.
Finalement si nous ouvrons nos cœurs et foyers aux principes divins, nous deviendrons à notre tour des dispensateurs d’une force vivifiante.
Enfin de nos maisons émaneront alors des rayons salutaires, portant la vie, beauté et fertilité là où règnent la stérilité et la mort.