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Qu’est-ce que le Sanctuaire ?

13 avril 2020 by Stephane

Daniel 8.14 :

« … Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié… ».

Cette déclaration,  la base et la colonne  centrale de la foi Adventiste, était familière  à tous les amis du prochain retour du Christ. Répétée par des milliers de bouches, elle était comme le mot d’ordre de leur foi. Tous étaient convaincus que leurs espérances les plus glorieuses et les plus chères dépendaient des événements prédits dans ce passage dont la période prophétique expirait en l’automne de 1844. Avec tout le monde chrétien, les adventistes croyaient alors que la terre, en totalité ou en partie, constituait le sanctuaire, et que la “purification du sanctuaire” signifiait l’embrasement du globe par le feu au dernier jour, c’est-à-dire au moment du retour du Seigneur, qui, selon cette interprétation, devait se produire en 1844.

Ainsi le temps fixé avait passé et le Seigneur n’était pas revenu. Mais les croyants savaient que la Parole de Dieu ne peut faillir. Il fallait donc qu’il y eût quelque erreur dans leur interprétation de la prophétie; mais où était cette erreur? Un grand nombre pensèrent avoir résolu le problème en niant que les deux mille trois cents jours se fussent terminés en 1844. Sur quoi basaient-ils leur affirmation? Uniquement sur le fait que Jésus n’était pas revenu au moment où on l’attendait. Ils prétendaient que si les deux mille trois cents jours avaient pris fin en 1844, le Seigneur serait venu pour purifier la terre par le feu, et que, du moment qu’il n’était pas venu, l’aboutissement de la prophétie en question ne coïncidait pas avec cette date.

En faite,  accepter  cette conclusion  c’était renoncé  au calcul adopté pour les périodes prophétiques. On avait constaté que les deux mille trois cents jours partaient de l’automne de l’année 457 avant notre ère, date à laquelle était entré en vigueur le décret d’Artaxerxès ordonnant la restauration et la reconstruction de Jérusalem. En prenant cette date comme point de départ, on se rendit compte que tous les événements jalonnant cette période d’après le texte de Daniel chapitre 9, versets 25-27 s’étaient parfaitement accomplis. Soixante-neuf semaines, soit les quatre cent quatre-vingt-trois premières années de cette période, devaient aboutir “au Christ”, à “l’Oint” (ou Messie); or, le baptême et l’onction de Jésus, qui eurent lieu en l’an 27, se produisirent exactement à la date fixée. Au milieu de la soixante-dixième semaine, le Messie devait être “retranché”. Or, Jésus avait été crucifié juste trois ans et demi après son baptême, au printemps de l’an 31 de notre ère. Et comme les soixante-dix semaines (ou quatre cent quatre-vingt-dix ans) étaient exclusivement réservées au peuple juif, à l’expiration de cette période, en l’an 34 de notre ère, Israël ayant définitivement rejeté le Christ en persécutant ses disciples, les apôtres s’étaient tournés vers les Gentils. Les quatre cent quatre-vingt-dix premières années écoulées, il restait encore mille huit cent dix ans de la période des deux mille trois cents. Si l’on ajoute 1810 à l’an 34, on aboutit à l’année 1844. C’est alors, dit l’ange, que “le sanctuaire sera purifié”. Tous  les détails de la prophétie s’étaient donc accomplis à point nommé.

Or le Dieu  qui avait  conduit son peuple  durant tout le cours du grand mouvement, celui qui l’avait honoré de sa puissance et sa gloire, n’allait pas  permettre que son œuvre sombrât dans les ténèbres et le désespoir, taxée d’imposture et de fanatisme. Un grand nombre de croyants abandonnaient leur ancien calcul des périodes prophétiques et reniaient le grand mouvement qui en était issu, mais d’autres n’étaient pas disposés à abjurer des points de foi appuyés sur les faits, les Ecritures et le témoignage de l’Esprit de Dieu.  Adressant à Dieu de fervente  prières, ils se remirent à examiner les bases de leur foi, afin de découvrir leur erreur. N’en trouvant aucune dans le calcul des périodes prophétiques, ils en vinrent à examiner avec plus de soin la question du sanctuaire.

Dans Hébreux 9.1-5,  l’auteur  parle du tabernacle  que Moïse  construisit sur l’ordre de Dieu  pour être la demeure terrestre du Tout Puissant (Exo 25.8).  Les Israélites voyageant alors dans le désert, le tabernacle fut construit de façon à pouvoir être démonté et transporté de lieu en lieu. Néanmoins, cette construction était d’une grande magnificence. Le Sanctuaire  se composait d’une cours  ou parvis extérieur,  où se trouvait l’autel des holocaustes, le tabernacle — ou la tente — consistait en deux pièces appelées respectivement le lieu saint et le lieu très saint (ou saint des saints). Ces deux pièces étaient séparées par une magnifique draperie.

Ainsi dans l’Ancienne Alliance, le sanctuaire  construit par Moïse avait été dressé par des hommes, mais celui de la Nouvelle Alliance fut dressé par le seigneur et non par un homme.  Dans le premier,  le service  était assuré par les sacrificateurs terrestres, dans le deuxième, c’est Jésus notre Souverain Sacrificateur, qui officie à la droite de Dieu. L’un était sur terre, l’autre est dans le ciel.

Or Paul déclare que le premier tabernacle  « est une figure pour le temps actuel, où l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte »; que ses lieux saints sont « les images des choses qui sont dans les cieux »; que les sacrificateurs qui présentaient les dons selon la loi célébraient un culte qui n’était « que l’image et l’ombre des choses célestes », et que le Christ est « entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hebreux 9.24).  Le sanctuaire  céleste dans lequel Jésus exerce maintenant son sacerdoce est l’auguste original dont le sanctuaire construit par Moïse était la copie. Dieu avait donné son Esprit aux constructeurs du sanctuaire terrestre, dont le génie artistique était une manifestation de la sagesse divine. Celle-ci éclatait partout: dans les parois du tabernacle, qui paraissaient d’or massif et réfléchissaient en tous sens les sept lumières du chandelier, dans la table des pains de proposition et l’autel des parfums où rutilait l’or poli, dans la riche tapisserie formant le plafond, parsemée de figures de chérubins brodées en bleu, en pourpre et en écarlate. Au-delà du second voile, au-dessus du propitiatoire, la gloire de Dieu se manifestait dans la sainte Shekinah, en présence de laquelle nul, sauf le souverain sacrificateur, ne pouvait pénétrer et vivre. L’incomparable splendeur du sanctuaire terrestre reflétait aux regards d’Israël les gloires du tabernacle céleste où Jésus-Christ, notre précurseur, réside maintenant en la présence de Dieu.

En faite, les rites qui s’y déroulaient  révélaient  des faits importants touchant le sanctuaire céleste et l’œuvre  qui s’y poursuit pour la rédemption de l’homme. Les lieux saints du sanctuaire céleste sont figurés par les deux pièces du sanctuaire terrestre. Lorsque saint Jean eut le privilège de contempler en vision « le temple de Dieu qui est dans le ciel », il vit « devant le trône sept lampes ardentes » (Apoc 4.5), il y vit aussi un ange « ayant un encensoir d’or », auquel on « donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône » (Apoc 8.3). L’endroit où avait lieu cet office était la première pièce du sanctuaire céleste, puisque le prophète y aperçut les sept lampes ardentes et l’autel d’or, représentés par le chandelier d’or et l’autel des parfums du sanctuaire terrestre. Puis, « le temple de Dieu dans le ciel s’étant ouvert » (Apoc 11.19), le révélateur, plongeant les regards au-delà du voile jusque dans le saint des saints, y distingua “l’arche de son alliance”, représentée par le coffret sacré fait par Moïse pour contenir les tables de la loi de Dieu.

C’est dans ce temple, résidence de Dieu que son trône  est établi pour la justice et jugement. Dans ce lieu très saint se trouve sa loi, la grande norme du bien et du mal par laquelle le monde sera jugé. Et c’est devant l’arche où elle est renfermée, recouverte du propitiatoire, que Jésus plaide les mérites de son sang en faveur du pécheur. C’est ainsi que, dans le plan de la rédemption humaine, est représentée l’union de la justice et de la miséricorde. Seule la sagesse infinie pouvait concevoir un tel accord, et seule la puissance infinie pouvait le réaliser. Il remplit le ciel d’étonnement et d’adoration. Les chérubins du sanctuaire terrestre, les yeux respectueusement baissés sur le propitiatoire, représentaient l’intérêt avec lequel les armées célestes contemplent l’œuvre de la rédemption. Cette œuvre — mystère de miséricorde dans lequel « les anges désirent plonger leurs regards » — révèle comment, tout en restant juste, Dieu peut justifier le pécheur et renouer des relations avec une race déchue; comment Jésus-Christ a pu descendre dans l’abîme de la perdition pour en retirer des multitudes de créatures qu’il couvre du vêtement immaculé de sa justice, pour les réunir aux anges fidèles et les introduire à tout jamais en la présence de Dieu.

Ainsi l’œuvre du Sauveur comme intercesseur  de l’homme qui est présenté dans la belle prophétie de Zacharie  relative à celui  dont le nom est « germe » (Zach 6.13). « Il bâtira  le temple  de l’Eternel », càd  par son sacrifice et médiation,  Jésus est à la fois  le fondement et le constructeur de l’Eglise de Dieu. L’apôtre Paul le désigne comme la “pierre angulaire” sur laquelle « tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur ». « En lui, ajoute-t-il, vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en esprit » (Eph 2.20-22). « Il apportera la splendeur ». C’est au Christ que revient la gloire de la rédemption de l’espèce humaine. Pendant les siècles éternels, les rachetés chanteront: « A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, … à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! » (Apoc 1.5-6).  « Il siégera et dominera sur son trône; il sera sacrificateur sur son trône ». Il n’est pas encore, actuellement, “sur le trône de sa gloire”; le royaume de gloire n’a pas encore été inauguré. Ce n’est que lorsque son œuvre sacerdotale sera achevée que « Dieu lui donnera le trône de David, son père », et que « son règne n’aura point de fin » (Luc 1.32-33).  En sa qualité de sacrificateur, Jésus est maintenant assis avec son Père sur son trône. (Apoc 3.21). Celui qui a « porté nos souffrances » et qui s’est « chargé de nos douleurs », celui « qui a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché », afin de pouvoir « secourir ceux qui sont tentés », c’est le même qui est maintenant assis sur le trône de l’Etre éternel, de celui qui a la vie en lui-même. « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2.1). Son intercession se fonde sur son corps meurtri et sa vie immaculée. Ses mains et ses pieds blessés, son côté percé, plaident en faveur de l’homme déchu, dont la rédemption fut acquise à ce prix infini.

En faite les Ecritures  définissaient donc  clairement le sanctuaire.  Le terme  « sanctuaire »  y désigne en premier lieu le tabernacle  construit par Moïse, comme ombre des choses célestes, et, en second lieu, le “véritable tabernacle” sur lequel le terrestre était destiné à nous faire porter les regards. A la mort de Jésus, le service symbolique prit fin. Le « véritable tabernacle », le sanctuaire céleste, est le sanctuaire de la nouvelle alliance. Et comme la prophétie de Daniel 8:14 s’accomplit sous cette alliance, le sanctuaire mentionné dans cette prophétie doit forcément être celui de la nouvelle alliance. A la fin des deux mille trois cents jours, en 1844, il y avait plusieurs siècles que le sanctuaire terrestre avait disparu. Il s’ensuit que la prédiction: “Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié”, se rapporte incontestablement au sanctuaire céleste.

Donc la question la plus importante reste à résoudre : Qu’est-ce que la purification du Sanctuaire ?  L’Ancien Testament nous apprend qu’il y avait une purification du sanctuaire terrestre. Mais peut-il y avoir quelque chose à purifier dans le ciel? Au neuvième chapitre de l’épître aux Hébreux, il est clairement question de la purification tant du sanctuaire terrestre que du sanctuaire céleste. « Presque tout, d’après la loi, est purifié avec du sang, et sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. Il était donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux devaient être purifiées de cette manière [par le sang des animaux], que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des sacrifices plus excellents que ceux-là », c’est-à-dire par le sang précieux du Christ (Heb 9.22-23).  Dans l’ombre comme dans la réalité, c’est par le sang que tout devait être purifié; dans la première, par le sang des animaux; dans la seconde, par le sang de Jésus.

Pour bien comprendre ce qui vient d’être dit, les cérémonies du Sanctuaire terrestre comportaient deux phases. Chaque jour de l’année, les sacrificateurs officiaient dans le lieu saint, tandis qu’une fois l’an le souverain sacrificateur accomplissait dans le lieu très saint un rite spécial appelé la purification du sanctuaire. Jour après jour, le pécheur repentant amenait son offrande à la porte du sanctuaire et confessait ses péchés en plaçant ses mains sur la tête de la victime.  Le  sang, image  de la vie du pécheur  dont la victime  portait la culpabilité, était introduit par le sacrificateur dans le Lieu Saint et aspergé sir le voile derrière lequel se trouvait la Loi transgressée.  Par cette cérémonie,  le péché était  figurativement  transféré  par le sang dans le sanctuaire.

Telle est l’œuvre qui s’accomplissait jour après jour, durant l’année. Mais une fois l’an,  au grand jour des expiations,  le Souverain Sacrificateur  entrait dans le Lieu Très Saint  pour purifier le sanctuaire. Les rites  de ce jour achevaient  le cycle annuel des cérémonies.  On  amenait à la porte du sanctuaire  deux boucs que l’on tirait au sort,  « un sort pour l’Eternel, et un sort pour Azazel ». Le bouc sur lequel tombait le sort pour l’Eternel était immolé en offrande pour les péchés du peuple. Le sacrificateur devait en porter le sang au-dedans du voile, et en faire aspersion devant et sur le propitiatoire, ainsi que sur l’autel des parfums qui étaient devant le voile.

Tout ce symbolisme  était destiné à inculquer aux Israélites  la sainteté de Dieu et son horreur du péché, il montrait, de plus, qu’il n’est pas possible d’entrer en contact avec le péché sans en être souillé. Tant que durait ce rite de la propitiation, chacun était tenu de s’humilier. Toutes les affaires devaient être interrompues, et la congrégation d’Israël, appelée à faire devant Dieu un sérieux examen de conscience, devait passer la journée dans la contrition, dans la prière et dans le jeûne.  Cette cérémonie nous enseigne des vérités importantes touchant l’expiation. Le sang de l’offrande offerte par le pécheur n’annulait point son péché. Le sacrifice ne faisait que le transférer au sanctuaire. En présentant le sang d’une victime le pécheur reconnaissait les droits de la loi, confessait sa culpabilité et exprimait  son désir d’être pardonné par la foi au Rédempteur à venir; mais il n’était pas encore entièrement affranchi de la condamnation de la loi. Le jour des expiations, le souverain sacrificateur recevait de la congrégation une victime, entrait dans le lieu très saint avec le sang de celle-ci et en aspergeait le propitiatoire, directement au-dessus des tables de la loi à laquelle il fallait donner satisfaction. Puis, en sa qualité de médiateur, il se chargeait des péchés du peuple d’Israël, qu’il enlevait du sanctuaire. Plaçant alors les mains sur la tête du bouc émissaire, il confessait tous les péchés d’Israël et les transférait ainsi en image sur le bouc, qui les emportait au désert. Toutes les transgressions du peuple étaient alors considérées comme ayant disparu pour toujours.

Ainsi pendant 18 siècles, Jésus a exercé  son Sacerdoce  dans la première partie du Sanctuaire,  son sang a plaidé  en faveur des croyants repentants,  assurant leur pardon et leur réconciliation avec le Père. Cependant, leurs péchés subsistaient encore sur les registres du ciel. De même que dans le culte mosaïque l’année se terminait par un acte de propitiation, de même le ministère du Sauveur pour la rédemption des hommes est complété par une œuvre d’expiation ayant pour but d’éliminer les péchés du sanctuaire céleste. Cette œuvre commença à la fin des deux mille trois cents jours. A ce moment, selon la prophétie de Daniel, notre souverain sacrificateur entra dans le lieu très saint, où il s’acquitte de la dernière partie de sa mission sacrée: la purification du sanctuaire.

Enfin pour  terminer  notre réflexion,  nous avons vu que le Sanctuaire  terrestre  devait être symboliquement purifié  par l’enlèvement des péchés qui l’avaient souillé, ainsi  il faut que le Sanctuaire céleste  subisse une purification réelle par l’élimination, par l’effacement des péchés qui y sont inscrits. Mais cela n’est possible que si les registres du ciel ont été préalablement examinés, pour déterminer quels sont les mortels qui, par la foi en Jésus, se sont mis au bénéfice de son expiation. La purification du sanctuaire comporte donc une enquête judiciaire. Or, cette enquête doit précéder la venue du Seigneur, puisqu’il vient « pour rendre à chacun selon ce qu’est son œuvre » (Apoc 22.12).

En  Conclusion,  voilà comment les Adventistes qui marchaient dans la lumière de la parole prophétique comprirent que leur Sauveur, au lieu de descendre du ciel à la fin des deux mille trois cents ans, en 1844, était entré dans le lieu très saint du sanctuaire céleste pour y achever l’œuvre de propitiation devant préparer sa venue sur la terre.  On vit également que si, d’une part, l’offrande pour le péché figurait le Sauveur comme victime expiatoire, et le souverain sacrificateur comme médiateur, le bouc émissaire, d’autre part, représentait Satan, l’auteur du péché, sur qui les fautes des vrais convertis seront placées. Quand le souverain sacrificateur, en vertu du sang de la victime, enlevait les péchés du sanctuaire, il les plaçait sur le bouc émissaire. De même, quand — à l’issue de son sacerdoce et en vertu des mérites de son sang — Jésus éliminera du sanctuaire céleste les péchés de son peuple, il les placera sur Satan, qui en portera la pénalité dernière. Le bouc émissaire emmené dans un lieu désert pour ne plus jamais reparaître dans la congrégation d’Israël signifiait que Satan sera à tout jamais banni de la présence de Dieu et de son peuple, et anéanti lors de la destruction finale du péché et des pécheurs.

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