Job 19.25.
Avez-vous été frappé ou non de comprendre la perfection de Dieu à travers tous les catastrophes aujourd’hui ?
L’ensemble du monde nous paraît, par l’ordre et la beauté qui s’y déploient, l’œuvre d’une intelligence admirable qui a tout organisé. Quand nous regardons dans l’infiniment grand, nous voyons les merveilles de Dieu, et nous comprenons qu’il y a une intelligence qui gère tout ceci. L’homme est intelligible, mais à travers nos sentiments, nos vécus, nous voyons que les souffrances sont bien présentes, sont bien réelles.
Depuis les théologiens, les philosophes et autres brasseurs d’idées ont tenté d’en donner une définition. Elles se sont toutes avérées insatisfaisantes parce qu’incomplètes. Le mal s’exprime principalement par la souffrance qu’il engendre dans le monde. Qu’elle soit physique ou morale, elle torture l’être dont elle s’est emparée devenant parfois atroce, voire insoutenable. Il est vrai que cette souffrance est, dans certaines circonstances, la conséquence de comportements volontaires : J’en veux pour preuve les désordres que nous introduisons volontairement dans le monde par nos choix de société.
Voila quelques exemples de dégât causés par l’homme :
– « Tchernobyl est un mot que nous aimerions tous rayer de nos mémoires… mais plus de 7 millions d’êtres humains n’ont pas le luxe de pouvoir oublier. Ils souffrent toujours, chaque jour …« nous ne saurons pas avant 2016, au plus tôt, le nombre total de ceux susceptibles de développer des complications médicales graves ». Kofi Anan
Cela est une réalité de ce que l’homme introduit dans le monde et nous ne savons pas le nombre de personnes atteint exactement.
– Une fuite de gaz dans l’usine de la Union Carbide Corporation à Bhopal, en Inde, qui produisit plus de 7000 morts en quelques jours, car il n’y avait aucune sécurité qui a été mis en place.
– St Amand les Eaux dans le nord de la France, un couple de retraités dont le mari avait travaillé toute sa vie dans les mines de charbon. Silicosé, comme des milliers d’autres mineurs, il ne pouvait jouir de sa retraite pourtant obtenue à 55 ans, car 80 % de son énergie lui servait uniquement à respirer! Si j’avais été informé des risques encourus, je n’aurais jamais choisi ce métier.
Dans les trois cas cités ci-dessus, les catastrophes ont été provoquées par des situations volontairement créées par les hommes. Tous ces cas, nous voyons que c’est l’homme qui est l’auteur de ces catastrophes.
Histoire de Bernard : « A Chalons en Champagne, un policier de son métier, Bernard et sa famille avaient suivi des études de la Bible. Grand fumeur devant l’Éternel, Bernard refuse de croire que Dieu s’inquiète de notre santé et met un terme à sa recherche spirituelle. Quelques années plus tard, Bernard s’inquiète d’une grosseur étrange à son cou. À Hôpital de Villejuif à Paris, où son médecin l’envoie d’urgence, on diagnostique un cancer de la gorge. Quelques mois plus tard, à 42 ans, Bernard décède du cancer du fumeur.
Pourquoi Dieu m’a-t-il affligé de cette sale maladie? »
Si parfois, la souffrance est la conséquence de nos choix, il existe aussi une souffrance qui frappe les innocents. Cette souffrance est due aux accidents de voitures qui sont dus à l’alcool. Combien de gens ont perdu la vie sur les routes suite à l’inconscience des autres? Je veux parler ici du comportement irresponsable de certains individus qui consiste à prendre le volant sous l’effet de l’alcool. Cette forme de souffrance frappe de manière aveugle un enfant, un adolescent un père ou une mère de famille. A cette forme de souffrance s’ajoute celle qui afflige notre planète de manière endémique : Quel enfant a choisi de grandir dans des dépôts d’ordures des bidons villes ? Quel enfant a choisi de naître dans les régions arides et desséchées du Sahel pour mourir de faim ? Quel enfant a choisi de naître avec un handicap ? Quel enfant a choisi de périr enseveli dans la boue provoquée par le Tsunami du lendemain de noël 2004, sur les plages de l’Océan Indien ?
Toutes ces souffrances nous arrachent un seul cri : Pourquoi ? Si Dieu existe et s’il est vraiment bon, pourquoi le mal, pourquoi la souffrance ? Depuis des millénaires, l’homme a tenté de répondre à cette question angoissante. Et les réponses qui ont été apportées nous ont laissé sur notre faim.
Voilà quelques exemples de mythes et les traditions populaires :
* Chez les grecs, ces mythes ont été repris par les poètes épiques. Zeus trompé par Prométhée, le créateur de la race humaine, le punit en retirant le feu aux hommes. Cependant, Prométhée, en allumant une torche au char de feu du Soleil rend le feu aux hommes. Irrité, Zeus fait enchaîner Prométhée, nu, à une colonne dans les montagnes du Caucase où un vautour vorace lui dévore le foie toute la journée. Et il n’y a pas de terme à sa souffrance, car toutes les nuits son foie se reconstitue. C’est une tentative bien maladroite, vous conviendrez avec moi, pour expliquer l’origine de la souffrance.
* Selon Freud, il fait un parallèle entre les rêves individuels et les mythes des origines. Le rêve, est une sorte d’exorcisme…qui nous permet de conjurer notre peur individuelle face aux angoisses de la vie. C’est le corollaire des récits mythologiques dans l’inconscient collectif. En d’autres mots, la société primitive s’est inventée des récits mythiques pour apaiser son angoisse face au problème du mal. Cette angoisse qui est insupportable dans la lucidité du jour, devient acceptable et tolérable grâce au mythe qui s’apparente ainsi à une sorte de rêve collectif éveillé.
* Ensuite nous avons les mythes iraniens qui parlent de notion de dualisme. Le bien et le mal seraient deux forces à jamais adverses, aussi réelles l’une que l’autre, voués à des alternatives de succès et de revers. Mani, le fondateur de ce courant de pensée meurt en prison en 276 de notre ère. Le manichéisme, va le survivre pour gagner l’Égypte, l’Afrique du Nord et l’Europe. On le retrouvera même chez les Cathares et les Albigeois. Aujourd’hui encore il a ses défenseurs chez des philosophes tels que Pierre Bayle, Stuart Mill ou Wilfrid Monod. Et bien des chrétiens contemporains sont tentés de considérer la matière comme mauvaise et d’opposer pour l’éternité deux forces antagonistes : le bien et le mal.
* En Inde : L’obligation de renaître indéfiniment après la mort est nécessaire pour expier le maléfice de l’acte. De réincarnation en réincarnation, le bouddhiste tente de tirer l’individu de ce flux, l’amenant sur l’autre rive, d’ou l’on ne revient plus.
Ces différents mythes contiennent trois constantes :
- La perfection de l’univers exige qu’il y ait des êtres imparfaits.
- Les générations sont solidaires et portent la peine des fautes antérieures.
- La révolte des créatures contre Dieu amène le désordre.
Nous devons faire attention de tomber dans l’erreur, car souvent l’erreur est mélangé avec la vérité, et souvent on ne peut pas trop les reconnaitre.
Quelle réponse la Bible apporte-t-elle ?
Gen 1.1-5, 31 : Le Créateur n’avait pas besoin d’une cellule pour créer le monde, ni de défaire un autre élément pour créer une autre matière. Mais alors d’où vient cette cellule, cette matière ?
V1-5 : « …Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était informe et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu planait au–dessus des eaux. Et Dieu dit alors : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres. Il appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ». Il y eut un soir, puis un matin. Ce fut le premier jour… ».
Il s’agit ici d’un monde parfait, où le mal n’y a point sa place, car il ne fut pas créé par Dieu. Le mal est mystérieux. La Bible n’explique pas la croyance du mal. Elle constate le mal, son début qui vint par un ange de lumière, Lucifer.
Eze 28.13-15 : « …La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots: Fils de l’homme, Prononce une complainte sur le roi de Tyr! Tu lui diras: Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: Tu mettais le sceau à la perfection, Tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu; Tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, De sardoine, de topaze, de diamant, De chrysolithe, d’onyx, de jaspe, De saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; Tes tambourins et tes flûtes étaient à ton service, Préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées; Je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu; Tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, Depuis le jour où tu fus créé Jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi… »
Comment l’iniquité s’est trouvée dans Lucifer ? La Bible ne le dit pas, mais elle nous dit seulement les conséquences que cela produira dans l’homme. Un théologien nous dit que le mal est une absence de bien et non comme une création en soi. Prenons une image pour illustrer sa pensée : De même, le mal ne serait pas une création de Dieu mais une absence de Dieu.
Le livre de l’Apocalypse dans son langage hautement imagé, décrit le combat entre le projet de Dieu et celui de Satan. Lisons cette description dans Apoc 12.7-9 : « …Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui… »
Selon la Bible, il n’est pas de nature de détruire le mal par le mal. Pourquoi Dieu s’est-il débarrassé de Satan en l’envoyant sur notre planète ? Pourquoi devons-nous subir les conséquences des problèmes provoqués dans le ciel par la révolte de Satan ?
Si la Bible n’explique pas l’origine du mal elle nous montre clairement que Dieu a pris sur lui les conséquences du mal. C’est ce qu’affirme clairement Jésus à Nicodème dans l’Évangile de Jean au chapitre trois.
Mais Dieu a pris sur lui le mal, il ne s’est pas débarrassé du mal. A qui Dieu avait donné la responsabilité de la terre ? A l’homme, à nos premiers parents Adam et Eve. Cela ne fut pas donné à Satan, de cultiver la terre.
C’est l’homme qui a donné la clé de la terre à Satan et voilà le mal est entré sur la terre.
Jean 3.16 : « …Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle… »
La 1e personne a souffrir de nos péchés ce fut Dieu lui-même, son Fils cloué sur la croix à 33 ans. Dieu est le 1e qui a souffert pour nous car il veut que nous soyons sauvé. Dieu n’est pas responsable de nos souffrances, mais c’est Satan qui l’ait. Dieu nous aime et il veut notre bonheur.
Dieu n’est pas l’auteur de la souffrance, car il nous aime.
Alors crois-tu que Dieu nous aime et veut notre Bonheur ?
Sujet traité par le
Pasteur José Elysée
Directeur de Il Est Ecrit
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