Beaucoup pensent que les bonnes intentions sont suffisantes pour déverrouiller la porte de la vie éternelle. Malheureusement, lorsqu’ils cherchèrent à le faire, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas la bonne clé. D’autres s’imaginent qu’à force d’efforts, services, famille, statuts, bonne œuvre, zèle, etc.…, ils construisent en quelques sortes un escalier invisible qui leur permettra d’atteindre le ciel.
Ainsi l’endurcissement dans le domaine spirituel commence par le sentiment d’autosuffisance, confiance en soi et autosatisfaction. Le danger pour le croyant c’est qu’à force de résister à l’appel de Dieu, nous finirons par être incapable de répondre à Dieu. Le cœur deviendra endurci. L’insensibilité est le signe d’un état d’endurcissement avancé. Il existe pour cela plusieurs signaux avertisseurs qui nous aideront à éviter cet endurcissement. Regardons quelques signaux.
L’un des premiers signaux que nous trouvons dans la Bible est la désobéissance (Exode 4.21). Nous voyons l’exemple de Pharaon qui ne voulut pas écouter la demande de Dieu de laisser partir son peuple pour qu’il aille l’adorer dans le désert. Au lieu de cela, le Pharaon décida d’endurcir son cœur en refusant d’écouter Dieu. Il se croyait au-dessus de Dieu. Dieu permet à la nature impie de Pharaon de se manifester ; puis, en brisant sa résistance, il fait éclater Sa souveraine majesté. Le rejet de la lumière et le refus d’obéir endurcissent inévitablement la conscience et le cœur. Dieu suivit la volonté du Pharaon qui ne voulut pas l’obéir et il fit tout pour qu’il s’endurcisse selon sa volonté.
En faite comme le Pharaon qui se croyait au dessus de Dieu, beaucoup voit leur richesse et prospérité importante. Dieu par l’intermédiaire de son prophète Moïse avertit le monde de cela (Deut 8.6-14). Les bénédictions du bon pays de Canaan sont décrites ici en détail. Il recommande aux israélites de ne pas se laisser aller à oublier Dieu, lorsque leur besoins et désirs seront satisfait. Nous estimons souvent que notre richesse est le fruit de notre intelligence et de notre travail, et nous en retirons de la fierté. Si le peuple oubliait les puissantes interventions de Dieu, en sa faveur et attribuait ses richesses à sa propre force, l’Eternel le détruirait comme il avait détruit les nations païennes en Canaan.
Or souvent en s’attachant à nos richesses, nous nous rebellions contre Dieu, car nous souffrons (Psaumes 95.8). Mais pourquoi cela se produit-il ? Quand les hommes s’entêtent dans leur manière de faire au point d’endurcir leur cœur, ils se trouvent dans l’impossibilité de se tourner vers Dieu. Le Psalmiste nous avertit de ne pas faire comme les israélites qui dans le désert ont régulièrement résisté à la volonté de Dieu. Cela n’arrive pas d’un seul coup, mais suite à un choix délibéré et répété de mépriser la volonté divine.
Ainsi à travers ce choix délibéré, nous voyons que le rejet des dons de Dieu nous conduit à la dureté de notre cœur (Proverbes 29.1). L’homme qui en dépit d’avertissement répétés continus de pêcher sera subitement brisé et sans espoir qu’une nouvelle occasion favorable se présente. Nous ne pouvons pas savoir quand nous aurons notre dernière chance d’en tenir compte. Le moment où l’on nous montre qu’un changement est nécessaire est la meilleure pour passer à l’action.
En faite le refus d’écouter débouche souvent sur la perte d’audition (Zacharie 7.11-13). L’attitude consistant à ignorer où à refuser les avertissements de Dieu est aussi source d’endurcissement. Aux yeux de Dieu, les pratiques religieuses quelques soit leurs utilités ne peuvent jamais remplacer la pratique de la justice et encore moins celle de la foi. La sensibilité et soumission à ce qu’elle dit peuvent adoucir notre cœur et nous permettre de vivre comme nous le devrions. Or Les exigences ne sont pas d’observer le jeûne et d’offrir des sacrifices mais de faire le bien et d’avoir de la compassion pour le bien-être et la paix d’autrui. La Loi de Dieu met des restriction sur le cœur mais ils avaient rempli leurs esprits avec des préjudices contre la Parole de Dieu. Le Seigneur entend toujours le cri d’un pénitent au cœur brisé ; et ceux qui meurent impénitents et incroyants ne trouveront aucun remède ou refuge contre les souffrances qu’ils avaient méprisées et défiées durant leurs vies terrestres mais qu’ils ne seront pas capables alors de supporter.
Enfin le fait d’écouter Dieu, mais sans intention de lui obéir, débouche sur l’incapacité d’obéir. C’est pour cela que l’évangéliste Matthieu dans son livre (Matt 13.11-15), nous donne l’exemple de la Parabole du semeur. A travers ces quelques versets, l’auteur veut nous montrer que nous sommes responsables de bien gérer ce que nous possédons. Ces différentes formes de terrains correspondent à la façon dont les hommes réagissent à l’amour de la Parole de Dieu. Certains ne comprennent pas l’Evangile parce qu’ils ne sont pas prêts à l’accepter. Quand les hommes rejettent Dieu, la dureté de leur cœur les éloigne toujours plus de Dieu et rend inutile leur compréhension, déjà fort limitée. Les auditeurs négligents et insouciants sont une proie facile pour Satan ; qui est le grand assassin des âmes et le grand voleur de sermons, et sera certain de nous dérober la parole, si nous ne prenons pas soin de la garder sur notre cœur.
Par ailleurs, il est facile de nous dire d’accord avec Christ sans pour autant vouloir lui obéir. Il est facile de dénoncer les problèmes de ce monde et injustices sociales, sans pour autant changer notre manière de vivre.
En Conclusion, posons-nous une question qui pourrait être essentiel à notre réflexion : A la lumière de ce que nous avons dit depuis le début, sur ce que représente la vie éternelle avec Dieu, que valent nos préoccupations actuelles ? Si vous pouviez avoir tout ce que votre cœur désire, mais que vous perdez la vie éternelle, ces choses exerceraient-elles le même attrait sur vous ?
Mon souhait pour chacun de nous, c’est que nous faisons attention à ces avertisseurs sonores en tant que chrétiens.