Jean 8.32 :
JC dit cela à ces disciples. Où sort cette vérité ? Qui a donné cela ? C’est Dieu qui nous l’a donné. L’entretien qui suit dénote le malentendu avec les juifs. Jésus parle alors de l’esclavage du péché (v.34). La Bible traite de trois sortes d’esclavage : le plus lointain, celui du péché originel, celui de l’oppression des peuples et notre passé personnel. La promesse biblique nous permet de croire en une puissance supérieure capable de nous délivrer de la force que le passé représente dans notre vie (Esaïe 43 : 18-20).
Voici quelques avantages de l’étude de la Bible :
1. Héb 5.13-14 : Distinguer le bien du mal. C’est le jugement par la vérité.
2. Jean 5.39-40 : Familiariser avec Christ. JC nous dit que le vérité lui rend témoignage.
3. 2 Tim 3.15 : Donne la sagesse du salut.
4. Jean 17.17 : Sanctifie notre vie.
5. Jean 15.3 : La Parole nous justifie.
6.Eph 6.12, 17 : Elle nous affermit contre l’adversaire. Pour cela, il faut prendre l’épée de Justice.
7. Ps 119.11 : Elle nous donne la Victoire sur le péché. Je serre ta parole dans mon cœur.
8. 1 Pierre 1.23 : Elle produit en nous une vie nouvelle.
9.1 Pierre 2.2 : Elle nous donne une croissance spirituelle. C’est le lait spirituel de la vérité.
10. Es 44.7-8 ; Es 45.21 : Elle nous révèle le futur.
Voilà les avantages de la vérité, car elle nous libère de l’esclavage (esclavage du péché, du monde actuel, de sa vie personnelle).
L’image du papillon constitue une bonne illustration de l’expérience que Dieu nous souhaite voir vivre. Effectivement, les papillons sont des insectes à métamorphose complète. La larve, très différente de la forme adulte subit une transformation totale au cours d’un stade appelé chrysalide. De même la Bible parle d’une transformation complète du pécheur appelé à marcher en nouveauté de vie.
Jean 3 : 1-10 nous relate l’entretien entre Nicodème et Jésus. Pour entrer dans le royaume des cieux, il faut naître de nouveau. La nouvelle naissance est une naissance qui implique le Saint-Esprit conduisant notre vie. La première naissance est physique et nous confère la citoyenneté d’un pays. La deuxième naissance est spirituelle et nous confère la citoyenneté céleste. La nouvelle naissance implique la repentance et la conversion.
La repentance est un changement de disposition intérieure qui dépasse le simple regret d’avoir offensé Dieu. La conversion est un changement de disposition extérieure qui indique que notre vie a changé. Seule la parole du Christ est capable de susciter en nous un besoin de transformation. Actes 2 :37-38. Jésus parla à Nicodème de notre condition pourvoir et entrer dans le royaume de Dieu.
HISTOIRE DE LA RÉUNION
Au 17ème siècle, l’Europe entendait le rapport de récits émerveillés de navigateurs qui sillonnaient l’Océan Indien. Ils décrivaient Mascareignes (plus tard Ile Bourbon) comme étant « L’Ile la plus saine qui soit au monde ». La description était paradisiaque. A l’audition de ces récits, en 1685, Henri Duquesne forma le projet d’une république protestante à l’Ile Bourbon. Son nom : l’Ile d’Eden. Décrit comme « Ile où le lait et le miel devait couler comme en Canaan… »
Malheureusement l’évolution de l’histoire de l’installation d’habitants sur l’Ile avec son système esclavagiste fera de ce territoire non pas un paradis mais un enfer où la peur allait dominer : la peur de l’autre, des épidémies de maladies, des cataclysmes naturelles, des cyclones et des volcans, des âmes des morts, etc. La situation d’isolement extérieur et intérieur accentuait davantage le problème.
La confusion religieuse allait donner une force de l’imaginaire (appelé plus tard l’imaginaire réunionnais), des pratiques liées à la peur (cheveux maillés, cérémonie « poule noire ») et une tendance au culte populaire accentué. La religion populaire est un ensemble de cultes et de pratiques qui n’ont pas été instauré par une église officielle mais qui se sont forgés en milieu populaire au fil des années. La face cachée de la religion populaire est la sorcellerie.
Dans un milieu dominé par la peur et la confusion religieuse, la sorcellerie allait trouver un terrain favorable. Effectivement l’habitant de Bourbon et plus tard de la Réunion évitera toujours avec soin d’affronter l’autre en cas de conflit. Il déplace le lieu d’affrontement et le transpose dans le monde du pouvoir surnaturel. Il consulte le sorcier qui en réalité alimente, manipule et participe davantage à maintenir la peur.
La peur (héritage du passé) est un facteur qui ne favorise pas la repentance et la conversion. C’est pourquoi Jésus nous rassure : « N’ayez pas peur ! » (Matthieu 14 :27). Le roi Saül avait fait une magnifique expérience avec Dieu. Cependant un jour, il lui désobéit. Saül sentit sa rupture avec Dieu. Un sentiment de culpabilité était en lui mais son cœur ne changeait pas. Il voulait que Dieu ré intervienne comme avant mais sans que lui il ne change. Saül avait un problème avec son cœur et la position qu’il occupait. 1 Samuel 28, le roi consulte alors une sorcière qui fait apparaître une imitation du prophète Samuel ; Saül parle avec un Esprit. Il le fait parce qu’il a le sentiment que son Dieu ne parle pas. Il aggrave ainsi son drame.
La sorcellerie ne demande pas de transformation de cœur ni de conversion mais une contrepartie financière. Elle presque toujours liée à la peur et au sentiment qu’il n’y a pas d’autre recours possible pour sortir de son problème.
Par sa mort sur la croix, Jésus a vaincu toutes les puissances du mal (Colossiens 1 :15) et nous a ouvert tous les recours possibles.
Dans l’imaginaire réunionnais, la croix est le lieu de rencontre privilégié pour les âmes des morts. Dans la Bible, elle correspond à une puissance pour les vivants (1 Corinthiens 1 :18, 23-24). C’est la mort de Jésus, plus que le symbole de la croix en lui-même, qui est une puissance.
Jésus a prononcé 7 paroles sur la croix avant de mourir. Ces paroles contiennent des promesses d’un grand réconfort pour chaque croyant :
1 « Père pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Luc 23 :34
2 « En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Luc 23 :43
3 « Femme voici ton Fils. Voici ta mère. Jean 19 :26,27
4 « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Mat. 27 :26 – Mc. 15 :34
5 « J’ai soif. » Jean 19 :28
6 « Tout est accompli. » Jean 19 :30
7 « Père, je remets mon esprit entre tes mains ». Luc 23 :46
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Pasteur Jean Paul Vimbouly
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