« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur taule la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Genèse 1.26)
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu créa l’être humain ? Qu’avait-il donc en tête en créant de pareilles créatures à son image et à sa ressemblance ? Selon la Bible, l’homme fut créé pour rendre gloire à Dieu, et certes pas parce que le Seigneur le destinait à former un chœur cosmique qui le louerait à perpétuité ! En réalité, l’être humain contribue à la gloire de Dieu parce qu’il fut conçu en tout honneur pour jouir d’une communion empreinte d’amour avec le Père céleste.
Après les cinq premiers jours de la semaine de la création arriva le tour des animaux terrestres et de l’être humain. Le récit sacré dit que chacun des animaux fut créé « selon son espèce ». L’enseignement à tirer de cette expression est le principe de la diversité et de la multiplicité des êtres vivants créés par Dieu, exception faite de l’être humain. Ce principe, réitéré à plusieurs reprises dans le récit de la création, est ouvertement contraire au postulat transformiste de l’échelle successive allant des êtres les plus simples aux plus complexes, qui fonde la théorie de l’évolution, ce qui rend évolution et création complètement incompatibles. Dieu créa la vie déjà diversifiée, non sujette à la macroévolution de la transformation d’une espèce à l’autre. Par contre, la microévolution (ou les mutations mineures, les changements et adaptations à l’intérieur de l’espèce) fut ensuite possible ; elle arrive d’ailleurs encore aujourd’hui.
« Dès que la terre fut couverte de végétation et peuplée d’animaux innombrables, l’homme, chef-d’œuvre de la création, l’être pour lequel ce séjour enchanteur venait d’être préparé, fut appelé à l’existence. Il reçut la domination de tout ce qu’embrassaient ses regards. […] Tel est le récit sacré des origines du genre humain. Sa clarté et sa précision excluent toute idée erronée. ‘Dieu créa l’homme à son image.’ Il n’y a pas de mystère sous cette parole. Elle ne donne nullement lieu de supposer que l’homme n’est que le dernier échelon d’une lente évolution ayant son point de départ dans les organismes inférieurs de la vie animale ou végétale. Cette théorie annule l’œuvre grandiose du Créateur. » (Patriarches et prophètes, p. 24)
Adam fut créé pour avoir des relations personnelles avec Dieu, pour vivre dans une communion aimante avec lui, pour mouler son caractère sur celui du Seigneur, source d’inspiration et de sagesse, en le suivant jour après jour.
Cette même chance vous est offerte à l’instant même : saisissez-la ! Pour cela lisons le texte suivant :
« Dieu créa l‘homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et domines sur les poissons Je la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Genèse 1.27-28).
Voilà la déclaration la plus originale, la plus synthétique, la plus profonde qui puisse se faire en matière d’anthropologie biblique. Tous les mystères de la nature humaine y sont contenus : son individualité, sa liberté (ou son libre-arbitre), sa responsabilité morale, sa capacité intellectuelle, sa volonté, ses intuitions et ses aspirations innées.
En réalité, le Créateur conféra de l’autorité aux êtres humains, l’une des connotations qui impliquait d’être créés à son image et à sa ressemblance. Dieu est le détenteur de l’autorité et il voulut la partager avec les êtres humains pour qu’ils maintiennent un équilibre sain dans ce monde. Adam rut couronné roi en Éden (The S.D.A Bible Commentary, vol. 1, p. 1082). Le monde était à ses pieds afin qu’il puisse profiter de ses ressources. Il avait hérité d’une énorme richesse. Il devait dès lors dépendre de Dieu pour pouvoir orienter cette planète dans la direction voulue. En plus, Adam fut doté des capacités nécessaires à exercer sa puissance : « Créés pour être ‘l’image et la gloire de Dieu’ (1 Co 11.7), Adam et Eve avaient reçu des dons à la mesure de leur haute destinée. Par leur grâce et leur équilibre, leurs beaux traits réguliers, leur visage rayonnant de santé, de joie et d’espoir, ils ressemblaient de toute évidence à leur Créateur. Mais cette ressemblance n’était pas seulement physique. Chacune des facettes de leur esprit et de leur âme reflétait la gloire de Dieu. Adam et Eve, dotés de hautes qualités intellectuelles et spirituelles, n’étaient ‘qu’un peu inférieur [s] aux anges’ (Hé 2.7) ; aussi pouvaient-ils non seulement reconnaître a merveilles manifestes de l’univers, mais aussi saisir les responsabilités et les engagements moraux qui leur incombaient, » (Education, p. 23)
Mais nos premiers parents n’obéirent pas au Père céleste. Ils ne respectèrent pas son autorité et voulurent prendre ce qui ne leur appartenait pas, à savoir le finit i l’arbre défendu. Par cet acte, ils manifestèrent leur perte de confiance en Dieu et reconnurent la seigneurie de Satan sur ce monde, devenant ainsi ses sujets. Cette mauvaise décision entraîna misère et destruction. Depuis lors, l’être humain se dédie à détruire : d’abord la nature (saccage du milieu ambiant, pollution) ; ensuite son prochain (conflits et guerres) ; et finalement lui-même (vices, dévergondage, immoralité).
Aujourd’hui, il est grand temps de revenir à Dieu et de le reconnaître comme souverain et le sauveur du monde. C’est pour cela qu’il nous donna ce jour si merveilleux, ce jour de repos pour que nous revenions à Lui.
« Ainsi furent achevés les deux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son œuvre, qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant. » (Genèse 2.1-3)
Lors d’une de mes visites pastorales dans la ville espagnole de Bilbao, un paroissien voulut m’entretenir de la situation difficile qu’il vivait dans son foyer. Son épouse était une fervente catholique dont le directeur de conscience était le curé de l’église la plus importante de la ville. Ce prêtre l’incitait à adopter une attitude intransigeante envers la foi de son époux, ce qui rendait impossible toute vie commune pacifique dans cette famille. Subitement, une idée me traversa l’esprit :
– Dites à votre épouse qu’elle m’invite à déjeuner samedi prochain, ainsi que son directeur de conscience.
– Parlez-vous sérieusement, pasteur ? demanda l’homme.
– Bien sûr que si, répondis-je avec assurance.
Et la dame s’exécuta ! Lorsque le couple, le curé et moi nous sommes retrouvés attablés ensemble, j’ai lancé la question suivante :
– Que pouvons-nous faire, nous deux, ministres de l’Evangile, pour que ces époux se conduisent bien ?
Le prêtre éluda immédiatement toute réponse pour me lancer à un moment donné la remarque suivante ;
– Pourquoi les adventistes accordent-ils tant d’importance à l’observation du sabbat ? L’essentiel n’est-il pas de mettre à part un jour de la semaine pendant lequel rencontrer Dieu et lui rendre un culte ?
Il fallait lui donner une réponse convaincante. Après avoir réfléchi, je me suis souvenu de ce qu’avait écrit J. N. Andrews, dans son History of the Sabbath [Histoire du sabbat] : « L’importance du sabbat comme institution commémorative de la création consiste à toujours se souvenir de la véritable raison pour laquelle l’on doit adorer Dieu – parce qu’il est le Créateur, et que nous sommes ses créatures. »
Ellen White commente cette idée de la manière suivante : « Si ce jour (le sabbat) avait été universellement observé, les pensées et les affections des hommes se seraient tournées vers le Créateur comme objet de leur adoration et de leur culte, et jamais on n’aurait entendu parler d’un idolâtre, d’un incrédule ou d’un athée. » (La tragédie des siècles, p. 474)
Le directeur de conscience de l’épouse de notre frère ne répliqua rien. Le repas se termina aimablement et, durant un certain temps, la paix régna dans cette famille.
Cette semaine, rendez au sabbat la place qu’il mérite. Ne vous l’appropriez pas.
« C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé parla parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fuir de choses visibles. » (Hébreux 11.3)
La création procède de la manifestation de la sagesse et du pouvoir infinis de Dieu. Ellen White affirme que rien n’a précédé l’œuvre créatrice de Dieu : « (La théorie qui affirme que Dieu n’a pas créé la matière en amenant le monde à l’existence n’a pas de fondement.) Pour créer la terre, Dieu n’emprunta pas une matière préexistante. ‘Il dit, et la chose arrive ; il ordonne, et elle existe.’ Tout, que ce soit dans le domaine matériel ou spirituel, parut à la voix de l’Eternel et fut créé d’après ses desseins. Les deux et toute leur armée, la terre et tout ce qu’elle renferme vinrent à l’existence par le souffle de sa bouche. » (Rayons de Santé, p. 229)
La création relatée par la Genèse ne fut pas une opération réalisée sur une matière préexistante. La création à partir du néant et l’évolution à partir d’une matière préexistante sont deux concepts inconciliables et antagonistes sous divers aspects. Par exemple en ce qui concerne :
1. Le temps. Dieu créa le monde en six jours. L’évolution nécessite des millions d’années.
2. L’instrument. Dieu créa par sa parole. L’évolution s’effectue par des mutations et la sélection naturelle, c’est-à-dire la mort.
3. Le but. Dieu créa avec un dessein, un plan, un but. L’évolution îaisse tout au caprice du hasard.
4. Les résultats. Dieu se réjouit parce que tout ce qu’il avait créé était très bon. L’évolution donne naissance à une mécanique de mort et d’imperfection : ia sélection naturelle.
5. La création de l’homme. Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance. Dans l’évolution, Dieu dut recourir à un singe anthropoïde comme chaînon préalable aux hominidés.
6. Le salut ou la rançon de l’être déchu. Dieu rachète l’être humain au moyen de la croix, par l’intervention directe et historique du Dieu-homme. Dans l’évolution, le processus de restauration de l’homme se fait au moyen de la domination et de la prévalence des plus forts.
7. De nouveaux deux et une nouvelle terre. Dieu procédera à la création de nouveaux deux et d’une nouvelle terre (1 Co 15.52). Dans l’évolution, le processus doit se réaliser après des milliers, des millions de transformations intermédiaires.
Souvenez-vous que si Dieu eut le pouvoir de créer l’univers, il a aussi le pouvoir de transformer votre vie.
En résumé de ce que nous avons vu sur la création, le verset suivant nous dit :
« Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, cela était très bon. » (Genèse 1.31)
Le récit de la création affirme avec insistance que l’œuvre réalisée par Dieu était suprêmement bonne. L’adjectif bon, qui comporte plusieurs significations dans l’Ancien Testament, allant du moralement correct jusqu’au beau, agréable et utile, souligne particulièrement dans le récit que tout ce qui existe est bon parce que procédant de Dieu et correspondant au but pour lequel il fut créé. C’est-à-dire que l’effet produit par l’acte créateur coïncide avec la pensée et la volonté du Créateur. Cette idée s’oppose ouvertement aux mythes païens qui parlent d’un monde crée par des dieux capricieux, ou à la théorie d’un univers errant qui existe sans aucun but ou qui est malveillant parce qu’il représente une menace permanente pour la terre.
Rien d’imparfait n’est sorti des mains de Dieu. Tout ce qu’il fait est « très bon ». Toute chose, substance et forme, est apparue par la volonté créatrice, libre, provident et omnipotente de Dieu. Le monde créé n’est pas le meilleur des mondes possibles ni l’unique bon en son genre. La possibilité de son altération relève même de sa perfection. Mais sans elle, pas de liberté morale !
« Lorsqu’elle sortit des mains du Créateur, la terre était d’une éclatante beauté. Sa surface était ondulée de montagnes et de collines, parsemée de lacs délicieux et arrosée de superbes fleuves. […] L’air, exempt de tout miasme, de toute infection, était pur et sain. […] Et l’armée des anges, en contemplant cette scène, bénissait Dieu de ses œuvres merveilleuses. […] La création était désormais complète. […] L’Éden s’étalait sur la terre épanouie. Adam et Eve avaient un libre accès à l’arbre de vie. Nulle trace de péché, nulle ombre de mort ne ternissait cette superbe création. ‘Les étoiles du matin entonnaient des chants d’allégresse, et les fils de Dieu [les anges] poussaient des acclamations.’ (Job 38.7) […] Le Créateur avait jeté les fondements de la terre. Il l’avait enrichie de beauté et d’harmonie, parsemée d’objets utiles à l’homme, et y avait prodigué les merveilles de la terre et de la mer. » (Patriarches et prophètes, p. 21, 24)
Depuis la création, toutes les créatures, aussi bien le minuscule insecte que l’homme, dépendent journellement pour leur subsistance et leur bien-être de sa divine Providence.
N’oubliez pas que, quand ses bontés semblent être bien loin de votre expérience spirituelle et que ses miséricordes vous paraissent difficiles à contempler, il est là, toujours puissant pour vous sauver et vous révéler ses merveilles.
En Conclusion, Colossiens 1.16-17 nous dit : « … Car en lui ont été créées toutes /es choses qui sont dans les deux et sur la terre, les visibles el les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Ton! a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui… »
Ce texte n’affirme pas seulement que Christ fût un avec le Père dans l’œuvre de la création, mais qu’il est également celui qui assure sa subsistance. Si, comme vu précédemment, la Providence divine se manifesta pendant la semaine de la création avec toute sa puissance et sa prévention en faveur de l’homme, la même Providence et le même pouvoir soutiennent cette œuvre afin qu’elle ne se détruise pas. L’objet et la fin de la création fut l’être humain, qui devait être le bénéficiaire de l’équilibre cosmique, lequel fit de la planète Terre l’habitation d’un être à l’image et à la ressemblance divines. Après le péché, cette intervention providente de la divinité devint encore plus nécessaire pour que la rédemption de l’homme déchu parvienne à son terme avant que les forces de la nature, comme conséquence de son activité rebelle et inconséquente, ne s’altèrent et ne convertissent en chaos l’œuvre parfaite du Créateur. Christ fut et continue à être notre Providence.
Ellen White écrit à ce sujet : « Au commencement, Dieu était manifesté dans toutes les œuvres de la création, C’est le Christ qui a déployé les cieux et jeté les fondements de la terre. Sa main a placé les mondes dans l’espace et formé les fleurs des champs. C’est lui qui ‘soutient les montagnes par sa force’. ‘À lui appartient la mer – car c’est lui qui l’a créée.’ C’est lui qui a rempli la terre de beauté et l’air de chant. Sur tout ce qui se trouve sur la terre, dans les airs, et dans le ciel, il a gravé le message de l’amour du Père. » (Jésus-Christ, p. 10)
En lui subsiste le pouvoir qui maintient avec une précision mathématique les immenses astres de l’univers dans leurs orbites respectives, qui soutient lej particules de l’atome dans leurs orbites prédéterminées. En lui subsiste la grâce et la miséricorde qui maintiennent la nouvelle créature dans l’horizon du salut.
Mais il y a un Dieu dans les cieux… quand nous oublions que Jésus-est Dieu tout-puissant, créateur du monde et sustentateur de l’univers yeux merveilleux se posent aujourd’hui sur nos vies pour y répandre de larges bénédictions.
Laissez sa puissance transformatrice réparer les blessures présente] votre conscience et vous octroyer une paix absolue.
Extrait du Livre Méditation
Quotidienne Dans Les Cieux….