Texte de base.
Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ. Galates 3: 28
Méditation.
Nous vivons dans un monde où les questions de nationalité, d’ethnies ou d’origines sont à la base de beaucoup de conflits, de guerres ou d’incompréhension. La question du racisme et du communautarisme est un sujet d’actualité. Les différences sont exacerbés par des idéologies qui invitent à repousser l’autre, à voir en lui la source de tous les problèmes. Certains se basent même sur des concepts religieux et même bibliques pour affirmer leur haine de l’autre, de celui qui est différent.
Pour tant le texte biblique, lorsque nous prenons le temps de comprendre son message, va à l’encontre de ces idéologies. Le Christ n’a jamais prononcé une parole invitant à rejeter l’étranger. Du temps de Jésus, il y avait un sérieux contentieux entre les Juifs et les Samaritains. Ils ne se parlaient pas. Et les Juifs préféraient même faire un détour pour ne pas traverser le pays des Samaritains. Jésus, dans sa parabole du Bon Samaritain, va inviter les juifs à réfléchir. Dans cette parabole, Jésus met d’abord l’accent sur l’acte de bonté qui est fait avant de voir la nationalité de celui qui le fait. Jésus veut donc montrer que l’amour n’est pas l’exclusivité d’un peuple ou d’une religion. L’amour est dans le cœur de tous ceux qui ont accepté Jésus comme Sauveur quelque soit leur nationalités, leurs origines ou rangs sociales.
L’apôtre Paul va continuer dans cette optique. Dans sa lettre aux Galates, il explique que tous qui ont foi en Jésus mort sur la croix et ont été baptisés en Christ sont fils de Dieu. Il explique que ceux-là ont revêtu Christ. Ils vivent selon Christ.
Après cette démonstration, il prononce les mots de notre texte du jour: «Il n`y a plus ni Juif ni Grec, il n`y a plus ni esclave ni libre, il n`y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.»
Pour l’apôtre Paul, l’appartenance a l’Eglise fait disparaître toute velléité de revendications nationalistes ou ethniques. Lors que nous nous rassemblons en Eglise, les questions de nationalités, de rangs sociales, de niveau d’études disparaissent pour faire place à un peuple d’enfants de Dieu sauvés par grâce.
Quelque soit notre nationalité, notre seul besoin est de rencontrer Jésus et de comprendre que seul sa mort sur la croix nous apporte le salut. Seul le sang du Calvaire et l’intercession actuelle de Jésus nous donne droit à la vie éternelle.
L’Eglise n’est pas une communauté fermée sur elle-même qui fait le choix d’accueillir qu’une catégorie de personnes. C’est un lieu ouvert sur le monde pour crier le message du salut à tout être humain quelque soit sa nationalité. Dans l’Eglise de Dieu, celle qui répond à la définition biblique, il n’y a pas de racisme, de nationalisme ou de communautarisme. Nous devenons tous un en Jésus, enfants de Dieu et par voie de conséquence frères et sœurs.
Le message du salut est donc un remède contre le racisme. Et l’Eglise est le lieu où nous apprenons à vivre ensemble, en ne niant pas nos différences. Mais en faisant de ces différences un atout pour porter le message d’amour au monde.
Réflexions
M’arrive-t-il d’avoir des pensées racistes et xénophobes à propos de telle ou telle communauté? Suis-je conscient que le message du Christ est contraire à ces pensées?
Prière
Seigneur Jésus, merci pour ton sacrifice sur la croix. Merci de me sauver par ton sang. Merci aussi de sauver tout être humain qui le désire quelque soit son origine. Aide-moi à avoir l’attitude du Bon Samaritain. Au nom de Jésus.
Saxemard Guy-Emyl