Texte de base.
Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l`espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c`est la charité. 1 Corinthiens 13: 13
Méditation
«Dans l’humaine fraternité, il faut toutes sortes de talents pour produire un ensemble parfait. L’Eglise du Christ est composée d’hommes et de femmes aux dons variés et appartenant à toutes les classes de la société. Dieu ne veut pas que l’orgueil des hommes détruise le plan qu’il a édifié dans sa sagesse, c’est-à-dire cette combinaison de toutes les catégories d’esprits
et de tous les talents divers qui aboutissent à un tout harmonieux. Aucun aspect de la grande œuvre de Dieu ne doit être considéré d’après le rang social de ceux qui s’en occupent. Tous n’ont pas la même fonction, mais chacun a sa part dans la diffusion de la lumière. {ME 325.2}
Il ne doit donc pas y avoir de monopole, car la tâche appartient à tous, quelle que soient leur rang, leur richesse ou leur instruction. Il n’y a pas un rayon de lumière qui ne doive être apprécié à sa juste valeur. On doit permettre à tous les flambeaux de jeter leur lueur et reconnaître de bon cœur leur utilité. Que chacun puisse agir pour la vérité et la justice. Les intérêts des différentes classes de la société sont indissolublement liés. Nous sommes les maillons de la grande chaîne de l’humanité et nous ne pouvons, sans dommage, manquer de sympathie les uns à l’égard des autres. Il est impossible qu’une saine influence règne dans l’Eglise s’il n’y existe pas une sympathie et un intérêt communs.» Ministère évangélique, page 325
«Le Seigneur désire que les serviteurs qu’il s’est choisis apprennent à unir harmonieusement leurs efforts. Il peut sembler à l’un d’entre eux que le contraste entre ses dons et ceux de son compagnon de service est trop grand pour leur permettre de collaborer sans heurts. Mais tous deux doivent penser à la variété des esprits auxquels ils auront à faire: certaines personnes rejetteront le message de l’un, mais ouvriront leurs cœurs à l’Evangile tel qu’il leur sera présenté par l’autre. Lorsqu’ils auront compris cela, ils se mettront ensemble au travail, le cœur plein d’espoir. Leurs talents, quoique divers, seront sous le contrôle du même Esprit. Chacune de leurs paroles et chacun de leurs actes révéleront la bonté et l’amour. Si tous les serviteurs de Dieu accomplissent leur tâche avec fidélité, la prière du Christ pour l’unité sera exaucée et le monde connaîtra que nous sommes ses disciples.
C’est avec une sympathie confiante que les ministres de l’Evangile doivent travailler dans l’unité. Celui qui dit ou fait quelque chose qui tend à séparer les membres de l’Eglise du Christ s’oppose à la réalisation des desseins du Seigneur. Les disputes et les dissensions dans l’Eglise, le penchant à la suspicion, le manque de confiance, déshonorent le Christ. Dieu désire que ses serviteurs cultivent l’un pour l’autre l’affection chrétienne. La vraie religion unit les cœurs, non seulement au Christ, mais les uns aux autres. Quand nous comprenons ce que cela signifie que d’être ainsi étroitement unis au Christ et à nos frères, une sainte influence se dégage de notre personne, où que nous allions.» Ministère évangélique, page 472.
Réflexion
Que vous inspirent les citations ci-dessus? Relisez-les avec attention et prière. Le livre d’où est tiré cette citation s’adresse en priorité aux pasteurs et dirigeants d’église, qu’est-ce que cela vous inspire?
Prière
Seigneur, j’ai besoin de comprendre la question de mes relations avec les autres. J’ai besoin de réaliser que tu m’appelles à aimer les autres. J’ai besoin de réaliser que les dons dans l’Eglise sont complémentaires et que j’ai un rôle à jouer. Au nom de Jésus.
Saxemard Guy-Emyl