« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d`un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l`autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu`à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. » (Apocalypse 13 : 11 à 13)
Vous êtes-vous déjà posé la question suivante : Suis-je fidèle et loyal à Dieu ? Est-ce que ma vie est une vie d’obéissance à Dieu ? La réflexion d’aujourd’hui répond à une question importante : A qui devons-nous l’adoration ? Si nous apprenons à être fidèle et loyal à Dieu aujourd’hui, nous pourrons le faire durant les temps d’épreuve.
Dans l’original biblique, le texte grec semble insinuer que la seconde bête a les mêmes caractéristiques que la première bête. Il s’agit d’une nation. Il œuvre en étroite collaboration avec la première bête. Le texte grec traduit par monter de la terre fait référence à la croissance des plantes. Ce mot est utilisé dans Matthieu 13 :7. Ce terme attire l’attention sur un processus d’émergence. Le prophète voit l’action en plein développement.
La première bête surgit de la mer (Apocalypse 13 : 1). Comme la mer représente des peuples et des nations (Apocalypse 13 : 1, Apocalypse 17 : 1 et 2, Apocalypse 17 : 8), il est raisonnable de considérer que la terre représente une région peu peuplée, qui deviendra avec le temps une grande nation. Les théologiens adventistes ont vu dans cette seconde bête un symbole des Etats-Unis d’Amérique. Cette puissance a accompli exactement les caractéristiques de la prophétie. Quand la première bête souffrait de la blessure mortelle en 1798 (Apocalypse 13 : 10), les Etats-Unis connaissaient une extension de sa puissance.
La bête avait deux cornes comme ceux d’un agneau. Le livre de l’Apocalypse utilise 28 fois le mot agneau en référence à Jésus. Les cornes sont utilisées dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse comme symbole d’un pouvoir gouvernemental. Ainsi, la bête qui sort de la terre, quand Jean la vit, utilisait son pouvoir d’une manière quasi chrétienne.
Il y a un contraste notable entre l’apparence et les actions de la bête. En apparence, elle est inoffensive, mais dans ses actions, elle est persécutrice et cruelle comme le révèle les versets d’Apocalypse 13 : 12 à 18. La seconde bête a exécuté ses plans avec méthodes pour inciter les hommes à adorer la première bête en utilisant des prodiges mensongers, des prétendus miracles et par des censures sévères.
Ceux qui adorent Dieu se distinguent par le fait qu’ils observent les commandements de Dieu. Les adorateurs de la bête, quant à eux, se distinguent spécialement par le fait qu’ils ont changé le monument du souvenir du Créateur (le jour du sabbat), pour exalter le premier jour de la semaine prétendant ainsi qu’il s’agit du jour du Seigneur.
La prophétie présente le protestantisme avec des cornes semblables à celles d’un agneau, mais qui parle comme un dragon. Beaucoup aujourd’hui suivent la voix du dragon. Il y a des questions dans la vie que chacun doit se poser. Il ne s’agit pas ici d’une simple question de religion mais de savoir si nous adorons pleinement Dieu ou pas. Notre réponse dira où nous passerons l’éternité.
Ma Prière
Père, ce que ta parole enseigne est souvent difficile à entendre et m’oblige à réfléchir à ce que je fais aujourd’hui. Alors que ce monde est en pleine confusion, je veux personnellement te servir et vivre selon la vérité. Ouvre mon intelligence afin que je comprenne ! Au nom de Jésus ! Amen.
Réflexion et Analyse
- Dieu a-t-il un peuple sur cette terre qui obéi à sa Parole ?
- A la lumière de ce qu’enseigne la Parole de Dieu, est-ce que je fais partie de ce peuple ?
Saxemard Guy-Emyl