Texte de base
« Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien.» Psaume 139 : 14
Méditation
Nous vivons dans une société dans laquelle beaucoup ne trouvent plus leur place. Dès que vous ne répondez pas à certains standards, vous êtes mis de côté. Aujourd’hui, ce n’est plus l’humain qui est important, c’est le profit. Et dans cette société du profit, beaucoup ont du mal à suivre. Tout est fait pour écarter Dieu. Moins on fait référence au religieux, mieux c’est. Le vécu de la foi est renvoyé dans la sphère privé. On nous demande donc d’être schizophrènes. Religieux chez nous et simplement humaniste en public.
Pour tout chrétien qui se respecte et qui a compris l’enseignement biblique, cela est impossible. Notre vie, nos valeurs, nos choix, notre conception de la vie découlent de notre relation avec Dieu. Dans le contexte biblique, il nous est impossible de séparer ce que nous croyons de ce nous faisons. Impossible de vivre en relation avec Dieu seulement dans la sphère privée. Cette relation avec Dieu déborde vers l’extérieur. Ainsi, le christianisme ne se vit pas dans le secret. Cela se remarque. Cela se voit.
Beaucoup de nos contemporains ont du mal à trouver un sens à leur existence. Avoir de l’argent, c’est important. Mais cela ne donne pas toujours un sens à l’existence. Beaucoup aujourd’hui en arrive à se suicider au travail. Jamais le monde du travail n’a compté autant de personne déprimée et dépressive. De personne qui ne voit plus l’utilité de ce qu’ils font. Ils n’ont pas l’impression de s’épanouir personnellement et d’être utile à la communauté.
Vous l’avez constaté comme moi : plus une société rejette Dieu, plus ceux qui la composent ont du mal à trouver un sens à leur vie. Pour faire face à la perte de sens et au vide de leur existence, il se tourne vers toute sorte d’activités capables de faire monter leur adrénaline. Nous avons dans cette société une propension à vouloir aller au bout de nos limites, à toucher l’extrême et à nous faire peur. A vivre aux frontières de la vie. A vouloir côtoyer la mort pour mieux se sentir en vie. Cela se voit dans certains sports (vitesse, sport extrême, poursuite de records même si pour y arriver, il faut se doper, …), dans certaines habitudes de vie (insécurité routière, prise de risque, banalisation de produits néfastes pour la santé,…).
L’homme vit une fuite en avant pour soulager la perte de sens de son existence. La production cinématographique aujourd’hui en est un exemple. Pour fuir la réalité, il se crée des mondes où tout est possible. Où il peut donner libre cours à son imagination, soit en créant un monde idéal soit en donnant libre cours à sa rage intérieure.
Ce vide et cette perte de sens ne trouvent sa solution que dans une relation pleine et entière avec Dieu. Notre vie ne prend du sens et devient utile à la communauté que lorsque nous acceptons le projet de Dieu. Il n’y a que ce projet qui donne du sens à notre vie. Il n’y a que ce projet qui nous permet de vivre au présent sans avoir peur de l’avenir. Demain, nous continuerons cette réflexion.
Esprit de prophétie
« Dans le service rituel israélite, tout sacrifice devait être sans défaut. L’Ecriture nous demande d’offrir nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui constitue de notre part un culte raisonnable. Nous sommes l’ouvrage de Dieu. Méditant sur l’œuvre de Dieu dans l’homme, le Psalmiste s’écrie: “Je suis une créature si merveilleuse.” Psaumes 139:14. De nombreux savants possèdent la théorie de la vérité sans comprendre les lois qui régissent leur être. Dieu nous a confié des dons et des talents; nous devons en tirer le meilleur profit, en tant que ses fils et ses filles. Si nous sacrifions nos énergies mentales et physiques à de mauvaises habitudes ou à de pernicieuses inclinations, il nous sera impossible d’honorer Dieu comme nous le devrions. » Conseils sur la nutrition et les aliments, page 22.
« A travers les siècles, l’accession aux richesses et aux honneurs a toujours constitué une menace pour l’humilité et la spiritualité. C’est au moment où un homme réussit, où ses semblables parlent de lui favorablement, qu’il est en grand danger. L’homme conserve toujours sa nature humaine. La prospérité spirituelle ne peut être maintenue qu’aussi longtemps que l’homme sent sa dépendance totale envers Dieu pour l’acquisition de la sagesse et de la perfection du caractère. Et ceux qui ont le mieux conscience de leur besoin de dépendre de Dieu sont généralement ceux qui disposent le moins de richesses ou d’honneurs humains pour s’y appuyer.» Conseils à l’économe, page 153
Ma prière pour aujourd’hui :
Seigneur, aide-moi à du discernement sur la société qui m’entoure ! Aide-moi à prendre les bonnes décisions celle qui entrent dans le cadre de ton projet pour moi ! Au nom de Jésus. Amen.
Saxemard Guy-Emyl