Texte de base
« Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu`un seul corps, ainsi en est-il de Christ..» 1 Corinthiens 12 : 12
Méditation
Lors d’un séminaire avec des jeunes, je discute avec eux concernant l’Eglise. J’ai été assez étonné de leur vision de l’Eglise. Pour beaucoup de jeunes, l’Eglise est simplement le lieu ou vient assister à un programme. L’Eglise est comme un supermarché où chacun vient se servir selon ses humeurs du moment. Pourtant lorsque je lis les écrits principalement de l’apôtre Paul sur la définition de l’Eglise, il en sort véritablement autre chose. L’Eglise est d’abord le lieu de la relation. Pour lui, le plus important reste le rétablissement de la relation. Une relation basée sur un amour inconditionnel pour tous ceux qui sont membres du corps de Christ.
Dans l’Eglise, nous sommes dépendants les uns des autres. Nous prenons soin les uns des autres. Nous veillons les uns des autres. Nous nous entraidons les uns les autres. Nous nous montrons de l’amour les uns aux autres. Nous nous pardonnons les uns les autres.
Pour bien comprendre la question des relations dans l’Eglise, il est important de comprendre le problème du péché. Le péché a brisé des relations entre Dieu et l’être humain, mais aussi entre l’homme et son prochain. Depuis le péché, l’homme se replie sur lui-même et développe un égoïsme qui le conduit à considérer l’autre comme un ennemi. Le péché l’amène à ne faire confiance ni à Dieu ni à son prochain. Nous avons développé un individualisme à outrance où chacun fait ce qu’il veut sans penser à l’impact de son comportement sur la vie des autres. L’important, c’est la satisfaction du moi, et tant pis si l’autre n’est pas content ou si cela le gêne. Nous sommes égoïstes au point où même la vie et l’intégrité physique de l’autre nous importe peu.
Le plan du salut a pour but de rétablir les relations et de corriger les dégâts du péché en nous. Jésus se présente comme le pont qui nous unit à Dieu et aux autres. Accepter Jésus comme mon Sauveur et Seigneur, c’est me réconcilier avec Dieu et avec les autres. Lorsque j’accepte Jésus, je ne conçois plus les relations comme avant ni comme le monde les décrit. Lorsque je rencontre Jésus, je ne suis plus dans un fonctionnement solitaire mais dans un fonctionnement solidaire. Un fonctionnement solitaire qui va au-delà de la culture ou de la nationalité. Qui dépasse les couleurs de peau et le niveau social. Une solidarité qui me permet de voir l’autre avec les yeux du jésus qui habite en moi. De le voir comme quelqu’un qui a aussi besoin de la grâce de Dieu.
Cette relation se développe au fur et à mesure de ma relation avec Jésus. Dans nos communautés, nous sommes appelés à nous donner de l’amour, à manifester concrètement de l’amour. L’Eglise doit être le lieu où chacun se sent accepté pleinement non pour ce qu’il peut apporter, mais parce qu’il est une âme pour laquelle Christ est mort.
Dans l’Eglise, je réintègre le projet de Dieu pour l’humanité. Un projet basé sur l’amour, sur l’interdépendance et la solidarité. Tout cela dans un esprit désintéressé.
Si l’Eglise regroupe ceux qui sont sauvés en Jésus, ceux qui ont trouvé LA solution aux problèmes du péché ; cela signifie que leur relation entre eux est totalement différente de ce que propose le monde. Nos relations dans l’Eglise sont fondamentalement différentes. Elles sont basées sur d’autres principes, celles du ciel. Comment concevez-vous vos relations avec vos frères et sœurs dans la communauté qu’est l’Eglise ? Sont-ils guidés par l’amour, l’amour vrai qui vient de Jésus ? L’amour inconditionnel que seul Dieu peut donner ?
Si l’Eglise doit jouer son rôle de lumière, nous devons comprendre que l’Eglise est le lieu de la relation renouvelé en Jésus-Christ.
Esprit de prophétie
« Une des plus grandes preuves de la vraie conversion réside dans l’amour que l’on ressent pour Dieu et le prochain. Les hommes qui acceptent Jésus comme Rédempteur éprouvent une affection profonde et sincère pour ceux qui partagent cette précieuse foi.» Conquérants pacifiques, page 232.
« Le christianisme est le révélateur de l’affection fraternelle la plus tendre… Le Christ s’attend à recevoir l’amour suprême des êtres qu’il a créés. Et il exige également que l’homme porte un regard de tendresse sur ses compagnons. Toute âme sauvée le sera par l’amour, dont la source est en Dieu. La vraie conversion renonce à l’égoïsme et lui préfère une affection sanctifiée pour Dieu et pour les autres.» Messages choisis 1, page 134, 135
Ma prière pour aujourd’hui :
Seigneur, j’ai besoin de comprendre ton plan en ce qui concerne mes relations avec les autres. Ouvre mes yeux et mon esprits afin que je discerne ta volonté à ce sujet. Au nom de Jésus. Amen.
Saxemard Guy-Emyl