« Alors on vous persécutera et l’on vous mettra à mort. Toutes les nations vous haïront à cause de moi » (Matthieu 24:9).
Deux cent quarante torches humaines projetaient une sinistre lumière sur les jardins du palais. De son balcon, l’empereur Dioclétien se délectait de ce spectacle morbide. Le cri d’agonie de ces centaines de chrétiens en feu déchirait l’air. Leur seul crime : croire en Jésus-Christ et obéir à sa parole.
Dioclétien était arrivé au pouvoir deux ans auparavant, en 303 apr. J-C. Il commença par ordonner qu’on brûle tous les livres sacrés et qu’on détruise les églises. Ceux qui refusaient de renoncer à leur foi étaient tués et leurs maisons brûlées. On raconte que l’empereur avait fait construire un monument avec l’inscription : « en l’honneur de l’extermination de la superstition des chrétiens ». Ce fut la plus cruelle des persécutions de l’Histoire.
Les premiers siècles de l’ère chrétienne furent marqués par de tragiques épisodes dont on se souvient avec peine. Mais, aucune chance que cela se reproduise, n’est-ce pas ? Eh bien, si ! Les persécutions refirent surface au Moyen Age.
Cette fois, c’est l’Eglise chrétienne elle-même qui persécuta les groupes de croyants qui s’appliquaient à étudier et obéir à la Bible comme unique source de foi et de doctrine. Jugés hérétiques, ils furent punis de mort à cause de leur obéissance à la Parole de Dieu (Matthieu 24:9).
Cela remonte à des centaines d’années. Aujourd’hui, il serait invraisemblable qu’un individu soit persécuté à cause de ses croyances religieuses. Néanmoins, Jésus déclare catégoriquement que, peu avant son retour sur terre, un autre groupe de chrétiens sera persécuté à cause de son engagement à suivre également la Bible.
Au chapitre 5, qui traite des catastrophes naturelles, nous avons vu que Jésus a annoncé des signes extraordinaires dans le soleil, la lune et les étoiles. « Cependant, en ces jours-là, après ce temps de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tomberont du ciel ; les puissances célestes seront ébranlées » (Marc 13:24, 25). Le Maître précise que ces choses arriveront « après la tribulation ». De quelle tribulation s’agit-il ? L’explication continue : « Alors on vous persécutera et l’on vous mettra à mort. Toutes les nations vous haïront à cause de moi » (Matthieu 24:9; voir aussi Apocalypse 12).
Cela implique-t-il que le monde connaîtra une autre série de persécutions avant le retour du Christ ? De quel type de persécution s’agira-t-il ? Et quelle en sera la cause ? Quiconque aime la vérité ne peut rester indifférent face à cette question. Il en va de la destinée de chaque être humain.
Avant d’aller plus loin, nous devons nous rappeler que tout au long de l’histoire Dieu a eu un ennemi qui est un as en matière de tromperie. Ce dernier a tenté de prendre le contrôle de l’humanité par le biais de mensonges. Le livre de l’Apocalypse le désigne comme le diable et Satan (Apocalypse 12:9). Jean le décrit comme un dragon (versets 3, 9). Le dragon use de divers stratagèmes pour parvenir à ses fins. Par ses mensonges, il réussit à séduire une multitude, et même, si c’était possible, les “élus”, selon ce que dit Jésus lui-même. Bien qu’il obtienne de bons résultats au moyen de la séduction et de la supercherie, il existe un groupe de personnes qui demeure fidèle à l’étude de la Bible et ne se laisse pas prendre au piège. Que peut faire l’ennemi contre ceux-là ? Débordant de rage, il les persécute. Quand il ne peut obtenir quelque chose d’une certaine manière, il tentera une autre approche.
Le livre de l’Apocalypse parle de la persécution et Jésus précise que ce sera l’un des derniers signes de son retour sur terre. Jean raconte que, dans sa vision, « furieux contre la femme, le dragon s’en alla faire la guerre au reste de ses enfants, c’est-à-dire à « ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et qui s’attachent au témoignage rendu par Jésus » (verset 17). Qui est cette femme persécutée par le dragon ? Qui incarne-t-elle ? Dans la Bible, la femme symbolise souvent l’Eglise (cf. Apocalypse 12:1 ; Ephésiens 5:25-32 ; 2 Corinthiens 11:2). Une femme pure, vêtue de blanc, représente l’église de Dieu (Apocalypse 12:1, 5) ; une femme impure, vêtue de pourpre, l’église qui est devenue l’ennemie de Dieu (Apocalypse 17).
La femme persécutée est le symbole de ceux qui restent fidèles à Dieu. Jean la décrit ainsi : « Alors un signe grandiose apparut dans le ciel : c’était une femme. Elle avait pour vêtement le soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête » (Apocalypse 12:1)
Cette femme (l’église) est persécutée par le dragon (Satan) tout au long de l’histoire. Pris d’une violente haine en voyant qu’elle ne se fie pas à ses mensonges, il l’attaque sans relâche. Elle, s’accroche fermement à la Parole de Dieu. Jean lui-même, exilé sur l’île de Patmos, en est un exemple. C’est là qu’il écrivit le livre de l’Apocalypse : « Moi, Jean, votre frère, qui partage avec vous la détresse, le royaume et la persévérance dans l’union avec Jésus, j’étais dans l’île de Patmos parce que j’avais proclamé la Parole de Dieu et le témoignage rendu par Jésus » (Apocalypse 1:9).
Jean fut exilé pour deux raisons, la Parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, qui peuvent être résumés en une seule : son amour pour Jésus. Si tu aimes le Seigneur, tu seras tout naturellement fidèle à sa Parole. Et si tu respectes sa Parole, il n’y a pas moyen que tu acceptes les mensonges et les supercheries du dragon. Cela le rend furieux. Voilà pourquoi il persécute ceux qui persistent à obéir aux enseignements divins.
Cette persécution n’affecte pas ceux qui portent simplement le nom de chrétiens. Si je suis un chrétien, mais que j’ignore la vérité et suis les faux enseignements de l’ennemi, il n’a aucune raison de s’en prendre à moi. Il me laisse en paix. La persécution ne vise que ceux qui rejettent le mensonge et restent fidèles à ce que la Bible enseigne.
Aux temps de la persécution, la majorité choisira de ne pas résister. Quant à ceux qui s’accrocheront aux enseignements de la Bible, ils seront qualifiés de radicaux d’étroits d’esprit et de politiquement incorrects. De nos jours, y a-t-il plus infréquentable qu’une personne politiquement incorrecte ? Et qui pourrait mieux porter l’étiquette de politiquement incorrecte si ce n’est une personne qui refuse de rabaisser ses valeurs ou de compromettre ses principes, qui ne pense pas comme la majorité et qui refuse d’accepter tout ce que les autres acceptent facilement ?
Ces persécutés se montrent particulièrement intraitables sur des questions que la majorité considère futiles. Dans Apocalypse 12:17, le dragon persécute la femme ainsi que « le reste de ses enfants », qui est l’église des derniers jours, parce qu’ils persistent à obéir à Dieu, conformément à sa Parole. Il faut remarquer deux caractéristiques essentielles de l’église aux temps de la fin : elle garde les commandements de Dieu et s’attache au témoignage rendu par Jésus (Apocalypse 12:17; 14:12). Ce sont les mêmes raisons qui ont conduit Jean à l’exil sur l’île de Patmos, à savoir la fidélité et l’obéissance à Dieu et à sa Parole.
Aujourd’hui, beaucoup trouvent que les commandements de Dieu ne sont d’aucune utilité aux chrétiens. Bien des croyants sont d’avis que la loi a été clouée à la Croix, ce qui fait que les chrétiens ne devraient plus en tenir compte. Néanmoins, l’église du reste se démarque de la foule, précisément en s’appliquant à être fidèles à Jésus et à obéir à ses commandements. Cela peut sembler être un détail futile pour beaucoup, mais l’obéissance aux principes éternels de la Parole de Dieu n’est pas contestable.
Dans Apocalypse 13, le dragon réapparaît. Cette fois, il confie son pouvoir à une étrange bête. Dans le langage prophétique, une « bête » symbolise un royaume ou une puissance (cf., par exemple, Daniel 7:16, 17). Jean dit de cette bête : « II lui fut même permis de faire la guerre à ceux qui appartiennent à Dieu et de les vaincre. Elle reçut autorité sur tout peuple, toute tribu, toute langue et toute nation » (Apocalypse 13:7).
Cette nouvelle puissance se met à persécuter le peuple de Dieu. « Tous les habitants de la terre l’adoreront, tous ceux dont le nom n’est pas inscrit […] dans le livre de vie de l’Agneau » (verset 8).
D’après le livre d’Apocalypse, dans les derniers jours, une certaine puissance religieuse va acquérir une grande autorité, être adorée, respectée par une multitude, et vénérée par des rois et des princes. Mais, en parallèle, elle persécutera ceux qui refusent son autorité pour les forcer à s’y soumettre. Qui rejettera l’autorité de la bête ? Ceux qui s’attachent à Jésus et à sa Parole.
Il y a plus encore. La prophétie affirme que dans les derniers jours s’élèvera une puissance politique qui soutiendra la puissance religieuse en question. C’est la deuxième bête d’Apocalypse 13, celle qui reçoit l’autorité de la main du dragon. L’apôtre Jean la décrit ainsi : « Ensuite je vis une autre bête monter de la terre. […] Elle amena tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front. Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom » (versets 11 -17).
Les gens ne pourront rien vendre ni acheter s’ils n’ont pas la « marque de la bête ». Pour comprendre cela, il faut d’abord connaître, en opposition, la « marque de Dieu ». S’il est vrai que la bête marque ses adeptes, il est aussi vrai que Dieu en fart de même avec ses fidèles enfants, ceux qu’il appelle « saints ».
Plus haut dans le texte, Jean avait déclaré : « Après cela, je vis quatre anges ; ils se tenaient debout aux quatre coins de la terre. Ils retenaient les quatre vents de la terre pour qu’aucun vent ne souffle ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre » (Apocalypse 7:1). Ce passage illustre la destruction finale de la terre au second avènement du Christ. Quatre anges retiennent les vents de la destruction. Pourquoi donc ? La réponse se trouve dans les versets suivants : « Et je vis un autre ange monter du côté de l’Orient. Il tenait le sceau du Dieu vivant. Il cria d’une voix forte aux quatre anges auxquels Dieu avait donné le pouvoir de ravager la terre et la mer. Il leur dit : Ne faites pas de mal à la terre, à la mer, ni aux arbres, tant que nous n’avons pas marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu » (versets 2,3). Notez que l’ange ordonne aux quatre premiers de « ne pas faire de mal à la terre tant que les serviteurs de Dieu n’ont pas été marqués de son sceau.»
A l’heure même où vous lisez ces lignes, nous vivons un des moments les plus cruciaux de l’histoire du monde, un fait dont, malheureusement, peu de gens se rendent compte. Ceux qui reçoivent le sceau de Dieu échapperont à la destruction finale, tandis que, selon Jean, « celui qui adore la bête et son image et qui accepte de recevoir sa marque sur le front et sur la main, devra aussi boire du vin de la fureur de Dieu » (Apocalypse 14:9,10).
Le livre de l’Apocalypse décrit deux grands dirigeants. Chacun d’eux a ses adeptes, qu’ils veulent identifier d’une manière particulière. Le dragon les marque du sceau de la bête, et Jésus marque les siens du sceau de Dieu.
Mais qu’est-ce que le sceau de Dieu ? En le découvrant, nous pouvons connaître aussi la nature du sceau de la bête. Un sceau est une marque distinctive. Il porte le nom ou le statut du propriétaire et révèle l’étendue de son autorité.
Le sceau de Dieu représente son autorité, sa loi et les principes éternels de son gouvernement divin. La marque de la bête cache aussi une certaine autorité, et ce sont les ordonnances et les principes fallacieux de l’ennemi. Derrière le sceau de Dieu se trouve son désir de nous sauver, et derrière la marque de la bête l’intention de détruire. Derrière le sceau de Dieu se trouvent le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et derrière la marque de la bête le dragon, la bête et le faux prophète (cf. Apocalypse 16). Le sceau de Dieu est apposé sur ceux qui « ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7:14). La marque de la bête caractérise ceux qui adorent la puissance trompeuse, celle-là même qui prétend, à tort, détenir l’autorité divine.
La Bible contient un certain nombre de versets qui expliquent la nature du sceau de Dieu. On lit, par exemple : « Faites de mes jours de sabbat des jours saints pour qu’ils servent de signe entre moi et vous, afin que vous reconnaissiez que moi, l’Eternel, je suis votre Dieu » (Ezéchiel 20:20). D’après ce passage, le sabbat est un signe d’obéissance pour l’église chrétienne. Dieu n’a pas donné le sabbat à Israël uniquement. Il l’a institué depuis la création du monde (Genèse 2:1-3), et le peuple de Dieu l’observait déjà avant qu’il ne leur donne la table des Dix Commandements au Mont Sinaï (Exode 16:23-30). Jésus respectait le commandement du sabbat (Luc 4.16). Les apôtres honoraient ce jour avant la crucifixion et même après la résurrection et l’ascension de Jésus (Actes 18:1-5). L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit : « En effet il est dit quelque part à propos du septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de tout son travail; […] C’est donc qu’un repos reste pour le peuple de Dieu, un repos semblable à celui de Dieu le septième jour » (Hébreux 4:4-9).
L’ennemi connaît la Bible. Il reconnaît les enseignements de la Parole de Dieu. Mais il est depuis le commencement, un menteur et un ennemi de la vérité. Donc que fait-il ? Il déguise la vérité, la mélange à un mensonge et la transmet en utilisant ses artifices de séduction. Bilan : des foules se mettent à le suivre, à lui obéir et à croire en ce qu’il prêche. Mais il existe un autre groupe de personnes qui aime Jésus et obéit à ses commandements. Ceux-là ne se laissent pas prendre au piège.
La récompense, quand on obéit à la Parole de Dieu et qu’on est fidèle à Jésus, est de taille. Le dragon s’acharnera contre eux. Au moyen d’une pression religieuse et politique, il mettra en œuvre l’une des plus grandes persécutions religieuses de tous les temps. C’est là une prophétie. Cela ne peut être évité. Et ce sera encore un autre signe du retour proche de Jésus. Le prophète Daniel dit : « Ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis que des nations existent jusqu’à ce moment-là » (Daniel 12:1).
D’après Jésus lui-même, la persécution aura lieu avant l’impressionnant phénomène naturel qui se manifestera dans le soleil, dans la lune, et dans les étoiles. Luc décrit cela ainsi : « II y aura de grands tremblements déterre et, en divers lieux, des famines et des épidémies séviront ; des phénomènes terrifiants se produiront et, dans le ciel, des signes extraordinaires apparaîtront. Mais, auparavant, on se saisira de vous, on vous persécutera […]. A cause de moi, vous serez traînés devant des rois et des gouverneurs. […] Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, vos proches et vos amis, qui feront mettre à mort plusieurs d’entre vous. Tout le monde vous haïra à cause de moi » (Luc 21.11 -17). Notez l’étendue et le degré de cruauté d’une telle persécution. Les membres d’une même fratrie et des amis se trahiront entre eux. Parents et enfants se retourneront les uns contre les autres.
Il est vrai qu’à l’origine Jésus parle de la persécution que les chrétiens ont endurée sous le commandement des Romains au premier siècle de notre ère, mais il est aussi vrai que cette persécution se répétera dans les derniers jours de notre histoire. Rappelons-nous que le Maître, ici, répondait à une question posée par les disciples à l’égard de la destruction du Temple et de la fin du monde.
Cette persécution finale sera la pire de toutes et la plus cruelle de tous les temps. Des innocents seront humiliés et victimes d’atrocités, simplement à cause de leur refus de se soumettre à la puissance religieuse dominante. Une autorité politique y apportera son soutien. Derrière tout ce manège se cache le dragon.
Revenons au sceau de Dieu. Comme nous l’avons vu, la Bible nous dit qu’il s’agit du sabbat, le samedi et septième jour de la semaine. Ceci nous ramène à la question préoccupante concernant la nature de la marque de la bête. Pour mieux comprendre, nous nous tournerons vers le treizième chapitre du livre de l’Apocalypse. Pour rappel, il est ici question à la fois d’une puissance religieuse et d’une puissance politique qui, « par les signes miraculeux qu’il lui fut donné d’accomplir au service de la première bête, [elle] égarait tous les habitants de la terre, et leur demandait de faire une image de la bête » (Apocalypse 13:14).
Une autre figure symbolique apparaît à présent au devant de la scène : une image de la bête. Une image est une représentation ou un symbole de quelque chose. Lorsque vous pensez aux couleurs du drapeau de votre pays, cela vous rappelle d’où vous venez, parce que le drapeau représente le pays. De la même manière, si l’autorité de Dieu s’exprime au travers d’un sceau, le sceau de Dieu qui est le sabbat, quel est alors la marque, le sceau qui caractérise l’autorité de l’ennemi de Dieu ? Ce doit être une contrefaçon du sceau de Dieu, le sabbat, par conséquent un autre jour d’adoration.
Avant tout, il nous faut être assuré que la Bible ne contient aucun texte qui laisse supposer que le septième jour n’est plus le véritable jour de repos. A un moment de l’Histoire, il y a eu une autorité qui se disait divine et qui a décrété l’observation du sabbat un autre jour que le samedi, à savoir le dimanche. Bien des gens croient sincèrement qu’il est bon d’honorer le dimanche parce que c’est le jour où le Seigneur est ressuscité. Il est vrai que la résurrection a eu lieu un dimanche, mais il n’est écrit nulle part dans la Bible qu’à cause de cela le sabbat n’est plus un jour sacré et qu’il a été, remplacé par le dimanche, devenu jour de repos et d’adoration.
L’observation du dimanche est d’origine totalement païenne. Aux temps des Romains, les adorateurs du soleil considéraient ce jour comme spécial. Voilà pourquoi, dans plusieurs langues, comme pour l’anglais Sunday, le dimanche signifie jour du soleil.
L’observation du dimanche dans la religion chrétienne a débuté bien des années après l’ascension de Jésus et la mort des apôtres. Plusieurs facteurs ont conduit à ce changement. Tout d’abord, il y eut la révolte des Juifs qui cherchaient à se défaire de l’occupation romaine. Lorsque les autorités romaines se mirent à réprimer les Juifs, des chrétiens, qui, eux aussi, observaient le sabbat, se retrouvèrent mêlés à la persécution. Pour éviter toute confusion, certains chrétiens décidèrent d’observer le dimanche à la place du samedi. Mais il n’existe aucune justification biblique à ce changement.
Le dimanche fut officiellement proclamé jour de repos pour l’église chrétienne en 331 sous le règne de l’empereur Constantin. L’influence de l’empereur fut décisive quant à l’instauration formelle du dimanche comme jour d’adoration.
Aujourd’hui l’église catholique admet sans aucune hésitation être l’auteur de ce changement. Dans une publication officielle de l’Eglise, il est dit : « Le culte du dimanche ne se fonde pas sur les Ecritures mais sur la tradition, et est une institution catholique. ». Une thèse confirmée dans le livre A Doctrinal Catechism [Un catéchisme doctrinal] : « Nous observons le dimanche à la place du samedi parce que l’Eglise catholique a transféré le caractère du sabbat au dimanche. »
Ainsi, l’Eglise de Rome accepte sa responsabilité dans le changement des jours d’adoration. Mais il y a plus encore. L’histoire nous rapporte que c’est l’Eglise de Rome qui a de toute évidence changé les jours, mais le véritable auteur de cette supercherie n’est autre que l’ennemi de Dieu lui-même. Déterminer un jour d’adoration ne signifie pas nécessairement que ce jour particulier est meilleur que les autres. Ce n’est pas une histoire de signification des jours. Ce qui est crucial, c’est ce que ces jours représentent. Le septième jour appartient à Dieu. C’est un signe de sa puissance et de son autorité. Le Christ déclare ; « Le Fils de l’homme est le maître du sabbat » (Marc 2:28). Le prophète Ezéchiel écrit : « Faites de mes jours de sabbat des jours saints […] afin que vous reconnaissiez que moi, l’Eternel, je suis votre Dieu » (Ezéchiel 20:20).
Honorer le premier jour de la semaine comme jour de repos est purement une invention humaine. C’est une atteinte à l’autorité de Jésus. Mais observer le sabbat est un signe de loyauté envers le Christ. L’observation du premier jour de la semaine est, par conséquent, une marque d’infidélité. Si nous voulons respecter le sabbat, nous devons marcher sur les traces de Jésus. Quiconque substitue le dimanche au jour que Dieu a lui-même mis à part se détourne de l’enseignement biblique. Le prophète Osée nous rappelle quelque chose : « Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez intelligent pour les connaître? Les voies que l’Eternel prescrit sont droites, les justes les suivront, tandis que les rebelles trébucheront sur elles » (Osée1.9).
En considérant notre monde, vous vous direz probablement que la persécution annonçant le retour de Jésus ne se réalisera jamais. Qui oserait persécuter une personne à cause de sa foi de nos jours ? Nous vivons à l’ère de la liberté religieuse et du respect des droits humains. Sur une bonne partie de la planète, un nombre incalculable de mouvements sociaux militent pour les droits des minorités. Comment peut-on envisager qu’une personne soit persécutée seulement parce qu’elle observe le sabbat ? D’un point de vue humain, cela peut sembler inconcevable. Cependant, la Bible nous assure qu’une telle persécution figurera parmi les derniers signes précédant le glorieux retour de Jésus. Ce sera inattendu, mais tout à fait réel.
Craignez-vous les persécutions que les Ecritures prédisent ? Il n’y a aucune raison d’avoir peur. Dieu lui-même prendra soin de ses fidèles enfants. Rappelez-vous la merveilleuse promesse de son amour infini pour nous : « II donne de la force à qui est las et il augmente la vigueur de celui qui est fatigué. Les jeunes gens se lassent et ils s’épuisent, et même de robustes gaillards tombent, mais ceux qui comptent sur l’Eternel renouvellent leur force : ils prennent leur envol comme de jeunes aigles ; sans se lasser, ils courent, ils marchent en avant, et ne s’épuisent pas » (Esaïe 40:29-31).
Savez-vous ce que Dieu fera en plus de prendre soin de vous et de vous fortifier ? Lisez donc : « Car à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde ; et jamais plus, on ne verra pareille souffrance. Vraiment, si le Seigneur n’avait pas décidé de réduire le nombre de ces jours, personne n’en réchapperait ; mais, à cause de ceux qu’il a choisis, il abrégera ce temps de calamité » (Matthieu 24:21, 22). Dieu s’engage à abréger le temps de nos souffrances dans les derniers jours parce qu’il nous aime.
Tous les signes annonçant le retour du Christ, que nous avons étudiés jusqu’ici, sont en train de se réaliser. Il en sera de même pour ce dernier signe évoqué, même si, pour beaucoup, il semble improbable qu’une telle chose se produise. Lorsque viendra la persécution, où seras-tu ? Dans quel camp te trouveras-tu ? Seras-tu du côté des persécuteurs ou des persécutés ?
A toi d’y répondre.
Extrait du Livre
Signes d’Esperance