« Sache bien que dans la période finale de l’histoire, tes temps seront difficiles. Les hommes […] n’auront pas d’égards pour leurs parents. Ils seront ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, sans cœur, sans pitié, calomniateurs, incapables de se maîtriser, cruels, ennemis du bien » (2 Timothée 3:1-3). « Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 14:12).
Scène 1. Minuit. Un couple dort, inconscient du danger. Une jeune femme entre dans la chambre sur la pointe des pieds et s’assure que les propriétaires de la maison sont endormis. Elle débranche le système d’alarme et allume les lampes extérieures pour éclairer l’allée menant jusqu’à la maison, montrant ainsi le chemin aux jeunes hommes qui l’accompagnent. Lorsqu’ils se retrouvent tous à l’intérieur, ils enfilent des gants en latex et des cagoules. Les jeunes hommes s’introduisent dans la chambre à coucher et tabassent le mari et sa femme à mort, La jeune femme observe toute la scène avec un calme impressionnant. Après cela, elle s’en va faire la fête dans un motel avec l’un des agresseurs, qui se trouve être son petit-ami.
A 3h du matin, la fille aînée du couple qui a été assassiné rentre à la maison. Elle était sortie et, avant de rentrer, est passée prendre son plus jeune frère dans une salle de jeux électroniques. Lorsqu’ils arrivent, ils sont confrontés à la scène d’horreur et de violence. La fille aînée, hors d’elle, maudit ceux qui ont commis une telle atrocité. Aux funérailles, elle pleure avec rage, si bien qu’elle perd connaissance.
Quelques jours plus tard, la police arrête les meurtriers. Ils avouent tout et révèlent que le cerveau de cette opération diabolique, la personne qui les a aidés à mettre à exécution leur plan, n’était autre que la fille du couple assassiné. Oui, cette même fille qui pleura si amèrement aux funérailles de ses parents : c’était elle !
Qu’est-ce qui a bien pu se passer dans l’esprit d’une jeune fille de 18 ans, pour qu’elle commette un acte aussi atroce ? Comment peut-on expliquer cela ? La Bible nous dit toutefois que, dans les derniers jours, les gens seront « désobéissants à leurs parents, ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, sans cœur, sans pitié » (2 Timothée3:2,3).
Scène 2. Alors que le monde se réveille à peine d’un cauchemar et se tourne vers les milliers de personnes affectés par le tsunami meurtrier de 2004, la police découvre, dans cette même partie du monde, l’existence d’un réseau de trafiquants à la recherche d’orphelins qu’ils forcent à la prostitution, ou dont ils prélèvent les organes pour ensuite les vendre.5 Des hommes chacals qui tirent profit de la souffrance d’autrui pour s’en mettre plein les poches ? Oui, ça existe vraiment!
Un jour que je déjeunais avec un ami, nous discutions de ce drame. Ses yeux remplis de larmes, il me dit, instinctivement : « Moi, je tuerais cette bande de sauvages s’ils croisaient ma route ! Ils sont pires que des animaux, ils ne méritent pas de vivre ! »
Quelques minutes après, il me confia, gêné : « Excuse-moi. Un chrétien ne doit pas penser à des choses pareilles. »
Sans s’en rendre compte, il réalisait une autre prophétie des derniers jours. Jésus a dit : « Et parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24:12).
Scène 3. Une petite ville tranquille. La nuit est plus épaisse que d’habitude : le ciel est couvert et il pleut. Joaquin et sa femme reviennent d’un mariage dont ils ont été les témoins. Encore vêtus de leurs habits de fête, ils se remémorent leur propre mariage. Les années ont passé et ils sont plus amoureux que jamais. Dieu leur a donné deux beaux enfants. Ce soir, ils sont restés à la maison avec la baby-sitter. C’est alors qu’un événement inattendu interrompt la conversation du couple. Là, sur le bas-côté, ils aperçoivent un couple en détresse. Il semble que leur voiture est en panne. Malgré la pluie, Joaquin et sa femme décident de leur venir en aide. Terrible erreur ! Quelques minutes après, Joaquin est tué d’une balle en plein visage. Sa femme est violée et laissée pour morte. Elle a survécu, mais il lui faudra des années pour s’en remettre. Et ses deux enfants, privés de leur papa à un si jeune âge, ne comprendront jamais comment en voulant faire une bonne action on peut trouver la mort. Auriez-vous le courage de vous arrêter sur l’autoroute pour secourir quelqu’un, après avoir entendu une telle histoire?
Nous vivons des temps dangereux. L’apôtre Paul déclare que, dans les derniers jours, les gens seront « cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil ». Tout le monde aura peur de tout le monde. Personne ne fera confiance à personne. Les gangs envahiront les villes de toute dimension. Le plus fort exploitera le plus faible. Des grandes villes sont devenues de véritables jungles où les habitants sont des bêtes enragées, et non plus des êtres humains. L’amour de bien des gens s’est effectivement refroidi. Il vous arrive d’avoir pitié d’un pauvre enfant handicapé mendiant au coin de la rue, et, quelques pas plus loin, d’apercevoir les malfrats, qui l’exploitent et qui attendent de récupérer des mains, de ses petites mains leur butin quotidien. Vous vous sentez trahis, dupés, blessés, et vous jurez ne plus jamais vous laisser piéger de cette manière.
On frappe à votre porte et vous ouvrez. Une femme à bout de souffle, un enfant dans les bras, vous demande un verre d’eau. Pris de compassion, vous allez à la cuisine lui chercher de l’eau. Mais à votre retour, la femme a disparu, et avec elle la chaîne Hi Fi de votre salon.
Vous vous sentez toujours désireux d’aider les autres ? Votre esprit chrétien vous motive à continuer d’aider votre prochain, malgré les déceptions et les frustrations, mais la plupart des gens, de nos jours, réfléchiront à deux fois avant de venir au secours d’autrui. L’amour de beaucoup a refroidi, tout comme Jésus l’a prédit. Le mal continuera de croître et les gens seront de plus en plus indifférents.
Pourquoi les gens agissent-ils ainsi ? Eux-mêmes ne comprennent pas. Ils savent seulement qu’ils sont désespérément à la recherche de quelque chose, et que, dans leur course effrénée, ils blessent et s’attaquent aux autres, même si ces « autres » sont des êtres chers.
Le jour même où j’ai écrit cette page, la police, alertée par un informateur, s’est introduite dans la maison d’un particulier, dans un quartier chic d’une grande ville. La scène à laquelle les officiers ont assisté pourrait faire craquer même les plus solides. Dans la chambre des domestiques, une petite fille de douze ans était attachée. Elle était suspendue par les bras, ses pieds touchaient à peine le sol. On lui avait appliqué de la gaze gorgée de poivre sur la bouche, et brisé huit de ses doigts. Elle avait presque tous les ongles arrachés. Un policier, pourtant habitué à l’horreur des scènes de crime, a confié : « Je tremblais tellement que j’arrivais à peine à la détacher. » Cet acte revêt un aspect encore plus absurde et barbare lorsqu’on apprend que la personne qui l’a commis n ‘ est autre que la mère adoptive de la petite fille.
Chaque jour, dans chaque pays du monde, une personne est victime de la violence et de sévices, et ce parfois même sous son propre toit.
Dans son nouvel ouvrage The World Without Us, Alan Weisman imagine comment serait la planète Terre sans les hommes. Certains pourraient croire que ce serait bien meilleur, mais, moi, je pense le contraire. Je crois que le cœur du problème, c’est que l’humanité se perd dans les ténèbres à mesure qu’elle s’éloigne de Dieu. Il n’y a pas d’autre explication.
Très tôt, un jeudi matin du mois de Juin, Sirlei, une pauvre employée de maison, qui touchait 200 dollars par mois, attendait le bus pour se rendre à un rendez-vous médical. Comme elle devait arriver à l’heure pour s’assurer une bonne place dans la file d’attente, elle fixait impatiemment l’horloge. Le bus avait du retard. Quelques mètres plus loin, les vagues s’écrasaient bruyamment contre la plage. Sirlei ne cessait de penser à son petit garçon de trois ans qui était resté à la maison. Il était sa raison de vivre.
Subitement, elle reçut un coup à la nuque et s’effondra. Puis elle reçut un coup de pied au visage. D’instinct, elle essaya de se protéger avec les mains, mais en vain. Une pluie de coups s’abattit sur elle de tous côtés. Son instinct de mère l’amena à penser encore une fois à son petit garçon. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Personne ne peut comprendre. Même aujourd’hui, on a encore du mal à comprendre quel plaisir cinq étudiants de la classe moyenne ont pu trouvé à mutiler une femme sans défense.
La police arrêta les cinq énergumènes quelque temps plus tard. Leurs parents les défendirent en disant qu’ils ne faisaient que s’amuser. Sirlei échappa à la mort grâce à une prostituée qui se trouvait là au bon moment pour venir à son secours.
Que cherchent donc tous ces gens, qu’ils ne semblent pourtant pas trouver ? Les hommes et les femmes d’aujourd’hui semblent en permanence perdus et désespérés. Ils peuvent bien le nier, contester, argumenter, crier que ce n’est pas vrai, mais au fond, ils sont dans la désillusion totale. Quoi qu’ils obtiennent, ils ne sont jamais satisfaits. Perdus dans le labyrinthe de leurs propres désirs, ils s’enfoncent dans le chaos qui peut finir par les détruire, eux aussi bien que ceux qui les entourent.
Chaque année, les toxicomanes consomment l’équivalent de 150 milliards de dollars de drogue. C’est l’un des commerces qui rapportent le plus au monde après le pétrole. Si nous y ajoutions les 104 milliards de dollars de dépense pour le tabac et les 525 milliards pour l’alcool, on voit tout de suite que les valeurs de notre société actuelle sont inversées.
Certains pensent que nous devrions réfléchir à la légalisation des drogues pour contourner la corruption policière, ainsi que d’autres crimes liés au trafic et à la consommation de ces produits illicites.
Lorsque Jésus a mentionné ce genre de vice comme un signe des derniers jours, il ne prédestinait pas les gens à agir ainsi. Il ne faisait que décrire une réalité qu’il pouvait entrevoir à l’avance. Le groupe de jeunes qui agressèrent la jeune maman, comme rapporté plus haut, ont choisi volontairement d’agir de cette façon. De leur propre chef, ils ont décidé de violenter et d’infliger un traitement à un être humain, qu’on ne ferait même pas subir à un animal. Rien ne pourrait justifier leur comportement. Ils n’essayaient pas de la voler ; en effet, ils avaient de l’argent. L’un d’eux venait de passer six mois en Australie, officiellement pour apprendre l’anglais, mais en réalité pour s’amuser à faire du surf.
Un sociologue a tenté d’expliquer un tel comportement en l’assimilant à un produit de la culture d’impunité qui règne dans notre société actuelle. Mais la réalité est tout autre. Le prophète Jérémie a écrit : « Le cœur est tortueux par-dessus tout et est méchant. Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9).
Le problème avec l’homme, c’est son cœur tortueux et méchant. Violent de nature, il est méchant, trompeur, indigne, pervers et cruel. L’éducation peut apprendre aux gens à cacher leurs mauvaises intentions ou à brimer leurs mauvaises actions, mais elle ne peut changer le cœur humain. Les hommes resteront malhonnêtes et égoïstes, quelque civilisé qu’ils soient. Par exemple, ceux qui récitent des discours passionnés sur la paix peuvent, en même temps, promouvoir activement la guerre. Parmi les pays à qui la vente d’armes rapporte le plus se trouvent cinq membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Seul Jésus peut transformer un cœur. Il ne travaille pas de l’extérieur. Avec lui, la transformation commence au plus profond de l’être, à la racine même du comportement humain. « Je leur donnerai un même cœur, Et je mettrai en vous un esprit nouveau; J’ôterai de leur corps le cœur de pierre, Et je leur donnerai un cœur de chair » (Ezéchiel 11:19).
J’ai été témoin de la transformation que Jésus peut opérer dans la vie des personnes qui l’acceptent comme leur Sauveur personnel. Rien n’est impossible à Dieu. Il n’y a personne qu’If ne peut aider ou changer complètement.
Un jour, Jésus vint à Béthanie et apprit que son ami Lazare était mort depuis quatre jours. Sa chair avait déjà commencé à se décomposer. Personne ne pouvait imaginer de solution à un tel problème. Face à la mort, la science ne peut rien et l’argent ne sert pas à grand-chose. Il en est de même pour les technologies modernes et tout le reste. Mais Jésus, lui, vint, et avec lui la vie, parce qu’il EST la vie.
Quand Jésus dit « Lazare, sors de là ! -, le mort revint à la vie. J’ai vu Jésus faire le même type de miracle aujourd’hui. Je le vois tous les jours dans les pays où je mène des campagnes évangéliques. Des gens qui étaient morts spirituellement sont revenus à la vie, des foyers brisés se sont reconstruits, des rêves perdus sont devenus réalité. Jésus est la vie ; là où il se trouve, la vie abonde.
J’ai fait la connaissance d’Andres dans l’une des plus dangereuses villes du monde. Il avait fait plusieurs années de prison pour toute une liste de crimes. Mais c’est là-bas qu’il rencontra Jésus. Une froide nuit d’hiver, Andres se trouvait à l’article de la mort. Alors qu’il tremblait de froid et, gelé, attendait la mort, il entendit mon émission sur la radio d’un compagnon de cellule. Cette nuit-là, l’Esprit de Dieu toucha son cœur. Après avoir entendu parler maintes fois de Jésus, il s’était fait à l’idée que la religion c’était pour les faibles, et se considérait comme un dur. Insensible et cruel, il avait choisi une vie de crime, alors qu’il était à peine adolescent, et blâmait la société de ne lui avoir donné d’autre choix que de devenir ce qu’il était.
Cette nuit-là, il sentait la mort toute proche et cette pensée le terrifiait. Cependant, dans les sombres heures de cette nuit, il commença à comprendre que Dieu l’aimait et voulait lui donner un nouveau cœur. Après avoir demandé à Jésus une seconde chance, il s’endormit.
Le lendemain matin, les premiers rayons de soleil luisaient au travers de la lucarne, perçant les nuages et l’épais brouillard. Il se trouvait à l’infirmerie de la prison.
« J’étais vivant, » me confia-t-il, ému. « Je n’étais pas mort. Dieu m’a donné une seconde chance. »
Trente ans ont passé depuis cette nuit glaciale en prison. Andres est désormais un témoin vivant de la puissance transformatrice du Christ. Libre depuis peu, il accomplit une œuvre extraordinaire au service d’une ONG qui cherche à atteindre les jeunes délinquants.
Le Christ fantastique qui toucha la vie d’Andres, alors qu’il était sur le point de mourir, peut aussi changer ton cœur, si tu le laisses faire. Voici ce que Jésus te dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28).
La vie sans Christ est un véritable fardeau. La fatigue de l’esprit, que certains appellent dépression, est devenue la maladie contemporaine qui détruit le plus de vies, sans s’attaquer directement au corps. A notre époque, on lui trouve des noms plus sophistiqués, mais le mal reste le même : on est fatigué de vivre. Mais Jésus nous appelle : « Venez à moi ! » II veut te donner le repos et la paix. N’est-ce pas ce après quoi tu soupires ?
A toi d’y répondre.
Extrait du Livre Signes d’Esperance