- Jésus a gagné – Satan a perdu.
2. Un instant décisif.
3. L’évangile éternel.
4. Craignez Dieu et donnez-lui gloire.
5. La bonne nouvelle du jugement.
6. L’heure de son jugement.
7. Adorer le Créateur.
8. Le sabbat et la fin.
9. Une cité nommée confusion.
10. Les dernières tromperies de Satan.
11. Le sceau de Dieu et la marque de la bête, 1er partie.
12. Le sceau de Dieu et la marque de la bête, 2e partie.
13. Embrasés de la gloire de Dieu.
LES MESSAGES DES TROIS ANGES
Le 15 octobre 1844, une semaine avant la grande déception, un garçon naquit dans une famille luthérienne pieuse en Allemagne. Il s’appelait Friedrich Nietzsche, et allait devenir l’un des athées les plus influents du monde moderne. Croyant que le Dieu chrétien se mourait en Occident, Nietzsche fustigea l’influence morale continuelle de la religion chrétienne, en la ridiculisant et en la qualifiant de « morale d’esclave, » la morale des faibles qui, dans une tentative de se protéger des forts, ont inventé des notions idiotes comme « Aimez vos ennemis. » Pour Nietzsche, la modernité devait aller au-delà des notions dépassées de « bien et mal » ; un personnage de l’un de ses livres (Ainsi parlait Zarathoustra) déclare : « Brisez, brisez-moi les vieilles tables ! » (C’est-à-dire, évidemment, les Dix Commandements).
L’année 1844 fut également importante pour Karl Marx, fondateur du communisme. Intitulé « les Manuscrits économico-philosophiques de 1844 », cet ouvrage fut écrit par Karl Marx cette année-là, mais ne fut publié qu’en 1932 par l’Union Soviétique. Les manuscrits montrent les premiers développements de l’idéologie de Marx dans laquelle il plaide en faveur d’une réalité totalement matérialiste qui prendrait des mesures économiques jusqu’à l’union des ouvriers du monde, qui renverseraient les oppresseurs capitalistes et créeraient une utopie sur terre.
L’année 1844 fut également une année importante pour Charles Darwin. Dans ce que l’on a appelé « L’essai de 1844, » Darwin produisit l’une de ses premières expressions de sa théorie évolutîonniste, même si elle ne fut pas rendue publique. Ce n’est qu’en 1859, avec la publication du livre On the Origin of Species [De l’origine des espèces] que Darwin promulgua publiquement sa conception : toute vie sur terre provient d’un ancêtre commun, par le biais d’un processus naturel et totalement dû au hasard. Mais l’année 1844 vit également l’accomplissement de la prophétie des 2300 jours de Daniel 8.14, et fut aussi l’année où, sur les cendres de la grande déception, des semences furent plantées qui allaient devenir un mouvement mondial dont le message clé rejetait les affirmations de l’idéologie marxiste, nietzschéenne, et darwinienne.
En riposte à Marx, le mouvement adventiste du septième jour proclama que le cours de l’histoire du monde n’était pas déterminé par le matérialisme, car seul le grand conflit entre Christ et Satan l’expliquait, et qu’elle se terminerait, non dans une utopie communiste artificielle et créée par l’homme, mais dans l’établissement surnaturel du royaume éternel de Dieu.
En riposte à Darwin, le mouvement adventiste du septième jour enseigna que la vie trouvait son origine, non dans un processus naturel de mutations aléatoires et de sélection naturelle, mais par la puissance du Dieu Créateur, qui en six jours a créé la vie sur terre et s’est reposé le septième.
Et en riposte à Nietzsche, le mouvement adventiste du septième jour proclama, non seulement que Dieu existe, mais que son code de moralité universel (« les vieilles tables »), les Dix Commandements, demeure le standard suprême de Dieu en matière de jugement et qu’il est valable pour l’humanité tout entière.
Tous ces événements se sont produits en 1844. Coïncidence ? Difficile à croire.
Marx, Nietzsche, Darwin, trois personnages influents dont le travail a causé des dégâts irréparables pour l’humanité. Mais dans toutes ces erreurs, Dieu n’a pas laissé le monde sans témoin de sa vérité, et c’est pourquoi, au milieu de ces idéologies destructrices, il a suscité un mouvement, qui allait, au fil du temps, devenir l’église adventiste du septième jour, et qui devait proclamer sa vérité eschatologique au monde : le message des trois anges. Ce sont des messages qui, en leur cœur-même, réfutent les erreurs et les idées fausses promues par ces trois hommes terriblement abusés.
Le message des trois anges est, en un sens, l’ordre de marche de l’église adventiste du septième jour. Et son essence même, c’est l’évangile, pur et simple, mais l’évangile présenté dans le contexte de la « vérité présente » (2 P 1.12).
Ce message des trois anges constitue ainsi notre étude pour ce trimestre.